Quelle réaction argumentée, quelle rhétorique. Nous voila en présence d’un nouveau Bossuet, d’un moderne Cicéron. Votre commentaire est beau comme de l’antique. Ce messages méritait vraiment de figurer en tête des meilleurs réactions à cette article. Et à part ça ? Sur le fond ? Rien à dire ?
Vous avez remarqué : les mères infanticides sont condamnées à des peines bien plus légères que les autres auteurs d’homicides volontaires (cf. les affaires de bébés congelés par exemple). Comme si nous étions en train de revenir à l’époque ou l’on considérait que les enfants APPARTENAIENT à leur parents, comme des choses ou des animaux domestiques, et ou ils n’étaient pas considérés comme des êtres humains à part entière. Les pater-familias romains avaient le droit de vie et de mort sur leurs enfants (l’exposition). Les mater-familias modernes sont en passe de se voir attribuer ce même droit.
Rien ne change sous le soleil et 2000 ans de progrès dans le respect des enfants comme personnes humaines vont peut-être être balayés.
Même la BBC peut se tromper. En tout cas il ne semble pas que Joseph Ratzinger soit l’auteur du « document secret » dont vous (ou la BBC) parle puisque toujours selon Wikipédia voila ce que Joseph Ratzinger qui n’était pas encore cardinal faisait en 1962 :
"Il participe au concile œcuménique Vatican II
(quatre sessions de 1962 à 1965) en tant que consulteur théologique (peritus)
auprès du cardinal-archevêque
de CologneJoseph Frings, qu’il aide à préparer ses interventions. L’un
de ses travaux concerne la nécessité d’entreprendre une réforme du Saint-Office qui deviendra la congrégation pour la
doctrine de la foi. Le cardinal Joseph Frings fit un discours,
auquel Joseph Ratzinger à participé à l’élaboration, remarqué pendant la
concile Vatican II dénonçant avec vigueur le Saint-Office en novembre 1963 affirmant que les
méthodes du Saint-Office « ne sont pas en
harmonie avec les temps modernes et sont une source de scandale pour le
monde entier ».
Joseph Ratzinger était considéré pendant le concile comme étant
réformateur.
En outre dans l’article sur « Crimen solicitacioni » (que vous contestez certes) il est dit que c’est un autre cardinal, Alfredo Ottaviani, qui aurait écrit cette note. Ce que semblerait confirmer http://www.catholic-hierarchy.org/bishop/bottaa.html qui dit que /fr.wikipedia.org/wiki/Alfredo_Ottaviani" title= »Alfredo
Ottaviani« >Alfredo Ottaviani a été »Secretary of the Congregation of the Holy Office« du 7 novembre 1959 au 4 avril 1962 et par http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/ sur lequel on apprend que Joseph Ratzinger n’a occupé le poste équivalent »Prefect of the Congregation for
the Doctrine of the Faith" (le Saint Office ayant été dissout en 1965) qu’a partir de novembre 1981. Il est vrai que je n’ai pas pu trouver qui occupait le poste entre le 5 avril 1962 et le 31 décembre 1962. Sans doute pas Joseph Ratzinger puisqu’il n’était pas cardinal à l’époque mais peut être qu’en temps qu’auteur de l’article vous pourriez faire les recherches nécessaire pour donner plus de vérité à votre article.