• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

invisible man

invisible man

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 56 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • invisible man invisible man 4 octobre 2007 10:31

    suite :

    Moralité, le quidam, et surtout les États, sont obligés d’acheter à des banques leur propre monnaie, celle qui leur sert à échanger leur propre travail, et donc de s’endetter toujours davantage, au point d’être obligés d’emprunter encore pour pouvoir payer les intérêts ! C’est ainsi que les 1 067 milliards d’euros de la dette de l’Etat français à la fin 2004 proviennent du vide ! Le saviez-vous ?

    Une autre petite citation, pour en rire encore avant d’en mourir définitivement : « la création de monnaie par le système bancaire est identique à la création de monnaie par des faux-monnayeurs. Dans les faits, elle se traduit par les mêmes conséquences. La différence c’est qu’elle ne profite pas aux mêmes personnes » (Maurice Allais, prix Nobel de Sciences Economiques). Vous aurez compris pourquoi les banquiers nous abreuvent d’offres de crédit, même si nous avons de faibles revenus.... Certains vont jusqu’à proposer des crédits immobiliers sur 35 ans, et des « pionniers » parlent aujourd’hui de 50 ans ! Ceux qui pensent que c’est pour soutenir l’immobilier se trompent. Cet afflux de crédits ne fait qu’alimenter la spéculation et la hausse de l’immobilier.

    Le système est bloqué en position endettement. C’est purement mécanique, puisque les banques vivent des intérêts qu’elles réclament pour le prêt de cet argent « sorti du chapeau du magicien » (Joseph Stiglitz, ancien numéro deux de la Banque Mondiale et prix Nobel de Sciences Economiques). Les profits énormes ponctionnés sur le dos des masses iront alimenter les bulles spéculatives mondiales, permettant aux détenteurs de ces capitaux dérobés de s’enrichir toujours davantage, non seulement sans créer de richesse, mais encore en provoquant la désolation [/B]autour d’eux.

    Nul besoin d’être un expert pour constater autour de nous que tout ceci est vrai : La plus part des états du monde, les riches comme les pauvres, son endettés jusqu’à la moelle, paralysés par le poids de leurs dettes. Et l’on veut nous faire croire que c’est à cause d’une mauvaise gestion. C’est FAUX ! Certes il y a de mauvais gestionnaires, mais l’endettement catastrophique du monde est dû essentiellement au fait que le système bancaire contrôle la création monétaire. Les organisations dites de « Bretton Wood » (FMI, Banque Mondiale...) servant les visions dogmatiques du capitalisme triomphant, ne font qu’amplifier le phénomène.

    Pour terminer ce petit panorama, voyons le 4° :

    4°) Le déficit budgétaire de la France est stable à environ 1,5 % du P.I.B. depuis trente ans, si on enlève les intérêts bancaires. En 25 ans « la dette » en capital est passée de 206 milliards d’euros (en valeur euro 2004) à 411 milliards d’euros ... mais à ce capital il faut ajouter 650 milliards d’euros d’intérêts qui se sont cumulés et cette dette inique est aujourd’hui de 1067 milliards d’euro... ! Mais, chuuut ! il ne faut pas le dire ! Sinon, que deviendrait ce magnifique sentiment de culpabilité si savamment entretenu, qui permet à l’oligarchie de l’argent de paralyser les États, de faire passer les chômeurs et les défavorisés pour des profiteurs et de précariser la situation du plus grand nombre pour satisfaire la cupidité sans bornes d’une infime minorité ? Dormez, braves gens, je le veux !

    Ne vous y trompez pas, le contrôle de la monnaie par les banques est la clef de voûte du système capitaliste qui étouffe le monde. C’est son moteur principal, car il dispose ainsi de moyens financiers quasi illimités pour abrutir la masse et les élites avec des idées fausses.

    Ne l’oublions jamais :

    a) La monnaie n’est pas une marchandise, qui devrait se vendre et s’acheter comme une paire de chaussettes, ce que veut nous faire croire le système bancaire à coup de propagande. La monnaie n’est qu’un symbole, qui n’a aucune valeur en soi (cf. b, ci-dessous). Ce symbole (qui peut-être un bout de papier colorié, des coquillages, ou des caractères ASCII sur un écran d’ordinateur) ne tient que par la confiance que les gens lui confèrent. Vous pouvez en juger par le fait que vous n’avez pas besoin d’avoir confiance en vos chaussettes pour sentir qu’elles vous tiennent bien chaud aux pieds. En revanche, vous n’avez besoin que de cette confiance pour que votre boucher ou votre garagiste accepte de travailler en échange d’un bout de papier ou d’une ligne d’écriture sur un compte. Vous n’en êtes pas convaincu ?

    Lisez la suite.

    L’argent moderne, EN LUI-MÊME, ne contient aucune richesse et ne crée aucune richesse. Une petite expérience pour vous en convaincre : choisissez une île déserte, pas trop petite et pourvue de richesses naturelles normales (eau, faune, flore, etc.). Abandonnez sur cette île une valise contenant 100 milliards d’euros. Choisissez ensuite une autre île déserte, du même type que la première, et abandonnez-y un petit groupe d’êtres humains (sans aucun argent). Laissez mijoter 15 ans et revenez pour observer le résultat. A votre avis, quelle île aura produit le plus de richesses ? Ceci est incontournable et doit être répété inlassablement : l’argent moderne, en lui-même, ne contient aucune richesse et ne produit aucune richesse. Ne vous laissez pas berner par les arguments techniques des banquiers qui ont mis en place une véritable usine à gaz (le système bancaire et financier international) qui leur permet de vivre grassement sur le dos de ceux qui fournissent la vraie richesse : le travail. c) Le petit b démontre clairement que seul le travail des Hommes produit de la richesse et que l’argent est incapable d’en produire par lui-même. Donc, lorsque l’oligarchie de l’argent vous parle de « coût du travail », et vous fait culpabiliser sur le salaire que vous demandez, il vous plonge dans la confusion mentale la plus totale. Le travail ne coûte rien (que la sueur des Hommes) ; au contraire, il produit de la richesse. L’argent n’est là que pour représenter symboliquement cette richesse réelle et faciliter son échange. L’argent ne produit rien par lui-même : il ne pousse pas, il ne se mange pas non plus (surtout les lignes d’écriture informatiques), etc.. Comment avons-nous pu perdre de vue ce qui crève les yeux : le travail n’est pas un coût, il EST la richesse. La planète, quant à elle, ne se fait pas payer pour ses matières premières ; seuls ceux qui se sont illégitimement approprié ce bien commun se font payer.

    d) Le but de la monnaie est de permettre l’échange de travail entre un fournisseur de travail et un autre fournisseur de travail. POINT FINAL. La monnaie rend cet échange plus commode que le troc. C’est sa seule véritable fonction. Sauf qu’on nous a fait croire le contraire, que c’est l’argent qui est la richesse, et que nous avons tous fini par admettre que le Soleil tournait autour de la Terre. Alors, voyons voir... S’il n’y a pas assez d’argent pour financer des postes de professeurs, des postes de chercheurs, pour financer la construction de logements ou de crèches ? CRÉONS-LE ! Car, soyons clair, quels avantages auraient les démocraties à laisser ce privilège phénoménal de la création monétaire au système bancaire qui, non seulement ne va pas créer un plus bel argent que ces mêmes démocraties pourraient créer (nos enfants dessinent de très beaux billets), mais encore profite de ce privilège pour maintenir les peuples dans une anémie mortelle en ponctionnant des intérêts colossaux sur le travail de ces peuples [B] (60% en ce qui concerne la dette française et 40% en moyenne dans tous les prix de vente car de la monnaie est empruntée à tous les stades de la production) . Si la création monétaire par l’Etat, contrôlé par le citoyen, reste en adéquation avec la richesse générée par le travail de ces professeurs, de ces chercheurs, de ces maçons etc.... il n’y aura pas d’inflation... en tout cas, mécaniquement beaucoup moins que par le biais du système bancaire, ne serait-ce qu’à cause des intérêts cumulés faramineux que ce système ponctionne « sur la bête ».

    Le pieux mensonge du « contrôle de l’inflation », inlassablement rabâché, est appliqué au détriment de l’emploi s’il le faut (cf. augmentation du taux directeur de la BCE ), et est devenu le seul objectif du système bancaire européen. Confier au système bancaire la mission de contrôler une inflation dont le système bancaire est lui-même le plus grand responsable ; quelle merveilleuse arnaque, n’est-ce pas ? Aujourd’hui, ce système a réussi l’exploit de devenir totalement indépendant des pouvoirs politiques. Cette indépendance a failli être constitutionnalisée par le projet de Constitution européenne rejeté par la France et les Pays-Bas. On nous refait le vieux coup de la création de la Federal Reserve Bank (FED) des Etats-Unis qui n’est, rappelons-le, qu’un cartel de banques privées.

    Qui perçoit clairement les méandres de ce système maffieux ?

    Il est certain par exemple que tous les citoyens européens seraient d’accord pour un programme de grands travaux, pour financer des infrastructures d’avenir. En admettant que les Commissaires et les gouvernements entendent (pour une fois), cette très large volonté populaire et retiennent cette proposition, il faudrait actuellement emprunter tout cet argent au privé ! Les banques percevraient ainsi une véritable « rente » sur l’amélioration des infrastructures publiques !

    Si cette argumentation vous semble trop légère (et elle l’est forcément pour ne pas faire trop long) lisez par exemple l’ouvrage de Philippe Derudder et André-Jacques Holbecq « les 10 plus gros mensonges sur l’économie » 6), ou bien celui de Joseph Stiglitz (ancien numéro deux de la Banque Mondial et prix Nobel d’économie) « La Grande Désillusion » (7) ou même Maurice Allais (prix Nobel de science économique). De quoi comprendre pourquoi il est temps de changer de théorie et de passer à l’héliocentrisme, car la théorie éculée du géocentrisme à laquelle tout le monde croit dur comme fer parce que les soi-disant spécialistes nous serinent que le Soleil tourne autour de la Terre, est erronée et mortelle pour les peuples.

    Pour conclure, revenons à la petite citation bien intéressante du début : « si vous voulez être l’esclave des banques et payer pour financer votre propre esclavage, alors laissez les banquiers créer la monnaie ». L’auteur de cette phrase pourrait être un gauchiste quelconque, mais non, il s’agit de Josiah Stamp, 1920, Gouverneur de la Banque d’Angleterre et seconde fortune du pays. Un initié. À croire que sa vision était prémonitoire !

    Si vous êtes pressé, nous vous conseillons pour y voir plus clair un rapide coup d’œil aux 10 petites fiches du site « chômage et monnaie » : http://www.chomage-et-monnaie.org/Cadre_Liste_fiches.html ou au site « Les faux-monnayeurs » : http://www.fauxmonnayeurs.org Nous pouvons aussi, si vous le souhaitez, préciser et développer ces arguments à votre convenance.

    GRESSO (Groupe de Recherche Économiques pour un Système Sociétal). AISES (Association Internationale pour le Soutien aux Economies Sociétales)



  • invisible man invisible man 4 octobre 2007 10:30

    Vous voulez savoir comment on vous monte les uns les autres avec la pseudo-dette, cette hideux épouvantail, comment on endort vos esprits avec du vent,comment les valets des banques supranationales tentent de vous faire peur pour mieux vous dresser, alors lisez ceci :

    LA VÉRITÉ SUR LA DETTE

    Ce petit texte à pour but d’expliquer une vérité habilement dissimulée par un savant lavage de cerveau : la dette des États, de TOUS les États endettés du monde, est due au fait que le système bancaire s’est approprié la création de la monnaie. Cet endettement des nations et des individus est un leurre qui ne doit sa survie qu’à la confusion mentale dans laquelle sont entretenus les dirigeants et les peuples, et à la méconnaissance générale du fonctionnement de la création monétaire. (1) Il existe des ouvrages qui expliquent par le détail pourquoi cette dette, dont on nous rebat les oreilles et qui paralyse tous les gouvernements, est une ESCROQUERIE monstrueuse.

    Quatre faits essentiels :

    1°) L’augmentation de la dette entre 1980 et 2004 est de 861 milliards d’euros, (2) dont de 211 milliards de capital et... 650 milliards d’intérêts cumulés. (3)

    Or, on pourrait très bien ne pas avoir à payer ces 650 milliards. Il suffirait que l’État reprenne le contrôle de la création monétaire. Et oui ! il l’a perdu depuis belle lurette. Voici une petite citation qui résume admirablement le problème et dont je vous donnerai l’auteur plus bas (c’est une surprise) : « Si vous voulez être l’esclave des banques et payer pour financer votre propre esclavage, alors laissez les banquiers créer la monnaie ».

    Alors, cet argent emprunté, d’où vient-il ?

    2°) L’argent emprunté par l’État via les obligations ou Bons du Trésor est toujours créé par le système bancaire EX-NIHILO ! (Allais, Stiglitz, Clerc, Cheneau, Derudder, Holbecq, etc.). Vous avez bien compris : « argent créé A PARTIR DE RIEN » via le crédit par les banques, qui sont des entreprises privées... Lorsque votre banquier vous prête 1 000, 10 000 ou 100 000 euros, croyez-vous qu’il les prenne sur le compte de quelqu’un d’autre ? Eh bien non ! Il lui suffit aujourd’hui de taper la somme qu’il accepte de vous prêter sur son clavier d’ordinateur et vous avez votre crédit à partir de rien. Ce processus permet de créer 92% de la monnaie que nous utilisons tous les jours (4). En conséquence, par ce processus obscur, nous sommes tous endettés individuellement, communalement, régionalement, nationalement, à mort... sur de la monnaie de singe ! (5)

    3°) Mais si une banque crée le capital qu’elle vous prête, elle ne crée pas directement les intérêts qu’elle vous réclamera en plus. Si vous empruntez 10 000 euros pour acheter une voiture, votre banquier va créer 10 000 euros sur votre compte, mais il ne créera pas les 4000 euros d’intérêt qu’il réclamera en plus C’est à vous de vous débrouiller pour extraire ces 4000 euros d’intérêts de la masse monétaire existante. Cette « subtilité » se traduit par une conséquence réellement nuisible : nous sommes collectivement contraints de nous engager dans la spirale de la croissance monétaire infinie, qui condamne les peuples à s’endetter toujours plus pour être capable de rembourser l’intérêt...



  • invisible man invisible man 3 octobre 2007 14:40

    Alors que des milliards sont alloués pour les munitions qui tueront les enfants irakiens, les enfants américains pauvres se voient refusés de bénéficier de soins de santé, grâce à Bush, la vermine :

    George W. Bush s’oppose à une extension de l’assurance-santé à des millions d’enfants

    Moyenne d’âge : 7 ou 8 ans. Rarement a-t-on vu manifestation aussi juvénile devant la Maison Blanche. Les enfants sont venus, lundi 1er octobre, avec des chariots à jouets remplis de pétitions pour le président George Bush. « S’il vous plaît ! Signez la loi ! »

    Les signataires protestent contre la décision de M. Bush de mettre son veto à une loi qui donne une assurance-santé à plusieurs millions d’enfants sans couverture médicale, alors qu’il demande au Congrès près de 42 milliards de dollars (29,5 milliards d’euros) supplémentaires pour la guerre en Irak et en Afghanistan. « Des soins de santé, pas la guerre ! », crient les parents, des syndicalistes de la fédération des employés du secteur de la santé. suite : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-961966@51-904503,0.html



  • invisible man invisible man 14 septembre 2007 09:25

    http://nadiageerts.over-blog.com/ De la pudeur

    "Pudeur : Attitude de celui qui cache ou tait des choses tenues pour honteuses ou trop intimes, principalement dans le domaine de la sexualité. Attitude de celui qui cache ou tait des choses qui sont plutôt à son avantage, mais qu’il pourrait y avoir de la vanité à montrer » ( Dictionnaire de la langue philosophique, Paul Foulquié)

    Est impudique, pourrait-on dire au regard de ces deux définitions, non seulement celui ou celle qui montre une partie intime de son corps, un des appâts de celui-ci, mais encore, par extension, celui ou celle qui fait étalage de sa richesse ou de ses sentiments, par exemple. La pudeur, au fond, serait assimilable à une certaine réserve, qui répugne à afficher ostensiblement ses formes, sa feuille de salaire ou sa tristesse.

    Je réfléchissais à tout cela l’autre jour, en observant à la dérobée une très vieille femme qui venait de monter dans le bus où je me trouvais. Courbée par le poids des ans, peinant à marcher, et... voilée de pied en cap d’un tissu noir qui ne laissait passer que ses yeux, et encore, puisque ceux-ci étaient cachés sous d’épais verres de myope. Une paire de gants noirs complétait la panoplie. Et je me demandais, autant fascinée qu’interloquée par l’accoutrement de la vieille dame, si celui-ci était le reflet d’une volonté de cacher ou de montrer, ou peut-être les deux, à la manière de cette femme, chantée par Jane Birkin, qui mettait des verres fumés « pour montrer tout ce que je veux cacher ». On ne peut évidemment pas exclure que, toute cacochyme qu’elle fût, cette dame ait considéré son corps entier comme appartenant au domaine de l’intime, voire de la sexualité, et que pour cette raison elle ne puisse se résoudre à en faire étalage si peu que ce soit, en exhibant une main ou un menton. Mais en même temps, cette femme attirait les regards, et pas seulement le mien : sans doute nulle femme, ni d’ailleurs nul homme parmi les passagers du bus, n’attirait même autant les regards que cette vieille décrépite qui semblait vouloir tellement s’en préserver ! Paradoxe du voile... À quoi j’ajouterais qu’à sa volonté manifeste de dissimuler s’ajoutait de toute évidence une volonté d’afficher : afficher sa foi, sa fidélité à ce qu’elle pense être ses obligations de bonne musulmane. Et pour sûr, nul dans ce bus ne pouvait ignorer avoir affaire à une vieille musulmane très pieuse.

    Alors, la question que je me pose est celle-ci : quid de la pudeur, dans tout ça ? N’y a-t-il pas quelque ambiguïté à afficher ostensiblement son refus d’être vue ? N’est-ce pas paradoxal qu’au nom de la pudeur, on expose à ce point ses convictions religieuses ?



  • invisible man invisible man 14 septembre 2007 09:24

    http://nadiageerts.over-blog.com/ Petit traité du string

    Difficile de parler du voile islamique sans qu’un intervenant outré ne brandisse, si j’ose dire, le string en guise de répartie cinglante. Cela m’amuse toujours beaucoup de voir que visiblement, certains énergumènes parmi mes contemporains ont du mal à imaginer la femme, cette éternelle tentatrice, autrement que chastement voilée ou arrogamment stringée. Voile ou string, il faut choisir, semblent nous dire ces contempteurs de la femme-objet, qui voient dans le voile la saine réaction de femmes qui refusent de voir leur corps transformé en objets de consommation.

    Je n’épiloguerai pas sur le fait qu’à mon humble avis, la vente de burkas, tchadors et autres voiles, qu’ils soient chatoyants ou déprimants, constitue un créneau économique à part entière, à l’instar de celui que constitue tout le secteur de la mode. Rien à faire : dès qu’on renonce à user ses vêtements jusqu’à ce qu’ils soient usés jusqu’à la corde, dès qu’il entre dans leur choix autre chose que des critères exclusivement pratiques (résistance à l’usure, confort, adaptation au climat,...), on fait tourner la machine. Et les révoltés qui crient leur haine de la société de consommation en arborant le tee-shirt ad hoc sont doublement pigeons, puisqu’ils engraissent un système qu’ils abhorrent. Bref, tout fait farine au moulin du capitalisme, même le voile.

    Qu’on cède aux charmes du string ou du voile, nous sommes donc de toute manière les victimes, plus ou moins consentantes, de têtes pensantes qui échafaudent patiemment, saison après saison, de nouveaux modèles dont l’unique raison d’être est de détrôner irrémédiablement le précédent. Et qu’on ne vienne pas me dire que les femmes voilées sont à l’abri de ce genre de souci : il n’est qu’à voir le soin que beaucoup mettent à assortir leur voile à leur tenue pour comprendre qu’elles ont probablement autant de voiles dans leurs tiroirs que d’autres possèdent de strings. Sans oublier que certaines combinent probablement les deux : voile dessus, string dessous, ni vu ni connu. Peut-être est-ce d’ailleurs ce qui fait dire à certains que le voile peut être un instrument d’émancipation...

    Quoi qu’il en soit, et sans vouloir me lancer dans des considérations hautement philosophiques sur le string, il me semble qu’il y a tout de même une différence essentielle entre un voile et un string, outre naturellement la quantité de tissu nécessaire à le confectionner.

    C’est que le string, à l’exception de quelques lolitas que leurs hormones affolent, ne s’exhibe pas. Qu’il soit symbolique d’une certaine émancipation sexuelle, je le veux bien - encore qu’on puisse porter un string et vouer sa vie entière aux tâches ménagères pendant que monsieur rote consciencieusement sa bière, c’est entendu -, dans la mesure où il dénote un intérêt décomplexé pour des parties du corps que les braves religieuses imposaient de laver sans regarder (ah... les charmes de la robe de bure !).

    Mais quoi qu’il en soit, repérer une femme portant le string sera toujours tâche plus ardue que repérer une femme portant le voile, n’en déplaise aux voyeurs.

    Alors, cessons d’opposer, comme les deux faces d’une même médaille, celle qui exhibe sa vertu (réelle ou supposée) et celle qui porte, caché sous ses vêtements, le stigmate de son émancipation (réelle ou supposée).

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv