très bonne analyse, merci ! malheureusement, dans la constitution, au titre II article 7, il est dit : "Le Président de la République est élu à la
majorité absolue des suffrages exprimés"
et si on commence à comptabiliser les votes blancs, il n’y aurait plus de président d’élu car on arriverais jamais à la majorité absolue...
donc à moins de modifier la constitution ça ne peux pas marcher...
et je ne suis pas persuadé que les hommes politiques soit impatients de modifier des textes qui les confortent dans leur petit confort et les autorisent à faire abstraction de la désaffection des électeurs...
merci pour cet article... se souvenir aussi des déclarations de Denis Kessler en 2007 :
"Le
modèle social français est le pur produit du Conseil National de la
Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est
grand temps de le réformer et le gouvernement s’y emploie....Il
s’agit aujourd’hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement
le programme du Conseil National de la Résistance !"
mais pour le reste, il y a certains des points exposés par l’auteur que j’ai déjà entendu auprès de militants verts lors de discussions aux dernières élections... son propos est peut être excessif sur certains points mais malheureusement il est réaliste sur d’autres...
faire mieux, j’ai quelques doutes, la SNCF a des décennies d’expérience derrière elle contrairement aux entreprises arrivant sur le marché. Bien sur dans 10 ans ça ne sera plus valable mais pour l’instant ça l’est encore.
alors revoir le fonctionnement du rail en France, remettre en cause des acquis, démanteler le système... pourquoi pas. Mais il ne faut pas se faire d’illusion, ce qu’on nous offrira à la place ne sera pas mieux, (j’ai encore des souvenirs d’un Edinburgh / Londres il y a quelques années...).
votre analyse est pour le moins réaliste, ceci étant, est ce vraiment le rôle d’un Président de la République d’aller tâter le cul des vaches, dans un salon artificiel ou tous les animaux sont blindés de valium pour pouvoir supporter l’ambiance et qui ne se veut qu’une image d’Epinal de ce qu’est l’agriculture dans l’imaginaire des citadins ?