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Accueil du site > Tribune Libre > Vézelay, la basilique de l’empereur Julien

Vézelay, la basilique de l’empereur Julien

Peut-être encore plus que les précédents, cet écrit risque de surprendre tant il va à l’encontre des idées reçues. Qu’on ne le juge pas trop vite ! C’est un écrit murement réfléchi. Dans mon dernier article, j’ai montré comment le sculpteur d’un chapiteau de la cathédrale d’Autun avait illustré la « naissance à l’empire » de Constantin-Auguste, en le faisant naitre dans la nativité prophétisée de Gourdon. Ce fait prouve, entre autres, le lien qui existait entre Mont-Saint-Vincent, site voisin, où je situe Bibracte, et Autun que le rhéteur Eumène qualifie de colonie de la cité éduenne. Qu’on ouvre enfin les yeux, car cela change tout ! Cela signifie qu’en partant de datations fausses, nos historiens de métier se sont gravement fourvoyés, qu’une bonne partie des livres consacrés à l’art roman sont à réécrire et qu’il en est ainsi pour ceux qui traitent de l’antiquité de la Gaule. Le travail à venir est important. Il s’agit de redécouvrir une Gaule rayonnante au lieu d’une « Gaule qui n’existe pas » comme l’affirme M. Christian Goudineau, professeur au collège de France, titulaire de la chaire des Antiquités Nationales. Il s’agit de repenser l’histoire origine de tous les édifices religieux que la carte de Peutinger indique par une vignette à deux tours. Comment peut-on s’opposer à une telle entreprise alors qu’il s’agit de la valorisation de notre patrimoine historique et de notre tourisme ? http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-basilique-gauloise-de-87288.

Reprenons le fil de l'histoire et de mon raisonnement.

L'église de Mont-Saint-Vincent. Construite à l'image de la description que la Bible donne du temple de Salomon, c'est "un heureux accident" de la colonisation phénicienne. Dans les chapiteaux, nous ne trouvons que des symboles sémito/sumériens. L'église voisine de Gourdon a été édifiée dans le prolongement de ce symbolisme.

Les fresques de Gourdon. Peintes en parfait accord symbolique avec le Protévangile de Jacques de l'an -4, elles nous montrent la première inscription en Gaule de (Sancta) Maria. J'y vois le nom symbole des populations juives qui se considèrent en exil. On y voit également l'espérance d'un Jésus/sauveur qui naitra d'elle.

La cathédrale de Chalon-sur-Saône. Bâtie par l'empereur gaulois Posthumus au IIIème siècle, la logique voudrait qu'on voie dans le ciel judaïque de ses chapiteaux, le jésus, ou christ, dont on attend toujours la venue (ou, pour certains, la revenue). Or, le fait que le rhéteur Eumène y voie une vision d'Apollon nous rappelle que la Gaule était officiellement romanisée.

La cathédrale d'Autun. Construite pour honorer Constance-Chlore et célébrer la naissance à l'empire de son fils Constantin, c'est le premier accomplissement espéré de la prophétie de Gourdon, grande espérance. Nous sommes au IVème siècle.

En 325, Concile de Nicée. Constantin qui s'est éloigné du pays éduen pour s'installer à Constantinople se rallie apparement aux évêques d'Orient partisans du christ de Nazareth. Rien ne semble indiquer que le pays éduen l'ait suivi dans sa conversion.

En 360, l'empereur Julien, petit-fils de Constance-Chlore, César des Gaules, est élevé au rang d'Augustre par les Gaulois. Il refuse d'envoyer les renforts que l'empereur d'Orient lui demande. Accusé de maintenir le "paganisme" en Gaule, il sera surnommé "Julien l'Apostat". Hostile aux croyances des chrétiens et des Juifs mais relativement tolérant, il est l'auteur d'un livre "Contre les Galiléens".

Très populaire en Gaule, mon avis est que Vézelay est la basilique que les Eduens ont élevée pour le glorifier. J'en veux pour preuve deux chapiteaux dont l'un est manifestement une illustration d'un passage d'Ammien Marcellin, Histoire, livre XVI, 2. Ammien Marcellin est un officier qui l'accompagna au combat jusqu'à sa mort. Ces chapiteaux sont en quelque sorte une signature.

Des scènes sculptées absolument fabuleuses.

Voici ci-après les scènes sculptées qui me font penser que nous sommes, pour Julien comme pour Constantin, dans le même processus allégorique de naissance à l'empire. Le problème qui se pose à moi est le suivant : comment dois-je désigner le personnage messianique auréolé ? Christ, Jésus, comme le nomme Jacques dans son Protévangile, ou Apollon comme le nomme le rhéteur Eumène dans son discours officiel ? Comment dois-je nommer la femme qui reçoit la visite de l'ange, comme cela est dit dans la scène de la visitation du protévangile ? Marie, population éduenne, ou seulement Flavie (Autun) ? La question n'est pas simple mais en fait, ce dilemme est le même que celui qui s'est posé aux contemporains qui ont interprêté différemment la fameuse vision de Constantin, les uns y voyant Apollon, les autres le Christ, le chrisme ou seulement un écrit http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/extraits-d-ouvrages/article/la-vision-de-l-empereur-constantin-32809. Dois-je évoquer une venue ou une revenue, comme s'il s'agissait d'un phénomène à répétition ? Dans le cas d'une revenue, dois-je renoncer à ma thèse de Gourdon d'un Jésus seulement prophétisé ? (1) (1) Bien sûr que mon interprétation du mot Lucas de la fresque du choeur de Gourdon peut être contestée ; bien sûr que si le corps de l'enfant n'est pas peint, cela peut être dû à d'autres raisons qu'à une volonté délibérée. Mais alors, comment expliquer que ce soit un Apollon guerrier qui descend entre l'ange et Marie (influence de la romanisation ?) Pourquoi le nouveau David qui sort du tombeau a-t-il encore un pied dans la tombe ? Pourquoi la mule monte-t-elle, sans porter personne, comme pour aller chercher le messie ? http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/cleopas-le-christ-oublie-des-31893

Bien sûr qu'on va encore me dire que tout cela, je l'invente ; que je m'entête en dépit du bon sens à placer Bibracte à Mont-Saint-Vincent ; que c'est pure folie d'imaginer que des Gaulois aient été capables de construire un tel monument et que, par ailleurs, le début de sa construction est formellement datée par les experts. Je sais : on se base sur une dédicace d'église qui aurait été bâtie par un abbé Artaud en 1104 ; c'est absurde ! Une basilique telle que Vézelay n'est pas à la mesure d'un petit abbé inconnu. Seul, un pouvoir politique fort a pu ordonner son édification. Quel roi, quel duc, quel comte aurait pu financer dans ce Moyen-Age troublé une telle entreprise de construction, dans ce lieu perdu et dans quel but ? En revanche, au temps des Gaules, Vézelay occupait une position privilégiée sur une colline, à un grand carrefour de routes gauloises. On devine dans cette décision de construction une volonté politique venue de Bibracte pour avancer en direction du nord. Il faut être logique ; ce ne sont pas les pèlerinages et les offrandes des pèlerins qui ont permis la construction de la basilique, c'est la basilique, “major ecclesia, ecclesia peregrinorum” qui fut la raison d'être de ces pèlerinages. Ce n'est pas le monastère qui a précédé la basilique, c'est la basilique qui a attiré les moines et le monastère.

Bien sûr qu'on va encore me dire qu'il est impossible que Julien, renégat du christianisme et défenseur du paganisme, ait pu être honoré par un édifice religieux. Il est vrai que ses violentes critiques contre les croyances juives et chrétiennes ne plaident pas dans ce sens, mais je constate que les démélés qu'il a connus jusqu'à la répression, c'est en Orient que cela s'est passé et non en Gaule où il semble avoir joui d'une indéniable popularité. Je constate également que s'il rejette formellement le Dieu en trois personnes des chrétiens, il est beaucoup plus en accord avec le Dieu suprême et unique des juifs. C'est un monothéiste sincère pour qui les anciennes divinités mythologiques sont beaucoup plus des idéaux de civilisation et de développement des connaissances.

Dans les sculptures de Vézelay, je ne vois rien qui serait fondamentalement contraire aux croyances de Julien. En revanche, je n'arrive pas à y trouver la preuve convaincante et spécifique d'une évocation évangélique. Dans le merveilleux tympan du narthex, on nous dit qu'il sagit des apôtres et de saint Pierre dressant sa clef, mais dans le contexte historique et politique du IV ème siècle, on pourrait tout aussi bien y voir les magistrats de la cité éduenne http://www.google.com/imgres?imgurl=http://www.sacred-destinations.com/france/vezelay-church-photos/slides/xti_0241p.jpg&imgrefurl=http://www.sacred-destinations.com/france/vezelay-church-photos/slides/xti_0241p&usg=__EX2n6jbTcw6DKTSTs-wFpjkch1o=&h=364&w=550&sz=196&hl=fr&start=183&zoom=1&tbnid=wvXWUNQ3UyGSsM :&tbnh=118&tbnw=165&ei=0tc4TbjMOMvy4gah9_zACg&prev=/images%3Fq%3Dv%25C3%25A9zelay%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26biw%3D714%26bih%3D416%26tbs%3Disch:10%2C6525&um=1&itbs=1&iact=hc&vpx=232&vpy=129&dur=17513&hovh=183&hovw=276&tx=131&ty=82&oei=sNU4TbvtPImi8QPO0_ivCA&esq=55&page=23&ndsp=8&ved=1t:429,r:1,s:183&biw=714&bih=416. La clef de la porte du ciel est un symbole antique commun ; il était déjà attribué à Janus (Ovide,Fast, 1, 125). Dans le personnage central, on nous dit qu'il s'agit du Christ, mais on pourrait tout aussi bien y voir le Dieu de la sagesse des philosophes grecs et des écrits sapientiaux juifs, ou même le souverain bien de Platon cher à Julien. Dans les rayons lumineux des mains célestes, faut-il imaginer les fameuses langues de feu de la Pentecôte ou, tout simplement, le Dieu suprême rayonnant à l'image du soleil, thème également cher à Julien ? Une basilique vouée au soleil ? Julien ne pouvait pas rêver mieux. Dans le trumeau, faut-il voir le christ-agneau présenté par Jean ou le symbole des martyrs juifs ? Enfin, en haut du tympan, je ne vois dans l'oeuf de la renaissance qu'un Gaulois, sa femme en sirène et son chien.

Faut-il passer en revue tous les chapiteaux de la nef ? Aucune scène évangélique ne peut y être clairement identifiée. Il ne s'y trouve que de l'ancien testament et des leçons de morale, morale chère à Julien. Quand à la vie d'Eugénie qui est clairement évoquée, rien n'indique sur ses chapiteaux qu'elle ait été chrétienne.

Bref, de mon point de vue, la seule sculpture qui évoque le mystère chrétien est le tympan existant en façade. L'ennui, c'est que c'est une oeuvre de Viollet-le-Duc.

Note : quand je dis que l'ange annonce la nouvelle à Johanes, Marcus, Matheus et Lucas, il s'agit des quatre figures du tétramorphe de la vision d'Ezéchiel.


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16 réactions à cet article    


  • Emile Mourey Emile Mourey 21 janvier 2011 10:14

    Rectificatif.

    Mon interprétation en rapport avec ma note en fin d’article et au passage correspondant de l’avant-dernière illustration est litigieuse : l’annonce à Johanes etc. C’est une interprétation que j’ai faite lorsque j’ai rédigé mes ouvrages mais à laquelle je ne crois plus. L’iconographie du linteau ne peut s’inspirer que du protévangile de Jacques et d’un autre texte. Quel autre texte ? évangile de Luc ?


    • Emile Mourey Emile Mourey 21 janvier 2011 10:28

      Remarquez dans cette illustration la forme de la double mandorle que Vézelay a reprise de Gourdon.
      Petite précision : après cathédrale Saint-Vincent, lire de Chalon-sur-Saône.


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 21 janvier 2011 14:31

      Comme d’habitude, Mimile ignore superbement les éléments qui feraient chanceler sa théorie boiteuse...

      Une simple lecture permet de savoir que

      Vézelay est fondée au IXè siècle, mais le site en lui-même est occupé dès le néolithique : une source salante est présente à quelques kilomètres de l’actuel Vézelay. Les romains vont y installer des thermes ( site de Foissy-les-Vézelay ). Le site est enfoui pour lutter contre le trafic de sel au XVè siècle.

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Site_arch%C3%A9ologique_des_Fontaines_Sal%C3%A9es

      L’ abbaye est fondée au IXè siècle. Sa fréquentation et sa célébrité augmente en 1037 quand l’abbé Geoffroy arrive à faire croire que l’église possède les restes de Marie-Madeleine en son reliquaire ( le pape reconnait leur présence en 1050 ). L’ abbé Artaud, qui lui succède, est originaire de Cluny : la reconnaissance papale a pour prix la mise sous tutelle sous l’autorité des bénédictins de cette abbaye. Il n’est donc pas un « petit moine isolé » dans une région sauvage, il a la puissance financière des bénédictins derrière lui en plus de la gestion d’un lieu de pèlerinage très fréquenté.

      Il a donc parfaitement les moyens de faire reconstruire la basilique, moyennant la levée d’un impôt supplémentaire pour les frais, ce qui lui sera fatal car il est assassiné en 1106.

      http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9zelay


      • Antenor Antenor 21 janvier 2011 15:14

        Bizarre, malgré le nombre important de chapiteaux ornant les colonnes de la nef de Vézelay, pas un seul d’entre eux, contrairement à Autun et bien d’autres églises, n’évoque les Evangiles.

        Le « veau d’or » condamné par Moïse est même remplacé par un taureau, animal-symbole de l’Evangile de Luc.

        http://www.romanes.com/Vezelay/Basilique_Sainte_Madeleine_de_Vezelay_0139.h tml

        Du point de vue architectural, difficile de croire qu’il n’y ait qu’un siècle d’écart entre la basilique de Vézelay et Notre-Dame de Paris.


      • Emile Mourey Emile Mourey 21 janvier 2011 16:09

        @ Antenor

        Comme vous l’avez très bien remarqué - c’est incroyable tout ce qu’on peut encore découvrir - l’animal est un taureau. Puisque c’est un taureau et que nous sommes à une époque de conflits religieux, cela nous amène au taurobole et au culte de Mithra, et comme l’adversaire haï des Gaulois éduens, c’est en Orient qu’il se trouve, cela peut être Constance avant sa mort, ou bien les Perses, ou bien je ne sais pas. Mais ce qui est fabuleux, c’est de voir ce Gaulois brandir les tables de la Loi et menacer l’infâme, et diable à la chevelure infernale, du bâton vengeur, tandis que, de l’autre côté, que fait l’autre ?


      • Emile Mourey Emile Mourey 21 janvier 2011 16:25

        @ Mmarvinbear

        Merci pour votre article nuancé. Je suis bien d’accord que pour conjurer l’injure du temps, il a bien fallu procéder à quelques restaurations, voire reconstructions. Que le choeur, dans lequel je ne vois que la stricte rigueur d’un ordre nouveau, ait été reconstruit par la puissance bénédictine, je ne suis pas contre cette hypothèse. Ce que je voulais dire, c’est que comparativement à Cluny qui doit sa naissance et son essor à la puissance comtale, je ne voyais pas le même phénomène à Vézelay.


      • Emile Mourey Emile Mourey 21 janvier 2011 16:34

        au lieu d’article, lire commentaire. Nuance : essor bénédictin de Vézelay, oui ! Naissance de la basilique, non !


      • Emile Mourey Emile Mourey 21 janvier 2011 16:46

        @ Antebor

        L’autre porte l’agneau du sacrifice (?) ; donc, c’est un bon Gaulois, comme sa bonne mine le dit. Génial !


      • Emile Mourey Emile Mourey 21 janvier 2011 18:39

        @ Mmarvinbear

        Oui, de simples abbés qui, pendant quarante ans, auraient construit péniblement cette basilique avec la seule bénédiction papale de Rome pour les protéger des exactions du comte de Nevers. Pas de preuves écrites de construction fondatrice ; je pense que vous vous appuyez seulement sur les déductions des archéologues. Bon courage !


      • Emile Mourey Emile Mourey 21 janvier 2011 14:34

        @ Amaury Watremez

        En effet. Ce n’est que sous Théodose que le christianisme est devenue la religion officielle. Cela signifie que si je dis que Vézelay est la basilique de l’empereur Julien, je ne dois pas y trouver une évocation chrétienne. Et en effet, c’est ce que je constate. Il y a cohérence entre mon article et l’histoire de l’époque.


        • Antenor Antenor 21 janvier 2011 15:30

          @ Emile

          Sur ce chapiteau du « Veau d’Or », le démon chevauchant le taureau montre le ciel de l’index de la main droite et indique le chiffre 4 de la main gauche. Ne s’agirait-il pas là d’une condamnation globale des quatre évangiles par ceux qui ont fait sculpter les chapiteaux ?

          Le phénomène des « craignants-dieu » est peut-être très sous-estimé que ce soit en Gaule ou dans l’ensemble du Bassin Méditerranéen. L’Evangile de Luc leur étant spécialement destiné, cela expliquerait pourquoi celui-ci est particulièrement condamné à Vezelay et présenté sous la forme d’un nouveau « veau d’or ».


        • Emile Mourey Emile Mourey 21 janvier 2011 17:02

          @ Antenor

          Condamnation des quatre évangiles, c’est très possible, voire probable, même certain. Ce serait une condamnation de l’armée d’Orient, et plus précisément des combattants perses anciennement voués au culte de Mithra convertis à la religion du Galiléen. C’est en combattant les Perses, avec les Gaulois qui l’accompagnaient, que Julien a été tué. On dit qu’avant de mourir, il aurait dit : Galiléen, tu m’as vaincu !.


        • Emile Mourey Emile Mourey 21 janvier 2011 17:03

          @ Antenor

          Oui, une condamnation au nom du Dieu unique (un doigt) des Juifs qui est dans le ciel.


        • Emile Mourey Emile Mourey 21 janvier 2011 15:50

          @ Amaury Watremez

          Servante ou esclave ? Vaste programme ! La traduction du Protévangile de Jacques disponible sur l’internet a choisi le mot servante, mais la Bible d’Osty, dans sa traduction de l’évangile de Luc, a préféré, en se référant à Samuel, le mot esclave. C’est une nuance certes mais une très importante nuance. Cela pose, depuis Abraham jusqu’à aujourd’hui en islam, la question de l’obéissance aveugle à ceux qui se disent porteurs de la parole de Dieu.


          • zadig 21 janvier 2011 21:02

            à l’auteur,

            Bonjour, merçi pour cet article.
            Je suis totalement ignare dans ce domaine,
            mais je lis toujours avec beaucoup d’intêrêt vos articles.

            Continuez vos recherches, l’histoire a besoin de visions nouvelles.
            Je vais vous faire rougir de plaisir :
            Après tout Galilée à son époque était bien un iconoclaste.

            Cordialement

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