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Clara

Clara

Jeune citoyenne de 1983, à vocation d’enseignante, qui stagne devant les portes de l’Education Nationale. Des illusions perdues et un futur incertain, elle n’hésite pas à réfléchir à son devenir et exprimer librement ses pensées et ses craintes face à la société actuelle.

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  • Premier article le 08/02/2007
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Derniers commentaires



  • Clara Clara 9 février 2007 14:12

    Et moi je suis sidérée qu’une personne qui est probablement dans le monde enseignant puisse soutenir de telles propositions (et non je ne fais toujours pas partie du personnel enseignant, je n’ai toujours pas le fameux sésame qui me fait passer d’« étudiant » à « professeur ») :

    1. Encore une fois, si un professeur ne doit que maîtriser son sujet, pourquoi alors ne pas donner à chaque élève une bonne encyclopédie, pas besoin d’un être humain avec ses doutes et des hésitations, vivement l’ère des robots-professeurs !

    Et qu’on m’explique en quoi l’étude plus qu’approfondie d’une oeuvre obscure que personne ne connaissait est garante de la bonne maîtrise d’une discipline.

    2. L’oral pré-professionnel ne demande en aucun cas d’élaborer une séquence, il faut faire correspondre des documents avec les connaissances didactiques (et non pas pédagogiques) ainsi qu’institutionnelles.

    Justement, lors de cet oral, nous ne sommes toujours QUE des étudiants pour le jury, et il ne faut surtout pas brûler les étapes, c’est à eux de nous dire si on aura le droit à la rentrée d’élaborer des séquences.

    3. A propos de la chance, je vous dirai simplement que durant la première année j’ai préparé le concours sans grande conviction juste « pour voir » et j’ai reçu de meilleures notes que l’année suivante où j’ai préparé le concours très sérieusement dans un IUFM... La logique voudrait qu’une année de préparation sérieuse donne de meilleurs résultats qu’une année d’essai, non ?

    4. Pour l’année de stage, je ne reviendrai pas dessus, d’autres personnes ont laissé des commentaires forts pertinents quant à l’absurdité de cette seconde année d’IUFM (car je le rappelle, la première année est celle de la préparation au concours, on peut très bien faire 4 ou 5 « premières » années sans jamais passer en seconde année, c’est la subtile différence entre « étudiant » en IUFM et « stagiaire » en IUFM - étudiant pas payé / stagiaire payé)

    5. Et pour le mémoire, je parlais de l’écriture d’un mémoire durant la PREMIERE année, une fois professeur, enfin stagiaire, l’écriture de ce mémoire perd tout son intérêt. Tout le monde sait très bien que ce mémoire est seulement là pour justifier le U (pour universitaire) de IUFM.

    Conclusion :

    « on recrute de plus en plus de professeurs non-titulaires » et à qui la faute ? Si on recrutait plus de « vrais » professeurs, il n’y aurait pas besoin de boucher les trous avec les vacataires (statut plus que précaire par ailleurs, mais c’est un autre débat).

    « et qui n’ont pas été stagiaires », encore une fois, il est certain que le passage par cette année peut-être un complément pour les « bâchoteurs de concours », mais ce n’est pas avec 6H de cours par semaine et des formateurs qui n’ont pas eu un élève de moins de 20 en face d’eux depuis 15 ans (un peu trop dépressifs ou très bien pistonnés fonctionnent aussi) que les stagiaires deviennent par magie les meilleurs professeurs possibles (en seulement 1 an, la magie de l’IUFM sûrement).

    Le gros problème, c’est qu’il faut revoir complètement la formation PUIS le recrutement des professeurs à partir du bac. Mais là, ça demande une réforme en profondeur, et j’ai bien peur que personne n’assume la responsabilité de ce séisme éducatif pourtant terriblement nécessaire.

    (il n’y a qu’à voir les réactions très différentes que suscite cet article)



  • Clara Clara 8 février 2007 16:09

    Il est clair qu’il existe en France un système d’enseignement supérieur à deux vitesses : l’université d’un côté et tout le reste de l’autre. On retrouve là encore le manichéisme économique entre « ceux qui ont » et « ceux qui n’ont pas ».

    Notre société se nourrit de cette différence, et même lorsqu’elle donne l’illusion d’égalité (pour en revenir aux concours), tout n’est finalement qu’apparence.

    La France tient effectivement beaucoup trop aux savoirs et aux diplômes pompeux. Durant des dizaines d’années, les professeurs n’avaient pas besoin d’une Licence pour être recrutés, sont-ils des mauvais enseignants pour autant ?

    Si on faisait passer le CAPES ou le CRPE a des professeurs en poste avant 1990, combien seraient effectivement reçus après les épreuves écrites et orales ? Et les membres des jury qui nous évaluent, vous pensez qu’ils seraient plus nombreux ?



  • Clara Clara 8 février 2007 14:24

    La connaisance n’est immense que face à l’infime partie demandé lors de l’épreuve. C’était surtout pour mettre en avant le bourrage de crâne...

    La numérotation de correspondait pas à un classement, j’ai cité les compétences actuelles en premier afin de ne pas choquer les partisans du concours sous sa forme actuelle (réformer... mais pas trop).

    Le classement que vous proposez me convient parfaitement.



  • Clara Clara 8 février 2007 13:20

    @ Le Furtif : je crains que vous soyez bien loin des réalités du concours et de l’IUFM.
    - la compétence en la matière est la SEULE compétence évaluée lors du concours (c’est bien beau de connaitre des choses, encore faut-il savoir les enseigner, non ?)
    - je ne suis pas dupe face aux formateurs et à l’administration de l’IUFM, et je suis même la première à m’insurger contre leurs pratiques pédago-didactico-institutionnelles (dont le concours)
    - si un futur enseignant n’est pas évalué sur sa motivation et sa pratique en classe, alors sur quoi devrait-il être évalué ? (parce que ça fait quand même partie du métier qu’il va excercer durant une bonne trentaine d’années) Et pour votre gouverne, le rapport de stage, c’est lorsqu’on a passé la barrière du concours, et je fais partie de ceux qui ont des connaissances trop limitées pour la franchir...



  • Clara Clara 8 février 2007 13:02

    @ Sam : la plupart des professeurs qui sont passés par l’IUFM pourront confirmer que la formation n’est qu’une nébuleuse institutionnelle, un bachôteur de concours, même avec 1 ou 2 ans de formation à l’IUFM, reste le plus souvent un bachôteur de concours, s’il ne fait pas preuve d’initiative pédagogique, même avec l’expérience, il deviendra un des ces profs qui semblent inébranlables malgré leurs lacunes évidentes en matière de pédagogie.

    Je suis moi-même issue d’un milieu populaire et je suis la première génération de ma famille à avoir eu le bac. Bachôter un concours semble être un concept équitable, pourtant les anciens de classes préparatoires ou des grandes écoles ont un avantage notable sur les étudiants universitaires.

    Malgré les apparences, les stagiaires à l’IUFM (ceux qui ont réussi le concours) sont en grande majorité issus de la classe moyenne, et même de la classe enseignante. Le fait qu’une année de préparation à un concours demande un investissement personnel énorme totalement non rémunéré peut-être une explication...

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