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Accueil du site > Tribune Libre > Un retour aux sources : le panthéisme selon Franz-Olivier Giesbert...

Un retour aux sources : le panthéisme selon Franz-Olivier Giesbert...

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Les Occidentaux ne savent plus voir Dieu nulle part. Blasés, cernés par les écrans numériques, ils ne voient plus la beauté du monde, ne savent plus y être attentifs. Franz-Olivier Giesbert nous invite à un retour aux sources : il fait l'éloge du panthéisme.

 

Selon lui, le divin est partout, la nature nous offre des occasions d'émerveillements et de bonheurs.

Franz-Olivier Giesbert rejoint ainsi la religion des anciens Grecs : pour eux, tout est vivant dans la nature, les arbres, les sources, les fleuves, les rivières sont peuplés de nymphes et de dieux qu'il convient de respecter.

Dryades, Hamadryades, Hespérides, Hyléores, Méliades, Océanides, Néréides : tant de noms empreints de poésie !

Les mots eux-mêmes soulignent la beauté et l'harmonie du monde.

 

Le journaliste "a rencontré Dieu" et nous fait part de cette expérience vivifiante...

Invité lors du Festival de la biographie, à Nîmes, il fait référence aussi à Saint-François d'Assises, au philosophe Spinoza, dont la formule la plus célèbre était "Deus sive natura", "Dieu ou la nature"...

"La nature et Dieu sont confondus, Dieu n'est pas un personnage, avec une barbe, en haut des montagnes ou sur un nuage, qui nous dit ce qu'il faut faire, Dieu, c'est vous, c'est nous, c'est tout".

 

Cette religion implique le respect des animaux, de la nature environnante, des arbres, des plantes, de la terre que nous habitons.

"Les animaux ont de l'empathie, plus d'empathie que l'homme", affirme Franz-Olivier Giesbert, preuves à l'appui.

Le journaliste est encore imprégné de culture antique quand il cite Sénèque, les Epicuriens.

"Vis, hâte-toi de vivre, comme si chaque jour était une vie en soi", "Apprendre à vivre, ce n'est pas apprendre à laisser passer l'orage, mais à danser sous la pluie".

 

Le problème est que l'homme d'aujourd'hui ne respecte plus la terre, c'est la loi du profit qui s'installe partout : les paysages sont dénaturés, bétonnés, saccagés.

 

Il conviendrait de revenir à une certaine mesure dans l'exploitation de la terre : mais nous sommes tous lancés dans une recherche éperdue de la croissance, comme si c'était le Saint Graal.

 

Cette course effrénée est dangereuse : elle nous conduit aux pires excès. Mais peut-on y échapper ?

Nous consommons trop : comment résoudre ce problème ? Ce monde est-il encore tenable ?

 

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2019/01/un-retour-aux-sources-le-pantheisme-selon-franz-olivier-giesbert.html

 

Vidéos :

 

Photo et vidéos : rosemar
 


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12 réactions à cet article    


  • Montdragon Montdragon 1er février 2019 18:30

    Il aurait pu faire plus couleur local en revenant au culte d’Esus, avoir son propre Teutatès et chercher la Vouivre dans le Morvan..mais je crains qu’on le taxa vite de païen d’extrême droite..

    Alors que la Grèce, hein, c’est classique coco.


    • Clocel Clocel 1er février 2019 18:32

      Tiens... Ce vieux FOG...

      Ce n’est pas par le panthéisme que je l’aurais relié aux grecs !

      Doit falloir sacrément se faire chier dans la vie pour s’infliger ça !

      M’enfin...


      • Étirév 1er février 2019 18:58

        Celui des systèmes philosophiques qui s’est toujours le plus rapproché de la vérité scientifique dans la question de l’existence de Dieu, c’est le panthéisme.
        L’identité substantielle de Dieu et du monde, du Dieu qui répand à flots la vie dans la Nature, n’est pas autre chose que la conception antique de l’existence et du rôle de ... dans le monde.
        Quoi de plus juste, en effet, que de voir Dieu dans l’universalité des êtres, puisque chaque être vivant porte en lui une parcelle de l’Élément-Divin !
        En étendant même à la matière inorganique cette universalité divine on ne s’éloigne pas encore de la vérité puisque ... est un élément si répandu dans la Nature que, non seulement tous les corps vivants en sont pénétrés, mais presque tous les métaux puisqu’ils existent presque tous à l’état de....
        Cette force « intime et mystérieuse » que possède ... c’est « l’intelligence sourde » que les panthéistes voient dans la Nature tout entière. Nier cette force serait faire acte d’ignorance, car toutes les nouvelles théories chimiques et physiologiques la mettent en évidence. Les philosophes, qui ne connaissent pas l’essence de cette force, veulent la mettre en dehors du monde, ils voient, en elle, la manifestation d’un Dieu inconnu, mais, en même temps, ils la considèrent comme le signe de la continuelle présence de ce Dieu dans l’Univers, ce qui implique une contradiction : ou Dieu est extra-naturel, ou Dieu est dans la nature.
        Si on a quelque peine à comprendre que la force qui maintient le monde dans sa fécondité, qui fait son harmonie, qui lui donne sa majesté puisse émaner de la matière, c’est parce qu’on ne sait pas que la substance du monde a plusieurs états, qu’elle peut devenir, dans l’état actif, ce qu’elle n’est pas dans l’état inactif, c’est parce qu’on ignore que ... possède ... que ne possède pas ... qui, dans son inertie, est prise comme type de la « matière ».
        On ignore que la ... est l’origine de tout ce qui a été, de tout ce qui est, de tout ce qui sera dans le domaine des faits psychiques. On ignore que, privée de vie à l’état ..., la substance du monde devient apte à engendrer la vie à l’état ..., que, privé de forme, ... est le générateur des formes, que, incapable de penser, il produit l’âme pensante, que, aveugle, il fait la lumière, que, dénué de beauté, il est l’origine de tous les chefs-d’œuvres de la Nature.
        Cette puissance qui réside dans ..., cette « essence vitale ou divine », que possède ..., a été, de tous temps pressentis. Kepler accorde au globe des facultés vitales, un fluide, selon lui, y circule, une assimilation s’y fait aussi bien que dans les corps animés, chacune de ses parties est vivante. Il n’est pas jusqu’aux ... les plus élémentaires, dit-il, qui n’aient un instinct, « une volonté ».
        Le panthéisme, en faisant de Dieu le « Grand Tout » qui anime l’Univers, formulait donc la véritable doctrine scientifique de la divinité. Il ne lui manquait plus qu’une chose : donner à ce principe universel un nom qui permit de le connaitre, de le retrouver dans la Nature, de le définir ; allons plus loin, de le ranger dans la nomenclature des corps simples.
        C’est ce que la science moderne a fait. Mais Spinoza est né trop tôt pour avoir vu la sanction de sa doctrine dans l’œuvre de Lavoisier. Il est resté dans les nuages indécis de la spéculation, il n’a pas su mettre l’idée flottant dans son esprit sur le terrain plus sûr, mais moins brillant, des sciences positives.
        Aujourd’hui il se fait un retour au panthéisme. Les philosophes, toujours livrés à l’éternelle incertitude que donne leur méthode d’investigation, après avoir vainement cherché la vérité hors de la Nature, commence à comprendre qu’ils se sont égarés. Les attaques, si souvent répétées, de la science positive, les ont rappelés à la réalité.
        En voulant se rapprocher des méthodes scientifiques, sans, cependant, renoncer à leurs conceptions, ils reviennent au panthéisme.
        Dieu ?


        • Clark Kent François Pignon 1er février 2019 19:56

           

          Le panthéisme est de l’athéisme pimenté (comme le déisme est du théisme édulcoré).

          La religion (religere = relier/les hommes entre eux/les hommes et les divinités) n’a rien à voir avec ces notions d’intellectuels désœuvrés. La philosophie n’est pas la théologie.

           

          Or, imaginez seulement un monde sans religions...

          Pas de 11 Septembre (ou du moins pas la version officielle), pas de Croisades, pas de chasses aux sorcières, pas de guerres israélo-palestiniennes, pas de massacres de musulmans serbo-croates, pas de persécutions de juifs, pas de « troubles » en Irlande du Nord.

          On vivrait comme des animaux, quelle horreur !


          • rosemar rosemar 1er février 2019 20:56

            @François Pignon

            Parce que vous pensez que, sans les religions, les hommes ne trouveraient pas d’autres raisons pour se taper dessus ? La religion n’est qu’un prétexte...


          • Francis, agnotologue JL 2 février 2019 09:38

            @rosemar
            @François Pignon

             
             Selon certain, l’Homme n’est ni ange ni bête. Je pense qu’il est les deux.
             
             Un prototype, en somme ; une expérience.


          • Jonas Jonas 2 février 2019 12:40

            @François Pignon "Pas de 11 Septembre (ou du moins pas la version officielle), pas de Croisades, pas de chasses aux sorcières, pas de guerres israélo-palestiniennes, pas de massacres de musulmans serbo-croates, pas de persécutions de juifs, pas de « troubles » en Irlande du Nord."

            C’est la négation de la Vérité du Christ qui engendre la violence.
            Que ce soit dans l’Islam, le Judaïsme, l’athéisme, dès que l’on s’éloigne de Dieu, la société entre en décadence.
            Les doctrines athées issues du libéralisme (marxisme, socialisme, léninisme, communisme, national-socialisme, stalinisme, castrisme, maoïsme,...) ont fait plus de 150 millions de morts (enfants, femmes, vieillards, civils,..) exterminés, humiliés, liquidés dans des camps de concentration, en moins d’un siècle.


          • blablablietblabla blablablietblabla 2 février 2019 14:39

            @rosemar
            Tout à fait , ils se foutraient sur la gueule quand même religion ou pas.


          • SUR1NUAGE 1er février 2019 23:45

            Rosemar

            Vous avez mis le doigt dessus…….le pouvoir absolu que chaque être humain possède , c’est le pouvoir de choisir. On choisit des centaines de fois par jour….Mega décisions ou détails on peut changer le monde immédiatement par nos choix….

            Même les plus humbles dans notre peuple peuvent aussi contrôler la société dans laquelle ils vivent. En harmonisant nos choix dans tous les domaines de notre existence nous pouvons en groupe par nos choix changer notre société.

            Nous avons tous plus ou moins le sens des valeurs que nous voulons intégrer dans notre vie. Une base commune de ces valeurs (même limitée en quantité) est extrêmement puissante et devrait guider nos choix.

            Bien sûr notre action principale est dans nos dépenses. Tout achat doit avoir un sens politique, nos choix déterminent notre société.

            Le facteur économique est à considérer au deuxième degré, le moins cher n’est pas toujours réel, certains couts indirects sont aussi à notre charge sous forme de déficit d’impôts.

            On peut dans pas mal de domaines privilégier la qualité à la quantité et la proximité a la place de la grande distribution internationale.

            On doit boycotter les produits qui ne respectent pas nos critères de choix.

            Les politiciens ne peuvent pas entrer dans ce genre de stratégie, c’est a nous grâce aux technologies modernes de nous grouper et agir par nos choix.

             

            Bien sûr Spinoza a raison.

             


            • rosemar rosemar 2 février 2019 10:08

              @Sophie

              Sous la contrainte, sans doute : en 40 ans on a perdu 60% du vivant.

              https://www.publicsenat.fr/emission/livres-vous/segolene-royal-et-yann-arthus-bertrand-comment-l-ecologie-peut-elle-inspirer-le

              Vidéo à partir de 29 minutes.


            • machin 2 février 2019 18:35

              Et, ça...c’est prof.

              Doit on s’étonner ensuite du niveau des élèves ?

              totalement affligeant.

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