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Accueil du site > Tribune Libre > Une basilique romaine au mont Beuvray ? et pourquoi pas une synagogue (...)

Une basilique romaine au mont Beuvray ? et pourquoi pas une synagogue ?

Persuadé que la capitale éduenne des Gaules se trouvait sur le mont Beuvray, ce que je conteste depuis de nombreuses années, Wikipédia écrit que les vestiges d'une basilique récemment mis au jour confirment l’importance exceptionnelle du site et révélent pour les Éduens une romanisation considérablement plus rapide que ce que l’on supposait. Elle est actuellement le plus ancien représentant de l’architecture monumentale romaine en pierre en Europe non-méditerranéenne.

Enorme erreur ! Il s'agit là d'une synagogue, réplique de celle de Capharnaüm, en GaliléeQuel est le peuple qui l'a édifiée ? Le peuple arverne qui, dans ma thèse, y tenait une garnison, en surveillance de la Loire, Gorgobina, alias Gergovina, la petite Gergovie suivant d'autres documents ? Ou Bibracte, que je situe à Mont-Saint-Vincent, proche de la Saône, vraie capitale des Éduens - des cartes anciennes le prouvent. Ou bien les Boïens vaincus, que César a installés sur la hauteur après sa victoire sur les Helvètes ? L'affaire est d'importance car il s'agit d'un moment important de notre Histoire nationale.

.Pour l'archéologue Vincent Guichard - documentaire de RMC découvertes du 11 décembre 2021- c'est une construction à la romaine qui marquerait le passage rapide de la civilisation gauloise à la civilisation romaine, suite à la conquête des Gaules par César...

Pour moi, c'est une synagogue, construite sur un mont Beuvray que j'identifie à Gorgobina, oppidum des Boïens, laquelle construction témoigne de la permanence d'une civilisation celto-judaïque qui nous a laissé un fabuleux patrimoine architectural - non romain - malheureusement oublié ou bien mal compris.

M. Vincent Guichard, votre interprétation des fouilles archéologiques menées au mont Beuvray est fausse. Rien ne vous permet de dire que l'espace plus ou moins carré ait été un forum romain. 

Rien ne vous permet de dire que le mur contigue n'existait pas, et que c'était un espace ouvert alors que la fouille ne révèle aucune différence avec le mur d'en face !

Rien ne vous permet de dire qu'il existait une abside sur ce côté alors que la fouillle y révèle un mur droit ! Pire, vous refusez l'évidence ; vous allez jusqu'à dire "qu'il s'agit d'un problème non résolu !". Je tombe des nues ! La vérité est qu'il sagit là d'une synagogne tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Voyez, ci-dessous, le plan de la synagogue de Capharnaüm, en Galilée. La synagogue primitive est probablement celle de droite ; même forme, même nombre de colonnes. Voilà une bien curieuse coincidence !

 

Bref...Ou bien, une basilique romaine comme ci-dessous. (Hypothèse de restitution n° 1 de l’élévation de la façade de la basilique par L. Timár, université de Budapest). :

...Ou bien une synagogue à l'image de celle de Doura Europos, comme ci-dessous :

 

Question ? Pourquoi la salle de réunion d'une synagogue n'est pas un rectangle géométrique parfait (à la romaine) ? Réponse : parce qu'elle s'inscrit dans le rectangle d'une Grande Ourse à la forme changeante.

Retour à mon "Histoire de Bibracte", telle que je l'ai expliquée dans mes ouvrages et mes articles... dans la logique militaire_

Depuis la plus haute antiquité, un important courant d'émigration a existé du Proche Orient vers l'Occident. Ce serait une absurdité que de le nier ou de le minimiser. La guerre de Troie qui fit émigrer les vaincus aurait eu lieu au XIIème siècle avant JC. Carthage a été fondée par des colons phéniciens de Tyr en 814 avant JC.. J'irai même jusqu'à imaginer un courant d'émigration depuis un pays de Canaan à l'histoire particulièrement mouvementée jusqu'en Gaule d'avant la Gaule. Que les Cananéens, victimes des raids destructeurs de Josué dès 1400 avant J.C., n'aient pas cherché à s'établir ailleurs m'étonnerait. Ce courant suivait deux voies principales ; l'une passait par la Méditerranée, puis remontait le couloir Rhône/Saône ; l'autre est la voie du Danube. Le territoire de l'actuelle Bourgogne n'aurait-il pas joué le rôle d'une plate-forme réceptrice pour ces deux courants, mais aussi redistributrice en direction du reste de la Gaule ? C'est ce dont je suis persuadé.

Nous avons été colonisés par le Proche-Orient. Lorsque Diodore de Sicile évoque l'union de Galatée avec Héraklès sur le site d'Alésia, une alésia qu'il faut identifier au Nuerax/Taisey qui domine l'actuelle ville/port de Chalon-sur-Saône - à l'extrémité du couloir Rhône/Saône - n'importe qui devrait comprendre qu'il s'agit d'une alliance entre la population locale et une colonisation venue de Tyr - ou de l'arrière-pays - même si la dite population locale a repris le pouvoir par la suite. La porte étant ouverte, tout plaide pour une immigration continue qui venait renforcer la puissance économique et militaire de la cité chalonnaise dans son expansion vers l'ouest.

La vision d'Ezechiel

Ce courant d'immigration par la mer est plus que prouvé par les fresques judaïques récemment restaurées de Gourdon. Gourdon se trouve au pied de Mont-Saint-Vincent, là où je situe le véritable site de Bibracte. La baleine qui y est représentée est celle de la Bible qui a recraché Jonas sur la terre ferme après une longue traversée. Par analogie, elle évoque le long et dangereux périple maritime d'une colonie cananéenne et son débarquement sur les rives chalonnaise d'une nouvelle terre promise.

Lorsque Flavius Josèphe écrit que 8000 Juifs partirent en exil après la mie en croix de 800 d'entre eux, il faut bien que ces 8000 exilés soient arrivés quelque part, surtout quand on sait, d'après ce même auteur, qu'il n'existait pas au monde de pays qui n'ait pas quelques éléments de la la race juive. Cela se passait en 88 avant JC. (Antiquités judaïques, XIII, XV, 3).

Il n'y a pas de mystère. Ainsi s'explique l'évolution du druidisme en judaïsme essénien puis en christianisme.

Plusieus années se passent. César écrit : La Gaule était divisée en deux confédérations de peuples. A la tête de l'une se trouvaient les Eduens, à la tête de l'autre, les Arvernes. Pendant de longues années, ils luttèrent les uns contre les autres avec une telle âpreté que les Arvernes et les Séquanes avaient dû faire appel à des mercenaires germains. Il en était passé environ 15 000 en Gaule. (DBG,I,31). Dès lors que l'on admet, comme le précise Strabon, que les Eduens se trouvaient entre la Saône et la Dheune, le militaire le plus ignare comprend aussitôt qu'Arioviste est venu renforcer les Arvernes qui occupaient le mont Beuvray, Gorgobina, alias Gorgovina, alias petite Gergovie ou fille de Gergovie. L'archéologue le moins averti devrait comprendre que, pour prendre la position, l'armée éduenne s'est portée de Mont-Saint-Vincent/Bibracte jusqu'à l'Arroux en empruntant un chemin de crête, hors forêts difficilement franchissables, alias chemin des druides jalonné de pierres branlantes toutes plus mystiques les unes que les autres. 

Les historiens situent la bataille de Magetobriga en plaine d'Alsace ? Certainement pas ! Que diable les Éduens seraient-ils allés faire en pays séquane adverse, en sautant par dessus leur capitale de Besançon ?

Magetobriga ? Mais voilà bien une preuve de plus de ce que j'affirme depuis des dizaines d'années. Magetobriga, le grand pont, c'est l'antique bourgade de Mesvres, au bord de l'Arroux. Au Moyen âge, elle s'appelait encore Magobrium. Qu'on rajoute le “g” qui a disparu à l'usage et on obtiendra Magobrigum. Voilà le lieu de la grande bataille ! Il se peut même que les Eduens aient été attaqués par Arioviste alors qu'ils se trouvaient encore dans leurs camps de toile. Peut-être même n'avaient-ils pas franchi l'Arroux !

Nous sommes dans la logique de la guerre. Vaincus, les Eduens font appel à des peuplades en recherche d'émigration : les Helvètes et les Boïens. César intervient et les bat à Sanvignes - je résume -. Les Germains sont enssuite chassés du mont Beuvray. César y installe les Boïens rescapés à la demade des Eduens et en fait son "oeil de Moscou" sur la région. Nous suivons ensuite, sur la carte ancienne, la marche de ce peuple étonnant dans son exrension en Bourbonnais, au Borbon des Boii, Bourbon-Lancy, riche station thermale.

Dans le bas-relef de son église du Sacré-coeur, le peuple boïen se souvient de son arrivée en Gaule. Revêtu des symboles du christ annoncé : signe des deux doigts dressés, jambe levée de l'animal, le "Premier" des Boïens s'avance en téte, suivi des notables et du peuple, jusqu'aux pieds des deux pyramides d'Autun dont il ne reste aujourd'hui qu'une ruine... ;

Bibracte les accueille en déroulant devant eux le tapis de l'hospitalité.

Photos d'origine diverse, wikipédia, droits d'auteur possibles ; Emile Mourey. Château de Taisey. 1er janvier 2022.

En 69 après JC... .En ce temps là où tout se jouait au niveau des grands - j’ai honte à le dire - un certain Mariccus, issu de la plèbe du peuple boïen, s’introduisit dans le cours de la fortune en osant provoquer les armes romaines au nom du ciel. Déjà, ce libérateur des Gaules, mais aussi dieu (comme il le prétendait) avait rassemblé 8000 hommes et cherchait à entraîner les pagus éduens les plus proches, lorsque cette cité très sage, choisie de la jeunesse, dispersa cette foule fanatique avec l’aide des cohortes de Vitellius. Fait prisonnier au cours du combat, Mariccus fut, peu de temps après, livré aux bêtes. Comme les lions ne le mettaient pas en pièces, la foule stupide le croyait invulnérable et il fallut que Vitellius le fit tuer à la vue de tous. (Tacite,Histoires,2,61)

Mon interprétation : en 69 après JC, 127 ans après leur instalation au mont Beuvray et dans le Morvan, 8000 Boïens se rassemblent au mont Beuvray et s'élancent vers la cité éduenne de Chalon/Taisey pour la défendre contre les légions pillardes de Vitellius qui sèment le désordre et la terreur dans le Chalonnais. Hélas ! La cité de Bibracte, à Mont-Saint-Vincent, n'a pas suivi et les légions de Vitellius ont écrasé ce que Tacite appelle une troupe fanatique.

Honneur aux Boïens du Morvan et du mont Beuvray ! Honneur et gloire à toi ! Mariccus !

Au début du IVème siècle, fondation de Noviodunum/Bourbon-Lancy sur un tracé semblable à celui de Taisey. Le pays éduen s'étend jusqu'à la Loire.

Sous le ciel du pays éduen, de la tour de Taisey à celle de Bourbon-Lancy, le futur empereur Constantin, annoncé par le Protévangile de Jacques, reçoit l'hommage des rois de la terre (cathédrale d'Autun, début IVème siècle).extrait de mon article du 6 janvier 2021 : Bibracte, c’est le Mont-Saint-Vincent, Gergovie, c’est Le Crest, le Beuvray, c’est Gorgobina. Archéologues, ouvrez les yeux !

 


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13 réactions à cet article    


  • Emile Mourey Emile Mourey 3 janvier 2022 11:28

    Premier vote ;.... négatif...anonyme


    • Lonzine 3 janvier 2022 12:00

      peux être un compte bloqué ?

      bonne année et surtout bonne santé ( je vois que vous allez mieux )


      • Samy Levrai samy Levrai 3 janvier 2022 12:39

        Longue vie, citoyen Mourey, bel exemple d’êtres humains pourvus de colonne vertébrale résistante.


        • Antenor Antenor 3 janvier 2022 14:09

          Au-delà du cas gaulois, c’est l’apparition sur tout le pourtour méditerranéen de l’architecture dite romaine qui pose question. Le cas des villes puniques d’Afrique du Nord est particulièrement éloquent. L’ancienne Carthage aurait été rasée jusqu’à ses fondations par les Romains avant de construire la ville dont on peut toujours voir les vestiges. Plus aucune trace de la ville phénicienne du temps de sa splendeur. Difficile à croire. Et encore plus difficile à croire quand on s’intéresse à Utique, sa voisine ralliée à Rome. Elle n’a pas été détruite et pourtant là aussi, on ne nous montre que du romain. Les villes phéniciennes étaient manifestement biodégradables.

          Coïncidence ou pas, les plus anciennes constructions maçonnées au mortier de chaux ont été identifiées à Chypre au 8ème siècle avant J.C. Quand on sait que Chypre était le principal relais des villes phéniciennes du Levant vers l’Occident, il y a de quoi se poser des questions. Cette architecture au mortier de chaux dite romaine ne serait-elle pas en réalité une architecture phénicienne diffusée en Occident par Carthage et ses colonies ? Les vestiges actuels présentés comme romains de Carthage et ses consoeurs seraient alors ceux des villes puniques à leur apogée. Rome se serait inspirée à la fois des Grecs et des Phéniciens ; l’histoire retrouve son sens.

          Dans ce contexte, les Gaulois auraient eux aussi très bien pu être influencés par les Phéniciens et imiter leur architecture particulièrement adaptée au climat local. Les villes modernes rencontrées par César en Gaule, notamment Avaricum, étaient donc bien construites au mortier de chaux comme sur tout le pourtour méditerranéen à cette époque. Clin d’oeil de l’histoire, la conquête romaine s’est achevée à Alésia qui nous renvoie à Alashiya, l’ancien nom de Chypre. La boucle est bouclée.


          • Emile Mourey Emile Mourey 3 janvier 2022 15:11

            @Antenor
            Le plus bel exemple de l’obscurantisme archéologique actuel est la reconstitution sur le mont Beuvray de soi-disant murs gaulois en pierres « encastrées’ alors que César emploie l’adjectif »conglomeratus« qu on ne peut traduire que par »cimentes", d’où les murs de Bourges.


          • SilentArrow 3 janvier 2022 14:43

            @Emile Mourey

            Bonjour et bonne année.

            Je viens de trouver ceci.


            • Emile Mourey Emile Mourey 3 janvier 2022 15:17

              @SilentArrow
              Trè interessant


            • Ouallonsnous ? 3 janvier 2022 18:38

              @SilentArrow

              Illisible !


            • Emile Mourey Emile Mourey 4 janvier 2022 11:01

              Emile Mourey,

              Concernant le nombre de colonnes, sachant que les chiffres sacrés des Juifs étaient 3 et 7, il faut , je pense, raisonner en espaces entre les colonnes, ce qui donne, en effet, 3 sur 7. Au mont Beuvray, le Saint des Saints réservé au Grand prêtre pourrait être la pièce rectangulaire sur le petit côté.


              • Antenor Antenor 4 janvier 2022 23:20

                @ Emile

                Je me demande si on ne prend pas le problème à l’envers. A l’époque des vestiges du Mont-Beuvray, cela faisait déjà un petit moment que le rapport Orient-Occident avait commencé à s’inverser (Alexandre, les Galates, Rome...). S’il y a un lien entre la synagogue de Capharnaum et le bâtiment du Mont-Beuvray, il est peut-être dû à l’installation de Gaulois en Galilée. On en revient à l’armée judéo-galate d’Annanias sortie d’Egypte pour sauver Alexandre Jannée et avec laquelle il a sans doute conquis la Galilée : Marie-Clopas.


              • Emile Mourey Emile Mourey 5 janvier 2022 10:19

                @Antenor
                Bien sûr, non seulement à l’envers mais en dépit du bon sens. Quand je lis aujourd’ui tout ce qui s’écrit sur la pyramide de Couard ;; ;


              • Antenor Antenor 6 janvier 2022 21:33

                @ Emile

                Simon est appelé « fils de Jonas » par Jean dans son évangile, rappelant sa situation d’exilé. Une des questions les plus cruciales est de savoir où se situait le centre du pouvoir essénien à cette époque : en Galilée ou en Gaule ? Le chapiteau de Jonas à Mozac incite à pencher vers la seconde option. Elle est appuyée par le fait que les Oniades disparaissent de la scène après le règne de Jannée. Sans oublier l’exil gaulois des Hérodiens qui ont toujours cherché à se concilier les bonnes grâces des Esséniens. Le Simon-Pierre des Evangiles ne serait donc que le dirigeant de la succursale galiléenne. Succursale « dévoyée » par Jean-Baptiste et d’où est sortie le Christianisme.


              • Emile Mourey Emile Mourey 7 janvier 2022 10:06

                @Antenor
                Simon, fils de Jonas ?
                Tresmontant traduit par fils de Jean. C’est curieux car si Simon sont les Esséniens de Gamala revenus de l’exil de Babylone, ce sont eux les plus anciens qui devraient être le père de Jean.
                Mais si le texte original est bien Simon, fils de Jonas, cela signifie qu’il s’agit des 8000 exilés en Gaule après l’exécution de 800 d’entre eux par Alexandre Jannée en -86 ou -88. Il faut donc traduire par « Simon, fils de l’exil ».
                Cela signifie que l’évangile essénien de Jean, en l’an 30, pose depuis Jérusalem aux esséniens émigrés en Gaule (en  88) la question fondamentale : avez-vous abandonné votre croyance ou l’avez-vous toujours ? Question piège.Tentative de réunification ?
                Ainsi s’explique le christ Cléopas des fresques de Gourdon (IIème siècle avant JC) qui retournera en Palestine comme « sauveur » (cf tombes des légionnaires gaulois portant ce nom) et le Protévangile de Jacques (Ier siècle). Ainsi s’explique les 4 évangiles parus à partir de +30 par les esséniens restés en Palestine (Jérusalem ?) et leurs paraboles pour « récupérer » Cléopas.

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