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Lao Tan

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  • Lao Tan 23 juillet 2007 21:01

    Monsieur Chirac adopte comme tactique de défense : l‘absence d’un système organisé. C’est marrant mais moi j’ai travaillé dans les années 1990-1991 dans une entreprise, EDI- LOYD dans le 16eme arrondissement de paris, dont le mandat consistait à racketter les chefs d’entreprises au profit des partis de la droite : RPR, PR , UDF, CNI de l’époque. Cette entreprise disposait de « supers commerciaux » capables de retourner même les plus réticents .A leur actif ils disposaient de lettres d’accréditation signées par des dirigeants de ces partis. Une des manœuvres les plus utilisées consistait à promettre des marchés publics, des autorisations d’agrandissements de surfaces commerciales aux chefs d’entreprise. Quelques uns en obtenaient réellement des retours .Mais la majorité des patrons étaient tout simplement floués car le subterfuge, lorsqu’ils signaient « le chèque » , consistait à leur faire signer par la même occasion l’achat d’un encart publicitaire dans le journal du parti (par exemple un encart d’une valeur de 150 000 francs de l’époque) : Belle parade en cas de contestation .

    Les commerciaux après une formation intensive de 3 mois axées sur :

    - La connaissance de la psychologie d’un Dirigeant et de son entourage .
    - La maîtrise de la l’argumentaire et des 50 réponses aux objections que pouvaient opposer les Chef d’entreprise et qui avaient été soigneusement étudiées.
    - Un peu de la connaissance des partis. Le but étant de récolter de l’argent et non pas de parler du parti au chef d’entreprise.

    Apres cette période les meilleurs pouvaient espérer toucher une commission pouvant aller de 10 à 25% des sommes récoltées.

    A ma connaissance, il existait à l’époque 4 ou 5 entreprises de ce type sur l’île de France, et celles-ci n’étaient mandatées que par les seuls partis de la droite. Je n’ai personnellement pas entendu parler de ce système pour les partis socialiste et communiste.

    Je lui accorde néanmoins le fait qu’à cette époque n’existait pas en France de loi sur le financement des partis politiques, chaque dirigeant de parti devant faire avec ses moyens de bord.

    Lao Tan



  • Lao Tan 23 juillet 2007 20:56

    Monsieur Chirac adopte comme tactique de défense : l‘absence d’un système organisé. C’est marrant mais moi, (je suis africain vivant à paris depuis 1989) j’ai travaillé dans les années 1990-1991 dans une entreprise, EDI- LOYD dans le 16eme arrondissement de paris, dont le mandat consistait à racketter les chefs d’entreprises au profit des partis de la droite : RPR, PR , UDF, CNI de l’époque. Ces qui disposait de « supers commerciaux » capables de retourner même les plus réticents .A leur actif ils disposaient de lettres d’accréditation signées par des dirigeants de ces partis. Une des manœuvres les plus utilisées consistait à promettre des marchés publics, des autorisations d’agrandissements de surfaces commerciales aux chefs d’entreprise. Quelques uns en obtenaient réellement des retours .Mais la majorité des patrons étaient tout simplement floués car le subterfuge, lorsqu’ils signaient « le chèque » , consistait à leur faire signer par la même occasion l’achat d’un encart publicitaire dans le journal du parti (par exemple un encart d’une valeur de 150 000 francs de l’époque) : Belle parade en cas de contestation .

    Les commerciaux après une formation intensive de 3 mois axées sur :

    - La connaissance de la psychologie d’un Dirigeant et de son entourage .
    - La maîtrise de la l’argumentaire et des 50 réponses aux objections que pouvaient opposer les Chef d’entreprise et qui avaient été soigneusement étudiées.
    - Un peu de la connaissance des partis. Le but étant de récolter de l’argent et non pas de parler du parti au chef d’entreprise.

    Apres cette période les meilleurs pouvaient espérer toucher une commission pouvant aller de 10 à 25% des sommes récoltées.

    A ma connaissance, il existait à l’époque 4 ou 5 entreprises de ce type sur l’île de France, et celles-ci n’étaient mandatées que par les seuls partis de la droite. Je n’ai personnellement pas entendu parler de ce système pour les partis socialiste et communiste.

    Je lui accorde néanmoins le fait qu’à cette époque n’existait pas en France de loi sur le financement des partis politiques, chaque dirigeant de parti devant faire avec ses moyens de bord.

    Lao Tan


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