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Didier Vincent

Didier Vincent

Rédacteur en Chef du blog citoyen de quartier Paris Neuvième

Tableau de bord

  • Premier article le 25/05/2005
  • Modérateur depuis le 29/05/2005
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Derniers commentaires



  • Didier Vincent Didier Vincent 13 octobre 2005 23:19

    Les règles économiques sont fixées par les hommes. Oui et non.

    Les termes d’un échange ne sont pas fixés par les hommes. Ils s’imposent naturellement à lui car si cet échange est déséquilibré, alors apparaissent des tensions naturelles. Ce qui est fixé par les hommes, ce sont les rapports de force qui environnent cet échange. Ce n’est pas tout à fait la même chose. Ce ne sont sans doute pas les règles de l’économie qu’il faut changer mais sans doute la manière dont les hommes jouent le jeu. Vaste programme.

    Vous niez la nécessité de la croissance. Il faut pesner autrement dites vous. Mais comment ? je ne suis pas contre, mais comment ?



  • Didier Vincent Didier Vincent 13 octobre 2005 23:07

    Mon propos n’était pas de de juger la légitimité des mouvements, ni de faire des comparaisons voire des amalgames entre les différents conflits. Ce qui m’inquiète c’est plus la violence des situations que la violence des actes. Je veux dire de manière un peu simpliste, que le niveau moyen de violence a considérablement augmenté et que nous sommes entrés dans une spirale de surenchères avec un point de départ - le niveau de la violence - déjà très élevé.

    Je suis quand même interpellé par la phrase de Denis sur la travail ayant pour but la création de lien social. Je m’interroge : pour moi le travail est avant tout un facteur de création de richesse. Le fait qu’il créé du lien social est pour moi une conséquence mais est ce bien son but premier ? Car dans ce cas, on pourrait travailler gratuitement non ?



  • Didier Vincent Didier 13 octobre 2005 18:10

    Vous avez bien raison de vous poser - de nous poser - la question. Je crois qu’il nous faut d’abord être clair sur les termes - les mots - que nous employons. Je ne suis pas, moi non plus, économiste mais de mes études passées dans ce secteur il me reste la définition du mot croissance dans la bouche des économistes (que ceux qui sont économistes ici commentent mon propos). La croissance pour les économistes est un concept, pas une réalité physique comme les scientifiques la considère. C’est à ce titre d’ailleurs qu’il n’est pas stupide de parler de croissance négative. Le bon fonctionnement de notre économie actuelle n’est assurée que si nous créons de la valeur. La question est donc de savoir si cette création de valeur peut être indéfinie ou pas ? Et aussi au passage comment cette création de valeur est partagée. C’est un autre problème.

    Si nous fonctionnons à valeur constante, il est clair que nous aboutissons à un appauvrissement général, sauf à maintenir la quantité de personnes constante, ce qui n’est pas possible.

    Si on reste avec les règles du jeu actuelles, il est clair que cette création de valeur ne se fait pas aujourd’hui de manière harmonieuse, le pillage des ressources naturelles en Afrique et ailleurs, l’exploitation des hommes dans les pays dits émergents, la pollution généralisée, etc .... Peut être, plus que le sytème lui même, ce sont les conditions dans lesquelles il fonctionne qui sont à revoir entièrement. Sans être trop optmiste, on peut considérer en regardant l’Histoire, que celui ci n’a pas trop mal fonctionné jusqu’à maintenant. Je suis d’accord pour dire que ce point de vue est contestable mais dans ce cas, quelle est l’alternative ? Car je me souviens aussi que l’économie n’est pas une science exacte et que les hommes sont les hommes. Ce n’est pas par hasard si nous en sommes là.



  • Didier Vincent Didier 13 octobre 2005 17:35

    je vous avoue franchement ne pas bien saisir le sens de votre commentaire. Que sont les « vrais » producteurs de richesse ? Cela induit qu’il y aurait des « faux » ? Les pays que vous citez et dont vous semblez penser qu’ils ont, eux, compris, ne subissent ils pas en fait la situation (se promener aux alentours de la gare centrale de Pékin suffit à comprendre les conséquences de l’ouverture de la Chine à ce mode de développement). Loin de moi de penser que les Français soient parfaits mais au moins ont ils compris que la compétition et l’insécurité ne sont pas des fins en soi et que peut être on peut s’y prendre différemment pour organiser un développement harmonieux et durable, le mot est à la mode.



  • Didier Vincent Didier 13 octobre 2005 08:56

    Le sujet passionne. Tant mieux.

    Trois commentaires :

    1/ vous affirmez dans un axiome que « le monde est un village » mais on vous prend en contradiction puisque vous même vous ne souhaitez pas aller vivre ailleurs dans ce « village ». Je vous comprends fort bien mais faire cette afirmation est aller un peu vite. Ce n’est par une vérité révélée.

    2/ vous parlez du développement de certains pays comme l’Inde ou la Chine. Avez vous regardé de près les conditions dans lesquelles ce développement se fait ? Il suffit de se promener nez au vent dans Shanghai pour comprendre.

    3/ un des commentaires dit sa lassitude de toujours voir le lien entre mondialisation et ultra libéralisme. Cela reste assez théorique de dissocier les deux car la mondialisation n’est elle pas l’enfant, ou disons l’effet, du libéralsime ? Ne pas lier les deux est refuser de voir la réalité en face.

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