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Accueil du site > Tribune Libre > Vue imprenable sur Hollande et la folie du monde

Vue imprenable sur Hollande et la folie du monde

Cela faisait un bail que je n’avais plus mis les pieds chez vous. D’autres cieux. D’autres habitudes. C’est toujours aussi fréquenté. D’après ce qu’on m’a dit, mes deux derniers articles sur Dieudonné et sur Manuel Valls ont bien marché... Faut dire, le casting m’a aidé. Avec François Hollande en guide suprême et Manuel Valls comme Ministre de l’Intérieur (de l’arrogance et de la bourde institutionnelle), je n’ai pas eu trop à me forcer... C’est presque pire que sous Sarkozy….

Sur Hollande et sa prestation d’hier maintenant. Il a sauvé les meubles sur la forme. Je n’ai pas du tout aimé quand il a parlé de Dieudonné : ses menaces lancées à ceux qui ne prenaient pas clairement position contre l’antisémitisme au profit de la liberté d’expression : « Ils auront des comptes à rendre  » a lâché le Président. Je me suis senti visé. Passons. Je ne l’ai pas trouvé très crédible quant il a cherché à se justifier par rapport à sa lutte « contre la Finance ». Dans mon dernier livre « Vue imprenable sur la folie du monde » (éditions des Arènes, sorti en novembre, en vente partout) le chapitre 24 a pour titre « François Hollande ». Il sonne étrangement à le relire aujourd’hui…

 

François Hollande

Le samedi où la France a battu l’Angleterre en quart de finale du championnat du monde de rugby, j’ai rencontré François Hollande qui finissait par une visite à Metz son premier tour des primaires socialistes. Metz a été ma ville pendant vingt-cinq ans. Dominique Gros, le nouveau maire, soutient François Hollande parce que c’est un gars honnête et sympathique. Il me l’a dit rue Tête d’or un peu après la conférence de presse. La veille, nous avions échangé quelques mails. Il m’avait demandé de rédiger une note pour le candidat socialiste sur la lutte à mener contre les paradis fiscaux et pour capitaliser ce que j’avais retenu de (ma) victoire contre les banquiers du Luxembourg. Les hommes politiques font parfois ce genre de demande. Pour une fois que je pouvais capitaliser contre un banquier, j’aurais été idiot de ne pas réfléchir à cette proposition. J’ai oublié de préciser que je suis Citoyen d’honneur de la Ville de Metz. On m’a remis une médaille en même temps qu’à mon copain Yan Lindingre qui dessine des cochons et des cochonnes et avait été taxé d’antisémite (1) par l’ancienne équipe municipale. C’était juste après ma victoire totale et définitive contre Clearstream au printemps 2011 (2). Mes parents étaient là, les journalistes du Républicain Lorrain aussi. On a bu du Crémant d’Alsace en grignotant des Bretzels. Chacun a fait un petit discours. Moi, pour dire que la ville allait mieux depuis que Dominique Gros avait été élu. Lui pour me féliciter pour ma ténacité et ma formidable victoire contre les forces du mal. Yan a fait une blague sur l’école des Beaux Arts qui a fait flop mais on s’est bien amusé. Citoyen d’honneur, ça en impose.

Je me suis dit que si ma note à François Hollande pouvait aider à la cause des opprimés et faire passer deux ou trois idées, ce n’était pas plus mal. Je me suis fait suer. Ecrire un livre, un article, une lettre de réclamation à Darty, je peux m’en sortir. Mais une synthèse argumentée pour un futur président de la République, c’est nettement moins évident. Je la voulais la plus concrète possible. Je l’ai titrée Note pour François Hollande et scindée en quatre parties. Dans la première Les constats, j’explicitais l’influence des banques dans la crise traversée depuis 2008. Sur ces sujets, les discours politiques sont peu innovants. Ça rabâche. Ça manque d’éléments concrets et compréhensibles du public. Cette question marque un clivage entre droite et gauche et nourrit un débat peu audible à l’intérieur de la gauche. L’image que vous renvoyez n’est pas celle de quelqu’un de très offensif sur ce thème.

Chaque mot était pesé. Je militais pour un discours original. J’essayais de me mettre dans la tête de François Hollande. L’énarque qui déboule dans le circuit avec l’étiquette et l’allure du Poulidor du peloton. DSK avait lâché l’affaire depuis peu. François Hollande avait réussi à éliminer Martine Aubry et son ex-femme Ségolène Royal. Il faisait la course en tête, entouré d’une meute de plus en plus imposante de conseilleurs et de courtisans. La question de la lutte contre la finance peut devenir déterminante dans le débat si elle est abordée d’une manière forte, sereine et pragmatique. Son gros avantage était de se retrouver face à Nicolas Sarkozy. Sur cette question financière, le Président sortant avait trop soutenu les banquiers. Plus que sur n’importe quel autre sujet, il apparaissait comme un bonimenteur. L’homme d’un système financier prêt à sauver les banques et les banquiers au détriment des salariés et des Français. François Hollande devait l’attaquer frontalement et sans faillir sur ce sujet.

La seconde partie de ma note, plus longue et sobrement intitulé Raisonnement, posait en préalable un enjeu : l’impossibilité de régler cette question à la seule échelle du pays. La solution aux problèmes posés par les évasions de capitaux et l’assèchement des Etats ne peut être que nationale ET européenne. C’était facile à expliquer. Je reprenais les arguments de l’Appel de Genève et la création d’un espace judiciaire européen. Les criminels financiers ont des Ferrari et ils ne s’arrêtent jamais à la douane. Les juges roulent en vélo et doivent montrer leurs papiers dès qu’ils quittent leur pays. J’alignais plusieurs évidences que les politiques avaient tendance à oublier. Par exemple : On a trop laissé les banques se contrôler elles-mêmes ou Les paradis fiscaux sont des leurres.

Une note permet toutes les petites phrases. L’espace d’un moment, vous êtes Mazarin, Richelieu, Cyrano…

(…)

Sur le papier, cela me paraissait d’une grande simplicité. C’était un peu comme si j’avais pu taper sur l’épaule de François et lui souffler à l’oreille : Tu as une chance unique avec cette élection de nous redonner de l’espoir et du courage. Il faut s’attaquer aux outils qui permettent ces transactions. Ce que les traders appellent le « back office ». Il y a des endroits où l’ont peut voir « passer » les flux. Les quantifier. Les encadrer. Il y a des pompes qui alimentent les paradis fiscaux. Il existe une « traçabilité » des échanges. C’est à cela qu’il faut s’attaquer. Ce n’est pas si compliqué ni virtuel qu’on te le raconte. Vas-y fonce mon gars.

Je lui livrais ma conception de la circulation des valeurs, tentant un parallèle entre les autoroutes financières et les autoroutes de bitume. Il faut des radars et des contrôleurs dans les deux pour freiner les excès. Le coeur du raisonnement s’articulait autour de deux idées. La première : L’univers bancaire, à force de dérives et d’absence de contrôle, a créé des poches d’opacité. C’est là que se joue d’une manière ultime l’escroquerie. La seconde : Ce qu’on appelle mondialisation financière se résume à la fabrication très élaborée d’une jungle où seuls les prédateurs s’y retrouvent. Les peuples et les Etats sont démunis face à ce problème.

- Sauf si vous Sire, décidiez d’y mettre bon ordre…

(…).

J’ai donc croisé François moins d’une semaine après l’envoi du mail. Le jour de France-Angleterre en Rugby. L’avait-il lu ? Visiblement, oui. Nous avons discuté quelques minutes à la sortie du Ruby, un café de la place Saint Louis au centre de Metz. Une foule très dense et des dizaines d’élus socialistes aux sourires longs comme des jours de paie entouraient l’édile. Saint-François touchait les mains, caressait les cheveux. Le favori des sondages portait un très joli costume en tissu léger, bleu marine et du fond de teint à cause des caméras.Il était sympathique, accessible, semblait fragile et habité par une nervosité qui lui faisait rouler les yeux de gauche à droite sans se poser sur vous. Il est un peu plus grand que Nicolas Sarkozy et nettement plus petit que moi. J’ai salué Dominique Gros, Aurélie Filippetti et Bertrand Mertz le député maire de Thionville. Ils soutiennent tous François Hollande ici en Moselle. J’étais mal rasé et engoncé dans mon vieux pull Agnès B, avec une écharpe froissée et des Adidas défraîchis. Quand je rencontre un présidentiable, je devrais être plus classe. C’est ce que j’ai senti dans les yeux d’Aurélie.

- Oui mais moi je ne rêve pas d’être ministre, j’ai pensé.

François m’a félicité pour ma note. Je l’ai lue. C’est très intéressant, a-t-il dit. Je ne suis pas sûr qu’il était sincère. Il m’a interrogé sur les suites de mon enquête et sur les banques. Je lui ai répondu que le Parti socialiste était mou du bulbe sur ces questions. Il en a convenu et m’a soufflé : On pourrait se revoir plus tranquillement pour en parler. J’étais d’accord, je lui ai laissé le choix des dates et l’ai laissé filer vers une bande d’élèves ingénieurs excités qui hurlaient des chansons paillardes. En les quittant, je me suis dit que j’étais bien content d’être écrivain.

Je suis allé acheter du thé au Printemps, des tee-shirts chez Célio, un livre sur Einstein et deux cd de musique classique, un opéra de Haendel et Bach chanté par une contralto et un castrat. Puis je suis allé boire un verre chez mon copain Jeff. On a parlé des développements de son enquête sur la pornographie, de la campagne électorale, de Nicolas Sarkozy, de l’université de Metz, d’Adorno et de sa théorie sur l’industrie culturelle, de football et de rugby. Le père de Jeff est prof de technologie retraité et président des anciens combattants d’Algérie. Il est d’origine italienne, non-violent et antimilitariste. Il veut surtout aider les vieux appelés de ces années de guerre à toucher des pensions. Je parle de lui au présent car il n’était pas encore mort ce jour-là. On ne lui avait détecté aucun cancer. L’Eglise de Lexy, près de Longwy, ne se doutait pas que deux ans plus tard elle serait envahie par des milliers d’anciens combattants d’Algérie pleurant le meilleur des leurs, ni que Jeff lirait devant l’autel et les drapeaux un texte à la manière de Georges Pérec. Je n’avais jamais vu autant de monde et autant de drapeaux dans une Eglise.

(…)

Je lui ai raconté ce jour-là ma rencontre avec François Hollande et lui ai dit la difficulté que j’avais à écrire mon livre.

- Je n’ai même pas de titre, ai-je fait.

On a ensuite parlé du match de rugby et de l’essai de Maxime Médart.

- C’est fou ce que Médart ressemble à Volvorine, ai-je ajouté. Tu connais Faire l’amour le roman de Jean Philippe Toussaint ? J’adore ce titre. Il faudrait que j’en trouve un pareil. Faire de la politique…

Ça turbinait entre mes deux hémisphères. Jeff a dû se demander si je ne couvais pas une mauvaise grippe.

- Faire la politique, c’est pas mal, non ? C’est mieux que faire de la politique, a proposé Jef. On devrait faire la politique comme on fait l’amour. En servant l’autre avant de se servir.

On s‘est regardé en souriant. On a dû penser à la même chose en même temps. François Hollande, Martine Aubry, Nicolas Sarkozy, Carla Bruni, Jean Luc Mélenchon et Marine Le Pen se sont mis à défiler devant nous, le regard torve, la mine implorante. Je l’ai regardé et j’ai demandé :

- La dernière fois que tu as fait l’amour, c’était quand ?

- Y a pas longtemps, a répondu Jeff.

- Et alors ?

- Alors quoi ?

- Ben tu as pensé uniquement à servir l’autre…

- Ouais, a réagi mollement Jeff.

J’étais persuadé qu’il me baratinait.

J’ai revu François Hollande à deux reprises après son élection. A chaque fois, il a été souriant, voire chaleureux et m’a proposé un rendez-vous sans fixer le jour et l’heure. J’ai également entretenu une correspondance agréable avec un des ses conseillers. Je n’ai pas entrepris ces démarches pour me faire mousser ou pour obtenir un quelconque avantage. Je voulais faire avancer ma cause. La cause du peuple. Celle que François Hollande avait défendue dans son discours du Bourget. Un discours décisif où s’est jouée une partie de l’élection. C’était le 22 janvier 2012. Deux mois après ma note. Un copain m’avait envoyé le discours pour avis juste avant. J’étais devant ma télé.

Dans cette bataille qui s’engage, je vais vous dire qui est mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance. Sous nos yeux, en vingt ans, la finance a pris le contrôle de l’économie, de la société et même de nos vies. Désormais, il est possible en une fraction de seconde de déplacer des sommes d’argent vertigineuses, de menacer des Etats. Cette emprise est devenue un empire. Et la crise qui sévit depuis le 15 septembre 2008, loin de l’affaiblir, l’a encore renforcée. Face à cette finance, les promesses de régulation, les incantations du « plus jamais ça » sont restées lettre morte. Les G20 se sont succédés sans résultat tangible. En Europe, 16 sommets de la dernière chance ont été convoqués pour reporter au suivant la résolution définitive du problème. Les banques, sauvées par les Etats, mangent désormais la main qui les a nourries. Les agences de notation, décriées à juste raison pour n’avoir rien vu de la crise des subprimes, décident du sort des dettes souveraines des principaux pays, justifiant ainsi des plans de rigueur de plus en plus douloureux. Quant aux fonds spéculatifs, loin d’avoir disparu, ils sont encore les vecteurs de la déstabilisation qui nous vise. Ainsi, la finance s’est affranchie de toute règle, de toute morale, de tout contrôle.

Dix-huit mois se sont écoulés. François Hollande n’en a pas grand-chose à faire de la lutte contre la finance ou les paradis fiscaux. Sinon il s’y serait pris autrement. Il a cédé sur ce terrain, comme il a cédé face à Laskhmi Mittal à Florange. Son discours du Bourget était une promesse de campagne. L’affaire Cahuzac l’oblige à replonger dans ce défi lancé contre ce qui était une abstraction. En invectivant la finance, en ne nommant pas les banquiers ou leurs affidés, en ne s’attaquant jamais concrètement au problème des évasions de capitaux, François Hollande prend peu de risques. Il la joue petit bras. Le sujet l’ennuie, l’accable. Il n’est pas à l’aise avec ces questions, coincé comme il doit l’être entre la CGT et le CNPF, entre les prolos et les énarques, entre son aile gauche et son aile droite, entre les aspirations du peuple et les directives de Bruxelles, entre Merkel et Obama, entre le fantôme de Mitterrand et celui de Mendès, entre son ambition et son emploi du temps. François temporise, joue la montre. Il perd du temps, chute dans les sondages. Il fait de la politique. Il ne fait pas la politique. Les banquiers restent les plus forts.

 

(1) Dans sa série Titine, tous ses personnages ont des têtes de cochon. L’un de ses albums mettait en scène son héroïne dans un vernissage. On y voit une convive à fort accent allemand courtiser l'artiste. Econduit, ce personnage se met à vociférer. Dans la bulle afin d'appuyer l'accent germanique, une petite croix gammée. Il n'en faudra pas plus pour limoger Yan de l’Ecole des Beaux Arts où il était prof. Pour anti-sémitisme. Devant, l'incongruité de l'accusation, le motif de licenciement se transformera en « insuffisance professionnelle ». Yan sera viré pendant 18 mois jusqu’à la défaite aux municipales de 2008 de Jean Marie Rausch et l’arrivée de Dominique Gros.

(2) Dans un arrêt du 1er février 2011, après dix années et plus de soixante procédures, la Cour de Cassation indique que mon enquête est « sérieuse, de bonne foi et sert l’intérêt général ». Clearstream est définitivement déboutée de ses plaintes. Plus aucun de mes documentaires et livres sur le sujet ne peut être considéré comme diffamatoire.


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43 réactions à cet article    


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 15 janvier 2014 13:11

    Il faut être un doux rêveur et un idéaliste pour croire qu ’on puisse lutter contre un blob protéiforme et insaisissable comme la Finance seul et isolé.


    C’est comme se trouver seul face à un Wolverine (Volvorine... mon dieu...) sous extasy et enragé avec un couteau à huitre. SI tu ne fais pas les bons gestes au bon moment, t’es mort.

    Ce genre de bestiau PEUT se faire battre mais il faut ne pas agir seul et avoir une stratégie en béton.

    Personne, nulle part, ne peut se permettre de lutter contre un système financier qui a visiblement perdu les pédales mais qui sait se mettre à l’abri dans des zones plus accueillantes en délaissant les pays qui osent les frapper au porte-feuille et en les laissant sans financement.

    Lutter contre cette finance devenue folle est un impératif, mais cela ne peut se faire qu’au niveau continental pour pouvoir asseoir son autorité et imposer ses vues.

    Le France a cette volonté mais elle est seule ou presque. Londres ne la suivra jamais. Amsterdam est dans l’orbite de la City. Berlin vient à peine de se doter d’un gouvernement de coalition et le smic allemand est déjà quelque chose de lourd à avaler pour la CDU.

    Dublin opine du chef quand Londres bouge le petit doigt. Madrid et Rome on à peine de quoi se chauffer cet hiver, ne parlons pas d’ Athènes ou de Lisbonne.

    Bruxelles est trop occupée à empêcher la scission de la Flandre. Copenhague et Stockholm sont neutres et veulent le rester. Helsinki s’en fout. Vienne est devenu un musée et n’a plus d’autre ambition.

    Les pays de l’Est, eux, ont les yeux encore trop éblouis par le mirage de l’économie américaine pour s’éloigner de ce qui en fait la moelle.

    On a eu une occasion en or lors de la dernière crise bancaire. Malheureusement, on avait Sarkozy aux commandes à l’époque, et personne n’a été dupe quand il a fanfaronné la fin des paradis fiscaux et le sauvetage du système.

    Il faudra sans doute attendre la prochaine crise et le prochain péril pour imposer au système financier les freins et les régulateurs nécessaires pour une croissance durable et une plus juste répartition des bénéfices.

    Que de temps perdu...



    • Fergus Fergus 15 janvier 2014 15:07

      Bonjour, Mmarvinbear.

      Je rejoins votre avis, et j’ai d’ailleurs écrit à maintes reprises des commentaires allant dans le même sens : quel que soit le pouvoir en place en France, nos chefs de l’exécutif n’ont pas l’ombre d’une chance de pouvoir lutter efficacement contre les dérives de la finance s’ils n’ont pas quelques alliés de poids suffisant pour opposer un bloc solide aux tenants du statu quo.


    • wesson wesson 15 janvier 2014 17:00

      bonjour mmarvin,

      "Il faut être un doux rêveur et un idéaliste pour croire qu ’on puisse lutter contre un blob protéiforme et insaisissable comme la Finance seul et isolé."

      Bien entendu que non. Il faut simplement faire un choix politique : Celui de mécontenter les patrons du CAC40, ou celui de mécontenter des millions d’électeurs.

      Parce que les choses sont en fait assez simple : si vous décidez de mener une politique pour faire objectivement cesser la fraude et l’évasion fiscale, et arraisonnez la finance, vous pourrez sans problème vous appuyer sur les millions d’électeurs qui vous ont mis au pouvoir, pour rappeler que au final, c’est le peuple qui gouverne.

      Et l’exemple pertinent, c’est le front populaire en 1934 : Un gouvernement soutenu par une grève populaire dans un contexte bon enfant, et en 15 jours le patronat fut contrainte de lâcher sur absolument tous les sujets.

      Lutter contre la finance, ce n’est absolument pas une question de moyens, mais juste une question de volonté politique.

      Et c’est vrai que ceux qui sont au gouvernement, ou ceux qui y prétendent n’ont aucunement ce genre de volonté, à l’exception peut-être du Front de Gauche. (vous voyez, je n’en suis même pas sûr, mais en tout cas, c’est le seul à avoir ça dans son programme)


    • bakerstreet bakerstreet 15 janvier 2014 22:43

      Le matelas Treka est une bonne alternative aux tracas du pouvoir.


      Quand à la haute finance, notre homme va lui foncer dans les plumes ( de l’oreiller)

      Mais mon dieu quelle infamie pour le scooter, 
      Lui qui baladait si joliment Audrey Hepburn dans « vacances romaines »
      J’espère pour lui que ce n’est pas un vespa, ce mot qui veut dire en italien « la guèpe »
      On aurait tort de ne pas se méfier des piqûres de cet insecte
      Parfois plus venimeux que celui des vipères

      Mais en cas de piqûres couplées des deux, je ne répond de rien.
      En tout cas, question prévention des risques, un casque sur la tête ne vous sert à rien !
      « Couvrez vous les jeunes ! »
      C’est étonnant qu’un personnage de l’état suive au mot les campagnes de publicité sanitaires sans les décoder. 

      Car il y a l’esprit et la lettre.
      Comme dirait madame de Tierwiller 
      ’ Y a des tweet qui se perdent !"

    • Mmarvinbear Mmarvinbear 16 janvier 2014 01:25

      Et l’exemple pertinent, c’est le front populaire en 1934 : Un gouvernement soutenu par une grève populaire dans un contexte bon enfant, et en 15 jours le patronat fut contrainte de lâcher sur absolument tous les sujets.


      Bon, déjà, le Front Popu, c’était en 36, pas en 34. En 34 il y a eu la grande manif antiparlementaire du 6 Février, ce doit être la cause de l’erreur, passons.


      Mais surtout, ce que les gauchos du FDG, de LO et consorts ne veulent pas comprendre, c’est que le monde à changé depuis 1936. L’organisation de la société, de l’économie, les règles ont été totalement revues depuis ! Ce qui marchait en 36 fonctionnait à peine en 68 mais désormais, cela serait sans effets.


      En 1936, le monde économique était replié sur chaque nation. Les entreprises, les usines, le patronat, tout était concentré sur chaque pays d’origine. Quand il y avait une manifestation minière, les marcheurs allaient devant la maison de maître du propriétaire qui bien souvent était dans le bled d’à coté. C’était facile pour le peuple d’imposer sa loi et de revendiquer un peu plus de justice. Le propriétaire de l’usine n’avait pas le choix, il ne pouvait pas déplacer l’usine de dix kilomètres. Et transférer son argent prenait des semaines, le temps d’acheminer les ordres écrits.


      Mais aujourd’hui ? Une manif se fait sur les grands boulevards parce que les maisons de maître abritent désormais un centre communal ou ont été achetée par des touristes qui viennent y vivre pendant l’été.


      Le propriétaire de l’usine ? Il est à Singapour, à Shangaï, ou à Brasilia. Bien souvent il ne sait pas qu’il en est le propriétaire car l’usine est perdue au milieu de centaines d’entreprises aux participations croisées ou membres de Holdings plus complexes à déchiffrer qu’ un codex Maya.

      Et si d’aventure l’envie lui en prend, en trois clics, il transfère le financement de l’usine en Inde et fait 800 chômeurs de plus dans le pays.


      La cause de l’échec patent du FDG et des autres mouvements politiques de Gôche est ici : ils ne comprennent pas, ne veulent pas comprendre qu’ils basent leurs croyances et leurs modes d’action sur un modèle qui n’existe plus. Qui ne peut plus fonctionner. C’est comme continuer à brancher un appareil sur la même prise alors que les fils d’alimentation ont été enlevés depuis des années.


      Ca ne peut pas marcher, et d’ailleurs cela ne marche pas.



    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 janvier 2014 10:09

      wesson,
      « C’est juste une question de volonté politique » Pas du tout.

      En 36, la France était pas soumise aux Traités européens qui empêchent d’avoir un politique intérieure nationale

      « Il n’y a plus désormais que des politiques européennes. »

      Vous êtes européiste comme Hollande, vous ne voulez pas sortir de l’ UE et de l’euro, comme Hollande. Mais en plus vous faites croire qu’il est possible de faire une politique intérieure nationale dans l’intérêt général, ce qui est faux.

      Violer les Traités est d’abord une ânerie, puisqu’on peut en sortir par l’article 50, sans créer de conflits avec les pays voisins et Bruxelles.

      C’est de plus ouvrir la porte aux plaintes de la Commission européenne auprès de la Cour de justice européenne, avec des millions d’euros de pénalités à payer.

      La France a été condamnée à 168 000 euros de pénalités par jour de retard, pour avoir refusé de transcrire la loi sur les OGM. 

      « Les astreintes financières de la Cour de Justice européenne »

      « Sanctions financières »


    • bernard29 bernard29 15 janvier 2014 13:41

      Monsieur Robert,

      Vous n’avez pas du tout aimé quand Hollande a parlé de Dieudonné ; « Je n’ai pas du tout aimé quand il a parlé de Dieudonné : ses menaces lancées à ceux qui ne prenaient pas clairement position contre l’antisémitisme au profit de la liberté d’expression : « Ils auront des comptes à rendre  » a lâché le Président. Je me suis senti visé ».

      Moi si parce que c’est un honneur incroyable qui a été fait à une action d’un humoriste que de le citer lors d’une conférence présidentielle. je n’en reviens pas encore. Tous les amuseurs, comiques troupiers du PAF qui pourchassent Dieudonné, peuvent se rhabiller. Avant qu’ils arrivent à son hauteur, il en passera de l’eau ....

      Maintenant sur cette intervention elle est bien sûr inimaginable, indécente, ridicule,. mais elle prouve que le boulet Dieudonné n’est pas passé loin, ou que ce Président n’a aucune appréciation de la dignité de sa fonction,( alors que son rôle est aussi de veiller à la défense des libertés publiques, parce que l’affaire de ce spectacle du Mur n’a pas encore été jugé sur le fond. Il peut et il y aura des surprises.


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 janvier 2014 11:52

        bernard 29,
        Vous devriez aller vous inscrire au Parti antisioniste de Dieudonné et Soral, leur programme va sûrement faire trembler la finance !

        Programme du PAS


      • Luc le Raz Luc le Raz 19 janvier 2014 17:07

        « ses menaces lancées à ceux qui ne prenaient pas clairement position contre l’antisémitisme » . antisémitisme, donc anti-sémites, si je comprends bien. Ceci concerne une bonne partie des arabes aussi, alors ?
        « Aujourd’hui, les Sémites désignent principalement les peuples arabophones, les peuples éthiopiens sémitiques et le peuple juif. »
        Èh bé, si un juif qui tape sur un arabe peut être considéré comme un antisémite, on est pas sorti de l’auberge ! smiley
        Critiquer la politique d’Israël ou celle de la Corée du Nord, où est la différence ? Dans le premier cas ce serait de l’antisémitisme et dans l’autre, c’est quoi ?


      • Yohan Yohan 15 janvier 2014 14:05

        Un mec qui te propose des rendez vous sans date, j’en connais plein autour de moi. Si un jour il daigne t’en fixer vraiment un de rendez-vous, c’est généralement pour que tu le sortes de la merde. A ton âge tu devrais savoir ça smiley


        • taktak 15 janvier 2014 14:28

          Parlons un peu de la conférence de presse de Hollande-MEDEF d’hier.
          Il faut que chacun prenne conscience que c’est une déclaration de guerre au travailleur. Car concrétement, ce qu’il a annoncé, c’est la baisse des salaires.

          http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/hollande-la-guerre-aux-salaires-146406


          • Abou Antoun Abou Antoun 15 janvier 2014 14:36

            Dix-huit mois se sont écoulés. François Hollande n’en a pas grand-chose à faire de la lutte contre la finance ou les paradis fiscaux. Sinon il s’y serait pris autrement. Il a cédé sur ce terrain, comme il a cédé face à Laskhmi Mittal à Florange.
            Bonjour l’auteur,
            On ne peut pas dire qu’il s’agit d’une révélation. Cela nous le savons tous.
            Vous voulez nous dire quoi au juste ? Que vous avez approché Normal 1° de près ? Si c’est çà c’est un peu long, faites plus court.
            « J’ai vu F.H. c’est pas ce qu’on croit » résumerait assez bien l’affaire.


            • vesjem vesjem 15 janvier 2014 17:02

              @abou
              l’auteur m’a mis à bout (comme toi)
              on se demande ce qu’il veut raconter tout en se massant le nombril ;
              qu’il descende de son nuage ; je sais qu’il a souffert dans la sombre affaire clearstream , mais broder me pompe


            • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 18 janvier 2014 10:09

              EN 19 MOIS FLAMBI N ’A PAS FAIT PIRE QUE CHIRAC-SARKO EN 19 ANS


              IL Y A ENCORE DE QUOI FAIRE.......POUR FAIRE AUSSI MAL QU ’EUX 


            • HELIOS HELIOS 15 janvier 2014 15:44

              pardon d’etre cynique, mais si j’ecoute mon conseiller occulte, ce qu’il me dit - et je suppose qu’il le dit a d’autres - c’est une regle de bon sens :

              --- il vaut mieux etre l’ami d’un plus fort que soi, que son ennemi --- proverbe homologue de celui des anglais, avec leur « if you can’t fix it, feature it ».

              C’est d’ailleurs ces mêmes anglais qui ont tout compris a propos de la finance, ne pouvant pas la combattre, ils l’ont accompagné, servie et en ont fait leur force.

              Si la France, qui n’a pas besoin des autres, au moins dans un premier temps, veut s’attaquer a la finance, il faut alors l’accepter, la developper POUR MIEUX LA CONTROLER.
              Aujourd’hui, c’est le contraire qui se passe, elle est rejetée, s’est installée ailleurs et donc est devenue incontrolable... a moins de faire la guerre a ceux qui l’hebergent et la soutiennent.

              Faisons une place a ces banques predatrices et mettons en place les moyens de controle qui correspondent. ClearStream n’est pas en France (par exemple) c’est une erreur.


              • colere48 colere48 15 janvier 2014 16:34

                Reveillons nous !!
                Zizi rider n’est qu’un enfumeur !


                • bernard29 bernard29 15 janvier 2014 18:04

                  merci pour la photo de votre pseudo. très bien... elle peut servir et reservir ..


                • reneegate 15 janvier 2014 16:50

                  Etrange que vous ayez si peu à dire depuis l’édition de votre bouquin (que j’ai acheté pour vous soutenir et qui m’a tout de même déçu ).
                  N’avez vous pas remarqué qu’Hollande répond « qu’on ne peut pas le taxer de favoriser la finance » mais en aucun cas il n’exprime essayer de la combattre.
                  N’avez vous pas remarqué (personne en fait) le trait d’humour qu’il s’autorise (« nous sommes tous écoutés c’est bien connu » ou avoisinant) alors qu’il refuse d’acceuillir Snowden et interdit le survol du territoire à Morales, non on ne peut pas rire de tout.
                  Pas une seule question sur le fond, du type baisser les charges sans croissance peut il creer de l’emploi ? Quel rapport selon lui entre charge et chômage puisqu’il augmente bien plus vite que les charges (qui parfois diminuent même). ? Votre politique est taxée d’atlantiste et pro israelienne confirmez vous ? etc....
                  Pas une seule question qui l’engage à se déterminer (on appelle cela dans le sens du poil pour un tel personnage non ?)
                  La politique de l’offre on nous la fait depuis 1980 et cela produit au mieux l’Allemagne, est ce la votre objectif ?


                  • lcm1789 15 janvier 2014 17:06

                    mais si seulement


                    Mais si seulement c’était affaire de lâcheté, d’incompétence de démotivation…

                    Mais non, il faut que le peuple progressiste de france le comprenne Hollande, Sarkosy, Bayrou,Duflot, Laurent Borloo et Lepen, ne sont que les homme liges de la finances mondialisée.

                    J’en veux pour preuve qu’ils sont tous inféodés à L’Union Européenne, à l’euro et au plan mondial à l’OMC àu FMI et à l’OTAN.

                    Pas de salut dans ces carcans, pas d’espoir dans ces instruments mortifère de l’oligarchie capitaliste mondialisée.

                    Lutter contre a Finance c’est possible mais cela demande de disposer au moins de l’arme monétaire et de ne pas convertir l’or de la République Française en liasse de papier monnaie estampillé goldman sachs.

                    La commission européenne, la cour des compte le FMI l’OCDE tout cela c’est noyauté par le capitalisme mondialisé.
                    Alors déboulent les éléments de langage néo-libéraux, dette réduction des déficits, charges coût du travail
                    Alors les mecs de Goodyear Amiens se font humilier.
                    Alors les pompiers de Grenoble ou les surveillants de prisons se font casser la gueules par les CRS de Valls le néo-Moch.
                    Alors la sécu est couler par un naufrageur de pédalo

                    Quand le peuple progresssite de France va-t-il ouvrir les yeux ?
                    La France qui a une longue histoire de progrès, de Robespierre à Ambroise Croizat, de Jeanne d’Arc à Charles Tillon, la France qui est le pays de Descartes et de Rousseau peut-il se dissoudre dans l’acide mortifère d’une Union Europenne et d’un GMT qui assassinent notre peuple. ?

                    Oui nous avons le droit au bonheur et à l’espoir, car nous sommes le peuple alors réapprenons à dire NON et commençons donc par dire à Hollande qui « ne veut pas nous permettre » de sortir de cette union européenne de mort que les autorisations, c’est le peuple qui les donne !

                    Commençons par envoyer un message clair en boycottant massivement les élections européennes car l’UE pour s’en sortir il faut en sortir.


                    • millesime 15 janvier 2014 17:38

                      L’Europe sociale est une chimère !
                      L’Europe ce n’est qu’un marché commun, agrémenté de quelques embryons de coopération dans des domaines annexes.
                      Son but la destruction des entraves à la libre concurrence entre entreprises.
                      C’est l’application littérale, et presque sans exception, de la doctrine libérale.
                      Lire :
                      http://millesime.over-blog.com


                    • kéké02360 15 janvier 2014 21:11

                      << .... en boycottant massivement les élections européennes ....>>

                      Je ne pense pas que ce soit un bon plan car l’eurodictature n’attend que çà que nous n’allions plus voter !!!!!!! Je pense que les citoyen(ne)s européens vont envoyer une pléiade de députés d’extrême droite de quoi foutre un bon coup la merde dans le bocal Bruxellois !!!!!!

                      D’autre part nous avons un autre levier en créant des listes ouvertes de << front républicain >> pour reprendre à l’UMP-PS et associés les 36000 communes de France .

                      C’est un objectif à notre portée, au moins trois bonnes raisons de s’attaquer à reconquérir les communes par les urnes en 2014.

                      1 Changer la couleur des grands électeurs ( maires ) qui élisent les sénateurs .

                      2 Permettre à tous candidats d’obtenir les 500 signatures en 2017 .

                      3 Changer la couleur des présidents des communautés de communes etc. ...

                      Nous avons donné les pleins pouvoirs à tous les niveaux aux Sioncialistes, nous en sommes aux premiers dégâts collatéraux, pour savoir ce qui nous attend jetez un coup d’œil en Grèce ..........

                      De mon point de vue il n’y a pas une minute à perdre pour constituer des listes municipales si nous voulons tenter de virer la racaille UMP-PS smiley


                    • Arnaud69 Arnaud69 15 janvier 2014 21:29

                      @ Kéké 02360

                      J’étais un abstinent convaincu, l’UMP-PS et tous leurs toutous m’ont convaincu qu’il fallait allait voter pour virer tous ces merdeux.
                      Du grand spectacle, là ce n’est pas Dieudo qui était sur scène mais le PS, l’UMP, le FdG et toute la clique de la STASI .

                      Ils font des spectacles convaincants ces gens là ...

                       smiley 


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 janvier 2014 10:34

                      lcm
                      S’abstenir, en voilà une idée qu’elle est bonne !
                      Vous savez ce que Bruxelles va proposer dans ces élections ?

                      Article du Télégraph, profitez-en, vous ne retrouverez probablement pas l’équivalent dans nos médias :
                       Les Etats Unis d’ Europe, rien moins.

                      « Avec les Etats Unis d’ Europe bientôt affiliés plus que jamais aux Etats Unis d’ Amérique avec le traité transatlantique, les peuples vont finir par comprendre la supercherie... mais trop tard. »

                      Abstenez-vous, cela leur fera tellement plaisir !

                      Nigel Farage a fait plus pour faire comprendre les dessous de Bruxelles aux Anglais que toute la presse britannique réunie !

                      L’ Union Populaire Républicaine présentera des listes aux Européennes.


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 janvier 2014 10:36

                      Si vous pouviez nous expliquer le rapport entre les élections municipales et les européennes... ?


                    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 15 janvier 2014 17:17

                      Salut DR,

                      Hollande fait l’amour avec la politique et cède aux dents des sireines...Ces dames reprennent la main sur l’actualité et ces messieurs rament derrière avec des problèmes de robinets. après tout, le monde se partage entre ceux qui bossent, ceux qui banquent et ceux qui baisent...

                      Question : Internet est il le secret d’un journaliste indépendant pour conserver son cap dans la lutte contre la finance sans argent ?


                      • zygzornifle zygzornifle 15 janvier 2014 18:03

                        CroquignHollande n’est pas près d’abandonner les Pieds Nickelés....


                        • Crab2 15 janvier 2014 18:35

                          Le fiel rhétorique


                          Michèle Cotta Gaffe en direct à propos d’un Hollande « moche et minable »

                          TELEVISION – La journaliste, pensant que son micro était éteint, s’est laissé aller à une petite « plaisanterie » diffusée en plein JT…

                          Suites :

                          http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/01/le-fiel-rhetorique.html

                          ou sur :

                          http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2014/01/15/le-fiel-rhetorique-5272554.html




                            • Shawford43 15 janvier 2014 19:13

                              Pour sûr, beds’re still burning Buddy


                            • Shawford43 15 janvier 2014 20:00

                              Et Gaffe, Yohan tes sources puirent veugra en langage disonesque smiley


                            • alinea Alinea 15 janvier 2014 20:32

                              Mais Hollande n’est pas du tout de votre avis !! je l’ai entendu hier faire une liste longue comme le bras de toutes les mesures qu’il a prises pour lutter contre son ennemi la finance ( ceci ne mérite aucune virgule)
                               smiley


                              • kéké02360 15 janvier 2014 21:21

                                revoir les guignols de 2004 çà peut pas vous faire de mal !! smiley

                                http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/liberte-d-expression-et-democratie-42682 


                                • bakerstreet bakerstreet 15 janvier 2014 22:03

                                  Difficile pourtant de se mettre dans la tête de Holland depuis que celui ci porte un casque ! 

                                  Le casque n’est il pas devenu l’élément le plus important du personnage ? 

                                  Casque libéral et autistique le coupant du monde, et commençant à l’installer dans l’égo de ces grands fous qui ont tant marqué l’histoire !
                                  Le père Ubu n’est pas loin. 

                                  Pour l’histoire, je ne parle pas de la petite, celle que l’on regarde par les trous de la serrure.

                                  Quoique....Quel historien n’a pas fait un essai sur les coucheries royales, nous disant que l’histoire de France s’est d’abord construite sur l’oreiller.
                                  Mais quid quand il y en a trois sur le lit ?

                                  Bon, notre président a tout de même remarquablement parlé, comparant Dieudonné au Femen...Assez ignoble quand au regard que ce type porte donc à la lutte courageuse de ses femmes, qui ne pensent pas qu’à exploiter leurs seins pour leur carrière. 
                                  Je n’en dirais pas plus tant je suis en colère. 
                                  Bravo Denis Robert pour votre courage et vos combats

                                  • Grandloup74 15 janvier 2014 22:15

                                    Excepté les 2 premières années de Mitterand, les PS a démontré que c’est le pire ennemi du petit peuple. Faudra s’en souvenir longtemps, très très longtemps.


                                    • titi titi 16 janvier 2014 08:13

                                      « Faudra s’en souvenir longtemps, très très longtemps. »

                                      Non. Il fallait s’en souvenir il y a 2 ans.


                                    • wesson wesson 15 janvier 2014 23:41

                                      bonsoir l’auteur, 


                                      « Cela faisait un bail que je n’avais plus mis les pieds chez vous. »

                                      Vous étiez quand même au courant que ici, c’est le repaire des cerveaux malades....



                                      • Pentangle Pentangle 16 janvier 2014 08:39

                                        C’est beau le rêve ; tu y crois et c’est ça qui est triste. Les retours d’acide, c’est toujours le plus difficile à gérer : on ne sait jamais quand ça arrive, on sait encore moins quand ça finira.


                                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 janvier 2014 11:01

                                          à l’auteur,
                                          Vous parlez de Hollande, de Mittal et d’ Arcelor. Je suppose donc que vous n’avez jamais lu les Traités européens.

                                          C’est l’article 63 qui a permis à Mittal d’acheter Arcelor, et bien avant Hollande., en 2005 ?

                                          L’article 63, c’est la fin du contrôle des capitaux depuis Maastritch.
                                          Il est interdit d’interdire aux capitaux de circuler.

                                          C’est ce qui a permis les délocalisations, les entreprises n’ayant plus aucun besoin de demander l’autorisation pour déplacer leurs avoirs.

                                          Et c’est ce qui a permis à Mittal d’acheter Arcelor. Le Gouvernement de l’époque a voulu s’y opposer, il s’est fait remonter les bretelles par Bruxelles.

                                          Avant Maastritch, ce n’était pas interdit, mais régulé.

                                          Il fallait l’accord du Ministre des Finances et de la Direction du Trésor public, qui régulait en fonction des intérêts stratégiques du pays.

                                          Autre responsable de la finance radieuse, dont Hollande se garde bien de parler, l’article 123.

                                          Les prêts à taux 0% de la Banque de France ont été supprimés.
                                          Place aux prêts bancaires avec intérêts. C’est l’article 123.

                                          Vous remarquerez que les européistes qui annoncent un cataclysme si on sort de l’ UE, mais entre la planche à billets payante et la planche à billets gratuite de la Banque de France, ils préfèrent toujours la payante ! Allez comprendre !

                                          Voici un graphique qui illustre ce que serait la dette si nous n’avions pas l’article 123 :
                                          « graphique de la dette » , et encore le graphique s’arrête en 2008, ça s’est pas arrangé depuis !

                                          Je vous la fais courte, voilà la liste des principaux articles des Traités qui empêchent de faire des politiques intérieures dans l’intérêt général, mais uniquement des politiques européennes au bénéfice de la finance et des multinationales.


                                          • gegemetz gegemetz 16 janvier 2014 11:06

                                            bonjour
                                            cela me fait plaisir de vous lire sur Agoravox
                                            votre article me fait penser à un dessin paru dans un journal français dont j’ai oublié l’auteur et je m’en excuse ...
                                            ce dessin représente M. Bergé embrassant M. Hollande en lui soufflant dans l’oreille ..« n’oublie pas que c’est moi le patron »
                                            on est peut etre pas loin de la vérité avec le rachat du nouvel obs apres le rachat du monde


                                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 janvier 2014 11:47

                                              L’auteur n’est pas à blâmer, il est comme beaucoup de Français qui ont longtemps fait confiance au PS et au PCF, parce que les électeurs ne savaient pas ce qui se tramait dans leur dos.

                                              Je me souviens très bien, c’est pas hier, mais avant hier, des discussions enflammées sur le Programme Commun, les délires le soir de Mai 1981 à l’élection de Mitterrand... C’est après 1983, que les choses ont commencé à se gâter.

                                              Il y a d’abord eu la dette qui commençait en enfler, mais avec l’invention géniale du 3% admissible, personne ne s’inquiétait vraiment. « Tout était sous contrôle »...

                                              Les 3% du PIB, c’est une invention 100% française, à la demande de Mitterrand, mérite le détour, la lecture est un plaisir ! Les conséquences à long terme, beaucoup moins...

                                              C’est devenu la règle d’or qui va nous ruiner, alors qu’elle n’a aucune base réelle en économie. Comparer la dette échelonnée au PIB de l’année n’a aucun sens.

                                              Puis sont venus à partir de 1983 l’alignement sur la finance et les dérégulations qui vont avec, dont le PS a juste oublié de nous informer des dégâts collatéraux :

                                              C’était déjà un SFIO, Guy Mollet qui avait signé de Traité de Rome, le ver était dans le fruit.
                                              * 1985 : Accords de Schengen Fabius 1er Ministre
                                              * 1986 : Acte unique européen, Fabius (et Delors, Président de la Commission européenne)
                                              * 1986 : Bérégovoy loi de dérèglementation des marchés
                                              * 1988 : Directives Delors- Lamy sur la mobilité des capitaux.
                                              * 1990 : Bérégovoy baisse la fiscalité sur les revenus du capital
                                              * 1992 : Maastritch Bérégovoy 1er Ministre + Delors - ( Introduction de l’article 63)
                                              * 1997 : Traité d’ Amsterdam Jospin 1er Ministre
                                              * 1997 : Jospin confirme les critères de Maastritch
                                              * 1998 : Création de la BCE : Jospin
                                              * 1998 : DSK régime fiscal favorable aux stocks options + Jospin 1er Ministre.
                                              * 1999 : Création de l’euro : Jospin
                                              * 2000 : Lisbonne Sommet, Jospin 1er Ministre
                                              * 2001 : Traité de Nice Jospin idem
                                              * 2002 : Sommet de Barcelone Jospin itou
                                              * Ratification du Traité de Lisbonne en 2008, Sarko, avec l’appui du PS.
                                              * MES et TSCG : Hollande et Ayrault...

                                              De vrais ennemis de la finance, comme les scouts, toujours prêts pour faire plaisir à l’Empire !

                                              La question que les électeurs du PS se posent, c’est pourquoi n’ont -ils rien dit ?
                                              Parce que la construction européenne devait se faire sans débat, donc sans explications, ni informations. Silence radio !

                                              C’est un journaliste anglais, Evans Pritchard, qui est allé mettre son nez dans les documents déclassifiés du département d’ Etat américain en 2000, qui l’a découvert.

                                               Il a publié son article dans le Daily Télégraph du 19 septembre 2000.

                                              C’est expliqué dans le détail dans «  Pourquoi l’ Europe est comme elle est ? »


                                              • BA 19 janvier 2014 10:09

                                                Vendredi 17 janvier 2014 :

                                                 

                                                Le Medef se félicite d’avoir inspiré le pacte de responsabilité.

                                                 

                                                Ravi des annonces économiques de François Hollande, Pierre Gattaz estime également en être l’inspirateur. Vendredi, le patron du Medef a assuré qu’il avait apporté le pacte de responsabilité « sur un plateau » au président de la République. Selon le patron des patrons, le chef de l’Etat s’est inspiré du «  pacte de confiance » qu’il lui avait présenté en novembre.

                                                 

                                                « Nous avons salué le pacte de responsabilité que nous a servi le président de la République le 31 décembre et qui était inspiré, je ne le dis pas trop fort, du pacte de confiance que nous lui avons apporté sur un plateau  », a affirmé M. Gattaz lors d’une intervention à l’occasion des vœux de l’Alliance des minerais, minéraux et métaux (A3M).

                                                 

                                                En novembre dernier, le Medef avait proposé à Hollande ce pacte dans lequel les patrons proposaient au chef de l’Etat d’ouvrir cinq chantiers prioritaires, notamment la refonte de la fiscalité. Les représentants patronaux estimaient alors que si ce pacte était mis en place, un million d’emplois pourrait être créé.

                                                 

                                                http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/01/17/pierre-gattaz-pense-etre-l-inspirateur-du-pacte-de-responsabilite_4350053_823448.html


                                                • BA 19 janvier 2014 12:05
                                                  Les CONtribuables français ont payé 6,6 milliards d’euros pour sauver la banque Dexia de la faillite.

                                                  Dimanche 19 janvier 2014 :

                                                  Dexia : le salaire des dirigeants augmenté de 30 % au 1er janvier !

                                                  Le dossier de la chute de la banque franco-belge Dexia n’en finit pas. Et alors que l’établissement enchaîne toujours des pertes, le Journal du Dimanche révèle que trois dirigeants de la banque en cours de démantèlement ont vu leur salaire augmenter de 30% au 1er janvier, à 450.000 euros par an. Selon la direction de Dexia, interrogée par le journal, la liquidation des prêts au bilan de la banque « nécessite des compétences pointues ».

                                                  Pierre Vergne et Marc Brugière remplacent Philippe Rucheton, qui était payé 500.000 euros, et Claude Piret, qui était payé 480.000 euros, indique le JDD.

                                                  Une faillite qui a coûté 6,6 milliards d’euros à la France.

                                                  Dexia est détenue à 44% par la France et à 50% par la Belgique, où les salaires de dirigeants d’entreprise publique sont respectivement plafonnés à 450.000 et 290.000 euros par an, rappelle le journal.

                                                  Sauvé de la faillite par les Etats belge et français à l’automne 2008, le groupe Dexia a été durement frappé par la crise de la dette, ce qui a rendu nécessaire un second sauvetage en octobre 2011. 

                                                  Selon la Cour des comptes, les déboires de la banque ont coûté 6,6 milliards d’euros à la France.



                                                  • Arnaud69 Arnaud69 19 janvier 2014 12:18

                                                    Hollande « ennemi de la Finance » fait cadeau de 30 milliards d’euros au MEDEF .

                                                    Baisse des charges par la fin de toutes les cotisations familiales revenant à la sécurité sociale avant 2017.

                                                    Destruction des acquis sociaux hérités du programme du Conseil National de la Résistance .(CNR)

                                                     smiley

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