Une bonne leçon de Taqiyya
Le débat sur l'Islam doit reprendre. A ciel ouvert. Sans ménagement pour la sensibilité des fanatiques prêts à tuer quiconque renie leur faux prophète. Sans aucun ménagement. Mais dans la vérité :
Les faits patents et les écrits authentiques s'imposeront malgré les vociférations djihadistes qui s'étrangleront de rage en nous accusant de haine, nous qui ne leur avons jamais porté le moindre coup, nous qui allons le matin travailler pour gagner leurs allocations - car les djihadistes qui ont ensanglanté notre nation avaient pour caractéristique commune de n'avoir jamais travaillé : Ils percevaient des aides, engendraient de nombreux coûts dans l'ordre éducatif, social, policier ou pénitentiaire de l'Etat, utilisaient nos routes, nos chemins de fer et nos voies aériennes, mais n'ont jamais construit un mur ni fait pousser un épi de blé : Nous les avions à charge, comme des enfants gâtés, sans avoir jamais reçu de leur part aucune autre contrepartie que la mort de nos frères innocents. Donc, si nous indisposons ceux qui chérissent leur mémoire, c'est bien le moins que nous puissions faire...
Nous allons définir ici ce qu’est la taqiyya...
La propagande musulmane aime rappeler en toute occasion, comme un refrain destiné à rassurer les non musulmans et à s’attirer de leur part un sentiment amical doublé d’un profond respect, l’affirmation suivante :
« L’Islam ne permet pas le meurtre des innocents »
Le politicien français patenté applaudit et se réjouit en se disant que, finalement, il n’y a rien à craindre ! Car de fait, cette affirmation islamique est parfaitement sincère. Oui, mais...
C’est que le politicien français patenté n’a jamais étudié ce qu’est vraiment l’islam : Il n’a jamais eu le temps de faire cette étude, surchargé qu’il est par son cursus spécifique, fait d’études politiques, de dialectique et de sciences juridiques, administratives et sociologiques grâce auxquelles il est capable de manier comme personne la langue de bois, mais où il n’a appris de l’islam que quelques bribes superficielles, constituées presque uniquement de mantras bien positives sur le « vivre-ensemble » et le « pas d’amalgame »...
Nous devons donc enseigner à notre politicien débordé que la Taqiyya est l’art de mentir aux non musulmans. L’islam non seulement le permet, mais il l’encourage formellement, et ce depuis sa fondation. Mahomet, en effet, fut un homme profondément pragmatique, faisant sienne avant quiconque cette pensée des plus cyniques, qui veut que la fin justifie les moyens. En cela, il précède Voltaire, Marx, Lénine et bien d’autres, eux aussi adeptes enthousiastes du mensonge et de la dissimulation(1).
Résumons la Taqiyya : Contrairement au chrétien, que la doctrine évangélique n’autorise à mentir en aucune circonstance (dans le christianisme, tout mensonge, quel qu’il soit, est un péché), le musulman est autorisé à mentir dans plusieurs circonstances, en dépit du verset coranique bien connu qui affirme« Allah ne guide pas celui qui est outrancier et menteur » (Coran, 40:28).
La première difficulté à franchir ici est de bien comprendre que, pour le Coran, ce qui régit les rapports humains, c’est en premier lieu la distinction radicale qui doit être faite entre musulmans et non musulmans : Ainsi, le mensonge est réprouvé par le Coran, mais il est parfaitement entendu qu’il n’y a mensonge que dans la mesure où l’interlocuteur est un musulman : Dans le cas contraire, le fidèle ne doit avoir aucun scrupule à tromper son interlocuteur tant que son mensonge vise à donner l’avantage à la communauté islamique (« oumma »). Bien plus, il pourrait encourir le reproche d’avoir dit la vérité si cette parole était à l’origine d’un échec pour l’islam(2).
C’est là une occasion de plus de comprendre qu’islam et christianisme s’opposent radicalement : Les premiers chrétiens, sommés d’abjurer leur religion pour avoir la vie sauve, préféraient mourir en martyrs plutôt que de perdre leur âme, tandis que le musulman a le devoir de protéger sa vie par tous les moyens, y compris le mensonge et l’apostasie publique, du moment que son cœur reste sincèrement musulman : L’islam considère le nombre des fidèles comme un levier essentiel de sa victoire sur le monde. Par suite, nulle vie musulmane ne doit être gaspillée en vain. Pour l’islam, le martyr n’est pas un martyr s’il donne sa vie gratuitement : le martyr est celui qui meurt en ôtant au moins une vie à l’engeance maudite des mécréants : Celui que l’islam appelle « martyr » est celui que le christianisme nomme « assassin », il faut bien comprendre cela. Il n’y a dans l’islam aucun martyr au sens chrétien de ce terme.
Les juristes musulmans justifient généralement la taqiyya en s’appuyant sur les versets coraniques suivants, où ils trouvent l’absolution de toute action tant que l’adepte garde foi en Allah : 2:173 (pardon du péché sous la contrainte), 2:185 (« Dieu ne veut pas pour vous la contrainte »), 16:106 (« non pas celui qui subit une contrainte et dont le cœur reste paisible dans la foi »), 22:78 « Combattez pour Allah(...) Il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion », sans oublier le célèbre 2:256 qui affirme « pas de contrainte en religion ».
Cette absence de contrainte, qui semble légère et sympathique au premier abord, ne s’entend en fait que vis-à-vis du reste du monde car, par ailleurs, le musulman est chargé d’un tas d’obligations ou d’interdits : circoncision, prière, viande halal, ramadan, interdiction de toute représentation du vivant, ainsi que de nombreuses coutumes ou superstitions. Il est important de comprendre que l’absence de contrainte indiquée par le Coran concerne uniquement le rapport aux non musulmans, et non la vie du croyant au sein de sa communauté, où il se trouve sans cesse épié et jaugé, pouvant aller jusqu’à faire l’objet d’une éventuelle fatwa, telle celle qui pèse encore sur un Salman Rushdie pour avoir publié en 1989 son roman Les Versets Sataniques.
Tout d’abord, dans la théorie de la taqiyya, le mensonge est autorisé et même encouragé, comme moyen de protection contre une communauté dominante, dès lors que l’interlocuteur n’est pas musulman, ou s’il est d’une obédience musulmane distincte et hostile. Ainsi, les chiites ont pratiqué très tôt la taqiyya en vue d’échapper à la répression de la communauté sunnite, majoritaire. Cette première conception peut être qualifiée de taqiyya passive.
Ensuite , la taqiyya est un moyen d’obtenir la victoire dans la guerre : La biographie de Mahomet est émaillée d’exemples éloquents de taqiyya visant à approcher un ennemi par la ruse pour l’assassiner : le taliban qui, le 9 septembre 2001, soit 2 jours avant la célèbre date fatidique, assassina par ruse le commandant Massoud en se faisant passer pour un journaliste ami venu l’interviewer, ne fit qu’imiter ce compagnon du faux prophète décrit ainsi dans les biographies de Mahomet :
Lorsqu’un poète, Ka’b ibn Ashraf, publia des vers offensants à l’égard de Mahomet, celui-ci dit à ses fidèles : « Qui tuera cet homme qui a blessé Allah et son prophète ? ». Un certain Muhammad ibn Maslama se porta volontaire, à la condition de pouvoir mentir à ce poète ennemi. Mahomet le lui permit. Ainsi, il se rendit auprès du poète et lui tint un discours tournant en dérision l’islam et son chef afin d’attirer sa confiance, puis il l’assassina avec l’aide d’un complice.
Lors de la Bataille du Fossé, au début de la prédication de Mahomet, un certain Na’im ibn Mas’ud, du camp ennemi, venu converser avec les musulmans, se convertit finalement à leur doctrine. il retourna ensuite dans son camp en dissimulant sa conversion, ce qui lui permit de répandre de fausses informations sur la puissance de l’ennemi et des calomnies entre les différentes tribus alliées en vue de les conduire à la méfiance réciproque : Par suite, l’alliance se débanda et les musulmans assiégés furent ainsi sauvés.
Revenons donc à notre maxime initiale : « L’Islam ne permet pas le meurtre des innocents ». C’est ce que vous dira tout musulman, la main sur le cœur, sans aucune hésitation. Mais ce qu’ignore l’auditeur non-musulman c’est qu’en Islam, pour être innocent , il faut d’abord être musulman. Voilà pourquoi les frères Kouachi sont enterrés dans un carré musulman : ils n’ont pas tué d’innocents, mais de sales mécréants, que les musulmans appellent volontiers « fils de chien ».
La taqiyya encourage donc l’hypocrisie. Plus, elle la recommande : Ainsi, l’allahlogien (nous nous refusons à qualifier de « théologiens » les théoriciens islamiques) Ibn Hajar (1372-1449), enjoint les musulmans d’adopter
« une attitude très prudente dans la guerre, tout en se lamentant [publiquement] et en portant le deuil de manière à tromper les infidèles » (3).
Quatre siècles auparavant, déjà, un autre grand allahlogue donne les instructions suivantes :
« Si vous [les musulmans] êtes sous l’autorité de non-musulmans et craignez pour vous-mêmes, conduisez-vous avec une apparence de loyauté envers eux, par la parole, tout en conservant votre hostilité à leur égard par devers vous (…) [sachez que] Allah a interdit aux croyants de se montrer amical ou intime avec les infidèles, sauf si les infidèles les dominent. Dans ce cas précis, qu’ils se comportent amicalement avec eux tout en préservant leur religion » (4).
Duperie, mensonge, meurtre, tromperie, dissimulation. Et tout cela pour la gloire d’Allah : Quand nos politiciens comprendront-ils enfin que la différence entre Mahomet et Jésus-Christ est bien autre chose qu’une simple affaire de loukoums ? Ou est-ce alors qu’ils veulent surtout ne pas comprendre ? Ou veulent-ils simplement empêcher le peuple de comprendre, afin de pouvoir le livrer en pâture aux hordes islamiques qui se bousculent déjà à nos portes ?
Michel Brasparts.
(1) « Le mensonge n’est un vice que quand il fait mal. C’est une très grande vertu quand il fait du bien. Soyez donc plus vertueux que jamais. Il faut mentir comme un diable, non pas timidement, non pas pour un temps, mais hardiment et toujours. Mentez, mes amis, mentez, je vous le rendrai un jour. » (Voltaire, lettre à Thiriot du 21 octobre 1736) (2) Fakhr ad-Din ar-Razi, At-Tafsir al-Kabir (Beyrouth : Dar al-Kutub al-'Ilmiya, 2000), vol. 10, p. 98. (3) Raymond Ibrahim, The Al Qaeda Reader (New York : Doubleday, 2007), pp. 142-3. (4) Abu Ja'far Muhammad at-Tabari, Jami' al-Bayan 'an ta'wil ayi'l-Coran al-Ma'ruf : Tafsir at-Tabari (Beirut : Dar Ihya' at-Turath al-'Arabi, 2001), vol. 3, p. 267.
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