JL je vous cite : « Je vous rappelle que je ne nie pas qu’ils aient posé les pieds sur la lune : seulement les images, les films, et a fortiori, l’émission TV en direct. »
JL, je vous cite : « gonflées de cette façon, les combinaisons ressembleraient encore davantage à des bibendum que ces tenues fripées qu’on a vu »
Bon j’ai lu que vous êtes revenu sur votre erreur, on va pouvoir avancer...
Ce que nous voyons sur les photos n’ai pas « la combinaison pressurisée elle même » mais le ITMG (integrated thermal micrometeoroid garment) c’est un ensemble multi-couches utlra léger destiné à recouvrir et à épouser les contours du TLSA (combinaison pressurisée)
« Par ailleurs, un exemple : en observant les mouvements des astronautes, j’ai du mal à croire qu’ils évoluaient dans des combinaisons-scaphandres pressurisées à une pression supérieure à celle des pneumatiques d’une voiture. La pression atmosphérique sur terre est de 10 kg/cm2 (absolue), soit 5 fois celle des voitures dont la pression relative est de 2 kg/cm2. Il faut donc pressuriser les scaphandres à une pression 5 fois celle des pneus ! Vous imaginez comment le tissus des combinaisons serait tendu !? Vous avez vu courir des cosmonautes, ceux qui »volent« dans le vide ? Coyez-vous que cela permet une souplesse telle que l’on observe sur »les films de la lune« ?! Moi pas... »
Et bien vous êtes dans l’erreur totale, vos calculs sont totalement fantasques, je m’explique :
La pression à l’intérieur du scaphandre équivaut seulement à 1/3 de la pression terrestre (celle relevée au niveau de la mer, 1013,25 hPa) car l’absence de pression sur la Lune (ou dans l’espace) fait que le scaphandre se comporte comme un ballon rigide. Le fait de garder la pression la plus basse possible permet aux astronautes de se mouvoir plus facilement lorsqu’ils exécutent leurs tâches. Le fait d’utiliser de l’oxygène pur (O2 ou dioxygène) permet de réduire au maximum cette pression, de plus, elle est suffisante pour assurer la survie de l’astronaute.
Rappel : le dioxygène représente 21% de l’air que nous respirons sur la Terre, ce faisant, même à une pression de 0,3 bars (268,9 hPa) les astronautes respirent donc normalement et disposent d’un apport en oxygène supérieur par rapport à une personne respirant sans scaphandre à 2000m d’altitude.