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Accueil du site > Tribune Libre > Vers le dépistage général du VIH en France, qui profite ?

Vers le dépistage général du VIH en France, qui profite ?

Selon l’article parut hier dans Libération, Sida : vers un dépistage général, l’Etat va proposer le dépistage gratuit à l’ensemble de la population française de 15 à 70 ans. Selon cet interview de Roselyne Bachelot, il y aurait aujourd’hui 150 000 séropositifs en France dont 1/3 ignore son état (l’article ne dit pas comment on arrive à un tel chiffre) et de de 6000 à 7000 nouvelles contaminations par an. En décembre, une campagne nationale d’information appellera ainsi tous les professionnels de santé à proposer ce test à leurs patients. Mais est également prévue la création de centres de dépistages communautaires.

Toujours selon Mme Bachelot, “..la politique de prévention doit s’élargir. Avec l’utilisation de toutes les nouvelles méthodes de prévention : le préservatif bien sûr, mais aussi les traitements qui deviennent aujourd’hui un outil de prévention. …Le plan prévoit de créer rapidement des centres de santé sexuelle, ou des jeunes filles comme des jeunes hommes peuvent avoir toutes les réponses et toutes les prises en charge possibles”.

 Ce ne sera plus un professionnel de santé qui fera le test mais un militant associatif, formé à cet effet. « Le dépistage doit devenir banal, insiste la ministre. Budget : 1 milliard d’euros sur cinq ans. Avec pour objectif : réduire de 50% les nouveaux cas en cinq ans, mais aussi réduire de 20% la mortalité, ainsi que la prévalence des autres MST.

Sur la mortalité ayant pour cause directe le VIH, ce rapport de l’INSERM indique qu’en 1998 le taux de mortalité était de 798 hommes et 215 femmes (rapport de 1 à 4) pour la France, et ce taux semble très stable au fil du temps. Si on extrapole sur cinq ans cela concerne 5 000 personnes, et le plan espère donc en sauver 1 000 (20%). En comparaison, l’ensemble des maladies infectieuses en 1998 causait le décès de 15 103 hommes et 18 041 femmes (total 33 144 personnes). Avec dans tous les cas un relatif équilibre hommes-femmes sauf infections de l’urètre et voies urinaires avec une plus forte incidence chez les femmes (rapport de 1 à 2). On pourrait se demander pourquoi le VIH reste à ce point cantonné chez les hommes, après 25 ans d’existence…

Si on fait le compte, le plan concerne les 50% des nouveaux cas sur 5 ans soit environ 16 000 personnes, et 1 000 “sauvées” soit un total de 17 000 personnes hors “autres MST” dont on ne voit pas trop le rapport avec le plan Sida hors l’aspect prévention. Donc si on divise 1 milliard d’euros par 17 000 cas cela nous donne un coût unitaire de 58 800 E. Connaissant les excellentes relations entre Mme Bachelot et les laboratoires pharmaceutiques qui vendent les tests de dépistage et les médicaments (voir l’affaireH1N1) on peut se douter qu’une très importante partie de cette manne leur est destinée.

Tout cela bien sur dans le cadre de la vision orthodoxe de la maladie, à savoir que d’une part l’état Sida est causé par le VIH, et d’autre part que les tests révèlent réellement une infection par ce même rétrovirus – deux affirmations qui sont depuis longtemps remises en cause même si ce débat est pour l’essentiel ignoré du public français. Mais restons pour l’instant dans l’orthodoxie. Les tests “banalisés” prévus dans le cadre de ce plan Sida sont de type “tests de dépistage rapide” ou TDR. Le très orthodoxe site vih.org publiait cet article en 2009 sur les TDR et je cite ici leur conclusion :

“Il ne s’agit ni de rejeter les TDR de façon massive, ni de les accepter de façon passive mais de poser clairement leurs indications et de connaître leurs avantages et leurs limites dans les stratégies du dépistage. Les TDR ont une place « en creux » dans les stratégies de dépistages, celle laissée par les dispositifs du dépistage lorsqu’il n’existe pas d’autre possibilité, c’est-à-dire les urgences et les campagnes hors les murs vers les populations refusant ou n’ayant pas accès au système de soins.”

Sommes-nous dans ce cas ? Combien de faux positifs vont se déclarer au fil de cette campagne, sachant l’impact psychologique et social désastreux de ce genre d’annonce sur tout individu ?

 

Il faut savoir que la méthode de dépistage VIH classique est basée sur une combinaison de deux tests distincts, le test ELISA d’une part suivi, en cas de résultat “positif”, d’un test Western Blot de confirmation. Ces tests ne sont pas spécifiques au VIH et de nombreux états maladifs peuvent déclencher de faux positifs malgré ces combinaisons – qui nécessitent un appareillage de laboratoire – d’où un débat sur ce que mesurent “vraiment” ces tests, débat à nouveau inaudible en France. D’autant que la définition de ce qui constitue un diagnostic de séropositivité varie de pays en pays, il n’existe pas de standard mondial de ce qui définit la séropositivité.

Ce plan Sida est donc basé sur la dissémination à grande échelle d’un TDR réputé “fiable”, réalisable par n’importe qui et donnant un résultat en quelques minutes, alors même que les tests “sérieux” de laboratoire type ELISA et WB ne sont déjà pas spécifiques par eux-mêmes (d’où le double test). De qui se moque t’on ?

Il me paraît évident, une fois encore, que le but de l’opération est d’une part de faire encore un petit peu plus peur à la population, et d’autre part d’enrichir encore un petit peu plus les labos aux dépends de cette même population. Par la vente de tests TDR d’une part même si ceux-ci ne coûtent pas très cher (20 E dans le commerce), mais surtout par la vente de trithérapies à tous les nouveaux séropositifs que la campagne espère détecter. Car aujourd’hui si vous êtes séropositif, même en parfaite santé, vous êtes fortement incité à suivre un traitement – qui est lui très cher (760 E par mois en 2000, selon ce documentde l’UPMC Jussieu) et risque de durer le restant de votre vie. Il peut alors être intéressant d’écouter ce type de témoignage, ou encore ce grand classique avec le Dr Montagnier.


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41 réactions à cet article    


  • mrdawson 8 octobre 2010 10:17

    Laissez moi deviner, pour vous la santé publique c’est un jeu d’apéro dans les bals populaires ?
    Deux ou trois précisions :
    - l’elisa est un test très sensible mais très peu spécifique (il détecte beaucoup, donc beaucoup de faux positifs)
    - le wb est un test peu sensible mais très spécifique (il détecte peu mais très peu de faux positifs).
    L’objectif d’utiliser 2 tests (comme pour toute maladie chronique à risque de décès, y compris les cancers) est dans un premier de temps d’écarter toute une partie de la population clairement pas à risque par l’elisa (très très peu de faux négatifs) puis de s’assurer que ceux qui reste sont vraiment positifs avec le wb (très peu de faux positifs). Parce que non, même dans notre société pourrie par l’argent des labos (tous des salauds, même ceux qui ont conçu le traitement qui vous sauvera probablement un jour la vie), on ne prescrit pas des traitements aussi lourds que les trithérapies à des gens peut être ou peut être pas séropositifs. Idem pour les tdr, les gens positifs seront bien entendus retesté avec le wb pour s’assurer du diagnostique.

    Ensuite, autant la campagne de vaccination contre h1n1 était une vaste blague (il n’y avait pas de raison que plus de gens se fasse vacciner que les autres années), autant l’idée derrière cette initiative est plutot ambitieuse et dans le bon sens du terme. Cela ne parait pas vraiment derrière le coté « théorie du complot » de votre article mais si l’on dépiste massivement on détecte une vaste proportion des porteurs qui s’ignorent (facilement calculable : il suffit de rapporter le nombre de nouvelles infections détectées par hasard - c’est a dire des dépistage fait sans que le patient ne soit à risque - à l’incidence annuelle et d’extrapoler au nombre total), on les traite avant le stade sida. Le niveau circulant du virus passe alors sous la barre d’infectiosité (le séropositifs n’est plus infectieux) et on réduit les taux d’infections dans la population : cours de base en santé publique et c’’est aussi une des méthodes utilisée pour combattre le virus dans d’autres pays. C’est pour cela qu’il ne suffit pas de rapporter l’argent utilisé au nombre de nouveaux cas évité mais aussi d’évaluer un recul de la maladie avec le temps et donc une réduction du nombre de traitement utilisés et donc un abaissement des couts mais cette partie la n’apparait pas dans votre article.

    Enfin les même poncifs sur l’absence de lien entre vih et sida... j’attends toujours de lire un article revu par des pairs sur ce sujet parce que pour l’instant...


    • Philou017 Philou017 8 octobre 2010 11:30

      « mais si l’on dépiste massivement on détecte une vaste proportion des porteurs qui s’ignorent »
      Vous plaisantez. Quel nombre effectif de gens passeront le test ? Ceux qui le passent régulièrement, continueront. Quand à ceux qui préfèrent l’éviter, ils continueront aussi. Entre les deux, il y aura certainement une augmentation toute relative des tests. Mme Bachelot parle d’une prévision idéalisée, qui n’aura aucune réalisation. Le nombre de cas détectés supplémentaires sera donc minime. En attendant, on aura dépensé 1 milliard d’euros, dont la plus grosse partie ira dans des poches bien précises.

      « on ne prescrit pas des traitements aussi lourds que les trithérapies à des gens peut être ou peut être pas séropositifs. »
      Je pense que les traitements lourds ont tué au moins autant de gens qu’ils en ont sauvé. Pour un malade fragilisé, un traitement de ce type aggrave son état autant qu’il permet certaines améliorations.
      Pourtant d’autres solutions existent, notamment en recourant à des techniques naturelles de renforcement du système immunitaire. Mais ca ne rapporterait pas grand-chose aux multinationales.

      Il y a des doutes qui existent clairement sur la transmission sexuelle. Si le virus se transmettait vraiment pas cette voie (je parle de rapports classiques), l’épidémie se serait étendue. Or les études sérieuses montrent qu’elle stagne, et que les rapports alarmistes, notamment en Afrique, trafiquent les statistiques, notamment avec des cas de SIDA faussement détectés ou des méthodes statistiques erronées.
      Seule la contamination par le sang parait avérée, et devrait faire l’objet d’efforts, comme par exemple les salles de consommation de drogue. Mais le gouvernement et les députés ont refusé pour des motifs purement électoraux. Nul doute qu’ils voteront sans état d’ame le milliard pour les tests.

      « j’attends toujours de lire un article revu par des pairs sur ce sujet parce que pour l’instant... »
      Monsieur plaisante. Si les thèses alternatives à la vision medicalo-industrielle pouvaient être prises en compte par le milieu des autorités médicales actuelles, ca se saurait. Ca ne les intéresse pas, tout simplement. Pourquoi remettre en cause le bifteck qui vous fait vivre ?


    • mrdawson 8 octobre 2010 12:08

      Soyons sérieux une minute et utilisons un argumentaire réfléchis :

      « Vous plaisantez. Quel nombre effectif de gens passeront le test ? »
      Effectivement, il y a fort à parier que ce dépistage ne touchera pas toute la France, mais il est aussi ridicule de clamer que tous les français se feront dépister en 5 ans que cette campagne n’aura aucun effet et que ce seront toujours les même populations touchées. Mon argumentaire se base sur les campagnes, réussies, de dépistage des cancers actuellement réalisées et mise en place... par un plan cancer.

      "Je pense que les traitements lourds ont tué au moins autant de gens qu’ils en ont sauvé. Pour un malade fragilisé, un traitement de ce type aggrave son état autant qu’il permet certaines améliorations.« 
      Traiter une personne saine est un crime car cela créé des problèmes de santé (les effets secondaire) chez une personne saine. Traiter un malade permet de remplacer un mal par un plus mal plus faible (le bénéfice du médicament). Toutes les études pointent que les trithérapies sont efficaces pour réduire le taux de virus circulant dans le sang et retarder l’apparition du stade terminal. Bon après si vous voyez la littérature scientifique comme un instrument de propagande des labos il ne sert à rien de discuter de ces résultats.

       »Il y a des doutes qui existent clairement sur la transmission sexuelle. Si le virus se transmettait vraiment pas cette voie (je parle de rapports classiques), l’épidémie se serait étendue."
      Il me semble que l’étendu d’une maladie infectieuse dépend de la fréquence de transmission et de la dangerosité de l’infection (si le porteur meurt trop rapidement pour la transmettre par exemple). Je ne suis pas sur que l’on soit apte à juger statistiquement si les 33 millions de personnes atteintes aujourd’hui sont trop peu ou non vis à vis de ces facteurs.

      Concernant les articles, la discussion ne peut s’installer si l’on n’apporte pas la même crédulité à ces sources. Je dirais juste que franchement, je pense qu’il existe des maladies chroniques bien plus rémunératrice que le vih (baisser d’un point le barre de la tension artérielle pour devenir hypertendu - de 14/9 à 13/9 - a permis de faire passer je ne sais plus combien de millions de personnes du statut sain à malade). Je ne vois pas l’intérêt d’un complot mondial sur cette maladie alors que les cancers et les maladies cardiovasculaires touchent des populations bien plus riches et rapportent donc beaucoup plus.


    • Philou017 Philou017 8 octobre 2010 16:09

      Mon argumentaire se base sur les campagnes, réussies, de dépistage des cancers actuellement réalisées 

      Le cancer concerne infiniment plus de gens, ce n’est pas le même type de problème.

      Toutes les études pointent que les trithérapies sont efficaces pour réduire le taux de virus circulant dans le sang et retarder l’apparition du stade terminal

      J’ai l’impression que l’on compte positivement les malades qui voient leurs taux s’améliorer, mais pas négativement ceux qui succombent à la potion.

      . Bon après si vous voyez la littérature scientifique comme un instrument de propagande des labos il ne sert à rien de discuter de ces résultats.

      C’est de plus en plus difficile de la voir autrement. Scientifique si on veut, mais partiale, partielle et soumise à des intérêts.

      Concernant les articles, la discussion ne peut s’installer si l’on n’apporte pas la même crédulité à ces sources.
      Pourquoi leur faire une totale confiance ?

      Je ne vois pas l’intérêt d’un complot mondial sur cette maladie
      Le complot en ce domaine est effectivement difficilement prouvable. Mais la désinformation entretenue sur le SIda n’est pas là par hasard

      alors que les cancers et les maladies cardiovasculaires touchent des populations bien plus riches et rapportent donc beaucoup plus
      Effectivement, le Sida concerne peu de gens, mais rapporte beaucoup.
      Que pensez-vous des médicaments qui sont de plus en plus jugés inefficaces, qui n’apportent pas de progrès par rapport à leurs prédécesseurs ?

      http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/85-des-nouveaux-medicaments-sont-81582


    • lama-du-tibet lama-du-tibet 8 octobre 2010 10:45

      Pour mémoire  : Roselyne Bachelot a été Visiteuse médicale.

      En termes moins sibyllins : Représentante de l’industrie pharmaceutique après du corps médical.

      Chassez le naturel, il revient au galop.


      • Massaliote 8 octobre 2010 11:06

        Bien vu, après la vaccination H1N1, le dépistage systématique. Bachelot est « le » sinistre (majeur) de la Santé.


      • Halman Halman 8 octobre 2010 11:04

        J’eu préféré que cet article soit écrit par un véritable médecin spécialiste du dépistage du sida.


        • Philou017 Philou017 8 octobre 2010 11:32

          Ha ha. Dans ce cas-là, vous pouvez toujours attendre les critiques. Est-ce qu’un employé peut critiquer à la fois son patron et les actionnaires associés ?
          Faut pas rêver....


        • mrdawson 8 octobre 2010 12:10

          Donc d’après la profession médicale est composée de personnels amoraux et incapable de dénoncer des situations moralement inacceptables ?


        • Philou017 Philou017 8 octobre 2010 13:46

          « Donc d’après la profession médicale est composée de personnels amoraux »

          Les médecins sont formés à une médecine allopathique, où la molécule chimique est sanctifiée. Les industries pharmaceutiques sont de plus en plus présentes dans la formation universitaire, et contrôlent l’énorme majorité des revues professionnelles. Dans ce cadre, les pontes de la médecine et encore plus les chercheurs sont quasi automatiquement des zélateurs de cette industrie.
          Aucun médecin contestataire ne sera invité dans un congres médical, le plus souvent subventionné par la même industrie.
          Il est de plus difficile de contester ce qui a été le support constant de votre formation. Donc amoral, non, mais crédule et mal formé, oui.

           « et incapable de dénoncer des situations moralement inacceptables ? »

          Il faudrait avoir les éléments pour cela. Hors, les études sur les médicaments sont faites par les mêmes industries qui les produisent, et avec de moins en moins de respect des normes.
          Les organismes publics sont eux aussi loin de l’impartialité, souvent animés par des collaborateurs de cette industrie. Il n’y qu’à voir ce qui s’est passé avec le H1N1.
          Dans ce cadre, il faut avoir un esprit particulièrement indépendant et curieux pour remettre en cause les informations qui circulent dans le monde de la médecine. Ce qui n’arrive pas souvent....


        • liberta 8 octobre 2010 11:16

          Bachelot n’aurait pas été la « fille de son père » elle ne serait pas ministre aujourd’hui - elle serait restée visiteuse médicale ou peut être serait elle inscrite à ’Pôle Emploi" !!!!

          Encore un scandale du népotisme !


          • samir 8 octobre 2010 11:39

            D’une certaine maniere le gouvernement francais a pris une orientation americaine dans le choix de ses representants
            on en est pas encore au stade des ricains mais l’exemple de Roselyne Bachelot est criant de similitude : le peuple francais se retrouve avec pour ministre de la santé une lobbyiste pur jus

            Roselyne sert ses interets recoupés par les interets des grands groupes

            un depistage generéalisé du Sida serait une affaire extraordinairement juteuse convenez en


            • jef88 jef88 8 octobre 2010 12:03

              On vient de découvrir une nnouvelle saloperie : le HIV1N1.......
              ATTENTION ! ATTENTION !!!!!


              • LE CHAT LE CHAT 8 octobre 2010 13:12

                sans compter le sida mental dont certains sont atteints et pas seulement la jeunesse comme disait Pauwels ! smiley


              • cathy30 cathy30 8 octobre 2010 12:21

                Cela veut qu’elle va acheter des millions de tests avec l’argent de la sécu, que cela va leur rester sur les bras, qu’elle va les revendre aux pays africains avant la date de péremption, cela va chercher dans les combiens leurs affaires juteuses. Que va t’elle nous trouver l’année prochaine ? Quoi l’année prochaine il n’y a plus de sécu ? A zut alors...


                • edzez edzez 8 octobre 2010 15:00

                  ben là y a moins d’hopitaux et moins de medicaments pris en charges, et surtout moins de lit pour les personnes agées qui ont besoins de soins intensifs, ils seront transferé en centre privé (Hepad , ex-maison de retraite).


                • _Ulysse_ _Ulysse_ 8 octobre 2010 14:59

                  J’avoue être comme vous assez partagé sur l’intérêt d’une telle campagne de dépistage.

                  Ce qu’il faut faire c’est cibler les populations à risque ce serait beaucoup plus efficace.
                  Les homosexuels masculins (ce qui explique la différence H/F dans la mortalité), les immigrés d’Afrique noir et les toxicomanes.
                  Seulement comme ca ferait polémique, on préfère cibler tout le monde des gamins de 15ans
                  aux mamies et papy de 75 ballets ce qui est ridicule. En plus, pour le coup ca fera plus de sous pour les labo.

                  Avec une campagne basée sur la peur, ils arriverons bien à vendre le test à des gens qui ont le même partenaire depuis des années et qui n’ont aucune chance d’être porteur ...

                  Par contre, la où il y a un intérêt c’est sur le dépistage des autres MST et notemment de l’Hépatite C dont on connaît mal l’épidémiologie. L’hépatite C dont on ne parle jamais et qui pourtant est beaucoup plus répandues que le VIH et qui se soigne moins bien.

                  Quand aux histoires que le VIH ne rendrait pas malade, désolé mais ca se sont des délires lancés par les homosexuels qui refusent d’admettre qu’ils sont très touchés par le VIH.
                  Ca a notamment été lancé par un médecin homosexuel qui est dans le déni de la réalité alors il raconte ça et ça lui permet de vendre des bouquins et de « défendre » sa « communauté ».
                  Ces gens sont souvent dans le déni mais ils tombent malades et se retrouvent à l’hôpital. On les traite mais souvent au bout d’un moment ils arrêtent le traitement parce que ba ca existe pas praît-il et ils se retrouve à nouveau hospitalisé quelques mois plus tard et ainsi de suite jusqu’au jour où ils meurent d’une infection quelconque comme une toxoplasmose à un âge canonique du genre 34 ans...


                  • edzez edzez 8 octobre 2010 15:05

                    pourquoi cibler les immigrés d’afrique noir ?
                    au cas où tu ne le saura pas , les tests de depistages ne sont pas efficace, ils tiennent compte que d’une baisse d’immunité et non d’une presence d’un virus.


                  • _Ulysse_ _Ulysse_ 8 octobre 2010 15:13

                    Parce que ces gens viennent de pays ou le virus est très présent c’est aussi simple que ça !

                    Les tests de dépistage ne sont pas si mal. Après le premier test on en fait un second beaucoup précis et fiable. Alors bien sur il y a toujours une limite ce qui fait que tester des populations ou le virus est faiblement répandu n’a pas d’intérêt car on commence à confondre les faux positifs avec les malades.

                    Faire des tests systématiques chez les gens hétérosexuels non toxicomanes, sans origines africaine noire et sans comportement à risque (comme avoir 50 partenaires différents chaque années pour être clair) ne sera effectivement pas fiable car chez ces gens, le VIH est très très rare contrairement à ce qu’on raconte dans les médias !


                  • Marc.M Marc.M 8 octobre 2010 15:22

                    La présidence, le gouvernement, l’assemblée et le sénat étant atteint de Sarkozyte aigue, je préconise une vaccination générale à la présidentielle de 2012.

                    Avec piqûre de rappel aux législatives et cantonales.


                    • foufouille foufouille 8 octobre 2010 15:34

                      "Car aujourd’hui si vous êtes séropositif, même en parfaite santé, vous êtes fortement incité à suivre un traitement – qui est lui très cher"
                      ben ca raporte


                      • Mendosa Mendosa 8 octobre 2010 15:39

                        Ca amoindrit surtout énormément le taux de contamination tierce, c’est donc une mesure de santé publique.


                      • Massaliote 8 octobre 2010 16:00

                        « Ca amoindrit surtout énormément le taux de contamination tierce » Pas sur que le traitement empêche la contamination. Et il y a eu pas mal de cas de « séropo » qui ont caché leur état à leur(s) partenaires(s). Venant de Bachelot ça ne peut être qu’une pompe à fric de plus. 


                      • foufouille foufouille 8 octobre 2010 16:44

                        ca amoindrit rien du tout
                        un seul « virus » sufit


                      • _Ulysse_ _Ulysse_ 8 octobre 2010 18:03

                        Non, 1 seul virus ne suffit pas.

                        Le VIH est assez peu contagieux, il faut en moyenne plusieurs rapport avec une personne porteuse ET contagieuse pour l’attraper, attention toutefois c’est une moyenne 1 seul rapport peut aussi suffire. HEUREUSEMENT d’ailleurs sinon l’épidémie aurait été bien pire !

                        Par contre, les traitements ont un effet préventif ca s’est certain ! Ils diminuent la charge virale qui peu devenir indétectable. Les traitements permettent bien de limiter l’épidémie.
                        Une personne avec une charge virale indétectable n’est pas ou très très peu contagieuse.

                        Je tiens quand même à rappeler car certaines personne ne le savent pas mais il y a un risque de contagion avec les fellations et les cunis. Il est nettement plus faible mais existe tout de même.

                        Par contre, pour les toxicomanes c’est autre chose ! Le risque de contagion est autrement plus élevé avec les seringues !


                      • foufouille foufouille 8 octobre 2010 19:57

                        « Non, 1 seul virus ne suffit pas. »
                        il est comme la grippe ?


                      • Mendosa Mendosa 9 octobre 2010 01:58

                        Un seul virus ne suffit pas...

                        Un séropositif qui suit un traitement et dont la charge virale est indétectable (le virus restant confiné dans les ganglions) est considéré comme non contaminant, car il faut une grande quantité de virus dans le liquide vecteur pour qu’il y ait contamination...

                        C’est au moment de la primo-infection, soit environ 10 jours/3 semaines après une contamination, alors que le virus s’est multiplié dans le corps et que le système immunitaire n’a pas encore eu le temps de réagir que le risque de contamination tierce est le plus élevé...

                        C’est pourquoi dépister et mettre sous traitement les nouveaux sero-convertis le plus rapidement possible apparaît comme une méthode efficace de lutte contre la propagation du VIH.


                      • Philou017 Philou017 10 octobre 2010 13:52

                        Mendosa : "C’est au moment de la primo-infection, soit environ 10 jours/3 semaines après une contamination, alors que le virus s’est multiplié dans le corps et que le système immunitaire n’a pas encore eu le temps de réagir que le risque de contamination tierce est le plus élevé..."

                        Source, svp ? vous savez ca d’où ?


                      • Mendosa Mendosa 12 octobre 2010 00:00

                        [...] Cette étude montre que le taux de transmission du VIH semble être multiplié par un facteur supérieur à 10 durant les 5 premiers mois suivant la contamination (période de primo-infection2) par rapport à la phase chronique de la maladie (0,0082 versus 0,0007 par rapport sexuel, respectivement) [...]

                        http://www.pistes.fr/transcriptases/124_487.htm


                      • FritzTheCat FritzTheCat 9 octobre 2010 00:59

                        Bonne analyse.


                        En complément, à lire « LA GUERRE DES VIRUS SIDA et EBOLA, Naturel, Accidentel ou Intentionnel ? » du Dr Léonard G. Horowitz.

                        • janequin 9 octobre 2010 01:18

                          Un des problèmes qui est complètement écarté par cette proposition de test universel est la valeur même du test chez des personnes qui ne font pas partie des groupes à risque, à savoir la plupart des gens.  
                          Gigerenzer et Hoffrage ont en leur temps voulu aborder le sujet, n’ont évidemment jamais été contredits officiellement, mais leurs recommandations demeurent lettre morte, voire sont systématiquement ignorées :  
                           
                          http://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/download?doi=10.1.1.68.3251&rep=rep1&type=pdf

                          En gros, ils indiquent que dans la logique de la définition statistique de la séropositivité (qui est la seule existante puisqu’il a fallu définir un seuil pour cette même séropositivité), la probabilité qu’un double test positif soit un vrai positif dépend de la prévalence de cette séropositivité dans le groupe dont fait partie la personne.
                          Ainsi, chez M tout le monde, même après un rapport dit à risque, la probabilité d’être séropositif est inférieure à 50%. Par contre pour la même personne appartenant à un groupe à risque, elle s’approche de 100%.


                          • janequin 9 octobre 2010 01:20

                            Je reprends ma dernière phrase :

                            Ainsi, chez M tout le monde, même après un rapport dit à risque, la probabilité qu’un test positif soit un vrai positif est inférieure à 50%. Par contre pour la même personne appartenant à un groupe à risque, elle s’approche de 100%.


                            • Philou017 Philou017 10 octobre 2010 13:55

                              Vous avez des sources là-dessus ?


                            • janequin 10 octobre 2010 14:12

                              Il vous suffit, Philou, d’approfondir le texte de Gigerenzer et Hoffrage dont j’ai donné le lien ci-dessus.


                            • FYI FYI 9 octobre 2010 04:41

                              Le virus VIH n’existe pas, c’est de la foutaise.
                              Cherchez Luc Montagnier + Sida, il y a une vidéo qui explique tout çà. Seul le Sida existe, suite effectivement à la drogue dure et longtemps et la malnutrision.

                              Ce test c’est de l’arnaque, car il ne cherche pas le virus, il teste seulement votre immunité, et en fonction des pays vous étes positifs ou négatifs.
                              C’est comme le H1N1, c’est de la manipulation, c’est véritablement honteux.


                              • hankuler 10 octobre 2010 13:14

                                surtout qu’ensuite ils pourront garder notre ADN aussi et sans doute faire une base de donnée
                                si beaucoup de personne le fais chez leur médecin traitant


                                • Mendosa Mendosa 10 octobre 2010 13:48

                                  ... affligeant...

                                  En tout cas une chose est sure, ce ne sont PAS les théories conspirationnistes qui aideront à nous débarrasser de cette pandémie.


                                  • janequin 10 octobre 2010 17:03

                                    En fait, il n’y a pas de conspiration, ni d’un côté, ni de l’autre. Simplement une méconnaissance des toutes dernières découvertes en matière de biochimie (moins de 15 ans).

                                    Il est tout de même étonnant de constater que le VIH fonctionne comme les agents naturels d’apoptose (suicide cellulaire). Comme ces agents d’apoptose peuvent également apparaître en grande quantité lors de la consommation de drogues, de viagra, etc.., il est légitime de se poser la question du lien qui existe entre ces agents chimiques et lui.

                                    Pour ma part, je pense que l’étude du VIH correspond à l’étude d’un phénomène accompagnant l’intoxication chimique, et que l’on a étudié, faute de connaître cette intoxication chimique.
                                    Ce serait « l’arbre qui cache la forêt »


                                    • franc 10 octobre 2010 20:39

                                      La mère Bachelot a encore fait les siennes --------------------------elle est complètement vendue à l’industrie capitaliste pharmaceutique et médicale ,après la vaccination générale de la grippe h1n1nous voilà au dépistage général du sida

                                       le dépistage du sida comme du cancer ne sert qu’à fabriquer artificiellement des millions voire des milliards de clients en transformant des personnes saines en personnes malades par l’opération de la sainte parole de certains hommes ou dames en blanc pour après vendre des tonnes de produits chimiques appelés médicaments ainsi  que le service de soin après vente pour enrichir ces capitalistes avides sans morale et sans vergogne ------------------------------------ car il est très facile de tromper les gens ,les pauvres bougres qui sont à la merci de l’expertise médicale , n’importe quelle tache minuscule microcopique qui se trouve normalement dans tous les organismes humains imparfaits par nature devient à les entendre un début de commencement du processus cancéreux ,de même le moindre virus ou microbe qui s’y trouve tout aussi naturellement ,devient un début de commencement du processus d’infection et d’épidémie ;et hop ,voilà un client de plus ,et répété,plusieurs millions ou milliards de fois ,cela peut rapporter gros ,surtout que les maladies chroniques comme le cancer ou le sida sont des poules aux oeufs d’or -------------------------- -----------------------mais l’on sait que l’habit en noir ne fait pas le moine ,de même l’habit en blanc ne fait pas le docteur

                                       L’épidémie du sida a été inventée par l’idéologie reaganienne réactionnaire et capitaliste au début des années 80-----------------------------------des professeurs éminents ont contesté les liens de causalité entre le virus VIH et la maladie de de la dégénérescence immunitaire comme d’ailleurs les bienfaits de la vaccination -----------------------------ce qui tue le malade ce n’est pas la présence du virus VIH ,mais la quantité énorme de produits chimiques des soi-disant médicaments qui empoisonnent
                                      l’organisme ,comme pour le cancer .


                                      face aux trois impostures des campagnes de prévention du cancer ,du sida et de la vaccination ,il faut opposer un triple NON massif comme dans le cas de la grippe H1N1
                                      NON au dépistage du cancer
                                      NON au dépistage du sida
                                      NON à la campagne de vaccination



                                      • Triodus Triodus 11 octobre 2010 09:48

                                        C’est le Sarkome et ses métastases qu’il vous faut éradiquer !


                                        • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 11 octobre 2010 11:48

                                          Merci à tous pour vos commentaires. Le coeur du débat technique semble être : que signifient réellement le résultat des tests de dépistage au vih. Que veut réellement dire « être séropositif » en termes physiologiques, vu que les définitions changent d’un endroit à l’autre. Pourquoi, après 25 ans de recherche et des milliards engloutis, en sommes-nous toujours à ce degré d’incertitude ? 

                                          Ces questions, sans réponse précise de la part de l’orthodoxie médicale, sont à la base des mouvements « dissidents » qui tentent justement d’y apporter des réponses, et que l’orthodoxie et le politiquement correct en général balaient sans vergogne sous le tapis du « complotisme ». 

                                          Peut-on encore croire à la réalité d’une science objective et désintéressée oeuvrant pour le bien commun ? Pour ma part la réponse est clairement « non ». L’industrie du vih est une religion avec ses dogmes, ses prêtres, ses saints et ses excommuniés. Comme toute religion, elle profite avant tout à ceux qui la dirigent, en l’occurrence les labos pharmaceutiques associés aux Etats qui y voient un instrument de contrôle social. 
                                          Voir par exemple cet article au sujet des rapports entre la laboratoire Gilead Science et la Commission Européenne : 


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