Un complément sur le sort des prisonniers de guerre...
Dans « Wachman Stalagu XI A Altengrabow », mémoires de Roman Kaufmann, un malgré-lui polonais, qui contrairement à ses voisins et amis tombés sur le front de l’Est, a eu la chance de faire la garde du stalag polonais et de voir à proximité, les camps russes, américains et anglais. Les mieux lotis étaient les Américains. Ils ne leur manquaient de rien. Ils avaient tout, du chocolat aux antibiotiques. Les Anglais étaient beaucoup moins bien lotis. Dans le camp polonais le problème de survie était le pain quotidien. Le camp russe, lui, c’était un mourroir à ciel ouvert, auquel il était interdit s’approcher. Au début de son service, involontairement il avait outrepassé cet interdit et un Russe lui a fait la remarque de s’éloigner de la clôture . « Il a entendu »nie nada" (faut pas).
Il y a de ces questions que l’on aborde entre deux bières, sans être Frigyes Karinthy ni Microsoft.
Jean-Marie Gourio, dans ses Brèves de Comptoir", avait relevé, entre autres savoureuses,
les dires d’un unterlocuteur, qui prétendait tenir la b... du pape en cinq coups de mains.