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Accueil du site > Tribune Libre > Une utopie du pouvoir

Une utopie du pouvoir

Plus tard je veux devenir président de la république ! Même si notre démocratie devrait normalement laisser à n'importe quel enfant le droit de réaliser ce rêve, il est évident malheureusement que la réalité coule les citoyens lambda qui entreprennent la traversée du lac. Et si seulement notre chérubin y arrivait vraiment, resterait-il un petit poisson intègre et altruiste au milieu des requins ? Notre système est obsolète et il faut d'ors et déjà proposer des alternatives !

L’Homme, dans sa grandeur, n’a cessé de vouloir s’accaparer ce monde mystérieux qui l’entoure.

En véritable philosophe, explorateur, il a développé des techniques pour trouver celle qui lui permettra d’évoluer le plus efficacement possible. Et très récemment, au regard de l’âge de l’humanité, et après de très nombreux essais ponctués de génocides, de guerres et de mises en esclavage des uns par les autres, une partie de l’humanité semblait avoir trouvé un modèle plus juste, plus équitable que les autres systèmes.

Il s’agit de la démocratie moderne.

 

Certes ce modèle n’est pas parfait ; mais il faut parfois savoir regarder le verre à moitié plein pour prendre conscience, apprécier et admirer.

Admirer un système qui permet de donner une chance à chaque citoyen de vivre en sécurité et d’évoluer dans un monde que nombre de nos ancêtres nous auraient éperdument enviés.

 Si j’ai soif ? Je peux trouver de l’eau facilement.

Si j’ai faim ? Le système nous permet de pouvoir acheter bien plus de nourriture que nécessaire.

Si je suis malade ? On me soigne et on me permet de vivre toujours plus longtemps.

Grâce aux avancées technologiques, nombreux sont ceux qui possèdent ou peuvent espérer posséder un jour une voiture, un réfrigérateur, un ordinateur.

 Cela paraît « normal » aujourd’hui mais toutes ces évolutions du niveau de vie, associées au respect que la démocratie accorde à la vie humaine sont des avancées, qui devraient, à elles seules, justifier qu’elle soit adoptée à l’échelle mondiale.

 

Mais, car il y a toujours un « mais », pour évoluer, il faut aussi savoir regarder le verre à moitié vide. En effet, si nos progrès sont indéniables, on peut mieux faire encore dans de nombreux domaines et notamment dans celui de la politique.

Car tout n’est pas seulement une question de progrès technique mais aussi de volonté politique d’amélioration du bien-être pour tous.

Or, dans notre système actuel, il est toujours question d’ajouter des lois, souvent question de les modifier, rarement question de les supprimer ; mais il n’est jamais question de changer le système lui-même dans son intégralité fonctionnelle.

Aucun programme politique ne propose de changer fondamentalement notre modèle électoral ni de réformer intrinsèquement les privilèges de la gouvernance.

Pourquoi ?

Parce que ce n’est tout simplement pas dans l’intérêt des politiciens. Et pourquoi devrait-on le faire ? Parce que la démocratie qui, en théorie, doit donner le pouvoir au peuple, s’est trop éloignée de la pratique.

Notre démocratie, aujourd’hui, est d’avantage un moyen de contrôler les masses que d’œuvrer pour l’équité. Résultat ? Nous assistons, impuissants, à des batailles politiques entre les principaux partis, qui nous mènent à des débâcles et des abus en tous genres.

 

Les frontières entre l’exécutif, le législatif et le judicaire sont devenues trop minces et les paradis fiscaux naissent et s’épanouissent, tels des champignons dont la croissance s’avère impossible à contrôler, alors que les citoyens, eux, ont paradoxalement le sentiment de ne même plus pouvoir s’offrir une simple boîte de champignons, précisément.

A qui peut-on donc s’en prendre ? Et bien, au système !

Commençons dans l’ordre :

L’argument redondant qui émerge le plus souvent quand on critique le système en place est le suivant : « pourquoi ne participes-tu pas aux élections ? Tout citoyen peut se présenter après tout ! »Plus facile à dire qu’à faire.

Il est vrai qu’en théorie, n’importe quel citoyen peut se présenter, mais quelles seraient réellement mes chances d’être élu ?

 

Nous pouvons comparer l’ascension au pouvoir suprême à la traversée d’un immense lac au bout duquel se trouvent les électeurs.

Avant même d’arriver dans le grand bain politique, il faut franchir une première barrière ou plutôt, une véritable muraille, à vrai dire !

Et oui, car avant tout, pour que je puisse me présenter, je dois obtenir le parrainage de 500 élus pour simplement avoir le droit de déposer ma candidature.

Mission quasi impossible pour une personne comme moi, inconnue du monde politique. Certes, 47 000 élus peuvent signer en faveur de tel ou tel candidat même si on ne peut avoir plus de 50 signatures par département. D’un point de vue statistique, 80 candidats peuvent se présenter mais ce chiffre demeure purement théorique, dans la mesure où la plupart des élus refusent d’apporter leur soutien à un candidat qu’ils ne connaissent pas. Première étape largement dissuasive donc.

A cela s’ajoute l’existence d’un véritable chantage.

 

En effet, les noms des signataires étant rendus publics, les grands partis font pression sur les élus pour qu’ils n’accordent pas leur parrainage aux « petits candidats », comme on les appelle. Les maires, qui espèrent être réélus et donc reconduits dans leurs fonctions, craignent ainsi d’être sanctionnés par leurs électeurs pour avoir soutenu un candidat inconnu.

Ils craignent aussi de subir des mesures de rétorsion de la part de ces grands partis qui dominent le pouvoir exécutif. Pour illustrer la difficulté d’obtenir des parrainages, on peut retenir l’exemple de François Asselineau, un candidat loin, pourtant, d’être un simple inconnu.

 Il préside le parti politique l’UPR, l’Union Populaire Républicaine, est diplômé d’HEC et a travaillé en tant que haut fonctionnaire en allant même jusqu'à suivre certains présidents dans leurs déplacements. Et bien que je puisse vous assurer que cet homme a bien plus d’idées et d’arguments que bon nombre de nos hommes politiques actuels, il n’a réussi à collecter que 17 parrainages pour environ 1800 maires contactés. Vous avez bien lu : 17 ! Autant dire que j’ai autant de chance de franchir cette étape que d’assister à un mariage entre Jawad et Marine Le Pen !

 

Néanmoins, laissons libre cours à notre imagination et supposons que ma motivation inébranlable et que mes idées incroyablement novatrices m’aient permis de passer cette première étape ; il faut maintenant faire campagne. 

Est-il vraiment utile de préciser que tout le monde est bien loin de pouvoir bénéficier des mêmes facilités ? Il faut tout d’abord savoir qu’une personne physique ne peut soutenir financièrement un candidat qu’à hauteur de 4600 euros.

 

Ce qui est certain, c’est qu’une personne n’appartenant à aucun parti politique ne peut pas faire campagne grâce aux seules subventions de l’Etat qui ne sont d’ailleurs versées qu’en cas de score aux élections supérieur à 5 %. En d’autres termes, alors qu’une personne comme moi nagera avec palmes et tuba, les candidats des grands partis, eux, effectueront la traversée du lac tractés par un aéroglisseur. 

Imaginons ensuite que nos épaules soient solides et que nous ayons l’endurance et la persévérance nécessaires pour accomplir cette traversé coûteuse et lourde administrativement, nous nous retrouverions alors face à un fléau qui pourrait s’apparenter aux 7 plaies d’Egypte… 

Roulement de tambour, pour…les médias télévisés ! 

 

Les médias, télévisés notamment, sont si importants pour l’élection d’un candidat, qu’une commission nationale de contrôle de la campagne électorale avait dû obliger les sociétés nationales à diffuser les interventions de chaque candidat pour une durée égale tant à la télévision qu’à la radio.

 Je dis bien « avait » car cette loi a été modifiée en un claquement de doigts alors qu’elle était en théorie gardienne de la démocratie !

La loi organique du 25 Avril 2016 a limité l’égalité du temps de parole dans les médias télé et radios aux deux dernières semaines avant l’élection.

 De toutes façons, et en imaginant que cette loi ait été respectée, il est évident que les candidats n’ont jamais disposé de la même visibilité.

 Sans compter que les grands partis sont sous le feu des projecteurs absolument toute l’année ce qui avantage leurs candidats au moment des élections.

 

Pour s’en persuader, il suffit de regarder la liste des candidats aux élections présidentielles de 2012 et de faire un test rapide. Demandez à vos proches s’ils connaissent le parti politique de Nathalie Arthaud, Jacques Cheminade ou encore de Nicolas Dupont-Aignan ? Ensuite refaites le test pour Nicolas Sarkozy, François Bayrou ou Ségolène Royal… 

Et ce n’est pas tout. Les médias disposent d’une arme des plus redoutables.

 En effet, pendant que nous, nageurs inconnus, mais infatigables néanmoins, nous nous démenons encore et encore pour essayer de rejoindre l’autre rive, les grands médias viennent discrètement dérouler un voile opaque devant les yeux des rares électeurs qui suivaient encore notre course. Nous évoquons ici les sondages politiques que je préfère appeler, le « décrédibilisator » !

 

 En effet, ne même pas apparaître dans les sondages d’une grande chaine de télévision quand vous vous êtes donné tant de mal pour participer à l’élection de votre vie n’a pas vraiment d’effet bénéfique sur votre cote de popularité ou même sur votre estime personnelle.

En témoigne cette édition signée BFM TV qui relaie un sondage effectué par le CSA : seulement 5 candidats sur les 10 participants des élections présidentielles de 2012 apparaissent.

D'ailleurs, pour commencer, la plupart des chiffres que nous jettent allègrement en pâture la grande majorité des grands médias ne précisent pas combien de personnes ont été interrogées.

 Et il ne faut pas oublier que même si l’on prend 1000 personnes interrogées, en imaginant qu’elles aient répondu honnêtement et que l’on ait bien pris des personnes de tous âges, de toutes catégories sociales et géographiquement éloignées, il ne faut pas oublier que les avis de 1000 personnes ne seront jamais représentatifs de l’avis de plus de 66 millions de Français hexagonaux.

Tandis que les électeurs observent la traversée du lac présidentiel des grands partis sur des écrans géants, les petits partis ne pourront se contenter que des quelques électeurs qui auront pris la peine de se munir de leurs jumelles pour regarder et voir vraiment ce qui se passe dans cette course inégale. C’est tout à fait inéquitable.

 

« Un peuple de moutons finit par engendrer un gouvernement de loup » Agatha Christie.

Je suis intimement convaincu qu’en réalité, c’est un gouvernement de loup qui finit par engendrer un peuple de moutons. Tout est une question de point de vue.

 

Il est chose aisée de critiquer. Bien moins de proposer des solutions. Alors, comme je refuse de sombrer dans la facilité, voilà l’humble solution que je propose.

Attention, je conseille aux puristes et aux conservateurs engagés d’arrêter immédiatement la lecture de ce texte sous peine d’arrêt cardiaque.

Pour les autres, essayez simplement d’accueillir cette idée comme une utopie. 

 

Imaginez que l’on décide de modifier intrinsèquement les conditions d’éligibilité. Dorénavant, n’importe qui peut se présenter. On oublie donc les 500 parrainages. Une fois que tous les candidats se sont présentés, on leur donne un numéro et c’est ce numéro qui apparaît sur la liste.

Le but est de garder l’anonymat et d’éviter toute discrimination raciale, sexiste ou autre.

Dans cette liste, chaque numéro est accompagné des idées des candidats et des méthodes avec lesquelles il compte faire appliquer ces idées.

Afin de faciliter la recherche, on diffuserait cette liste sur internet. Grâce au web, on pourrait approfondir ses recherches et trier les candidats en fonction de leurs idées majeures.

 

Exemple : Un citoyen qui consulte la liste décide de rentrer sur le site les informations suivantes :

-Pour que la France se retire de l’Europe

-Contre la peine de mort

-Pour une augmentation du smic de 5%

 

A ce moment-là, le citoyen peut choisir de consulter uniquement les candidats dont les idées correspondent aux siennes.

Par ce biais, on demande aux citoyens de réaliser des promesses de vote. De ce fait, les sondages ne se baseraient plus sur des échantillons de la population mais sur la promesse de vote de millions de citoyens !

 Par la suite, il est évident que certains numéros ressortiraient majoritairement. Le but serait d’utiliser les médias pour débattre des idées proposées par les candidats qui auraient recueilli le plus de promesse de vote en ligne.

Je le répète : débattre des idées et uniquement des idées, car sous couvert d’anonymat du candidat, le citoyen ne pourra juger que cela.

 

De plus, les médias pourraient grâce à l’analyse de professionnel, éclairé la population sur ce qui est réalisable ou non dans le programme des candidats.

Le jour du résultat, le peuple découvre en même temps que le numéro gagnant, le visage de son nouveau président. Imaginez un instant l’excitation d’un tel moment !

Seul Jean Pierre Foucault serait à la hauteur du suspens précédent le dénouement…

 

Certaines personnes me disent que voter pour un président que l’on ne connaît pas est inimaginable, car la fonction exige autant de charisme que de compétences et d’idées.

A ces personnes, je réponds : allez donc taper sur Youtube le nom de notre actuel président, François Hollande, et osez encore affirmer que la présidence ne peut être assurée que par un leader naturellement charismatique.

Il est évident que la charisme joue dans la balance mais c’est avant tout l’implication, les idées et l’énergie qui la personne va mettre en dépenser pour les faires appliquer qui compte réellement.

La débâcle de François Hollande n’a rien à voir avec son physique.

Même il faut avouer que personnellement, je ne pense pas avoir déjà réussi à trouver un homme politique aussi parodié…

En tout cas, même si cette solution peut être remise en cause sur plusieurs points, elle a l’avantage de supprimer toutes les inégalités et iniquités qui accompagnent actuellement les conditions d’éligibilité, et je suis certain, par ailleurs, qu’elle limiterait le taux d’abstention et de votes blancs. Les français n’auraient pas à voter par « dépit » afin d’éviter qu’un président pire qu’un autre ne soit élu.

 

Par contre, si cette méthode est appliquée sans un autre changement majeur, elle ne fera que permettre aux nouveaux élus de reproduire les mêmes erreurs que leurs prédécesseurs.

Pourquoi ?

Parce que tant que les privilèges de la présidence ne seront pas revus à la baisse, le pouvoir ne pourra être exercé avec altruisme.

Donnez des millions d’euros à une association à but non lucratif et il est fort probable que l’année suivante elle se transforme en une multinationale capitaliste !

 

Malgré tout, dans ce monde tourmenté par le ballet incessant des êtres humains courant jusqu'à leur dernier souffle à la poursuite du temps qu’ils échangent contre de l’argent, il existe une catégorie de personnes qui forcent mon respect.

A l’heure où l’on a la possibilité de tout faire sans avoir le temps de rien.

A l’heure où l’argent est devenu un moyen de jouir des plaisirs les plus envoûtants, une infime partie de la population œuvre en silence pour le bien de la communauté dans l’anonymat collectif.

Il s’agit des bénévoles.

Des personnes qui agissent de manière désintéressée pour le bien d’autrui ? Une société logique aurait tout intérêt à faire en sorte que les personnes qui gouvernent oeuvrent justement pour ces motivations. D'ailleurs, nombre de peuples traditionnels octroient le pouvoir légitime à la personne la plus MERITANTE ET CAPABLE.

 

Nous suivons un modèle erroné, à l’image de notre président actuel François Hollande qui, de toute évidence, n’est pas la personne la plus apte à gouverner, redresser un pays et en assurer la pérennité.

Nicolas Sarkozy ? Ce n’est pas forcément, non plus, le meilleur choix.

Ce genre de personnes convoite le pouvoir exactement comme on peut convoiter une promotion.

De la même manière qu’un cadre supérieur veut devenir directeur général.

Pour s'en convaincre, il suffit de dresser un simple constat : Comment peut-on, dès le début de son quinquennat, augmenter son salaire de 172% dans un pays dont on ne cesse de rappeler qu’il est touché par le chômage et la crise ?

 

Surtout qu’on le sait, en France, le président bénéficie de larges privilèges et avantages.

Ce qui n'est pas forcément le cas des dirigeants d'autres pays européens (Norvège, Allemagne, etc....).Nous avons tout simplement, dans notre pays, laissé une élite se donner les moyens de reproduire perpétuellement le même schéma avec pour seule arme en notre possession, le droit de vote que l’on utilise finalement pour mieux les élire…

On ne peut même pas leur en vouloir, ils n’ont fait que suivre les règles du jeu établies par leurs prédécesseurs.

 

Il y a des métiers qui ne doivent pas comporter trop d’avantages si on veut qu’ils restent efficaces, je pense que ceux qui sont liés au pouvoir politique en font partie.

C’est pour cela que la deuxième solution serait de revoir à la baisse non seulement les avantages du président, mais ceux de tous les politiques quels qu’ils soient. Autrement dit, il s’agirait de transformer la politique en une sorte d’association à but non lucratif !

 

Pourquoi ?

Pour s’assurer que les personnes qui vont prendre les décisions majeures de notre pays ne gouvernent pas avec des billets de banques qui leur obstruent la vue.

On ne connaît que trop bien les défauts immuables de l’être humain.

Trop d’argent et de privilèges éloignent l’homme de la réalité du peuple.

Il devient laxiste et intéressé.

Décidez de ne plus verser qu’un simple SMIC et ramenez le niveau de vie des politiques à un seuil « normal » et vous serez certains que seules les personnes réellement passionnées et engagées se présenteront.

Des personnes dont l'unique motivation serait de faire avancer la société pour le bien de sa population et non d’œuvrer en cachette pour s’assurer par la suite une retraire dorée entre jet privé et paradis fiscaux.

Je suis intimement convaincu que si nous procédons ainsi, tant au niveau de la modification du mode de scrutin qu’au niveau de la suppression des avantages exorbitants dont jouissent les responsables politiques, président de la république compris, nous pourrons enfin réellement avoir des hommes politiques fiables et intègres.

 

Evidemment, c’est une utopie et elle est follement irréalisable actuellement, c’est indéniable. Il est clair que les politiciens ne renonceront jamais aussi facilement à leurs privilèges ! Malheureusement, la seule solution, serait de les y contraindre…

Nous avons souvent fait l’erreur de vouloir renverser le pouvoir sans rien proposer de réellement révolutionnaire par la suite. Exemple vérifié en 1789. Suite à la révolution, la France a connu des années d’une barbarie sans nom pour finalement passer à l’Empire de Napoléon Bonaparte 16 ans plus tard.

Le communisme n’est pas non plus la solution car, même si l’idée de base, en soit, part d’un bon sentiment, le mouvement n’a pas pris en compte le fait que dans tout groupe humain, il y a forcément un leader.

Le peuple en a besoin.

C’est donc à nous de faire en sorte que nos leaders soient des personnes altruistes, humbles et lucides.

Personnellement je serais fier de faire partie d’une démocratie comme celle-là et même si l’idée paraît complètement folle, n’oublions pas que toutes les évolutions qu’a connu notre civilisation, sont parties d’une utopie.

 

Avec cet article je sème la graine d’une idée nouvelle. Et peut être qu’un jour, à force de l’arroser, on lui permettra de devenir une plante et de porter ses fruits, qui sait !

« Les grands esprits parlent d’idées ; les esprits moyens parlent des évènements ; les petits esprits parlent des gens » Eleanor Roosevelt.

 

Source :

http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/histoire/le-suffrage-universel

http://www.politique.net/500-signatures.htm

http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/fonctionnement/president-republique/comment/comment-est-financee-campagne-electorale.html

http://www.csa.fr/Television/Le-suivi-des-programmes/Le-pluralisme-politique-et-les-campagnes-electorales/L-election-presidentielle-2017

http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/election-presidentielle-2012/20120319.OBS4066/ils-sont-10-la-liste-des-candidats-a-l-election-presidentielle.html

http://www.liberation.fr/actualite/2007/11/06/172-la-veritable-augmentation-de-sarkozy_8317


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4 réactions à cet article    


  • Alren Alren 16 février 2017 13:16

    Aucun programme politique ne propose de changer fondamentalement notre modèle électoral ni de réformer intrinsèquement les privilèges de la gouvernance.

    C’est FAUX ! Achetez pour 3 € le programme de La France Insoumise, L’Avenir en commun dans toute librairie. Les vendeurs connaissent : il est en tête des ventes !



    • pv972 16 février 2017 20:25

      @Alren
      Il est vrai que Jean Luc Mélanchon est le seul qui veut réellement modifier en profondeur le système 



    • melyn 21 février 2017 19:04

      Génial ! Cette article m’a inspiré, il faut plus de personne qui émette des solutions comme celle là même si c’est une utopie !

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