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Laurent

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  • Laurent 14 décembre 2007 14:17

    Par contre, pour rester chez les libéraux, les interventions télévisées de M. Claude Ruey (conseiller national, lui aussi libéral et vaudois) ne manquent pas de pertinence. Et c’est un homme qu’on ne peut en aucun cas considérer comme de gauche, ni même centriste...



  • Laurent 14 décembre 2007 14:14

    Suzette Sandoz, comme très souvent, a perdu une excellente de se taire... Franchement, cette femme est complètement à côté de la plaque depuis des années...



  • Laurent 14 décembre 2007 01:31

    @drzz

    « J’ai cru comprendre que la nouvelle élue avait été exclue de son parti ? »

    Non, pas du tout. Elle a été exclue du groupe parlementaire, mais reste membre à part entière de l’UDC (seules les sections cantonales ont la possibilité d’exclure des membres, et l’UDC Grison la soutient à 100%)

    Que signifie cette exclusion du groupe ? Pas grand chose en fait. Simplement, le groupe se réuni avant chaque séance de l’assemblée, pour donner les mots d’ordre aux représentants. Mme Widmer-Schlumpf et M. Schmid (qui est dans la même situation) ne seront simplement pas invités à ses réunions, et ne pourront donc pas défendre leur position devant les membres de leur parti (en tout cas pas officiellement)



  • Laurent 14 décembre 2007 01:23

    drzz, désolé de vous le dire, mais vous parlez de choses que vous ne connaissez pas, et ça vous fait dire un nombre impressionnant de bêtises...

    Je vais répondre point par point.

    1) L’UDC (Union Démocratique du Centre) avait axé sa campagne sur la réelection de son leader, M. Blocher, au sein de l’exécutif.

    Oui, c’est tout-à-fait vrai. Et alors ? La question posée aux électeurs lors des élections fédérales étaient : « qui choisissez-vous pour vous représenter à Berne ? », et pas « qui voulez-vous au conseil fédéral ? » C’est l’UDC qui a tenté de transformer cette élection en plebiscite pour M. Blocher, mais ça n’a *jamais* été le but d’une élection fédérale de choisir le gouvernement.

    2) L’UDC était alors le premier parti de Suisse.

    Oui, mais sans majorité absolue. Ce qui signifie que quoi qu’il arrive, il devront composer avec les autres partis.

    3) En octobre, l’UDC a fait le meilleur résultat depuis 1919 en Suisse = victoire spectaculaire

    Ok, c’est vrai

    4) Le Parlement a été créé pour entériner les décisions du peuple

    C’est faux. Le parlement est là pour représenter le peuple, ce qui est sensiblement différent. Les candidats sont élus sur la base d’un programme, et leur rôle est de défendre ce programme.

    Dans tous les cas, on est hors-sujet, vu que le but du scrutin n’a jamais été de choisir le gouvernement. Je me répète, mais c’est l’UDC qui a lancé ce mensonge !

    5) Il n’y a donc AUCUNE raison pour le leader en question ne soit pas réélu.

    Et si, il y a des tas de raisons. D’abord, mais je l’ai déjà dit : les élections fédérales sont là pour élire un parlement, parlement qui est ensuite complètement souverain pour élire le gouvernement. Le parlement avait parfaitement le droit de ne pas élire M. Blocher, dire que c’était un vote anti-démocratique, c’est cracher sur la constitution Suisse.

    Ensuite, et là aussi, je l’ai déjà dit : l’UDC est peut-être le premier parti suisse, mais n’a pas la majorité absolue (jusqu’à nouvel avis, 30%, ça ne fait pas une majorité !). Ça signifie que, quoi qu’il arrive, ils doivent obtenir un minimum de soutien de la part d’autres partis. L’attitude et l’arrogance de M. Blocher et de la direction de l’UDC a provoqué un sentiment de rejet de la part de plusieurs partis importants, en premier lieu le PDC et le PS.

    Enfin, et là, je rejoins (pour une fois) M. Couchepin, un poste de conseiller fédéral est difficilement compatible avec un rôle de leader de parti. Il ne s’agit pas, comme certains l’ont dit ici, de couper les têtes qui dépassent. Mais être un conseiller fédéral est d’abord un membre du gouvernement avant d’être un membre d’un parti. Ça signifie :
    - respect de la collégialité (une décision du gouvernement doit être défendue, même si elle n’est pas conforme à la ligne de son parti)
    - capacité à construire un consensus, ce qui signifie faire parfois (souvent) des concessions par rapport à la ligne du parti. Dans un gouvernement qui cherche à représenter la plupart des tendances politiques, c’est absolument nécessaire.

    Un leader de parti, au contraire, doit défendre clairement et dans tous les cas la ligne de son parti (c’est en général sur cette base qu’il est élu) C’est très difficilement conciliable avec une position au sein du gouvernement.

    M. Blocher a annoncé qu’il compte diriger l’opposition, je n’ai qu’une chose à dire : c’est sa place, et il n’aurait jamais dû la quitter.

    Bref, tout ça pour dire : cette non-élection est avant tout un retour à la normale, et annonce plutôt une stabilité retrouvée. Pour ceux qui soutenaient M. Blocher : il est, avec la direction de l’UDC, le principal responsable de ce qui lui arrive, et ne peut s’en prendre qu’à lui-même. On ne gouverne pas avec seulement 30% des voix, il avait besoin d’un soutien externe, et, pendant toute la compagne et les semaines qui ont précédées cette élection, il a voulu faire cavalier seul contre tous en se croyant intouchable. Le parlement l’a clairement et sèchement remis à sa place.



  • Laurent 13 décembre 2007 13:19

    Dire que la Suisse va sombrer dans le chaos est complètement stupide, et montre une ignorance totale du fonctionnement des institutions et des mentalités suisses.

    Concrètement, il va se passer quoi ? On aura une ambiance plus sereine au sein du gouvernement, mais sa ligne politique ne va pas changer significativement (pour rappel, Mme Widmer-Schlumpf est une femme de droite, qui va appliquer une politique de droite !)

    Au niveau du parlement, l’UDC risque d’être tenté par une politique plus axée sur la confrontation que sur le consensus, mais c’est déjà plus ou moins ce qu’on a.

    Il risque par contre d’y avoir des remous au sein du parti, une minorité relativement significative risquant de ne plus se retrouver dans les gesticulations de la tête du parti. Blocher est loin de faire l’unanimité, même au sein de son propre parti !

    Dans tous les cas, on va revenir très rapidement à la stabilité.


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