Tout à fait... En dehors des dangers du nucléaire, la conception de la politique étrangère que démontre ici NS m’inquièete grandement. J’espère sincérement qu’il n’envisage pas de conduire les affaires étrangères ainsi pendant cinq ans, car il risque de nous perdre beaucoup d’amis...
Ignorer ce que pensent vos alliés, c’est une des erreurs magistrales qu’a faites Bush en partant en guerre en Iraq.
Vendre une centrale nucléaire et partir en guerre, le fond n’est pas le même. La forme y est certainement pourtant.
Le coup politique, ce n’est pas de libérer les infirmières et le médecin, mais de faire croire (à la naïve population française qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez) qu’on l’a fait.
Non, on ne critique pas Cécilia pour n’être « que » femme du président. On la critique pour tirer la couverture au dernier moment pour gonfler sa popularité - ce qu’elle a réussit avec maestro.
Cécilia n’a pas libéré ces otages. Ce sont des années de diplomatie qui l’ont fait.
Principe de base : Si un évènement X (les infirmières bulgares sont libérées) et un autre évènement Y (Cécilia est arrivée en Libye) ont lieu en même temps, cela ne veut pas dire qu’ils sont liés, ni que l’un est la cause de l’autre.
Dire que les infirmières sont libérées grace à Cécilia, c’est non seulement de la désinformation, mais c’est aussi insultant pour ceux qui y travaillent depuis des années. La diplomatie, ce n’est pas des coups de baguette magique, c’est un travail de longue haleine.
Quand au « travail humanitaire », les autres primières dames en faisaient aussi. certes, les pièces jaunes, c’est moins glorieux qu’un avion présidentiel en Libye, mais c’est plus intelligent pour quelqu’un d’inexpérimenté en diplomatie. Si Cécilia avait le moindre sens de la diplomatie, elle n’aurait pas fait une connerie majeure (tirer la couverture à elle pour augmenter sa popularité dans les médias français) qui fait maintenant grincer les dents des chancelleries alliés et qui offre le nucléaire sur un plateau à un dictateur mégalo.
Ouh laaa... le dernier fait plus de 600 pages, et je crois que le cinquième en faisait plus de 800. Combien de temps, ça dépend de votre niveau d’anglais et de votre assuduité en lecture.
Ne vous arrêtez pas aux premiers, qui sont plus des livres pour enfants... En arrivant au quatrième, on commence à trouver des critiques implicites de la vie politique assez intéressantes.
(notez qu’avant tout, il s’agit d’un agréable divertissement, pas d’un grand recueil philosophique...)
Une petite précision de la part d’une fan d’Harry Potter : ce livre montre en 7 épisodes qu’une baguette magique ne suffit pas pour résoudre tous les problèmes, mais que seuls les efforts de longue haleine, et une bonne connaissance des sujets mènent à des solutions efficaces. JK Rowling passe aussi pas mal de temps à dénoncer la politique spectacle.
Cela dit, je suis d’accord avec le fond de l’article