« Hypnotic Eye », le nouvel album de Tom Petty & the Heartbreakers
C’est en 1976 que Tom Petty and The Heartbreakers sont apparus dans le monde du rock avec un album éponyme. Tout comme Bruce Springsteen, Petty est arrivé à une périodecharnière de l’histoire du rock.Fan de Presley, ses influences n’ont rien de bien originales, on y retrouve Dylan, les Beatles, les Stones et les Byrds.
Après l’excellent Mojo sorti en 2010 qui faisait bonne part au blues, avec Hypnotic Eye, le 13ème album du groupe (auquel il faut ajouter 3 albums solo), Tom Petty nous annonçait un retour au rock des années 60 et à l’esprit de ses deux premiers albums.
Que vous dire de cet album, si ce n’est que je dois avouer en préambule que Tom Petty and The Heartbreakers est mon groupe préféré de ces 30 dernières années. Qu’il m’accompagne depuis 1979 ou 1980 et que je ne peux qu’avoir un a priori positif lorsque j’écoute un nouvel opus du groupe.
Toutefois il ‘est arrivé d’être déçu à deux ou trois reprises par leurs productions, mais ce n’est pas le cas avec cet "Hypnotic Eye".
Si la comparaison avec les deux premiers albums de la discographie de la bande n’est pas évidente, ce disque est toutefois plutôt réussi. D’ailleurs le second album du groupe est l’un de ceux que j’aime le moins avec "The Last D.J" sorti en 2002.
Du rock, deux ballades très originales qui sont parmis les plus belles réussites de ce disque "Full Grown Boy" et "Sins Of My Youth" , un morceau de blues digne de l’album précédent "Burnt Out Town", il y en aura pour tout le monde . Du classique pour les fans.
Des chansons engagés comme sur "American Dream Plan B", ou Petty parle du déclin de la classe moyenne : « Well my mama’s so sad, daddy’s just mad, ’Cause I ain’t gonna have the chance he had. » (« Ma mère est triste, mon père est furieux, car je n’aurai pas la chance qu’il a eue. » , d’autres plus personnels, là aussi le rockeur tient à équilibrer les thèmes.
Et puis "Hyptonic Eye", c’est l’occasion pour le groupe de retrouver la route, après avoir appris à manger sainement et à s’entraîner à la manière d’un athlète.
« Vous savez, j’ai 63 ans maintenant, a-t-il dit. Je pourrais me plaindre, mais en vérité, une fois que j’y suis, je me sens comme à la maison (…). Les deux heures sur scène sont géniales, ce sont les autres 22 heures qui sont plus problématiques. ».
On termine avec "Here comes my girl", extrait de l’album "Damn the Torpedoes" (1979)
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