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Guy Kopp

autodidacte par excellence ou par défaut : entrepreneur de construction durant 15ans ; artisan boulanger durant 5ans ; philosophe depuis lors (24 ans a peu près) ou depuis toujours

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Derniers commentaires



  • Guy Kopp 20 mai 2009 19:43

    Bravo ! à la rédactrice. Une Pauline Dubuisson ne peut faire, ne pouvait faire que peur. Elle fut tout sauf médiocre. Qu’aurait-il fallu pour que son destin fut tout autre, exemplaire ? Une autre époque ? Une éducation moins conformiste, moins pétainiste ? Le sens de la grandeur humaine, qui n’est pas la bravade, et pas seulement le courage, mais d’abord une volonté d’intelligence du monde. Peut-être que la première guerre mondiale a été un trauma bien plus profond qu’on ne le pense généralement. D’où une bourgeoisie, des survivants, tout à fait morts intérieurement, incapable de transmettre quelque idéal que ce soit à leurs descendants ; ou autre chose que les réflexes qui disposent à une réussite sociale. Pauline fut peut-être ainsi encore une fois une des inombrables victimes d’une formation quasi industrielle des élites par l’école obligatoire de la Troisième République. Ainsi les instituteurs, nouveaux cadres de la République, réussirent surtout une chose, mis les instituteurs de Bismarck le réussirent tout autant, éduquer la jeunesse pour qu’elle rende possible les cimetières de la Première Guerre Mondiale. Puis un conformisme frileux pour qu’il rende possible tant un colonialisme sans conscience qu’une cécité solide à l’égard de toutes les barbaries post-première guerre mondiale : la dictature du prolétariat de Lénine en Russie, l’hitlérisme en Allemagne, le fascisme en Italie et Espagne, les camps d’extermination. Il fallut reconstruire et en guise de leçons des tragédies récentes, l’accumulation des biens.



  • Guy Kopp 13 mai 2009 09:46

    L’impuissance des grandes puissances, occidentales notamment, dans cette partie du monde, notamment en ce qui concerne le triangle d’or et les dictatures, est stupéfiante. Une partie de la jeunesse occidentale en paye le prix. Jeunesse que l’Occident ne sait plus comment élever. L’âme de l’Occident en paye le prix, quoique on en pense. Car l’humanité se caractérise justement en ce qu’elle a une âme et qu’elle ne répond pas seulement à ses besoins organiques. Concernant Total, la Birmanie a du pétrole, la main-d’oeuvre esclave fournie par la junte ne peut être moins chère. Voire ! N’est-il pas possible à Total, un peu à la manière de Schindler (« la liste de Schindler ») d’utiliser cette main-d’oeuvre un peu moins gratuitement, mais au bénéfice moral aussi de ces esclaves et de leurs familles ? L’humanité se diffuse aussi. Elle ne procède pas que par le pouvoir. Mais par l’exemple, par exemple. Toujours quant à l’attitude de Total vis à vis de la Junte, n’est-il pas possible, sans rompre les liens, de les rappeler à leur humanité, de quelques manières qu’on pourrait peut-être trouver ? Et de faire évoluer les choses. AUNG SAN SUU KYI est une femme admirable. Ses amis de son parti sont héroïques. D’ores et déjà toutes ces personnes détiennent une richesse intérieure, une harmonie intérieure, dont les nombreux complices de la junte ne peuvent que soupçonner l’existence, eux qui désespèrent du monde et ne voient aucun horizon qui pourrait les racheter, en dépit de leurs avoirs secrets disséminés un peu partout (les paradis fiscaux aussi) pour pouvoir être récupérés quand sonnera leur glas. La géopolitique est la « réal politique ». Soit ! Mais rien n’empêche nos machiavels gouvernementaux, industriels, financiers, de faire preuve d’un peu plus d’intelligence pour négocier avec le diable. Ou ses créatures, les créatures victimes de la félicité qu’il y aurait de dominer son entourage, de mépriser toutes ces gens, ces populations, apparamment incapables de mordre comme elles. Il y aurait les fauves et les autres. Mais le fait qu’on en viendrait pas à bout, de ces résistants tout à fait suicidaires, n’arrange rien. Quelle espèce est-elle celle, qui est entre les loups et les moutons ? Des bourreaux finissent parfois par se suicider, alors qu’ils ne risquent rien existentiellement, sinon une promotion garantie et une retraite discrète et privilégiée : ce fut le cas de quelques bourreaux staliniens ayant participé à l’éxécution de l’élite polonaise, durant la Seconde guerre mondiale. Les cas du grand Staline n’est pas triste, mort seul et après de nombreuses heures, parce que son entourage avait peur de pénétrer dans ses appartements, ce qu’on ne faisait qu’en en recevant l’ordre. Une fin à la shakespeare. Sans doute que le temps résoudra, comme toujours, ce qu’il serait impossible de faire aujourd’hui. C’est sur des considérations de ce genre que l’humanité continue à rester d’une médiocrité affligeante. Si le mépris est largement partagé, le courage est rarissime. L’intelligence aussi, ne serait pas excessivement partagée. Car l’intelligence aussi ne va pas sans courage. Y compris de se bruler. D’une certaine manière le Christ est crucifié tous les jours. Pour sauver l’humanité il faudrait qu’elle admette que c’est de son ressort, personnel.



  • Guy Kopp 26 avril 2009 12:50

    L’internet a ceci de positif qu’il permet - publiquement - de s’exprimer. Mais attention ! Ce qu’on a tapé sur son ordi, équivaudrait à ce qu’on aurait déclaré en public. Plus ou moins consciemment, on sait cela. Mais plus ou moins... Il faut savoir que ce qu’on écrit en tant qu’internaute est une déclaration publique. Bien que, on imagine, que dans l’immense flot de ce qui est publié tous les jours et en continu sur le net, sa petite déclaration, son petit commentaire personnel, à propos de ceci ou de cela, n’est peut-être même pas remarqué ou lu par personne. Or il n’est que d’essayer de voir sur Google s’il y a trace d’un commentaire de vous, il y a parfois sinon souvent trace. Et après de lien en lien, d’un commentaire à l’autre, on peut savoir, quelque Big brother peut savoir, où vous en êtes, de vos réactions, à propos de ceci ou cela. De quoi se faire une idée où vous vous situez politiquement ou culturellement. 

    Un commentaire est facile puisqu’il n’engagerait à rien. Un commentaire est public donc il engage. 
    A propos d’Obama, il ya l’Obama privé et l’Obama non pas seulement public, mais l’Obama président des USA. En tant qu’homme d’Etat, le moindre de ses propos est politique, un acte politique. 
    Pour juger des actes politiques de nos gouvernants, il y a nos réactions personnelles. Or les réactions qui conviendraient devraient être celles qu’on prendraient au lieu et à la place d’Obama président. C’est une illusion bien sûr. Pour des tas de raison. Mais pour une certainement c’est que le public n’a pas les infos, ni les responsabilités, personnelles aussi, des gouvernants. La politique est une affaire de continuité nationale avant d’être une affaire d’amélioration des choses. C’est ou ce serait assez basique, trivial, les mains dans le camboui, et impossible de « je m’en lave les mains » du procurateur romain Ponce Pilate à l’égard de cet illuminé de Jésus, par ailleurs manifestement un brave type, mais dangereux, inconscient d’un point de vue politique, ou policier, pour tout dire. 


  • Guy Kopp 26 mars 2009 15:40

    Le propre de Dieu, c’est qu’il échappe, par définition, à nos limites humaines. De sorte que, ce qui est impossible à l’humanité de concevoir est évidemment à la portée de Dieu. Par exemple, qu’une prière ait un effet, alors même qu’il fallait cette prière, mais que Dieu savait évidemment, de tout temps, que cette prière lui serait adressée et qu’il y répondrait. Et encore, une réponse à une prière à Dieu n’est peut-être pas ce que nous en attendons. Parce que Dieu évidemment, là aussi, saurait la réponse qui nous conviendrait, qui n’est pas celle que l’on attendrait.


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