Toutes mes félicitatations pour l’organisation de ce débat contradictoire ! Je pense que, compte tenu de la qualité des intervenants, il ne pourra être que... passionnant !
Et j’espère bien qu’il sera public ! Que toute personne intéressée, comme moi, puisse le suivre !
Encore bravo pour votre courage et votre sincérité à chacun...
Pour compléter votre vue concernant Alise, je vous prie de trouver ici, Monsieur Mourey, un autre plan, de Chaux cette fois, tiré du livre « Alesia » de Jacques BERGER... On voi t bien la plaine au nord de l’oppidum !
Je cite, Monsieur Mourey, un passage de votre article ci-dessus :
Comment, vous-même, pouvez-vous dire que cette plaine
s’étalait en largeur alors qu’il est écrit « in longitudinem » ?
Comment pouvez-vous inventer qu’elle était à perte de vue alors
qu’il est écrit qu’elle s’étalait en longueur sur 3000 pas (évidemment
jusqu’à la lisière de la forêt) ?
Si vous relisez bien ce que disent les partisans de Chaux (et madame Porte en fait partie...), ils disent bien, au contraire, que c’est la plaine se Syam, au pied de l’oppidum, qui fait 3.000 pas de long ! Alors que la longueur de celle d’Alise, la plaine des Laumes, est beaucoup plus grande (à tel point qu’on en fixe mal l’extrémité...), tandis que c’est sa largeur qui fait 3.000 pas ! Or César parle bien de « longitudinem » !
Vous qui êtes ancien militaire, vous pouvez le constater facilement sur une carte d’état-major de ces deux secteurs ! Il existe d’ailleurs des cartes en relief de ces ceux régions, Alise et Chaux, qui sont particulièrement parlantes !
Votre article est très intéressant, mais j’ai du mal à croire que Madame Porte, compte tenu de sa formation, ses diplômes et son expérience, puisse faire un contresens en traduisant une phrase du De Bello !
Moi, parmi les nombreuses choses qui me choquent à Alise, (et qui trouvent une explication naturelle à Chaux...) figurent notamment : - l’impossibilité de situer avec précision la fameuse « bataille des cavaliers » ayant eu lieu la veille de l’arrivée de César devant Alésia... - L’impossibilité de situer avec précision le fameux Camp Nord (celui des deux légats), pour l’emplacement duquel les alisiens se partagent entre Réa et Bussy... - l’impossibilité de reconstituer la bataille finale de Vercassivellaune... (le camp nord caché à la vue de l’armée de secours, que des gens du coin doivent leur faire découvrir, la longue marche nocturne de Vercassivellaune dont l’armée se repose, cachée, jusqu’à midi... Les « abrupts » que Vercingétorix envoie ses troupes escalader pour essayer de conforter l’attaque de son cousin... )
Sans parler, bien sûr, de la situation même d’Alise (où César n’avait nullement à passer pour aller de Langres à Genève, sauf à vouloir vraiment retourner se « jeter dans la gueule du loup »...)...
Et puis... cette exiguïté d’Alise ! ce manque d’eau !