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Accueil du site > Tribune Libre > Une mythologie féministe

Une mythologie féministe

Examinons quelques aspects de la mythologie de la soumission. La maison, ancien royaume de la famille sur lequel la femme avait le pouvoir, est devenue un lieu d’abjection et d’aliénation. Alors que dans l’Histoire et dans la représentation symbolique elle est le lieu d’émergence de la famille, du couple, de la personnalité, de l’individu, du soin, et un haut lieu de civilisation, elle serait devenue une prison comme par magie. On imagine la pauvre femme nettoyant à genoux la cuisine familiale. Et l’on passe sous silence le paysan qui pataugeait dans le purin des vaches et dans la boue.

Mythologie de la soumission féminine

Le salut, l’émancipation, passait par le rejet de la maison et l’occupation de l’extérieur politique, culturel et économique. La stratégie de dénigrement de la maison nécessaire à cet objectif a fonctionné pour diverses raisons. L’une d’elles est l’énoncé du Code Napoléon qui assujettissait les femmes mariées à leur mari. Les femmes ne pouvaient pas ouvrir de compte en banque, toucher leur salaire, travailler, sans l’accord du mari. Cela a généré l’image de la femme soumise et n’ayant pas de liberté individuelle ou civique alors que le mari gagnait un salaire et votait. On laisse de côté bien sûr le fait que les hommes ne disposent du droit de vote que depuis peu eux aussi, cet oubli laissant penser qu’ils l’ont depuis toujours et que la soumission-victimisation des femmes est immémoriale. On laisse aussi de côté les innombrables femmes qui ont travaillé à la ferme avec leur conjoint, au commerce, qui ont fait tourner le monde pendant les guerres. Des femmes non soumises, pas enfermées dans leur cuisine, qui souvent tenaient la bourse, fortes et responsables, sans lesquelles le monde aurait été boiteux.

L’image de la femme soumise, taiseuse, cloîtrée dans sa cuisine, s’est répandue comme un virus d’abord dans la bourgeoisie, puis dans la population féminine qui, à force de matraquage, s’est en partie mise à croire à ces thèses. Mais si le non-droit de vote concernait l’ensemble des femmes, l’autorisation maritale de travailler n’a touché qu’une faible proportion de femmes de la bourgeoisie. Les femmes du peuple travaillaient, participaient à l’exploitation agricole et tenaient boutique. Elles ont aussi été engagées aux travaux durs des charbonnages au XIXe siècle avant d’être affectées au tri du charbon et à l’entretien des lampes.

Une exposition se tient jusqu’au 31 août à Petite-Rosselle en Lorraine sur le thème : « Femmes de mineurs, à la mine dans le bassin houiller lorrain ».


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Les ouvriers de l’époque avaient un maître : la bourgeoisie commerçante qui s’était lancée dans l’industrie naissante, passant de la manufacture à l’usine. Il n’y avait pas de loi sur le travail, pas de congés payés, pas d’assurances sociales, pas de Prud’hommes et une considération absente des chefs d’entreprise à l’égard des travailleurs - d’où la suspicion qui perdure à l’égard du patronat. Pendant une période, même les enfants de 8 ans travaillaient à la mine.

Etrangement on retrouve le langage ouvrier dans le féminisme : « luttes d’émancipation des femmes ». Les féministes n’ayant pas d’adversaire direct comme les ouvriers, elles en ont créé un de toutes pièces. Ici l’oppresseur est universellement considéré comme l’homme, en lui-même ou au travers des structures de la société. Des féministes américaines ont même affirmé que la maison est le lieu le plus dangereux pour les femmes. La violence domestique est une des armes pour imposer le mythe de la femme écrasée qui se bat pour être libre de l’oppresseur masculin. Des statistiques absurdes ont circulé il y a quelques années - et sont encore relayées aujourd’hui - selon lesquelles la violence conjugale serait la première cause de mortalité féminine, avant les cancers, accidents et infarctus ! L’explication de ce délire serait une domination masculine universelle (autre pièce de la mythologie). Domination masculine ? Il n’y a qu’à voir les gueules noires des mineurs, dont beaucoup sont morts sous terre pour nourrir leur famille, pour, à n’en pas douter, se trouver en face d’un être essentiellement violent, dominant, prédateur... Pour matraquer cette version du mythe, les statistiques ont été reprises et véhiculées par des instances politiques officielles sous la double influence de lobbys et de la culpabilité masculine savamment entretenue.

« Strasbourg, 24.11.2009 – « La violence domestique est la première cause de mortalité chez les femmes âgées de 19 à 44 ans dans le monde, devant la guerre, le cancer et les accidents de la route », a déclaré Sandra Barnes (Royaume-Uni, PPE/DC), Rapporteur du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe sur la violence à l'égard des femmes, à l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le 25 novembre. »

mythe,mythologie,femme,homme,domination,mort,violence domestique,victime,victimaire,europe,coe,oppression,émancipation,soumission,maison,cuisineIl s’agit bien du Conseil de l’Europe. Evidemment, parler du monde dans son ensemble laisse de vastes zones d’ombres où les chiffres ne peuvent qu’être extrapolés ou manipulés, ou sont simplement inconnus. Il n’y a aucun moyen sûr de vérifier le nombre de victimes de violence conjugale dans des pays moins organisés que des pays occidentaux, et même dans ceux-ci les chiffres sont d’une variabilité qui touche à l’aléatoire. Les seuls chiffres sûrs sont les procès avec condamnation, ce qui réduit singulièrement le nombre d’agressions.

Parlons donc de l’Europe. Le site planetoscope.com reproduit différents indicateurs et l’on voit alors ce qu’il y a de déraisonnable dans cette propagande. Les victimes de meurtres conjugaux sont, pour 2010 en France, 146 femmes et 25 hommes. Soit pour les femmes 0,027% de tous les décès.

En même temps, sur environ 550’000 décès qui surviennent chaque année, 20’000 sont dus aux accidents domestiques, plus de 3’500 par accident de la route, et environ 160’000 par cancer. Le cancer est à lui seul la cause d’environ 30% des décès. On appréciera le sérieux du Conseil de l’Europe.

Mais l’important n’est pas la vérité : l’important est la mythologie. La femme en victime sacrificielle, émergeant des âges d’obscurité grâce aux luttes féministes, cela a plus d’effet pour la comptabilité des associations féministes que la femme solide. On donne toujours à la victime - fut-elle une caricature du réel. La course aux subventions d'Etat a besoin de victimes.

Le féminisme a certainement contribué à assouplir les conventions sociales, dans la ligne des auteurs et penseurs contestataires antérieurs et des hommes, nombreux, qui ont toujours soutenu les femmes. Mais aujourd’hui il montre en direct, sous nos yeux, comment on fabrique un mythe. L’important du mythe n’est pas la vérité, c’est sa fonctionnalité : mettre en scène ce que l’on veut montrer de l’humain et de son rapport au monde. Pour la vérité, il faudra repasser.

Et pour sortir des chiffres, j'aime me rappeler que les relations hommes-femmes ne sont pas qu'une comptabilité où la guerre est sous-jacente. Elles sont aussi joyeuses, douces, aimables :


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77 réactions à cet article    


  • lionel 22 juin 2013 08:25

    Excellent sujet et très bon article Homme libre, merci.


    • henry_jacques henry_jacques 22 juin 2013 08:33

      @ l’auteur

       

       Vos écrits transpirent la haine de la femme. Ils ne sont que la projection de la pathologie profonde qui vous habite.

      255 réquisitoires sur la féminité paraissent être la preuve flagrante de la déviance omniprésente dans votre construction psychique.

      Prisonnier de votre obsession, que vous êtes incapable de canaliser en d’autres domaines, font de vous le stéréotype du ‘’psychologue raté parfait’’.

      Les vrais psychologues, elles et eux font de la recherche, pas de la manipulation destructrice et financière.

      Vous êtes le pur produit soixantehuitard, qui a fréquenté la faculté de Vincennes, avec comme idéal ‘’il est interdit d’interdire’’ (dont on constate aujourd’hui les bienfaits).

      L’évolution et la remise en question chez vous n’étant pas de mise, vous vous délectez dans une psycho de chiot…

      Que connaissez-vous de la Femme ? Cet être insondable certes, mais majuscule !


      • nemotyrannus nemotyrannus 22 juin 2013 12:31

        Forme biologique humaine femelle =/= Mouvement idéologique extrêmement diversifié faisant tout aussi bien appel à la raison qu’à la foi .


        Attaquer le second ne revient pas à attaquer le premier.

        Maintenant , il serait intéressant de voir QUI vous force à le croire .


      • alinea Alinea 22 juin 2013 13:04

        henry-jacques : je n’ai pas mandat à défendre hommelibre, mais en tant que femme, et depuis le temps que je le lis, je n’ai jamais ressenti la moindre haine de la femme de sa part ; c’ est curieux que le malentendu naisse dès qu’il y a exigence !


      • etrange etrange 22 juin 2013 13:52

        Alinéa, à la lecture de votre post, une question me vient....Adepte du sado-masochisme ??!! Homme-incarcéré est à lui seul le parangon de la haine des femmes ! Vous devriez laisser tomber l’astrologie de comptoir et l’escroquerie psychanalytique , ce qui vous permettrait dès lors, hors de tous ces délires pré-cités, d’avoir une vue plus juste de ce triste sire !!!


      • COLRE COLRE 22 juin 2013 14:32

        Vous avez raison @etrange, il y a des femmes sur AV qui méritent vraiment le fouet que leur administre l’auteur avec délectation et constance… Il les insulte, et elles aiment ça. Il les méprise, et elle n’y voient pas malice. Elles ne voient pas du tout où est le problème ni pourquoi on est si méchant avec ce pauvre monsieur…

        Il suffit pourtant de lire juste les qques lignes en gras de l’introduction pour constater la pathologie de l’auteur et son infecte idéologie, mais non, elles ne voient rien. Cela fait 255 articles qu’il répand sa paranoïa à l’égard des femmes, mais non, elles ne sont rendues compte de rien du tout…


      • alinea Alinea 22 juin 2013 15:29

        C’est sans doute COLRE que je ne me sens pas concernée smiley


      • alinea Alinea 22 juin 2013 16:19

        Ma vue est sereine et peu encombrée de quelque dogme que ce soit ! Il semble que ce ne soit pas le cas de tous ! Peut-être est-ce que je me trompe su l’auteur dont je ne connais que les écrits, ici, mais jusqu’ici, mon âme féminine n’a jamais été atteinte ! Qu’est-ce qui vous fait dire que mon petit savoir vient du comptoir ? C’est curieux ça, je ne vous ai jamais vu !


      • nemotyrannus nemotyrannus 22 juin 2013 19:06

        Bof , quand les gens n’ont pas envie de différencier un être vivant d’un corpus idéologique , il est temps de se poser des questions.


        T’aimes pas mes méthodes et ma vision personnelle des choses ? Alors t’aimes pas l’être au nom duquel je parle non plus , là !

        C’est complètement con comme raisonnement.


      • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 22 juin 2013 20:58

        @Henry-Jacques : « Vos écrits transpirent la haine de la femme. »


        Je ressens exactement le contraire. Tous les articles de l’auteur que j’ai lus me semblent exprimer un grand amour de la féminité, et le regret que certaines femmes s’enfoncent dans la haine de leur propre féminité. 



      • etrange etrange 22 juin 2013 09:38

        Vive les femmes, je les aime, et je comprends qu’elles puissent se battre, meme maladroitement, meme excessivement, afin de ne devoir jamais dépendre d’un type comme toi ! Ta haine suinte la frustration et probablement une homosexualité non assumée....Aux femmes qui me liront, soyez libres en toutes choses, mais, par pitié, ne ressemblez jamais aux FEMEN, car c’est là le grand piège qui vous est tendu !


        • jef88 jef88 22 juin 2013 11:15

          Des féministes américaines ont même affirmé que la maison est le lieu le plus dangereux pour les femmes

          MOI j’affirme que le lit est le lieu le plus dangereux !
          près de 90% des humains meurent dans leur lit ........
          Il faut INTERDIRE le lit !


          • alinea Alinea 22 juin 2013 11:51

            Cherchez dans l’intime, la sexualité, la domination de l’homme sur l’homme, la jalousie et « l’instinct de propriété »,etc ; c’est curieux de penser que des femmes instruisent leurs filles de la détestation de l’homme, ce mal aimant, et « fabriquent » des machos !
            Un homme qui se réalise n’a aucun besoin de s’imposer par la violence !! L’homme a un long chemin à faire, encore, et comme dirait Jung : l’homme veut maîtriser la Nature ( processus identique) alors qu’il n’a aucune prise sur la sienne propre !


            • focalix focalix 22 juin 2013 13:00

              Un contentieux avec maman homme libre ?

              Je n’ai pas la réponse à cette question, mais dans ce cas je vous recommande de solder ce contentieux au plus vite, vous n’en sortirez que plus libre !


              • Nometon Nometon 22 juin 2013 13:29

                Ne vous attardez pas à lire les médiocres imbécilités dévorées de haine de Homme#libre.

                Lisez plutôt ce texte de Pierre Jourde, magnifique et courageux :
                http://pierre-jourde.blogs.nouvelobs.com/archive/2013/06/20/la-femme-est-le-negre-de-l-humanite.html?c


                • nemotyrannus nemotyrannus 22 juin 2013 14:28

                  C’est du délire.

                  Ca part d’une situation particulière dans un pays musulman pour généraliser au monde entier et à travers tous les âges.

                   
                  Et , comme prévu , on fait taire dans l’oeuf toute vision différente en jouant sur l’émotion du lecteur , et que ça y va : Humanité , souffrances infligées aux femmes dans le monde , avenir , toutes les amina du monde...
                  Sûr on se prend pour un héros qui a eu une révélation soudaine après avoir lu ça. Sûr on a des larmes.
                  C’est simple , c’est beau , donc c’est vrai.
                  Sûr , celui qui y trouve à redire est un gros salaud.

                  Ce mot magique de « servitude volontaire » , facile pour éviter de mettre les gens face à leurs responsabilités...
                  C’est pas moi c’est eux. Si ça à l’air d’être moi c’est parce qu’on nous à forcé car je suis un putain d’esclave inconscient. Non , le monde est patriarcal ou n’est pas. Puisque vous le dites. Y’a jamais eu de femmes qui ont joué un rôle quelconque. Là encore puisque c’est vous qui le dites.

                  Ça doit marcher sur les gens particulièrement sensibles. Mais là c’est serieux , il faut éviter et rester objectif. Amina n’est pas le monde entier.

                  Y’en a marre de se faire culpabiliser pour les délires de quelques uns.

                  Et dire ça ne veut pas dire qu’on cautionne. (Avant qu’un cinglé ne le dise , ça rate jamais )



                • nemotyrannus nemotyrannus 22 juin 2013 14:43

                  Voilà pour le « magnifique ».



                  Pour le « courageux » , je trouve ça plutôt Mainstream comme dirait Charles-Henri-Kevin , derrière ses grosses lunettes et dans son slim.

                • COLRE COLRE 22 juin 2013 14:58

                  Quel plaisir de lire cet article remarquable de Jourde ! et ce n’est pas n’importe qui. 

                  Sans son talent littéraire, j’expose peu ou prou les mêmes idées, ici et là, sur AV et ailleurs. Bien sûr sous les quolibets imbéciles…

                  Merci Nometon pour ce lien que je conserve précieusement. A lire sans modération.


                • Vipère Vipère 22 juin 2013 13:44

                  Bonjour l’auteur 


                  Excellent article !

                  Que l’on m’indique la nature des propos haineux de l’auteur envers qui que soit ?

                  Il se borne à décrire des relations hommes/femmes, dans un contexte historique. Dès lors toute interprétation ne peut qu’être qu’une projection fantasmée du lecteur, liée au relationnel féminin à travers son propre prisme de pensée masculine !

                  • alinea Alinea 22 juin 2013 15:35

                    Vipère : vous êtes une moinsquerien qui n’ariencompris !
                    Bon, ; je partage votre tare, mais ce n’est pas une raison ! Bon sang, vous les voyez pas ces hommes agressifs, méchants, possessifs et avilissant ? Achetez des lunettes, et vous verrez ces femmes droitesetfières, cette réalité de guerre dans toutes les chaumières, et ce, depuis toujours ;pas un instant de paix : soumise ou combattante !
                    Bon, je vais lire l’article de leur ami biensoustousrapports !


                  • alinea Alinea 22 juin 2013 15:41

                    Voilà ! J’ai lu ! quel amalgame, quelles pleurnicheries ; mon cul m’appartient, le mien aussi et depuis toujours, mais je n’ai pas besoin de le montrer à notre-Dame !
                    Quant à l’Islam ! Dia, heureusement que les femen sont là pour y mettre le holà !
                    car tout le monde sait que l’évolution d’une société vient de l’extérieur, en pantoufles !!


                  • alinea Alinea 22 juin 2013 16:26

                    Selena : une mouche m’enverrait dans les gencives que je suis sado maso, que je répondrais avec la même hargne ; désolée, mais ma réponse à l’étrange est sur le même ton !
                    Le sexe ni la couleur de la peau ni la religion ne sont pour moi des a priori ; juste ce qui est dit, là, maintenant ! Surtout, surtout, sur un forum ! Comment peut-on faire autrement ?


                  • Vipère Vipère 22 juin 2013 15:51

                    « Vipère : vous êtes une moins que rien qui n’a rien compris » 


                    Peut-on connaître, arguments à l’appui, ce qui me vaut un tel mépris, chère Alinéa ?

                    • alinea Alinea 22 juin 2013 16:22

                      Vipère : vous n’avez pas lu les commentaires jusqu’ici ; alors excusez-moi ! C’était du deuxième degré, avec tout mon respect amical !


                    • Vipère Vipère 22 juin 2013 16:39

                      OK, accepté en tant que second degré ! 


                      bon week end Alinéa ! smiley

                    • alinea Alinea 22 juin 2013 17:01

                      Vipère : je crois que je traduisais pour moi-même ce qui a été dit courageusement anonyme à mon encontre ! je manque de finesse quand je suis piquée ! Toutes mes excuses et bon week-end à vous !


                    • Nangala 22 juin 2013 15:54

                       « La maison, ancien royaume de la famille sur lequel la femme avait le pouvoir, est devenue un lieu d’abjection et d’aliénation. » 

                      Avoir du pouvoir dans une maison, c’est ne pas avoir de pouvoir du tout. 

                      Une maison, quand on a pas le droit de travailler sans l’autorisation de son mari, d’avoir un compte bancaire à son nom, d’avoir une sexualité sans contrainte, ce n’est pas une maison, c’est une prison.

                      Si tout est si rose dans la cuisine, retournez-y !! Il y a plein de femmes qui rêvent d’un homme au foyer !

                      • hommelibre hommelibre 22 juin 2013 16:34

                        @ Nangala :

                        m’avez-vous bien lu ? Vous soulignez et commentez : « Une maison, quand on a pas le droit de travailler sans l’autorisation de son mari, d’avoir un compte bancaire à son nom, d’avoir une sexualité sans contrainte, ce n’est pas une maison, c’est une prison. »

                        Cela n’a concerné qu’une courte période historique, et seulement peu de femmes dans cette période. En tous cas pas les femmes de la campagne ! Les hommes donnaient les revenus des ventes aux femmes, quand elles ne vendaient pas elles-même au marché, elle géraient le budget familial, et les hommes du peuple n’avaient pas de compte en banque... Il faut réfléchir avant de répéter une bêtise. Cela dit cette anomalie qui a concerné une partie de la bourgeoisie été corrigé et c’est juste.

                        Votre commentaire est seulement réactif et fait de quelques cas difficiles à chiffrer une généralité. Creusez, argumentez plus, si vous pensez avoir une autre vision.

                        On pourrait aussi épiloguer sur la situation des hommes, obligés de faire les sales et durs travaux. Mais cela suffit de développer une vision victimaire et dénigrante. Les femmes et les hommes du passé avaient plus de dignité que ce qu’un certain discours féministe actuel prétend et que vous relayez avec quelque légèreté quant à la vérité historique..

                        http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2012/03/03/si-ce-n-est-toi-3-le-cheval-de-troie.html


                      • COLRE COLRE 22 juin 2013 17:21

                        « On pourrait aussi épiloguer sur la situation des hommes, obligés de faire les sales et durs travaux. »… etc. 

                        Et allez, encore à vous plaindre et à jouer les victimes… pôvre petite chose smiley et tout en accusant les femmes de « position victimaire »…

                        Pensez-vous vraiment qu’on ne voit pas les ficelles depuis le temps ? Vous savez, les femmes n’attendent plus qu’on leur donne leurs droits, elles les prennent, c’est d’ailleurs bien ce qui dérange les machos de n’être plus maîtres du jeu de domination…

                        Faudra vous y faire. Mais heureusement, il y a des tas d’hommes, virils, sains d’esprit, bien dans leur vie et qui n’ont pas une peur panique du genre féminin… lisez l’article de Pierre Jourde, cela vous instruira.


                      • hommelibre hommelibre 23 juin 2013 00:45

                        Colre :

                        "Vous savez, les femmes n’attendent plus qu’on leur donne leurs droits, elles les prennent, c’est d’ailleurs bien ce qui dérange les machos de n’être plus maîtres du jeu de domination…« 

                        Vous en êtes là ? Pas grand chose à ajouter alors, nous sommes sur deux planètes différentes. Mais je me permets de vous suggérer d’apprendre à lire correctement un texte, non seulement dans la suite de signes qui forment des mots, mais dans l’esprit et dans l’intention. Je dis cela pour votre lecture de mon commentaire sur les hommes et leurs pieds dans le purin. Etonnant d’ailleurs que vous n’acceptiez pas cette remarque (faite non pour pleurnicher, petite conne que vous êtes, mais pour le mettre en balance avec votre litanie sur la »prison« des femmes »).

                        Quand aux femmes qui prennent leur droits (pour leurs devoirs, on attendra), les hommes font de même figurez-vous, car le schéma simpliste que vous évoquez irait dans une histoire d’animaux pour les enfants avec les gentils et les méchants bien désignés d’avance, mais ne concerne ni la réalité historique ni la complexité des interactions relationnelles femmes-hommes. La lecture féministe du monde est biaisée, idéologique et politisée de manière très partisane. Elle est donc totalement sujette à caution.

                        Vous parlez de domination : pour une dominante courroucée par la rébellion de celui qu’elle voudrait soumettre, vous vous y connaissez Colre. Les hommes n’attendront pas que des harpies comme vous leur donnent le droit de prendre la parole, ils la prennent. Et je comprends que cela dérange une réactionnaire encroûtée comme vous, qui confond slogan et pensée.


                      • COLRE COLRE 23 juin 2013 11:58

                        « petite conne que vous êtes »… smiley smiley vous perdez vos nerfs, cher ami… Vous êtes un gros malade, et seule l’injure vous vient quand votre pathologie est mise au jour. 

                        C’était pourtant amusant de retourner comme un gant votre stratagème grossier, d’où votre réaction hystérique : se plaindre des femmes tout en les accusant d’être dans la plainte… faut le faire ! être pris à ses propres mystifications, et en être amené à me répondre que « vous non plus » n’attendrez pas que « je vous donne la parole », imitant piteusement mon propos…

                        Vous devenez fou de rage à l’idée qu’une femme vous mette le nez dans vos incohérences, que j’évoque la domination dans une société patriarcale, ce que toutes les personnes honnêtes et saines d’esprit savent.
                        Or, vous n’êtes ni l’un ni l’autre.


                      • hommelibre hommelibre 23 juin 2013 14:21

                        Hé hé, petite conne... smiley. Vous démarrez au quart de tour. Mais vous n’avez toujours rien d’intéressant à dire.


                      • focalix focalix 22 juin 2013 16:01

                        Non, pas de propos haineux de l’auteur. Juste des comparaisons un brin maladroites.
                        152 femmes par an envoyées ad patres par une brute pour 25 hommes butés par une harpie.

                        Mais notre auteur s’empresse de relativiser les chiffres.
                        Tout ça c’est pipo à côté des 2 000 femmes qui meurent d’accidents domestiques (parce qu’elles sont plus souvent dans la cuisine ?) ou les 160 000 victimes du cancer.

                        Décidément, en matière de violences conjugales l’égalité des sexes n’est pas pour demain.

                        Faudrait vous bouger un peu les filles !


                        • hommelibre hommelibre 22 juin 2013 16:21

                          @ ceux et celles qui déversent le contenu peu amène de leur estomac psychique sur moi : que je m’en fous royalement ! J’ai passé le temps d’être blessé par ce genre de malveillance. Oui, j’ose toucher à la religion du moment. Non, je ne suis pas dupe du discours dominant. Et en principe les désaccords devraient être exprimés avec des arguments. Des arguments ? Aucun. De l’injure, de l’injure... Pas même le moindre sursaut de pudeur par simple estime de vous.

                          Il n’y a rien à commenter. Vous refusez qu’il y ait discussion sur le sujet, sujet que j’argumente souvent de manière très étudiée. Je me demande même pourquoi vous venez poster des commentaires aussi insignifiants.

                          Quant au mot haine, ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas. C’est un mot à la mode, dont la fonction est faire croire à une émotion. Emotion très convenue et peu crédible. De toutes façons je ne marche pas à a dictature de l’émotion. Et apparemment je ne suis pas le seul à avoir sa tête et son indépendance d’esprit ici, heureusement.

                          @ Selena : nous nous sommes parfois pris de bec. Ici je ne peux qu’approuver votre point de vue. J’y ajoute qu’il y a des hommes qui ne valent pas mieux, illustration dans les commentaires... smiley


                          • hommelibre hommelibre 22 juin 2013 17:17

                            Selena, je ne voulais pas retourner contre vous. Je le précise pour éviter les malentendus, fréquents sur un forum.

                            Pour mon intelligence, bah, je m’y suis fait, j’y suis habitué... smiley. Vous n’avez toutefois pas à vous plaindre sur ce point... smiley


                          • hommelibre hommelibre 22 juin 2013 17:22

                            ... et quant à mon côté féminin, Selena, ah, ça... c’est les trois quarts de mon charme... smiley


                          • hommelibre hommelibre 22 juin 2013 16:44

                            Oui Morvandiau.


                          • Vipère Vipère 22 juin 2013 16:27

                            « Vipère, vous êtes une moins que rien » !!!


                            Pas d’arguments Alinéa ? que peut-on en conclure ?



                            • hommelibre hommelibre 22 juin 2013 16:41

                              J’ajoute à mes précédents comm que c’est bien parce que j’ai une haute estime des femmes que je travaille à rétablir une vérité historique et sociale moins dévalorisante pour elles - et pour les hommes aussi. On ne construira rien sur le misérabilisme, la victimisation et le déni de la force des femmes et des hommes.

                              Je ne répondrai donc pas aux injures et stupidités convenues.


                              • hommelibre hommelibre 22 juin 2013 17:13

                                Non je ne connaissais pas. Merci pour le lien. Belle lucidité et discours réaliste, assumant la complicité et le conflit simultanément. Et puis, oui, c’est l’absence d’humour...

                                A voir les réactions autour du stylo de Najat Vallaud-Belkacem, sucé avec tant de vigueur :

                                http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2013/06/22/mais-comment-suce-t-elle-donc.html?c

                                 smiley


                              • lulupipistrelle 22 juin 2013 16:53

                                C’est la révolution et Napoléon qui ont le plus contribué à la régression sociale féminine... 


                                Pendant l’Age des Lumières, donc sous la monarchie, petit à petit les femmes conquéraient l’espace social...
                                Je ne vous parle pas de Madame du Châtelet , la chérie de Voltaire, qui s’adonnait à sa passion... pour les Sciences expérimentales... mais par exemple d’Elizabeth Vigée Lebrun ou d’Elizabeth Jacquet de la Guerre, filles l’une d’un peintre M.Vigée, l’autre d’un musicien M.Jacquet... chacune qui avait repris la profession de papa, avait épousé un confrère... Personne ne se souvient ni du géniteur ni de l’époux... Elles se sont toutes les deux imposées par leur talent... 
                                Tout le monde a en tête les magnifique portraits de Madame Vigée Lebrun, ceux de Marie Antoinette et ses enfants, mais aussi ces autoportraits avec sa fille serrée contre son coeur...
                                Fuyant la révolution, elle fut accueillie dans toutes les Cours d’Europe , elle portraitura princes et princesses, bref continua à vivre de son art. 

                                Je me doute bien que les oeuvres d’Elizabeth Jacquet de la Guerre sont inconnues du plus grand nombre, vu la désaffection dans laquelle était tombée la Musique Baroque jusqu’il y a peu.. Sachez que Madame Jacquet de la Guerre a révolutionnée le monde du violon avec la technique de la double corde... 

                                Après elles, il faudra plus d’un siècle pour qu’une autre Française soit reconnue peintre, ou compositrice... à méditer... 

                                • hommelibre hommelibre 22 juin 2013 17:06

                                  @ Lulupipistrelle :

                                  « C’est la révolution et Napoléon qui ont le plus contribué à la régression sociale féminine... »

                                  En effet. Cela a même commencé quelques temps avant, puisque les femmes ont perdu le droit de vote communal dont elles disposaient comme les hommes au Moyen-Âge.

                                  J’en ai fait un article en deux parties il y a quelques temps sur le thème de l’éviction des femmes par la Révolution.


                                • tutti frutti tutti frutti 22 juin 2013 17:24

                                  La révolution et ses séquelles . 


                                  On en a encore pour mille ans avant que les révouloutionnaires en tout genre 
                                  se calmassent .

                                  Charlotte Corday  a plus fait pour le féminisme en poignardant Marat dans 
                                  sa baignoire municipale . 

                                  Quand quelques hurluberlus déchainés s’ agitent en dansant la danse 
                                  de la haine et essayant d’ imposer quelconque idéologie prémâchée par 
                                  de sinistre idiots congénitaux on arrive à la situation d’ aujourd’ hui . 

                                  Des premiers ministres de gauche , quasi milliardaires donnant des leçons 
                                  de maintien alors que les seuls choses qu’ ils savent maintenir c’ est vivre 
                                  gras et dru sur le compte de gogos qui les élisent . 


                                  La tchatche du féminisme est minée par des idées les mêmes que touts celles en isme .
                                  Communisme Islamisme et toutes ces isnanitéismes .

                                  La pensée , la vraie , s’ élabore dans un esprit libre , pas dans une tête formatée .

                                • lulupipistrelle 22 juin 2013 17:25

                                  ... des doubles cordes... 


                                • tutti frutti tutti frutti 22 juin 2013 17:00

                                  Marre de la domination des hommes sur la femme , 

                                  marre de la position du missionnaire où c ’est l’ homme qui fait tout . 

                                  Moi j’ exige à partie de ce jour la nana dessus le gonzigue dessous , 
                                  qu’ on se repose un peu . 

                                  Ni féminisme ni masculinisme , du baisonnisme voilà c’ qu’ on veut .

                                  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 22 juin 2013 17:04

                                    Ouaissssse !  smiley


                                  • tutti frutti tutti frutti 22 juin 2013 17:14

                                    ET on se comprend Aïta , on veut pas être frappés ni qu’ on nous parle mal . 


                                    Le dimanche un petit bouquet de roses nous ferait plaisir , puis un p’tit 
                                    tour au restau ... smiley

                                    • hommelibre hommelibre 22 juin 2013 17:19

                                      @ Tutti frutti :

                                      « Le dimanche un petit bouquet de roses nous ferait plaisir , puis un p’tit tour au restau ... »

                                      si vous me prenez par le charme.... smiley


                                    • tutti frutti tutti frutti 22 juin 2013 17:26

                                      Homme libre , ne vous trompez pas de sexe ... smiley


                                      • hommelibre hommelibre 22 juin 2013 17:35

                                        Ciel, êtes-vous un homme ?

                                         smiley
                                        .....

                                        Raaaahhhhhh.....


                                      • hommelibre hommelibre 22 juin 2013 17:36

                                        En effet, en vous relisant plus haut sur les positions... Sorry !

                                         smiley


                                      • hommelibre hommelibre 22 juin 2013 17:39

                                        A propos, Selena, si l’envie vous en prend, vous pourriez écouter l’album 12 titres que je viens de sortir. J’y parle de femmes, entre autres... smiley

                                        Mais pas d’obligation, no soucy.

                                        www.doa-album.ch


                                        • tutti frutti tutti frutti 22 juin 2013 17:41

                                          Mais oui , vous avez pas vu ? je pilote la locomotive , j’ ai de l’ entrain !


                                          • johnford johnford 22 juin 2013 20:24

                                            @hommelibre

                                            C’est lassant de voir tous ces commentaires qui ne répondent jamais par des arguments mais plutôt des attaques vis à vis de vous.

                                            Puisque vous tentez de contrer la propagande féministe (dirigée par des hommes d’ailleurs) on vous reproche de détester les femmes..

                                            Si j’ai bien suivi : votre démarche est de montrer qu’on masque une lutte des classes en bricolant une lutte des sexes, hors personne ne vous répond en abordant ce sujet..

                                            Le problèmes avec les pièges de notre système c’est qu’ils sont confortables, quoi de plus agréable pour les vieux machins qui fréquentent ce site que se vautrer dans leur conformisme, répétant inlassablement la berceuse intellectuelle que leur a chanté leur télévision chérie.


                                            • hommelibre hommelibre 23 juin 2013 00:31

                                              Yes Johnford.

                                              J’ai pris mon parti de ces attaques, qui sont en effet toujours à côté de mon propos tel qu’il est écrit noir sur blanc et dont même les transparences sont visibles.

                                              Merci pour votre commentaire. Non parce qu’il me conforterait (et quand bien-même, cela est bon à prendre), mais simplement parce que vous lisez ce que j’ai écrit.


                                            • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 22 juin 2013 21:19

                                              Je remarque avec amusement que les commentaires agressifs faisant suite aux articles d’Hommelibre sont toujours des réponses à des propos qui n’ont pas été tenus par Hommelibre. 


                                              • antyreac 22 juin 2013 21:57

                                                La mythologie des femmes est série des scénarios victimaires qui a pour but ni plus ni moins de supplanter le mâle honnit. 


                                                • antyreac 22 juin 2013 22:02

                                                  A ceci faut ajouter que bon nombre de ces féministes agressives sont des lesbiennes 

                                                  Et ces femmes ne représentent pas et de loin l’ensemble des femmes hétéros qui elles se sentent plutôt bien dans leurs basquettes.

                                                • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 22 juin 2013 22:24

                                                  Dans leurs baskets ? Dans leurs escarpins !


                                                • loulou 23 juin 2013 09:19

                                                  Homme libre, vous avez bien raison d’enfoncer le clou, sur cette question.

                                                  En effet par leur outrance, les féministes ont tué ce qui faisait le plaisir de la différence des sexes.Ce plaisir doux et raffiné dans des vies quelconques et banales.
                                                  Une petite lumière contre l’obscurité et la solitude.Le bonheur de l’attirance des sexes.
                                                  Ce plaisir vanté par nombre de poètes, de littérateurs,de peintres.
                                                  A la place, rien. Un champ de ruine. Quel progrès !
                                                  Merci.

                                                  • hommelibre hommelibre 23 juin 2013 14:18

                                                    Owen, combien de couples étaient-ils concernés par la robe de bure, dans quelles régions précisément, sur quelle durée ? Votre remarque est amusante. Vous faites exactement le genre de manipulation détestable : prendre un détail non documenté et en faire un plat. La pudeur du début du siècle passé était aussi la conséquence du puritanisme du 19e siècle. Vous passez allègrement sur les époques libertines du passé, où les femmes n’étaient pas en reste ni en robe de bure...

                                                    Quant aux enfants, cela n’est pas l’objet de la discussion.

                                                    Sur l’amour conjugal, il est déjà mentionné dans le Cantique des cantiques - même si c’est une allégorie, et le mariage par consentement mutuel et donc par inclination, date du Moyen-Âge. Avant cela, les garçons comme les filles devaient accepté les mariages arrangés par leurs parents.

                                                    On pourrait aussi débattre de l’importance du fils aîné dans certaines cultures et périodes, mais c’est un autre débat.


                                                  • nemotyrannus nemotyrannus 23 juin 2013 10:44

                                                    Je pense que c’est aussi une erreur.

                                                    La féminité n’est qu’un concept , hormis 2/3 trucs comme la grossesse , tout ce qu’on met derrière la féminité ou la masculinité peut être chamboulé , retiré , inversé . 

                                                    C’est là je pense qu’il faut savoir laisser faire. 
                                                    Personne n’a le droit d’imposer sa conception des choses à un autre et ça inclut la féminité.

                                                    • nemotyrannus nemotyrannus 23 juin 2013 11:40
                                                      Pourquoi , perdu ?

                                                      Non , non .
                                                      Je répondais à un post plus haut , à Gaspard Delanuit.






                                                    • hommelibre hommelibre 23 juin 2013 14:04

                                                      @ Owen :

                                                      Le constat est juste, bien qu’il demanderait à être complété. Par exemple de nombreuses culture ont connu et connaissent les femmes chamanes.

                                                      En ce qui concerne la royauté, elle est particulièrement masculine en France, moins dans d’autres pays ou même chez les pharaons. En France la loi salique a écarté les femmes de la royauté, mais il ne s’agissait pas d’un problème lié au sexe : il s’agissait d’éviter que la France ne tombe dans l’escarcelle anglaise. Mais cela ne signifie pas que le pouvoir était contre les femmes et prenait des décisions en vue de les aliéner.

                                                      Le constat est une chose, l’interprétation schématique et simpliste qu’en fait le féminisme et que vous semblez également endosser en est une autre.

                                                      Vous oubliez aussi de mentionner les femmes celtes qui gardaient leurs biens, les dots qui appartenaient aux femmes en cas de séparation, les femmes du Moyen-Âge (relisez Régine Pernoud), etc. Mais la question n’est pas dans cette compilation car c’est bien un des éléments du trouble : la relecture du passé avec nos yeux actuels, de plus biaisés par l’idéologie marxiste qui imprègne le féminisme. On ne peut lire le passé avec les yeux d’aujourd’hui, pas plus qu’on ne peut juger du char à boeufs en conduisant une voiture à moteur. C’est l’erreur de base que tout historien sérieux dénonce. Le concept d’égalité est récent et ne peut être utilisé pour juger du passé. La société médiévale, fondamentalement inégalitaire, a fonctionné pendant plus de 1000 ans et elle n’était pas ce que la légende noire en dit (légende inventée par les « Lumières », comme le supposé droit de cuissage par exemple).

                                                      De plus on ne peut tirer des conclusions de domination d’un genre sur l’autre simplement parce qu’il avait des prérogatives dans un domaine. Croyez-vous que les femmes du passé étaient des idiotes ou des potiches ? Moi pas. Elles ont forcément repris à leur compte l’organisation sociale du passé : répartition des espaces et des tâches selon les sexes. A une époque où il y avait une moins grande palette de métiers, il est évident qu’elles n’allaient pas se former à New.York pour être manager ou informaticiennes ! D’ailleurs très peu d’hommes le faisaient ! La majorité des femmes et des hommes vivaient à la campagne, cultivaient ou élevaient du bétail, géraient l’exploitation ensemble. De nombreuses femmes travaillaient dans l’artisanat et vendaient sur les marchés.

                                                      Je rappelle aussi que les femmes disposaient du pouvoir d’éduquer les enfants, y compris les garçons, et que les hommes sont de tous temps formés par les femmes, qui ne sont pas des idiotes encore une fois. Dans la répartition des pouvoir chacun avait sa part. La politique a été plus masculine, peut-être parce qu’initialement associée à la guerre. A vérifier.

                                                      Ne jugez pas du passé à partir de Marie Curie : combien d’hommes à cette époque étaient découvreurs ou inventeurs ? Assez peu. Rappelez aussi les salons littéraires initiés et tenus par des femmes dès le 16e siècle. Rappelez que les femmes votaient comme les hommes au Moyen-Âge pour les assemblées communales et l’élection des délégués aux Etats Généraux. Et les femmes de la Bible étaient-elles de simple potiches sans aucune influence sur le monde ? Certainement pas !

                                                      Votre constat est juste bien que très incomplet. Mais surtout, il fait poser une question quant à son interprétation idéologique actuelle :

                                                      ce constat signifie-t-il que les hommes aient dominé les femmes, les aient aliénées et rendues esclaves ? Les hommes n’auraient-ils donc pris des décisions qu’en leur propre faveur, assujétissant les femmes au mépris même de la bonne marche de la société qui, sans les femmes, n’aurait ni fonctionné ni même existé ?

                                                      Cette idée est un non-sens. L’espèce n’aurait sans doute pas survécu sans une collaboration dans la répartition.


                                                      • hommelibre hommelibre 23 juin 2013 15:31

                                                        Alors c’est autre chose, Selena. Le cas que vous citez fait malheureusement partie des armes de guerre et de destruction massive d’un peuple ou d’une ethnie. Et aussi une humiliation - le viol des hommes par les conquérants se pratique en masse au Congo actuellement.

                                                        Mais ce que l’on nomme le droit de cuissage serait un droit du seigneur de coucher avec la mariée d’un se ses gens. Cela a pu exister occasionnellement à cause d’un seigneur dérangé, mais pas autrement. Il y avait des règles.


                                                      • COLRE COLRE 23 juin 2013 15:39

                                                        Contre le négationnisme, une seule solution : l’histoire, les faits…

                                                        Il faut lire Michelle Perrot, historienne, très grande spécialiste de l’Histoire des femmes.

                                                        "Le féminisme est né des contradictions de la Révolution française qui, proclamant les droits universels de l’homme, en excluait les femmes. L’abbé Sieyès plaçait les femmes parmi les « citoyens passifs » ayant droit à la protection de leur personne et de leurs biens, mais non à l’exercice de la citoyenneté. Les femmes sont rangées d’emblée aux côtés des mineurs, des pauvres et des étrangers, la discrimination sexuelle étant la plus forte de toutes, parce que définitive.

                                                        Hors de l’histoire, elles sont aussi hors de la culture. 

                                                        Après la Révolution, l’analphabétisme des filles s’accroît. L’Etat se soucie peu de leur instruction, laissant leur éducation à l’Eglise, si efficace dans l’inculcation de leurs devoirs. 

                                                        La domination des femmes, entérinée par le Code civil, est colportée ou imitée dans toute l’Europe. La figure du père s’est substituée à celle du roi, y compris dans la République qui s’incarne symboliquement dans une femme ? la Marianne ? pour mieux l’ignorer.

                                                        Ainsi le féminisme s’est servi de toutes les formes de l’appareil démocratique pour insérer les femmes dans la cité. Les initiant à l’écriture, à la parole, à l’association et à la chose publique, il est facteur d’inclusion et d’éducation à la modernité. A bien des égards, il a été lui-même créateur de modernité et a préfiguré ce que sont les mouvements sociaux actuels, et ceci de plusieurs manières.

                                                        Le féminisme n’est pas une « avant-garde » qui s’inscrirait dans un ordre de marche militaire. On pourrait plutôt le comparer à une artillerie légère, mobile, capable d’offensive et de repli tactique, sans rien lâcher sur ses objectifs. Peu enclin à s’incarner dans des organisations stables, dédaigneux des chefs, il se dissout après le succès ou l’échec, plus soucieux d’incorporer les revendications acquises à l’ensemble de la société qu’à se pérenniser, opérateur efficace de mutation sociale.

                                                        Plus fondamentale encore est la fonction critique du féminisme, sa remise en question des normes admises : l’universel, le naturel, le masculin et le féminin, donnés comme des évidences éternelles.

                                                        Chaque verrou tiré suscite des résistances, des bouffées d’antiféminisme contre les « bas-bleus », les « cervelines » (titre d’un ouvrage de la romancière catholique Colette Yver). Les antiféministes stigmatisent ces avancées, coupables de la crise de la famille, de la société et de la nation, discours dont le régime de Vichy fera son Leitmotiv."



                                                        • hommelibre hommelibre 24 juin 2013 00:14

                                                          @ Colre :

                                                          Votre historienne passe sous silence l’action des femmes pendant la révolution ? Leur autonomie ? Leurs associations ? Leur violence, qui selon certains était telle que c’est une des raisons de leur mise à l’écart ? Le statut de citoyens passifs est venu après plusieurs années d’activisme féminin.

                                                          L’instruction des femmes était délaissée. C’est regrettable puisque avant la révolution elles avaient accès aux écoles non religieuses et y enseignaient même. Quant à l’instruction des hommes après la révolution, sûr que le prolétariat lisait Platon dans le texte.....

                                                          De plus, en venir à affirmer que ceux qui défendent la famille sont assimilables au régime de Vichy, cela pue la merde idéologique. Un discours de facho réac rouge. C’est une honte intellectuellement parlant d’oser écrire cela. Mais il est révélateur de ce que dit plus haut Johnford : la lutte des genres est une avancé masquée de la lutte des classes. Vous vous servez des femmes à d’autres fins.

                                                          Vous dites également que les féministes se battent contre un système. Les campagnes univoques et abusives sur la violence conjugale ne s’en prennent qu’aux hommes, qui bien sûr sont supposés incarner ce système. Votre argument est une entourloupe, il ne résiste pas au réel.

                                                          D’ailleurs vos attaques ad hominem montrent que ce n’est pas un système que vous combattez, mais bien des individus qui ont l’outrecuidance de penser autrement que la doxa, que votre doxa qui prétend être La vérité. Tout y passe avec vous pour tenter de démolir l’autre : accusation de folie, de Vichysme, de gros machiste, etc. D’ailleurs ce paragraphe que vous avez écrit pourrait s’appliquer à vous :

                                                          « La grosse conne féministe, sûre de sa supériorité, se reconnaît tout de suite à sa réaction hystérique lorsqu’un homme lui tient tête. Insupportable, et donc brutale, blessante, injurieuse. La grosse malade paranoïaque se remarque immédiatement quand on ose envisager devant elle certaines inégalités que subissent les homme : aussitôt, elle le prend pour elle ! »

                                                          Par ailleurs il n’est encore nulle part démontré que les genres soient une oppression. Ce sont des code. Vous fabriquez des victimes partout, vous y incluez même les hommes. Non, vous n’utiliserez pas les hommes dans votre délire paranoïaque. Les hommes se réveillent et ça vous emmerde. Il faudra pourtant que vous viviez avec cela.



                                                        • hommelibre hommelibre 23 juin 2013 23:54

                                                          Selena, le CNRTL est aussi un instrument que j’ai en estime et que j’utilise fréquemment. Mais sur ce point il a faux, il répète une partie de la Légende noire du Moyen-Âge inventée par les « Lumières » pour donner plus d’impulsion à la bourgeoisie en développement qui voulait prendre le pouvoir à la noblesse. C’est la deuxième fois que je prends le CNRTL en faute, peut-être est-ce dû à la mutiplicité de ses sources, pas toujours bien relues par une équipe cohérente.

                                                          Comment une telle fable historique a-t-elle pu être mise en place et perdurer ? De la même manière que la fable de la domination masculine se déroule sous nos yeux : on biaise la lecture du passé, on met en avant des écrivains, on développe des lobbys, bref, c’est faisable.

                                                          En effet j’ai écrit un article sur le sujet, je l’ai documenté.


                                                        • I.L. I.L. 24 juin 2013 19:26

                                                          Hommelibre votre analyse est pertinente et combien iconôclaste. C’est tout l’honneur d’agoravox de permettre l’accès au public à ces éléments sortant du prisme habituel des médias de la pensée dominante. Ne vous laissez pas abattre par l’hystérie adverse, que vous soyez la cible est une preuve que vous touchez juste.


                                                          • hommelibre hommelibre 25 juin 2013 08:02

                                                            @ Owen :

                                                            Deux points mineurs puis un point plus conséquent :

                                                            1. « Eh oui, maintenant des hommes tiennent des salons de coiffures et des femmes tiennent des volants de semi-remorques. »

                                                            Les hommes ont été coiffeurs et barbiers de longue date, et les femmes de la campagne conduisaient les chars à boeufs ou dirigeaient leur cheval. Rien donc de très nouveau dans le salon de coiffure. Quant au semi-remorque c’est la pénibilité qui en a écarté les femmes pendant un temps, pas une discrimination de principe contre elles à cause d’une idéologie de genre.

                                                            Je trouve que vous ne regardez qu’en façade plutôt que de chercher les raisons.

                                                            2. « Vous pouvez contester mes propos et argumenter.
                                                            Mais ne les triturez pas dans tous les sens. C’est de la mauvaise foi toute bête cela. »

                                                            Je ne vois pas en quoi je les triture. Je vous réponds, c’est tout.

                                                            3. Plus globalement :

                                                            Pendant longtemps on a privilégié l’idée que les humains luttaient les uns contre les autres. Cela a existé, mais on n’a aucun moyen d’en quantifier l’ampleur. Ce qui ressort des débats scientifiques récents est que les humains ont possiblement plutôt collaboré ensemble plus qu’ils n’ont lutté les uns contre les autres. Le bon développement de l’espèce gagnait sans doute plus à la collaboration qu’à la lutte. Le choix du partenaire par la femme est certainement plus dicté par le besoin de collaboration pour la préservation des petits que par une quelconque lutte. C’est encore le cas aujourd’hui, signe d’une longue tradition.

                                                            La répartition des espaces et des tâches selon les sexes a été mise en place selon les capacités physiques de chaque sexe, et la protection de la femme a été déterminante. La culture transmet cette idée de protection de manière si récurrente qu’elle doit être prise en compte. Confondre protection et domination fait partie de la confusion intellectuelle moderne. On voit la difficulté actuelle pour beaucoup de femmes de mener une carrière et d’être mères en même temps. A moins d’avoir assez de moyens financiers et de donner ses enfants à la crèche ou à des précepteurs et nounous. La répartition avait du sens, et encore plus dans la société rurale où femmes et hommes de la campagne bossaient les deux à l’exploitation.

                                                            Les hommes ont été plus exposés (guerriers et politique, deux objets liés l’un à l’autre initialement), et ils décidaient de lois pour l’ensemble. Dans une dynamique de collaboration je doute que les lois aient été le fruit d’un simple autoritarisme masculin. Les avis et décisions ont été discutés dans de nombreuses familles que je connais, perpétuant visiblement une tradition. Si la décision formelle revenait à l’homme juridiquement cela ne signifie pas que chaque homme était un Néron ou un Bonaparte. Quelques modèles négatifs ne font pas l’ensemble et ne font pas système. La répartition des espaces et tâches selon les sexes n’était pas un chèque en blanc pour tout faire. Dès le code Hamourabi on trouve des règles de vie préservant femmes et enfants, avec des sanctions contre les hommes (ou contre les femmes si elles commettaient des délits).

                                                            Le fait d’avoir une position masculine plus exposée a surtout servi à protéger les femmes-mères. Y voir une simple domination, en faire un système de domination, est une confusion de l’esprit ou le résultat d’une idéologie qui biaise l’analyse.

                                                            Voir tout sous l’angle dominant/dominé ne semble pas suffire à comprendre la globalité des relations hommes-femmes. Il s’agit probablement plus d’une question de caractères avant de s’instituer, comme chez les loups où il y a la femelle et le mâle dominant, qui collaborent ensemble et encadre le reste de la meute. Chez les humains tout est bien plus complexe, du fait de l’importance qu’a pris la culture. Plusieurs prismes coexistent simultanément : dominant, collaborant, nécessité et capacité de reproduction, inclination, etc.


                                                            • brieli67 26 juin 2013 22:02

                                                              affirmation d’ un grand Sage du Conseil Constitutionnel :


                                                              Pour moi, la femme idéale, c’est la femme corréziennecelle de l’ancien tempsdure à la peinequi sert les hommes à table, ne s’assied jamais avec eux et ne parle pas

                                                              non ce n’est pas Hollande !




                                                              • brieli67 26 juin 2013 22:55
                                                                Sceamin’ Jay Hawkinslaisse derrière lui un grand nombre d’enfants conçus avec beaucoup de femmes. Leur nombre est estimé à cinquante-sept, mais après enquête on s’approcherait plus des 75

                                                                Le Mal-Aimé et le Parc aux Cerfs
                                                                Le nombre des « petites maîtresses » qui sont passées par la « petite maison » lupanar pour les uns, sérail ou harem pour les autres, varie selon les sources d’une dizaine à 90. C’étaient ou des professionnelles ou de pauvres gamines âgées de 14 à 15 ans dont certaines n’étaient pas pubères. Des chercheurs en ont dressé des listes et compté le nombre de bâtards nés de ces liaisons. Il y en aurait huit pour lesquels le roi a payé des pensions sur ses propres deniers.

                                                                . De nombreux bâtards..On dit même qu’il en eut près de 365, 
                                                                dont le Maréchal Général de France Maurice de Saxe 
                                                                est l’arrière-grand-père d’Aurore Dupin (1804–1876) dite George Sand
                                                                comme chacun sait ;

                                                                • povmillet 27 juin 2013 00:09

                                                                  Le noble batard
                                                                  Je voudrais pouvoir un jour entendre la Saint Mathieu en face de son tombeau.
                                                                  Le son y est d’une grande clarté sans bavure de réverbération
                                                                  Je l’ai découvert la semaine dernière.


                                                                • povmillet 27 juin 2013 00:13

                                                                  Le bâtard .
                                                                  J’étais assis devant son tombeau la semaine dernière , la clarté sans bavure du son m’y a fait rêver d’une Saint Mathieu ou pourquoi pas d’une Saint Jean


                                                                • povmillet 27 juin 2013 00:15

                                                                  nan mais allo y a de l’écho dans ago


                                                                • brieli67 27 juin 2013 10:07

                                                                  oeuf course

                                                                  25 videocours de biology du comportement humain a la Stanford

                                                                  profitables a Tous

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