Vaccin ARNm : Le cave se rebiffe
Cave (Argot) : Personne que l'on peut duper facilement ; sot, niais. (Familier) Personne dont le comportement ou les propos dénotent un manque d'intelligence.
Les français qui hésitent face au vaccin sont des caves. C’est le message général que les médias, les médecins et le gouvernement essayent de faire passer pour expliquer pourquoi des millions de français sont toujours réticents face à la vaccination et le font savoir en manifestant. Même s’ils ne vont pas ouvertement aussi loin que Nicolas Perruchot, ils n’hésitent pas à parler des vaccinos-hésitants comme de gens peu éduqués et pas très intelligents, avec qui il faut prendre le temps de bien expliquer et à qui on a le droit de dissimuler des choses pour leur bien, comme avec des enfants.
Suite aux alertes des psychologues, le gouvernement a pu constater combien le confinement avait eu des effets terribles sur le bien-être des citoyens, mais il y a une chose à laquelle le gouvernement ne s’attendait pas et n’avait pas plus anticipé que les tests ou les masques, c’est que certains d’entre nous ont profité du confinement pour apprendre à lire, et certains comme moi ont même franchi le pas et ont appris à écrire.
Alors, je ne vais pas vous expliquer qu’après le vaccin vous resterez collés à la porte du frigo, ou que vous allez réduire vos temps de téléchargement grâce à la 5G. Je n’ai absolument rien vu dans la littérature scientifique qui mentionne de tels phénomènes, même si je reste attentif aux publications parce que voir ma belle-mère collée au frigo ne serait pas pour me déplaire. Ceci étant dit, le misérable cloporte que je suis continue quand même à se demander si on a suffisamment de recul avec la technologie ARNm pour l’utiliser de façon massive pour une maladie qui touche principalement une catégorie de la société, et avec un faible taux de mortalité.
D’après les chaines infos cette semaine, on a pu entendre lundi qu’on avait 55 ans de recul, mardi qu’on avait 60 ans de recul, avec 5 ans de plus chaque jour. Au rythme où ils vont, et vu le peu de considération qu’ils ont pour notre niveau d’intelligence, d’ici fin août on va nous expliquer que c’était déjà utilisé au temps des Pharaons. Pas de surprise jusque-là, on connaît la capacité des médias à débiter des saucisses, sans rien vérifier, avec un aplomb qui ne lasse pas de m’étonner. Le boycott de certains vrais scientifiques nous l’a clairement démontré.
Je vais donc plutôt vous parler de la revue scientifique « Nature », qui est une des revues scientifiques les plus anciennes et les plus réputées au monde, et qui a donc peu de chances d’être classé dans la catégorie des sites « complotistes ». En janvier 2021, un article très intéressant en faveur des vaccins à ARN messager a été publié sur cette revue qui semble confirmer tout ce que j’ai pu lire jusqu’à présent. La technologie de l’ARN messager est très prometteuse et sera probablement un des piliers de la médecine du 21ème siècle. Et la plèbe, même si elle n’est pas très intelligente, n’est pas opposée au progrès et accueillera avec enthousiasme toute avancée scientifique qui nous permettra de lutter contre des fléaux comme le cancer, le VIH, et toute maladie difficilement traitable à ce jour.
Mais un des aspects les plus intéressants de cet article, c’est qu’ils abordent le sujet du recul que la science a sur cette technologie, dont voici des extraits (Oui, en plus d’apprendre à lire et écrire, j’ai appris l’anglais) :
« Il y a un an, peu auraient parié que les vaccins à ARN messagers représenteraient le plus grand espoir du monde. Ils n’avaient jusque-là été testés que lors de quelques essais humains, sur une population de moins de 1.800 personnes, et les données d’efficacité chez l’homme étaient à la fois rares et décevants. Douze mois plus tard, 34.000 personnes avaient reçu des injections lors d’essais humains de deux vaccins à ARN messager. Les deux produits ont montré une efficacité impressionnante, particulièrement sur les personnes de 65 ans et plus. Les autorisations en urgence de ces vaccins font espérer que la pandémie va prendre un nouveau virage. Ils laissent même présager une époque où les vaccins seront conçus sur des ordinateurs, optimisés de façon itérative, et fabriqué à la demande, le tout sans culture cellulaire coûteuse et capricieuse ».
Alors, c’est vrai que le vaccin semble efficace sur les personnes de plus de 65 ans, mais je doute que tous les manifestants appartiennent à cette catégorie. En tout cas, si c’est le cas, n’hésitez pas à indiquer en commentaire la crème de nuit que vous utilisez. C’est également vrai que l’on utilise la conception assistée par ordinateur pour créer ces vaccins, et que c’est très certainement moins compliqué que de cultiver des cellules. Et enfin, c’est vrai qu’il n’y a aucun recul sur ce vaccin, et que le seul recul dont on dispose est celui du Covid. 1 800 personnes vaccinées en 60 ans, ça ne fait pas bien lourd en termes de connaissances scientifiques accumulées et ça rentre aisément sur une carte SIM.
Le corps de l’article de Nature explique ensuite que la première injection sur un être vivant était au début des années 1990 sur une souris (N’ayant pas eu le temps d’apprendre les maths pendant le confinement, n’hésitez pas pour les plus érudits d’entre nous à nous confirmer en commentaires si 2021-1990 = 60). L’article explique aussi comment le premier vaccin a été testé sur l’homme en 2012 pour en arriver aux problèmes principaux des vaccins à ARN messager qui étaient son instabilité et la difficulté de son transport dans les cellules. Pour le premier problème, après que les chercheurs aient eu des soucis avec leur épouse parce qu’ils stockaient le vaccin dans le congélateur à côté du gigot, ils ont fini par utiliser des congélateurs à - 80 degrés (J’en profite au passage pour vous dire que même si vous êtes vraiment en colère, ne coupez pas le courant des centres de vaccinations). Le problème de transport a été résolu en 2019 avec des nanos technologies, nano signifiant simplement en latin ‘infiniment petit’ et pas "Bill Gates va te mettre une puce dans le fion".
La suite de l’article explique aussi que « Au contraire des vaccins à ADN, les vaccins à ARN n’ont pas à traverser l’enveloppe nucléaire et ne posent pas de risques d’intégration génomique ». Je sais qu’il y a des débats scientifiques sur le sujet mais là je ne sais pas juger (J’attends le prochain confinement pour me lancer dans l’étude de la génétique). Ce que je crois comprendre c’est qu’un tel phénomène a autant de chances d’arriver que pour moi d’épouser Miss France.
En conclusion, la revue Nature semble impatiente d’arriver au bout cette expérimentation massive, qu’elle prévoit en janvier 2022.
« En janvier 2022, nous saurons si la promesse a été tenue, des millions de gens ayant reçu ces vaccins. Les données nous fourniront une image claire des effets secondaires graves associés à la vaccination. Nous aurons aussi des données sur l’utilisation de ces vaccins sur les enfants ou les femmes enceintes, ainsi que la durée de protection qu’ils apportent. ».
La très sérieuse revue scientifique Nature confirme donc bien qu’il n’y a aucun recul sur cette technologie, que l’on n’aura un premier retour qu’au début de l’année prochaine, et que l’on participe bien à une expérimentation. Ceci dit, ils sont plus optimistes que moi qui n'envisage pas une vaccination avant au moins janvier 2023, des gestes barrières appropriés à mon mode de vie me semblant plus efficaces.
Alors, pour ceux qui se sont faits vacciner ou qui envisagent de le faire, je vais être sincère et je n’ai à ce jour rien vu de particulièrement inquiétant sur ces vaccins, en-dehors des effets secondaires lors de la 1ére et surtout de la 2ème dose. Je ne lis que les études portant sur les HCW, c’est-à-dire le personnel médical, parce qu’ils ont les compétences pour décrire de façon précise leurs maux, et même s’il semble que les effets secondaires soient plus fréquents que pour d’autres technologies vaccinales, les cas graves semblent relativement rares. J’en profite également pour m’adresser aux femmes vaccinées qui allaitent et qui pourraient s’inquiéter de ce qu’elles pourraient transmettre à leur enfant suite au vaccin. Cette étude publiée le 23 juillet sur PubMed semble montrer que la seule chose que vous allez transmettre, ce sont des anticorps, donc une protection naturelle contre le Covid. Je ne sais pas si ces données seront confirmées, mais à la vitesse à laquelle vont Véran et Macron, on peut penser que les nourrissons sont la prochaine étape de la vaccination, juste avant les nains de jardin et l’ensemble du règne animal. Du coup, à choisir, le lait maternel semble la meilleure option. Ça vous évitera en plus de sortir à 3H00 du matin le biberon, la dosette et la boite de lait industriel et de vous endormir sur la table de la cuisine.
Quant à nous, les membres de la plèbe incultes et idiots, qui sommes toujours hésitants face à la vaccination et qui manifestons dans la rue, nous ne sommes ni des inconscients, ni des criminels, ni des idiots. La science demande du temps, et malgré tous les milliards investis, le temps ne s’achète pas. Le fait que nous préférions rester prudents ne fait pas de nous des idiots et nous ne laisserons pas dire ce genre de choses.
Quant au gouvernement, aux médias et aux médecins de plateaux, prenez exemple sur les autres pays qui ne méprisent pas leurs citoyens, et prenez le temps d’écouter les gens sans les mépriser. Ils n’ont rien à voir avec les caricatures que vous en faites, et sont parfaitement capables d’évaluer les risques et les bénéfices du Covid d’un côté et du vaccin de l’autre. Mais surtout, arrêtez de mentir ou de dissimuler la vérité.
Même si vous pensez qu’on est trop stupides pour comprendre et que vous n’hésitez pas à l’affirmer ouvertement à la télévision, vos mensonges et vos dissimulations ne font qu’augmenter la défiance et il ne faut pas s’étonner après si le cave se rebiffe.
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