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Bertrand Du Gai Déclin

Bertrand Du Gai Déclin

Le Connétable alias ’Le Dogue Noir de Brocéliande’

Tableau de bord

  • Premier article le 02/07/2009
  • Modérateur depuis le 18/12/2009
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Derniers commentaires



  • Bertrand Du Gai Déclin Bertrand Du Gai Déclin 20 novembre 2009 19:36

    Mon cher Personna-nongratta, vous m’ôtez les mots de la bouche.

    Pas mieux.



  • Bertrand Du Gai Déclin Bertrand Du Gai Déclin 20 novembre 2009 19:30

    @Chantecler : bravo pour votre sens de l’humour ironique, mais je ne suis pas connétable du déclin mais bien du GAI déclin, ce n’est pas la même chose. Pour moi, la situation est désespérée mais pas grave, c’est ça le GAI déclin.
    Le déclin de notre pseudo-civilisation soi-disant occidentale en fin de course est la chose qui me réjouit le plus en ce bas-monde, voila pourquoi je m’appelle ainsi.
    Ceci étant dit, votre morale dégoulinante et auto-satisfaite m’amuse beaucoup en ce qu’elle symbolise, selon moi, à merveille la décrépitude vermoulue de cette pseudo-civilisation déclinante.
    La victoire contre l’Irlande en football, en soi, je n’en ai pas grand chose à cirer (excusez la trivialité).
    Mais tous ces moralistes de bazar prêts à pendre haut et court un jeune joueur de football pour faire un « exemple pour la jeunesse » quand on massacre alègrement a Kandahar et à Gaza, cela me fait bien rigoler.
    Comme si le sport se devait d’être le dernier refuge de la « pureté civilisationnelle occidentale » alors qu’il n’est que le reflet de sa déchéance.
    Quand vous saluez un Dechavanne, moi je lui chie dessus (excusez la trivialité) ainsi qu’à tous les animateurs milliardaires sensés m’inculquer à moi, le connétable, le sens de la vertu morale consumériste de la société de marché vulgaire et criminelle qu’ils veulent nous vendre (cher).
    Alors, je le dis haut et fort, vive Thierry Henry et sa main magique, que les irlandais et autres anglo-saxons aillent faire leur morale ailleurs avec leur cortège de valets serviles genre Dechavanne et compagnie.

    Voila qui est dit (et encore une fois : excusez la trivialité).



  • Bertrand Du Gai Déclin Bertrand Du Gai Déclin 20 novembre 2009 17:19

    Désolé mais ce sont des foutaises.

    Ce matin sur RMC, j’entendais, après qu’un auditeur ait rappelé que l’Argentine avait, en 1986, gagné un match grâce à un but de la main, un autre auditeur lui répondre sur un ton outragé  : « Mais nous ne sommes pas l’Argentine ! » (sic)

    Quelle arrogance !
    Nous serions donc, en tant que français, des êtres supérieurement moraux qui devraient donner l’exemple à la terre entière en nous autoflagellant à la moindre erreur et clouer au pilori un joueur de Football en sacrifice au Dieu de notre supposée supériorité morale.

    Nous sommes juste ridicules et pathétiques d’arrogance.



  • Bertrand Du Gai Déclin Bertrand Du Gai Déclin 6 novembre 2009 23:42

    "Ce qui m’amuse le plus, de ce point de vue-là, c’est que d’habitude c’est la France d’en bas qui détestait la France d’en haut. Aujourd’hui c’est plutôt l’inverse. Il y a une sorte de haine envers le peuple très étonnante qui d’ailleurs se traduit aussi chez certains penseurs !"

    Ce que Michaud décrit ici est clairement la manifestation éclatante de ce que Christopher Lasch appelait « La révolte des élites » .
     
    Emmanuel Todd l’a très bien décrit aussi dans le contexte français : "Une rupture coupe les classes supérieures du reste de la société, provoquant l’apparition simultanée d’une dérive oligarchique et du populisme". ( Après la démocratie- 2008)



  • Bertrand Du Gai Déclin Bertrand Du Gai Déclin 6 novembre 2009 23:35

    "Ce qui m’amuse le plus, de ce point de vue-là, c’est que d’habitude c’est la France d’en bas qui détestait la France d’en haut. Aujourd’hui c’est plutôt l’inverse. Il y a une sorte de haine envers le peuple très étonnante qui d’ailleurs se traduit aussi chez certains penseurs !« 

    Ce que Michaud décrit ici est clairement la manifestation éclatante de ce que Christopher Lasch appelait »La révolte des élites« .
     
    Emmanuel Todd l’a très bien décrit aussi dans le contexte français  :  »Une rupture coupe les classes supérieures du reste de la société, provoquant l’apparition simultanée d’une dérive oligarchique et du populisme". ( Après la démocratie- 2008)

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