• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Un nouveau regard sur les grandes constructions des temps anciens

Un nouveau regard sur les grandes constructions des temps anciens

Göbekli Tepe, en Turquie, est le site monumental le plus ancien connu à ce jour : datant de plus de 11 000 ans et construit sur une période d’environ 1 500 ans, il est composé de plusieurs enceintes construites de piliers de pierres taillées pensant chacun une trentaine de tonnes. Un travail dantesque au vu des moyens de l’époque, que j’ai déjà présenté dans l’article « Preuves d’un monde ancien ? » (1), et dont une, sinon la, caractéristique la plus étrange est que ces enceintes, si difficilement érigées, furent à chaque fois recouvertes de terre avant la construction de l’enceinte suivante. Pourquoi ?

A l’autre bout du monde, les enceintes semi-circulaires et les tumulus de Poverty Point en Louisiane (USA), dont le plus élevé (Mound A) fait tout de même 22 mètres de hauteur, furent élaboré voici quelques 3 500 ans. Mound A contient 240 000 mètres cube de terre, l’équivalent de 32 000 camions type dumper, du genre que l’on croise sur les sites de terrassement.

Pourquoi des chasseurs-cueilleurs, ne connaissant ni le cheval ni la brouette, se sont-ils attachés à une telle réalisation est une bonne question, mais une étude récente menée par une équipe d’archéologues de la Washington University la rend plus intéressante encore : étant donné les conditions météo de cette région, où il pleut souvent, la structure du tumulus faite de couches de terre différentes superposées les unes aux autres – et toujours non mélangées à ce jour – implique une construction très rapide pendant la saison sèche : entre 30 et 90 jours. Jours, pas mois, années ou siècles.

Conséquence directe : en termes logistiques une telle construction sur aussi peu de temps aurait impliqué de l’ordre de 9 000 personnes travaillant sur le site. Et ce sans que l’on connaisse d’obligation liée à un quelconque pouvoir, ces chasseurs-cueilleurs étant très égalitaires et, jusqu’à preuve du contraire, pas intéressés par la domination sous des rois ou papes en tous genres.

A l’inverse, la construction des fameuses pyramides par les pharaons d’Egypte, voici 2 600 à 3 000 ans, est selon la doxa officielle le fruit d’une dictature érigeant d’immenses monuments à sa gloire sur le dos de milliers d’esclaves. Pourtant des recherches sur place, datant du début des années 2000, indiquent que ces travailleurs n’étaient pas des esclaves mais des gens payés pour leur travail, vivant dans des quartiers relativement confortables et libres d’aller et venir. Un investissement coûteux donc, alors que selon une autre étude menée par Sarah Sterling, également de la Washington University, cette période de construction n’était pas en fait une période de grande richesse, mais une période tourmentée par l’incertitude sur les crues du Nil. Les pyramides furent-elles alors vraiment construites dans le seul but de servir de sépultures aux pharaons ?

Sur l’île de Pâques, ente les XIIème et XVIIème siècles de notre ère, les habitants érigèrent un nombre considérable de statues, les moaïs, chacune pesant de 14 à 80 tonnes, taillées dans la roche puis amenées et « plantées » dans plusieurs endroits, le plus souvent face à la mer. Une théorie répandue dit que les insulaires utilisaient des arbres coupés pour servir de rouleaux au déplacement de ces statues, et que ces coupes menèrent à la disparition des forêts de l’île et à la paupérisation de cette civilisation appelée Matamua. Sauf que les archéologues modernes, dont Carl Lipo et Terry Hunt de la Binghampton University de New York, étudièrent la chose in situ en 2001 et purent montrer qu’il n’était pas nécessaire d’avoir du bois pour bouger ces statues, et qu’elles pouvaient être acheminées par un jeu de cordes et une bonne coordination en les faisant « marcher » debout. A contre-courant de la doxa en la matière, ces archéologues conclurent dans leur ouvrage de 2011 The Statutes that Walked (les statues qui marchent) que le façonnage de ces statues correspondait à une époque où la vie des insulaires était difficile, et que l’activité s’arrêta quand ces insulaires devinrent sédentaires et apprirent à domestiquer les plantes. Les forêts, elles, furent détruites plus tard par les animaux importés sur l’île par les Européens, qui décimèrent ce qui restait de population originelle pour la remplacer par des polynésiens.

Plus près d’ici, le site de Stonehenge dans la plaine de Salisbury est considéré comme un site unique réalisé à des fins d’observation astronomique et de célébrations « religieuses », mais des recherches en cours laissent penser que cet ensemble fut en fait d’abord construit une première fois sur un site non encore précisément identifié, mais a priori proche des carrières d’origine des pierres au Pays de Galles (voir mon article de 2012, « Stonehenge, l’origine des pierres » (2)). Puis reconstruit sur son emplacement actuel, où selon l’archéologue Mike Parker Pearson de l’University College de Londres, il fut avant tout construit en tant que symbole de permanence et d’éternité. Une hypothèse, parmi d’autres.

Quels liens possibles entre tous ces monuments, non pas en termes d’influences mais en termes de raison d’être ? De manière générale, l’explication classique est que ces monuments furent élevés à la gloire de quelqu’un ou de quelque chose, soit un puissant chef soit un puissant représentant des supposées déités de l’époque. Pourtant, hors le cas des pyramides où l’influence des pharaons semble peu contestable, nous n’avons pas d’information sur quels dieux ou quels rois pourraient être à l’origine de tout cela.

L’hypothèse de vanité dictatoriale comme point de départ de ces gigantesques efforts est sérieusement remise en cause aujourd’hui, par une autre hypothèse qui est celle de la nécessité de collaboration. L’idée de base : ces gens construisent des choses ensemble avant tout pour pratiquer et symboliser la collaboration, ingrédient clé de leur survie. Ces grands chantiers, répétés de temps à autre, auraient été de grands moments de rassemblement, de fêtes énormes, attestées par des restes organiques, où les gens issus des diverses tribus se mélangeait et apportaient du sang neuf. Cette hypothèse a bien sûr l’avantage de donner une explication au phénomène de destruction et de reconstruction, que l’on retrouve à Göbekli Tepe mais sans doute à Stonehenge et Poverty Point, mais surtout elle propose une réponse au « pourquoi ».

Pour les tenants de cette nouvelle hypothèse, tels Carl Lipo et Terry Hunt mais aussi Oliver Dietrich et Jens Notroff, de l’Institut d’Archéologie d’Allemagne, ces événements avaient lieu à des périodes où la vie était particulièrement difficile et où le besoin de ressouder, de faire acte de collaboration étaient le plus pressant. Ces constructions n’avaient pas lieu quand tout allait bien, et disparurent avec l’arrivée de l’agriculture et la domestication animale. Chaque famille ou clan vivant alors sur ses ressources propres, en mode sédentaire, sous la domination d’un pouvoir plus centralisé.

Les pyramides d’Egypte se situent sans doute à la frontière des deux mondes, une situation difficile liée au Nil conjuguée à la puissance d’un pouvoir centralisé récupérant, peut-être, ces efforts collaboratifs à son profit. Je dis « peut-être » car la doxa selon laquelle les pyramides représentent, ou ne représentent que, des tombeaux pharaoniques est loin d’être prouvée.

N’est-ce pas trop donner de poids à l’idée de collaboration ?

Pour Peter Turchin, chercheur en histoire et évolution culturelle à l’Université du Connecticut, on peut retrouver cette forme de collaboration de bas en haut (bottom-up) dans de nombreux projets bien moins anciens que ceux présentés ici : des cathédrales à la station spatiale internationale, on y trouve des groupes importants n’ayant jamais travaillé ensemble auparavant, qui collaborent – certes sous la houlette d’un chef, mais avec une latitude d’auto-gestion considérable – sur un objectif commun.

Le chercheur David Sloan Wilson, par exemple, a créé le Evolution Institue (3) pour travailler sur, et mettre en application, ce qu’il nomme la tendance « prosociale » des gens. La création en commun de parcs, par exemple, illustre une forme de sociabilité ontologique des êtres humains, une tendance naturelle à rechercher et à s’épanouir dans la coopération avec autrui, même – et surtout – avec ceux que l’on ne connait pas. La collaboration reste le meilleur moyen de casser les préjugés face aux étrangers. De manière générale, le degré de « prosocialité », ou d’altruisme, dépends de plusieurs facteurs et notamment l’interaction avec des personnes altruistes, et la pression culturelle et environnementale.

Alors, irénisme ou lecture correcte de ces legs archéologiques ? A une époque où, depuis quelques millénaires, la sédentarité et son corollaire, le pouvoir centralisé et les services qu’il rend pour justifier son existence, ont remplacé la coopération on a plutôt tendance à voir le monde ancien comme violent, prédatorial où règne le chacun pour soi, la loi de la jungle. Cela existait sans doute, mais les chasseurs-cueilleurs du paléolithique n’auraient pas survécu si leur comportement naturel n’était pas avant tout collaboratif et égalitaire. Cet article paru dans le Monde Diplo en 2015, « Non, les hommes n’ont pas toujours fait la guerre » (4), illustre l’hypothèse que les hommes, avant de devenir sédentaires, se battaient en réalité fort peu entre eux.

L’organisation des ZAD (5) est peut-être, aujourd’hui, un exemple d’un retour à une forme de collaboration inclusive. Pour certains le festival Burning Man, qui se tient chaque année dans le désert du Nevada, est également un exemple de grand rassemblement sans autre but que réaliser un exploit commun : le moto du fondateur du festival en 2004, Larry Harvey, est : inclusion radicale, effort commun, et ne laisser aucune trace. Dans les faits on y bosse sur des structures éphémères, on y boit et mange, on y baise puis on s’en va en recouvrant ses traces de sable. Sur le principe pas très différent, sans doute, de ce qui se passait à Göbekli Tepe voici 11 000 ans.

 

Notes :

(1) https://zerhubarbeblog.net/2015/10/05/preuves-dun-monde-ancien/

(2) https://zerhubarbeblog.net/2012/01/13/stonehenge-lorigine-des-pierres/

(3) https://evolution-institute.org/

(4) https://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/PATOU_MATHIS/53204

(5) https://zerhubarbeblog.net/2017/11/29/depuis-la-zad-de-notre-dame-des-landes/

Source : https://www.newscientist.com/article/mg23731601-600-unearthed-why-weve-got-monuments-like-stonehenge-all-wrong/


Moyenne des avis sur cet article :  4/5   (13 votes)




Réagissez à l'article

16 réactions à cet article    


  • Ruut Ruut 15 janvier 2018 18:50

    Ce qu’il y as de bien avec les vieux trucs c’est que personne ne pourra jamais prouver le contraire de n’importe quelle théorie faute d’informations fiables.
    Donc toutes les romances deviennes vérités faute de mieux.


    • paco 15 janvier 2018 19:03

       Woaouh !!! J’en suis décoiffé. De Stonehenge à Notre Dame des Landes... moi je vous dis que l’herbe n’est pas que thérapeutique...


      • Alren Alren 15 janvier 2018 19:38

        Parmi les motivations à ne pas négliger il y a le besoin de laisser une trace pour les générations futures car les constructions citées sont encore visibles aujourd’hui ; ainsi que le bonheur de montrer la puissance des hommes, ou du groupe d’homme rassemblés, éventuellement en une puissante tribu, sur le monde naturel.
        Aucun animal même puissant ne peut en effet réaliser l’équivalent de ces travaux.


        • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 16 janvier 2018 20:57

          @Alren
          Montrer la puissance des hommes... mais à qui ? 


        • Emohtaryp Emohtaryp 15 janvier 2018 21:29

          elles pouvaient être acheminées par un jeu de cordes et une bonne coordination en les faisant « marcher » debout.


          Bonsoir,
          Oui, sauf que l’expérience a été faite avec une « fausse statue en béton » de à peine une tonne et beaucoup de difficultés.. alors, 80 tonnes en pente raide, c’est juste du pur délire....
          Personne ne demande d’où venaient ces « cordages » ?
          Ils cultivaient le chanvre en grande quantité ? 
          Pour mémoire, Rapa Nui a la forme d’une « pyramide », et est à peine plus grande que l’ile d’Oléron, mais située à 4000 km de la terre la plus proche...

          • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 16 janvier 2018 00:14

            @Emohtaryp
            Bonsoir, je n’ai pas lu le livre en question donc je ne sais pas répondre. 


          • McGurk McGurk 16 janvier 2018 01:04

            En fait, on est à côté de la plaque au niveau archéologie.

            Les peuples de la préhistoire avaient des connaissances architecturales (et astronomiques) déjà très avancées malgré les stéréotypes.

            Dans le cas de Glastonbury, les scientifiques ont calculé qu’il a fallu avec les moyens de l’époque et les matériaux environ en permanence cent personnes sur dix ans pour le bâtir. Et ce genre de projet, qui a l’air un peu « bête » comme ça, est du niveau actuel de l’ingénierie civile.

            Les matériaux nécessaires ont été traînés sur des centaines de kilomètres et en plus ils n’ont pas été empilés par hasard, la base de la colline possède des éléments permettant la stabilité de la structure par exemple.

            Je viens d’ailleurs de voir qu’à l’époque la zone était marécageuse (maintenant une prairie) et que l’ouvrage formait une espèce d’ « île », alors j’imagine très bien la difficulté de la tâche.

            On s’imagine également que ces sociétés de « chasseurs » étaient exclusivement portées sur la survie (stocker la nourriture) alors qu’en réalité, d’après un documentaire que j’ai vu sur internet à propos des aborigènes - qui ont un mode de vie proche de celui de nos ancêtres lointains -, chercher de la nourriture pour une tribu ne prend que quelques heures par jour si on connaît bien son environnement.

            Il n’est donc pas interdit de penser que le reste de leur temps était consacré à la réflexion et également à la conception d’ouvrages en tout genre. Ce qui implique donc une organisation et coordination avancée, pas moins sophistiquée que les projets modernes.


            • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 16 janvier 2018 20:54

              @McGurk
              Je pense effectivement que par rapport à ces peuples anciens, l’innovation « moderne » en termes de coopération est la coopération hiérarchique, disciplinaire et contractuelle qui est le fondement aussi bien du salariat que de l’armée. 


            • eric 16 janvier 2018 10:11

              Il me semble qu’il faut regarder dans l’autre sens...

              Pourquoi Armentières ne construit rien ?

              Uruk, c’est peut être 25 000 habitants et ils ont en gros tout inventé ( roue, écriture, etc...).
              Armentière ou Anthony quoi.
              Pourquoi des collectivités, aussi, ou plus nombreuses, disposant de ressources, de temps libre, d’internet et autres moyens de com. avec le monde entier sont elles aussi peu créatives ?

              Les ZAD sont un assez bon exemple. Certes, il y a moins de monde, mais le résultat est toujours un dépôt d’ordure en 4 dimensions ( parce qu’en plus, ils font du bruit). Une sorte d’élégie aux déchets.
              https://www.google.fr/search?q=zad+NDDL+photos&client=firefox-b-ab&dcr=0&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=GT819Az1ovuDxM%253A%252CdpqBKVLmgEgkHM%252C_&usg=__t6gyj4qwMNjVlHpuhIXs_ghfgcc%3D&sa=X&ved=0ahUKEwiRv5L3j9zYAhVDCsAKHb75BZEQ9QEINzAH&biw=1825&bih=942#imgrc=rNQ9OD_oswYcAM :

              Il est à peu prêt évident que les motivations des constructeurs du passé étaient « spirituelles » quel que soit le sens que l’on donne à ce mot.

              Des citées HLM, conçues par des collectivités engagées, à NDDL, en passant par Slab city, Le vide est patent et l’obsolescence anticipée semble un préalable à la conception. C’est ringard avant même d’être construit parce que le destin écologique d’un déchet est d’être éliminé, pas mis en scène. Sauf au stade anal et encore.

              Et ce n’est pas faute d’une idéologie collective,bien au contraire.

              Nous ne sauront peut être jamais qui a construit les Orcades ; Nous pouvons nous demander ce qui fascine certains de nos contemporain dans leurs propres détritus.


              • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 16 janvier 2018 20:51

                @eric
                A Armentières personne n’a vraiment besoin de coopérer, donc rien ne se fait. Sinon vous êtes déjà passé sur la ZAD de NDDL ? Vous devriez. Mais pas juste après une bataille contre les flics, laissez leur un peu de temps pour ranger. 


              • domi 16 janvier 2018 13:58

                Sachant qu’il ns a fellu3 siècles de la 1ere révolution industrielle à aujourd’hui,en 10 000 ou 20000 ans on a pu en faire des choses


                • paco 16 janvier 2018 20:44

                   @l’Auteur, Vincent, des excuses pour mon commentaire (à l« emporte-pièce mais bien mérité) d’avant-hier...faut pas tout confondre, entre l’ingéniosité des millénaires et les saccages de quelques années.
                   
                   Nous partageons un même intérêt pour la paléo-archéologie. Or, savez vous qu’au Mexique, on vient de découvrir à partir de cénotes un immense réseau souterrain labyrinthe de quelques 347 kms de long en grande partie immergé avec immensément de restes archéologiques Mayas, ce qui serait leur fameux »inframonde"....A Tulum exactement.

                   Je m’en vais de ce pas dépiauter la presse mexicaine, parce qu’on y aurait trouvé des ossements de chevaux et d’ éléphants, selon El Pais, ce qui me fait fortement tousser....
                  Cordialement....


                  • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 16 janvier 2018 20:48

                    @paco
                    Pas de soucis, j’assume ma transversalité :)


                  • clostra 17 janvier 2018 01:03

                    peut-être aussi/surtout, créer un repère dans le cas de ce monument de 11 000 ans, un lieu de retrouvailles, une forme d’écriture également (que fait ce renard ? qu’indique-t-il ?). En décryptant on a retrouvé des cartes gravées sur la pierre dans certaines régions du globe. Puis, par association, des repères célestes (Stonehenge le 21 juin), des lieux de communication avec l’incompréhensible (la force invisible, la constance de l’horloge céleste, le (Dieu) créateur). Que sais-je ? Pourquoi érigent-on des monuments actuellement ? l’Arche de la Défense par exemple ?


                    • lloreen 17 janvier 2018 08:50

                      Votre article contribue à prouver que l’Histoire telle qu’elle est enseignée est largement faussée dans la mesure où ceux qui dirigent et imposent leur vision des choses et des événements l’ont toujours fait dans leur seul intérêt.

                      Cette constatation est évidente dans la mesure où elle correspond à ce qui existe de nos jours. Il existe des endroits dans le monde où la technologie est extrêmement développée (Silicon valley) et d’autres où les habitants vivent encore comme ceux qui les ont précédés (aborigènes, tribus amazoniennes). Certains se déplacent d’un endroit à l’autre de la planète au quotidien, d’autres n’ont peut-être jamais vu d’avion ou que de très loin.Tout cela n’a rien d’extraordinaire et les populations plus avancées ont toujours suivi une politique expansionniste au détriment ou en collaboration avec d’autres.

                      Il est évident que les technologies qui ont existé n’ont pas disparu pour tout le monde et il suffit aussi de quelques recherches ciblées pour en avoir la preuve.
                      http://eden-saga.com/electricite-pyramidion-upuaut-kheops-conduits-aeration-irian-jaya-booya-vril-antique.html


                      • Jean Keim Jean Keim 17 janvier 2018 11:00

                        Notre vision moderne du monde est basée sur l’analyse, le raisonnement, tout ce qui n’est pas tangible, mesurable et démontrable par des mathématiques et par des expériences répétées n’a que peu de valeur, n’est-il pas possible qu’en un autre temps, le rapport avec le monde fût fondé sur « la magie », sur l’apprentissage de formules incantatoires, sur l’utilisation d’une forme d’energie dont nous ignorons tout ?

                        Ce serait une autre façon d’envisager la réalité, elle n’est peut-être pas plus stupide que celle qui consiste à croire qu’une équation peut tout expliquer... et une équation est bien une formule.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité