@JPCiron

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Harari, méfiance : il fait de bonnes analyses mais aux intentions exécrables. C’est l’éminence grise de Klaus Schwab, il appelle au transhumanisme, le numérique et les puces pour contrôler les corps et esprits humains ne lui posent aucun problème. Parfois, il lâche parfois un propos inverse pour faire semblant qu’il est humaniste, ou selon le sens du vent, mais il va où va le pouvoir.

Sur ses analyses, intéressantes, c’est tout simplement que ce sont les pensées qui mènent le monde, en tout cas celui des humains. C’est la pensée collective, la noosphère, les égrégores, la mémétique, la mémoire morphique, etc... on constate de plus en plus que le monde mental est au moins autant déterminant aux actions humaines que le monde physique. Là dessus, Harari l’analyste apporte de l’eau au moulin. Avec aussi les intentions malveillantes qui se développent. Edward Bernays étant sans doute un pionnier : le marketing, la gestion sociale, les narratives, les psyops, le nudge, etc... C’est MacKinsey payé des milliards avec l’argent public pour Macron : le monde du faux vient de là aussi.

 Lucien Malson, avec son petit bouquin « Les Enfants sauvages », termine par un cours sur la nature et la culture. C’est magistral. C’est limpide. Il donne la clé pour comprendre comment les humains sont de toute façon régis par la culture, leur propre création, construction pour vivre mieux sur Terre, en meilleur confort. Ils ne peuvent pas faire autrement que de vivre de leur propres productions de pensées. Alors que les animaux vivent et ne se déploient que dans le monde naturel pour faire existence.
Mais la pensée à ses pièges (ie l’expérience de Milgram). La pensée est à la fois souple et rigide, sans que l’humain ait le bouton dans la tête pour décider quand elle doit être souple et quand elle doit être rigide.

Les religions sont des constructions de la pensée rigide, c’est commode et ça facilite la vie avec un mode d’emploi préfabriqué, mais les pièges sont difficiles, voire impossibles à lever.
Et de mon regard, je vois que les 3 religions abrahamiques sont en bout de course. Elles ont donné leur jus et ne peuvent maintenant que s’entredétruire, causer des catastrophes entre les groupes humains. il n’y a plus d’autre option. Il y a d’autres schémas de pensées collectives pour fabriquer des sociétés, d’autres colles, mais pas, ou plus, les religions abrahamiques.