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Hume

Hume

Jeune neurobiologiste et neuropharmacologue comportemental. Tout jeune papa également, qui s’intéresse de plus en plus à l’avenir, pas du sien mais de ses enfants.
Anonyme ? Parce qu’on se fout de savoir qui je suis.
Ce pseudo ? Je ne suis ni sage ni philosophe, juste parce que j’aime bien l’empiriste (mais je n’ai absolument rien contre l’apriorisme de Kant !). Et puis peut-être aussi tout simplement parce que je suis un fan de Calvin et Hobbes...

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  • Premier article le 13/11/2006
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Derniers commentaires



  • Hume Hume 28 novembre 2006 19:47

    Quand a la reference, c’est Damasio avec le cas de Phineas Gage (pas sur du nom mais c’est quelque chose comme ca et je suis sur qu’il doit etre sur wikipedia). Grace au crane de ce Monsieur, ses colleges et lui ont reussi a simuler la zone detruite et a la correler a ces changements de comportements. C’etait une atteint majeure du prefrontal et de nombreusese etudes hommes ou animales ont confirme son implication dans les hautes fonctions cognitives type planification d’un action, controle de l’impulsivite, mais egalement dans les fonctions de socialisations.



  • Hume Hume 28 novembre 2006 19:15

    Ben... ca semble pas si idiot que ca cette histoire d’attraction...

    Surtout que l’on a des gros problemes conceptuels sur le plan de l’esprit (peut-etre que Ricoeur a raison meme si je trouve son affirmation « un systeme ne peut pas se decrire » un peu facile ?).

    Pour la vision par exemple, on explique schematiquement la visualisation d’un triangle rouge par le mecanisme suivant : traitement en parellele des differentes composantes du triangle avec activation de neurones specifiques de la couleur rouge, d’autres des lignes obliques ou encore horizontales. Tout ca file au fond de l’occipitale et hop, on compute ses donnees (par des phenomenes de convergence et surement de synchronisation) et nous avons la representation du triangle.

    Tout ca est formidable mais ne nous dit pas comment on passe d’un traitement neuronal a une representation mentale. Comment faisons nous a partir de stimuli physiques pour voir ou « imaginer » ce triangle ?? Apportez nous des concepts !!



  • Hume Hume 28 novembre 2006 18:51

    A Candide2,

    OK pour la representation somatosensorielle en « homoncule », mais pensez-vous que cette conception s’applique a la conscience (ou en soit meme la base) ?

    Je pose cette question sans aucune arriere-pensee. C’est cette discussione entre vous et Gem qui m’y a amene.



  • Hume Hume 28 novembre 2006 18:45

    « C’est une vue de l’esprit, et cette vision cartésienne est véritablement rétrograde elle aussi. Elle suppose une dualité matière/esprit qui ne sont que 2 illusions ou 2 expressions de l’Etre unique. Cette vision matérialiste et désuète de l’esprit moderne est en opposition complète (mais ça ne va pas durer longtemps) avec le point de vue oriental (Cf. le Vedenta) qui considère que toutes expressions nécessitent un principe préalable et ... »

    Vous confondez dualisme et une « vision hierarchique ».

    Descartes parlent d’une separation entre le cerveau et l’esprit (pas tro la choix a l’epoque d’ailleurs si on veut eviter de deplaire a son cure...).

    Si vous lisez correctement mon post vous devez comprendre que les neurobiologistes et un certain nombre de neurophilosophes sont certains, et moi le premier, de la relation cerveau-esprit. On ne parle de dualite mais d’interaction. La question est donc ailleurs...

    « Je suis donc je pense et donc j’existe »

    Interessant, cette vision mais en avant l’organisme, le cerveau qui donnerait naissance. Cela n’a donc rien de conotradictoire avec l’esprit propriete emergente du cerveau, ca a l’air comme ca a peu pres la meme chose.



  • Hume Hume 28 novembre 2006 18:37

    a Artefact,

    Je ne renie pas l’approche phrenologique qui est un peu « obligatoire » experimentalement en neurobiologie et tres utile. Le probleme, c’est que ce n’est pas parce que la destruction d’une structure entraine la disparition d’une fonction, que cette structure est responsable d’une fonction.

    Par exemple, l’etude d’un mecanisme particulier comme l’addiction suggere l’implication d’un grand nombre de structures : le nucleus accumbens serait implique dans la valence affective associee a la drogue ou a sa valeur incentive en faisant « la structure cle » de l’addiction. Mais cette structure est modulee par une autre l’aire tegmentale ventrale et au moins deux autres structures, le cortex prefrontal et certains noyaux amygdaliens participent activement a ces processus. Donc difficile de reduire une fonction a une structure !

    Egalement, il existe le phenomene de diaschisis, un peu tabou chez les neurobiologistes : la lesion d’une structure ne va pas seulement detruire celle-ci mais egalement des neurones afferents et des neurones cibles (avec la destruction des neuronses de la structure, plus de communications, donc plus d’activite, donc mort). Donc l’effet de la lesion va au-dela de la structure lesee.

    Bien entendu, je repete que je ne renie pas cette approche car elle a fait, et fait encore, ses preuves. Mais elle doit rester une approche et non devenir un mode de pensee « conceptuel » sur le fonctionnement du cerveau.

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