GENDSTAS

Bonsoir Monsieur Cabanel,
Je suis heureux de voir que donner un concert dans une prison vous suffit pour connaître le domaine de la délinquance. Pour moi, c’est un acte humanitaire sûrement pas une étude sociologique.
Assister à des concerts ne m’a jamais fait apprendre la musique, je dois être moins doué que vous, c’est certain.
Je ne prône nullement le tout répressif car je crois également à l’éducation et à la prévention. En revanche, l’angélisme de ceux qui n’ont jamais été confrontés à la délinquance me sidère effectivement.
Je trouve que vos « poules » à 40 000 euros sont bien chères. On peut braquer, et même abattre s’il résiste, l’épicier de mon quartier pour bien moins que cela.
Permettez moi d’inverser votre question : Trouvez-vous normal que l’on mette en danger un individu pour le dévaliser ? Est-il normal de prendre le risque de tuer quelqu’un sur la route, piéton, autre automobiliste, et pourquoi pas gendarme, pour s’enfuir après une agression ?

Je ne suis pas juge, alors je peux vous dire que certaines décisions de justice me déçoivent fréquemment mais lorsque je n’ai pas tous les éléments entre les mains, je m’abstiens de commentaires qui ne seraient que des états d’âme et non une critique objective.

Quant aux nantis, je vais peut être vous surprendre mais pour moi, la fraude fiscale devrait suivre la même échelle de répression que la délinquance traditionnelle, c’est à dire que les faits les moins graves devraient entraîner des condamnations correctionnelles et les faits les plus graves des peines criminelles en raison du préjudice social causé à la société.
Maintenant, je ne fais pas comme vous, je ne cache pas la forêt avec un arbre. Certes des affaires comme l’affaire Bettencourt sont exécrables mais au quotidien, ce sont des milliers de personnes qui sont chaque jour agressées, violentées, cambriolées et volées. 
Si vous aviez été confronté un jour à la détresse d’une victime atteinte dans sa chaire, vous seriez certainement plus modéré dans vos propos.

En ce qui concerne, les gens du voyage, qu’ils soient sédentarisés ou non, je respecte tout à fait ceux qui travaillent honnêtement, qui envoient leurs enfants à l’école dès qu’ils le peuvent, qui respectent le bien des autres et les règles sociales.
En revanche, j’avoue considérer comme des nuisibles, quelle que soit leur couleur de peau, les individus qui « travaillent » la nuit pour s’approprier le bien d’autrui, ceux qui agressent et torturent un vieillard pour lui faire avouer un code de carte bancaire, ceux qui abusent de la crédulité des personnes âgées ou fragiles pour leur faire payer une fortune un bien de piètre valeur.

Quant aux aires d’accueil, effectivement, beaucoup de maires ne respectent pas les lois de la République. Comme il s’agit d’une grande majorité des élus, de droite comme de gauche, n’y aurait-il pas là un message ?
Ce pourrait-il que ce message soit : respectez-nous et nous vous respecterons ?

Monsieur Cabanel, je suis toujours sidéré d’observer des gens cultivés et intelligents vouloir à toute force détourner l’actualité pour justifier leurs opinions de société ou politiques.
Je m’explique, manifestement vous avez des connaissances très sommaires du droit car vos propos traitant à tout va un gendarme d’assassin pourraient vous valoir une condamnation pénale.
Vous commentez dans un seul sens (probablement celui d’un esprit libertaire, me trompé-je ?), un évènement rapporté par la presse mais dont vous même n’étiez pas témoin.
Il est vrai que dans la tradition française, c’est guignol qui finit toujours pas taper sur le gendarme.
Vous avez probablement raison de défendre l’honneur d’un jeune père de famille, tellement dévoué à sa fillette de deux ans qu’il passe ses nuits dehors « à travailler ».
Et que faisait cet imbécile de pandore sur le capot de la voiture, sans y être invité et sans attacher sa ceinture ? Il n’a probablement pas de famille ni d’enfant pour se livrer à de telles singeries.
Vous semblez ne connaitre des gens du voyage que les images sagement diffusées par les médias : le folklore, les méchants maires qui ne les laissent pas stationner, les difficultés scolaires, etc.
Mais avez-vous seulement déjà visité une prison ? Avez-vous déjà discuté avec une seule victime d’agression ?
N’avez-vous jamais remarqué que lorsque la presse relate des opérations de police parlant de vols de meubles anciens, d’agression de vieillards avec tortures, de vols de métaux, de raids violents, les arrestations se terminent généralement dans un campement ?
Les nudistes de De Funès seraient-ils les principaux criminels harcelés par les gendarmes ?
Il y a des nombreuses polémiques en France sur la vérité des statistiques de la délinquance. Mais il y a des données interdites de publications qui arrangent bien les affaires de certains. Personne n’est autorisé à dire qui occupent les prisons ni combien il y a de condamnés parmi certaines population. Alors, pour vous qui avez quelques notions de statistiques, n’est-il pas étonnant que dans un court laps de temps les forces de l’ordre ouvrent le feu sur deux véhicules dans deux régions différentes et à chaque fois, la « victime », jeune, a déjà un passé de ce qu’on appelait jadis un vieux cheval de retour ? Il ne peut pas y avoir 100% de condamnés dans la population française, je le saurais, mon casier est vierge.
Enfin, excusez-moi de briser vos illusions, il n’y a plus de voleurs de poules. Mais il y a dans certaines communautés un tel phénomène de délinquance et de criminalité que depuis quelques années il existe un office central qui leur est dédié. A noter que dans le même temps l’office du grand banditisme a été transformé, les malfrats à l’ancienne ayant fini par disparaitre, souvent liquidés par de jeunes barbares.
Alors s’il vous plait, arrêtez d’insulter l’intelligence de vos lecteurs, argumentez vos opinions autrement que par une manipulation de journaleux de bas étage, il y a tellement d’occasions de le faire sans vous compromettre de la sorte.

Bonsoir,
Monsieur Cabanel, je suis toujours sidéré d’observer des gens cultivés et intelligents vouloir à toute force détourner l’actualité pour justifier leurs opinions de société ou politiques.
Je m’explique, manifestement vous avez des connaissances très sommaires du droit car vos propos traitant à tout va un gendarme d’assassin pourraient vous valoir une condamnation pénale.
Vous commentez dans un seul sens (probablement celui d’un esprit libertaire, me trompé-je ?), un évènement rapporté par la presse mais dont vous même n’étiez pas témoin.
Il est vrai que dans la tradition française, c’est guignol qui finit toujours pas taper sur le gendarme.
Vous avez probablement raison de défendre l’honneur d’un jeune père de famille, tellement dévoué à sa fillette de deux ans qu’il passe ses nuits dehors « à travailler ».
Et que faisait cet imbécile de pandore sur le capot de la voiture, sans y être invité et sans attacher sa ceinture ? Il n’a probablement pas de famille ni d’enfant pour se livrer à de telles singeries.
Vous semblez ne connaitre des gens du voyage que les images sagement diffusées par les médias : le folklore, les méchants maires qui ne les laissent pas stationner, les difficultés scolaires, etc.
Mais avez-vous seulement déjà visité une prison ? Avez-vous déjà discuté avec une seule victime d’agression ?
N’avez-vous jamais remarqué que lorsque la presse relate des opérations de police parlant de vols de meubles anciens, d’agression de vieillards avec tortures, de vols de métaux, de raids violents, les arrestations se terminent généralement dans un campement ?
Les nudistes de De Funès seraient-ils les principaux criminels harcelés par les gendarmes ?
Il y a des nombreuses polémiques en France sur la vérité des statistiques de la délinquance. Mais il y a des données interdites de publications qui arrangent bien les affaires de certains. Personne n’est autorisé à dire qui occupent les prisons ni combien il y a de condamnés parmi certaines population. Alors, pour vous qui avez quelques notions de statistiques, n’est-il pas étonnant que dans un court laps de temps les forces de l’ordre ouvrent le feu sur deux véhicules dans deux régions différentes et à chaque fois, la « victime », jeune, a déjà un passé de ce qu’on appelait jadis un vieux cheval de retour ? Il ne peut pas y avoir 100% de condamnés dans la population française, je le saurais, mon casier est vierge.
Enfin, excusez-moi de briser vos illusions, il n’y a plus de voleurs de poules. Mais il y a dans certaines communautés un tel phénomène de délinquance et de criminalité que depuis quelques années il existe un office central qui leur est dédié. A noter que dans le même temps l’office du grand banditisme a été transformé, les malfrats à l’ancienne ayant fini par disparaitre, souvent liquidés par de jeunes barbares.
Alors s’il vous plait, arrêtez d’insulter l’intelligence de vos lecteurs, argumentez vos opinions autrement que par une manipulation de journaleux de bas étage, il y a tellement d’occasions de le faire sans vous compromettre de la sorte.

Bonsoir,
Vous êtes tout à fait dans le vrai. Dans chaque cité difficile, c’est une poignée de voyous, par rapport à la population totale, qui fait régner sa pseudo-loi.
Quand 300 casseurs mettent le feu dans un quartier de 30 000 habitants, il y a quelques dizaines de vrais délinquants et le restent des idiots qui profitent de l’aubaine pour casser et piller.
Pour les journalistes, c’est un message de la jeunesse à la société. En réalité, c’est 1% de nuisibles qui pourrissent la vie à 99 % d’une population souvent en difficulté et qui n’a pas besoin de cela en plus.
Ce 1% de casseurs n’est même pas le pourcentage de délinquants connus et déjà condamnés dans un tel quartier. Il y a donc toute une manipulation qui permet de vendre des journaux et aux belles âmes de donner des leçons de civilisation.
La vraie solution existe, sanctionner les familles qui n’assument pas l’éducation de leurs enfants. Quand un gamin de dix ans traine dans la rue pour que les parents regardent tranquillement la télé, il faut se poser la question de l’utilisation des diverses allocations.
Ensuite, il ne faut pas rêver, il y a toujours eu des malfrats et il y en aura toujours. Il y a quatre mille ans on coupait la main des voleurs et pourtant il n’y avait ni télé ni HLM.
Pour le pourcentage de délinquants incompressible, la réponse ne peut qu’être judiciaire. Mais comme personne n’a voulu construire des prisons en proportion de l’augmentation de la population, il ne reste à la justice qu’à gérer la pénurie en ne prononçant pas les peines adaptées à la gravité des cas, en ne faisant pas exécuter les condamnations inférieures à un an ferme, c’est à dire en général les premières condamnations qui pourraient être dissuasives, et en abusant de tous les moyens permettant de libérer des places.
Quant au cas des délinquants d’origine étrangère, il faut effectivement être extrêmement ferme. La France est un des rares pays à tolérer la présence de délinquants étrangers qui portent un préjudice d’image énorme à la population immigrée. Je serais partisan d’accorder très facilement la nationalité française à tous les étrangers qui travaillent en France depuis un an et qui n’ont commis aucun délit. En revanche, la déchéance de la nationalité française devrait être systématique pour tout acte de délinquance commis dans les dix ans qui suivent l’acquisition de la nationalité française et l’expulsion systématique en cas de récidive. La France s’en porterait beaucoup mieux, il y aurait plus de place en prison pour les délinquants gaulois et il n’y aurait plus de raison de mettre à l’index les immigrés.