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L'Hérétique

L’Hérétique

Militant UDF-MoDem passionné par la politique, l’économie et les lettres. Disciple de Montesquieu pour la politique et de Schumpeter pour l’économie.

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  • Premier article le 25/04/2006
  • Modérateur depuis le 13/11/2006
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Derniers commentaires



  • L'Hérétique L’Hérétique 24 octobre 2007 17:46

    Décidément, chez vous, les jugements sont tout en nuance. On oppose traditionnellement l’école libérale et l’école keynésienne : j’avais pensé que l’oxymore keynésianisme libéral n’échapperait pas aux esprits fins, mais peut-être n’en faites-vous pas partie.

    Il va de soi que la politique de Sarkozy n’est pas une politique keynésienne stricto sensu, mais, fondamentalement, c’est le demande qu’elle essaie de relancer. Or, jusqu’à Keynes, aucun économiste n’avait envisagé de relancer la machine économique en jouant sciemment sur la demande.

    Je pense que je ne déclare pas n’importe quoi (sans être un expert en économie, j’ai une bonne culture générale, et il se trouve que j’ai justement étudié la Théorie Générale de John Maynard Keynes, et que donc, je sais de quoi je parle, merci). C’est simplement votre étroitesse d’esprit qui ne perçoit pas les intentions de mon propos. Mais j’ai le sentiment que je s’époumone dans le vide.

    Bien sûr, parler de politique keynésienne est un abus de langage, mais je l’assume, en la circonstance, afin de mettre en exergue l’inanité de la politique menée.

    Il n’y a en effet plus de création monétaire (en fait il y en a, mais je ne rentre pas dans le détail : un exemple => toute banque qui prête de l’argent à un particulier, crée de facto un certain montant de monnaie, même si la somme prêtée n’est gagée qu’à 10% sur une autorisation d’émission de la Banque de France) depuis la création de la BCE : Sarkozy fait justement partie de ceux qui souhaiteraient que la BCE soit tributaire des égoïsmes et des errements des états-nations en soumettant la BCE au pouvoir politique : or, quand on voit, comment il a joué de la fibre parfois anti-européenne, dans notre pays, avec cet argument, pour mieux ramasser des voix lors de l’élection présidentielle, je me défie, du coup, tout à fait de ses convictions profondes en matière d’Europe .



  • L'Hérétique L’Hérétique 24 octobre 2007 16:56

    La politique de Nicolas Sarkozy est entièrement tournée vers la demande. Que ce soit la demande de quelques uns ou la demande de plusieurs, c’est une autre question. Je raisonne globalement, contrairement à vous. Ce n’est pas honnête d’imputer à Sarkozy les hausses des matières premières. Leur coût croissant vient de ce que les pays émergents se développent de plus en plus.

    Comme vous le dites, la dépense publique est le moteur d’une politique keynésienne : or, les crédits d’impôts de l’Etat, ce n’est pas autre chose que des dépenses publiques déguisées, en la circonstance.

    Vous lisez et jugez trop vite, et trop péremptoirement.



  • L'Hérétique L’Hérétique 24 octobre 2007 16:14

    Giscard a toujours été un très mauvais économiste : sous de Gaulle, il n’était pas du tout venu à bout de l’inflation, et sous sa présidence, tout l’appareil productif français a vieilli, préparant ainsi l’échec certain de la politique socialistes (pas plus clairvoyante).

    Ce que vous dites n’est pas faux, mais, seulement et seulement si votre baisse d’impôt engendre vraiment une croissance du PIB.

    Or, je ne pense pas que cela sera le cas avec le paquet fiscal, bien au contraire.

    Il eût fallu des baisses d’impôts ciblées sur les entrepreneurs, et très précisément les petits entrepreneurs, c’est ce que proposait justement Bayrou.

    Si vous baissez l’impôt direct, vous plombez les comptes si la baisse de cet impôt direct ne génère pas de croissance. On revient à ce que je disais précédemment.

    Et encore, sur ce point, je me contente de ne traiter que de l’aspect économique, parce qu’il y aurait des choses à dire aussi sur l’aspect social.

    Non franchement, la seule rupture mais hélas inaboutie que j’ai vue, quant à la politique économique menée, c’est ce que Raffarin avait entamé, mais il en est resté là. Enfin, plus exactement, Bercy a tout plombé. Christian Blanc, dans la Croissance et le Chaos explique très bien pourquoi.

    Baverez, c’est un ultra-libéral tendance décliniste : je ne suis pas certain que la France soit si en déclin qu’on le dit, car les grands cabinets d’experts internationaux ne nous classent pas si mal. J’aime assez bien l’individu, qui avait fait d’ailleurs preuve de beaucoup de bon sens sur l’affaire du ministère de l’immigration et de l’identité nationale ainsi que sur le gène pédophile, mais je suis bien plus réservé sur ses choix économiques.

    Il est tout de même partisan de balayer la protection sociale, ,ou, en tout cas, de la ramener à un niveau historiquement bas en France, et puis ses commentaires sur le temps libre des classes modestes...ahem... je cite pour être plus clair : « Le temps libre, c’est le versant catastrophe sociale. Car autant il est apprécié pour aller dans le Luberon, autant, pour les couches les plus modestes, le temps libre, c’est l’alcoolisme, le développement de la violence, la délinquance, des faits malheureusement prouvés par des études. »

    ( dans le point du 21 juillet 2005, doit-on sauver le modèle social français)

    C’est tout de même un peu court, comme analyse, que de juger que le temps libre serait responsable de l’alcoolisme et cetera...Maintenant s’il assimile le chômage au temps libre, c’est une confusion avec laquelle je ne m’accorde absolument pas.

    Conclusion, je suis désolé, mais je ne fais pas trop confiance aux avis de Baverez, tout en reconnaissant à l’homme une dimension morale certaine.



  • L'Hérétique L’Hérétique 24 octobre 2007 15:56

    Article fort intéressant qui donne un éclairage nouveau, mais réponse fort pertinente aussi de Cambronne.

    Le problème, c’est que ce que vous dites, ce n’est pas ce que Nicolas Sarkozy a mis en avant...



  • L'Hérétique L’Hérétique 24 octobre 2007 15:20

    Ce n’est pas très juste d’avoir plombé le commentaire de Pallas : sans que l’on soit d’accord avec lui sur tout, certaine s de ses observations sont pertinentes.

    Cela dit, je pense que le monde des bars de nuit, clubs privés et discothèques n’est de toutes façons un monde pas net, qui prend beaucoup de libertés avec la loi. Je ne sais pas ce qui est possible légalement, mais s’il y avait moyen de leur flanquer un tribunal de commerce au derrière, ce serait assez rigolo...

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