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  • Asblarf Asblarf 27 juillet 2013 21:53

    Bonjour Folacha,


    Je parle de la société occidentale (caucasienne ou non, il s’agit juste d’un modèle, non d’un ensemble d’ethnies définies) parce qu’elle possède les outils pour limiter la reproduction, à l’inverse d’autres sociétés qui n’ont pas ou peu de moyens de contraception.

    Entendons-nous bien, je ne souhaite pas l’extension de l’espèce. Il me semble simplement que générer des individus de manière exponentielle est le meilleur moyen de diminuer le rayon d’action de chacun, d’en réduire le pouvoir ainsi que la qualité de vie.

    On essaye de nous faire croire qu’enfanter est un acte philanthrophique. C’est en réalité tout l’inverse. Plus de monde signifie une incapacité grandissante à fournir des services de qualité car il est nécessaire de recourir à des méthodes industrielles pour sustenter l’individu, que ce soit au niveau de la nourriture, du travail, de la santé ou du loisir. L’humain noyé par l’Homme.

    J’ai vu le futur. J’y vis. J’habite en Californie et sous mes yeux se déroule le film qui passera sur l’écran de vos vies françaises d’ici quelques années. Il y a ici une immigration telle (dont je fais partie, vous me direz) que le WASP est désormais une minorité. C’est officiel. Cette immigration n’est pas une immigration de proximité, comme on pourrait le penser. C’est une immigration d’intérêt. La région de la Baie de San Francisco est asiatique et indienne en premier lieu. Cette immigration massive, évidemment encouragée par les autorités dans une optique de dumping salarial manifeste, fait des ravages sur le plan socio-culturel. Les autorités californiennes, laxistes ou peut-être calculatrices, n’imposent aucune intégration à l’immigrant. Il en résulte une cohésion inexistante et un sentiment national nul. Il n’est pas rare du tout d’atterrir dans une échoppe où l’on ne parle que vietnamien, chinois, hindi ou espagnol. C’est la ghettoïsation à l’extrême. L’essentiel de mes voisins sont vietnamiens et chinois. En maintenant l’esprit communautaire on s’assure que le peuple ne sera jamais à même de s’insurger ni simplement de se mobiliser pour une cause commune. Il s’en suit aussi que le service dans l’essentiel de la baie est déplorable car il règne une forte antagonie tacite entre groupes ethniques. Bon nombre de WASP attachés à leur culture migrent en zones plus rurales ou changent carrément d’état. Ce qui génère un appel d’air vers toujours plus d’immigration. L’immigration massive dans la baie est concentrée autour de la Silicon Valley, où l’ingénieur autochtone est en minorité. Car quel natif de la région voudrait s’endetter sur 15 ans pour des études qui ne lui procureront qu’un salaire au rabais ?


  • Asblarf Asblarf 26 juillet 2013 22:34

    Excellent article, style fin, respectable et respectueux. Bref, probablement un des meilleurs articles que j’aie pu lire sur AgoraVox.


    L’instruction est essentielle, en effet. Cependant, un point qui me semble primordial est complètement occulté, et dans le texte et dans les commentaires. Il s’agit de la reproduction. La masse est masse précisément parce qu’elle est constituée d’un nombre important d’individus. Le fait est que cette masse est en constante augmentation car la grande majorité des couples hétérosexuels enfante et ce indifféremment de leur classe sociale ou de leur niveau d’instruction.

    Malheureusement, plus la masse augmente, plus la possibilité de cohésion idéologique et sociale s’affaiblit. Même si je m’instruis en continu la masse à convaincre croîtra parallèlement et de manière quasi exponentielle, de sorte que mes valeurs ne sauront, si ce n’est s’imposer, du moins convaincre un nombre critique d’individus. La masse a une inertie telle que la force pouvant la mouvoir lui doit être proportionnelle. D’où la masse impressionnante des media de masse.

    Comment ne pas prendre conscience qu’une masse continuellement croissante n’est autre que la manifestation physique de l’expression « creuser sa propre tombe » ? S’il est quelque instruction à recevoir, celle-là me semble la plus vitale. Ajouter à la masse ne saurait en réduire l’inertie. C’est physiquement tout le contraire.

    Quand même les individus instruits seraient les seuls abilités à se reproduire on ne saurait garantir la perpétuité d’une vision critique et profondément sociale. Il est donc vain d’imaginer que la masse engendrée par la masse inculte (à dessein) puisse un jour se mobiliser pour un monde meilleur plutôt que de subir le meilleur des mondes.

    Je cherche toujours une réponse à la question « pourquoi, dans les civilisations occidentales, continue-t-on à se reproduire ? » Que l’on s’entende bien : je ne désire pas détruire le concept de famille. Au contraire, la famille me semble un sous-ensemble essentiel d’un société saine. Mais faut-il qu’elle se constitue par le biais de nouveaux-nés ? S’il est encore autorisé à la masse de se reproduire, il faut bien saisir que cela sert la cause de nos maîtres.


  • Asblarf Asblarf 17 juillet 2013 23:24

    Article intéressant, rédigé avec finesse et sans moralisation à outrance. Merci donc à l’auteur.


    Cependant, on en revient toujours au même point. Si l’abêtissement mène à l’isolation de l’individu c’est uniquement dans le but de le rendre extrêmement vulnérable. La prostitution que vous décrivez est donc une soumission volontaire, un abandon délibéré des valeurs morales et éthiques afin d’en récolter quelque récompense. Il s’agit donc d’une démarche intéressée, même l’individu n’est au final jamais le grand gagnant.

    Là où je veux en venir, c’est qu’il est illusoire d’imaginer que ces individus désormais aliénés vont un à un recouvrer toute morale par l’opération du Saint Esprit, de même qu’un joueur compulsif ou un drogué ne vaincra pas son addiction de lui-même dans la plupart des cas.

    S’il a fallu toute une mécanique alambiquée afin de faire déposer armes et vertus à bon nombres d’entre nous, m’est avis qu’il faudra recourir à un apport extérieur tout aussi puissant pour nous rendre la vue. C’est pourquoi de tous temps les foules ont été précédées de meneurs.

    La résistance sous-entend de fédérer les dissidents.


  • Asblarf Asblarf 28 juin 2013 02:19
    Merci kergen pour cet article, lequel m’a par ailleurs poussé à m’inscrire sur Agoravox après plusieurs années passées en tant que simple lecteur.

    Je pense que cette mentalité est ancrée dans la culture française et se transmet par l’éducation. Mon père, en particulier, bien que n’ayant jamais mis les pieds hors de France, qualifie les Français de bons à rien, alors que les autres, évidemment, ils en veulent, ce ne sont pas des assistés, etc. Pendant longtemps j’ai tenu un discours similaire. Un discours qui m’a suivi dans les pays où j’ai vécu jusqu’à ce que je vive au Québec. Quand j’ai vu la ferveur avec laquelle les Québécois défendaient leur culture et leur patrimoine, j’ai été transporté. On peut donc réellement éprouver un sentiment vif ET positif à l’égard de sa patrie. C’est un constat qui m’a frappé, comme un coup de poing dans la gueule. Les Québécois dépensent leur énergie à produire de la culture de grande qualité. C’est beau à voir, et extrêmement enviable.

    Depuis je ne cesse de me demander comment susciter chez mes compatriotes ce sentiment d’appartenance, de fierté, l"engouement pour la France, ce pays qui, comme l’Italie, transpirait il n’y a encore pas si longtemps un art de vivre qui le rendait sain et qui lui était propre.

    Nous avons visiblement perdu la foi, cette vision collective qui devrait nous transporter, nous motiver au-delà des obstacles. On nous a enseigné et nous enseigne encore les fautes de la France avec qui dépasse l’entendement. Qu’en est-il de sa grandeur, de ses forces Alors, du coup, chaque individu tente de se démarquer de cette image gerbicide de la France que l’on nous a vendu. Au lieu de contester et de refuser la dégradation de la nation, on préfère sauvegarder l’image de soi. 60 millions d’individu contre le seul peuple français. Difficile de faire le poids.

    Cela va bientôt faire 10 ans que je vis hors de France. J’ai étudié en Suisse, au Québec, travaillé en Ecosse et voilà maintenant 2 ans que je vis aux Etats-Unis. Dans tous ces pays, les locaux avec qui j’ai pu interagir avaient un amour pour la France bien plus grand que n’importe lequel des Français que j’ai rencontré. C’est profondément affligeant, car j’adore parler de la France, de ce qui me manque, des endroits que je connais, des différences régionales. Non, impossible, la France ça pue la merde, ne m’adresse pas la parole, sale fasciste.

    Il m’aura donc fallu presque 10 ans pour réaliser à quel point j’aime la France, j’aime la douceur d’y vivre, notre dolce vita à nous, j’aime ce qui fait de la France un pays fin, son Bordeaux, sa liberté d’expression, mais j’adore aussi sa beaufitude et son Pastis.

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