Une famille logée dans un sous-sol et menacée de mort par son bailleur !
Il s’agit de Mr R, d'origine portugaise
Il vit seul, en France avec ses 2 enfants qui sont tous les 2 scolarisés et plutôt brillants.
Mr R loue 700€ mensuels le sous-sol de Mr et Mme M à VAUX LE PENIL.
Ce local n’a qu’une petite fenêtre dans la salle de bain. L’eau s’infiltre à l’intérieur de ce local et l’humidité est telle que l’odeur « prend à la gorge » lorsque l’on rentre. En lien avec cette humidité très importante, les 2 enfants ont des maladies de peau et problèmes respiratoires récurrents.
A cause de l’humidité, depuis récemment, Mr R se trouve en conflit avec ses propriétaires. Début novembre, la propriétaire est rentrée chez Mr R, sans autorisation et l’a menacé avec un couteau, en présence des enfants de Mr R. Ces derniers ont filmé la scène et Mr R est allé déposer plainte à ce sujet au commissariat de Melun le 09/11/2021.
Le semaine dernière, les propriétaires ont remis à Mr R un courrier à la main lui signifiant la fin du bail et l’enjoignant de quitter les lieux une semaine plus tard soit le 03/12/2021. Mr R n’a nulle part où aller autrement.
Les propriétaires n'ayant pas signifié la fin du bail trois mois avant son expiration, le bail est reconduit tacitement, c'est la loi.
Devant un travailleur social qui s'est rendu avec Mr R voir les propriétaires et ceci en présence d'un traducteur pour leur rappeler la loi, le propriétaire a traité son locataire de « de connard, de fils de pute …on va te pourrir la vie, je vais te crever ».
La police de Melun n'a pas voulu prendre la plainte, expliquant qu'elle ouvrait une enquête.
Hier soir, 2 décembre les propriétaires ont coupé l’électricité à Mr, sans sommation.
Ils sont depuis dans le noir total, sans pouvoir se chauffer, cuisiner ou encore conserver leurs aliments.
La police municipale est avertie et s’est déjà déplacée pour essayer de rencontrer les propriétaires, en vain. Ils y retournent en fin de journée.
Le logement d’urgence de la mairie de VAUX LE PENIL est actuellement occupé, et ce au moins jusqu’en janvier 2022.
L'assistante sociale « craint pour la sécurité de cette famille et la santé de ses enfants, pour lequel le père est attentif et adapté. »
Voici relatés les faits, j'ai repris le compte rendu de l'assistante sociale en retirant les noms
Cet après midi, j'ai adressé un courriel à Mr le Préfet et à la direction de la DDTETS afin qu'un hébergement d'urgence soit proposé immédiatement à cette famille en danger.
Le retour a été immédiat et malgré les difficultés, un hébergement non loin de Vaux le Pénil a été trouvé.
La plainte va être prise en compte et une suite judiciaire va avoir lieu.
Cette malheureuse histoire montre que l'absence criante d'hébergements d'urgence à Vaux-le-Pénil a des conséquences qui auraient pu tourner au drame si le DAL n'avait pas agi immédiatement : la Ville possède des locaux habitables vides, il suffirait de les aménager.
Si un permis a louer était exigé dans la Ville, de tels marchands de sommeil ne pourraient pas continuer leur trafic.
Je ne veux pas du tout polémiquer mais demander que cette question soit discutée, nous sommes prêts à participer à cette réflexion.
Jean-François Chalot
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