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Phil Defair

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  • Phil Defair 5 octobre 2015 13:43

    A l’époque, au XVIII° siècle, le droit de disposer d’une arme avait importance pour le colon américain venus d’Europe. Les pays européens, comme partout ailleurs (la Chine et le Japon en faisaient autant) interdisaient aux peuples de disposer d’armes. Seules, les factions armées aux ordres des dirigeants de ces pays étaient dotées d’armes. Le but principal était de rendre les éventuelles révoltes populaires faciles à mater par les forces de l’ordre établi. Ce droit au port d’arme était important pour le jeune peuple américain, au point de se classer en seconde place des amendements, juste derrière celui concernant la liberté d’expression.


    Posséder une arme devenait alors synonyme et garant de la liberté de l’individu pour le colon américain. Synonyme de protection de la liberté individuelle à l’encontre de la caste dirigeante, pas forcément contre d’éventuels malfrats.

    Alors certes, les temps ont changé. Mais l’attitude des castes dirigeantes à l’égard des peuples a-t-elle changé pour autant ? 

    Au même titre que pour les lois encadrant les libertés individuelles, d’expression, d’information, de gestion financière, qualifiées de lois « anti-terrorisme », que l’on voit s’élaborer depuis le début de l’année, faut-il vraiment tout céder de nos libertés pour gagner une hypothétique amélioration de sécurité ? 

    Benjamin Francklin avait écrit avec justesse « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’un ni l’autre, et finit par perdre les deux »...

    Si nous réfléchissions là-dessus ?


  • Phil Defair 5 octobre 2015 11:26

    Je rejoins CN46400 et sa réflexion quant à la quantité de photos réalisée en 2 ans : 45000 photos faites par « César » et ce, dans la plus grande discrétion vis à vis de ses camarades tortionnaires afin de s’éviter le risque de rejoindre ses « modèles », le tout en temps de guerre... Plus de 60 photos par jour calendaire, 2 années durant, et dans des conditions les plus risquées. Ca laisse pensif, non ? 


    Je ne veux pas dire par là que ces tortures n’existent pas. Je n’ai d’ailleurs pas beaucoup de doutes là-dessus. Que ça soit ignoble et inqualifiable, ça ne se discute pas, c’est un fait. Mais quelques réflexions me viennent tout de même à l’esprit, outre le fait qu’un ouvrage de ce type soit diffusé, comme par hasard, pile au bon moment.

    La Syrie est en guerre depuis 2011. Une guerre civile et d’occupation, dans laquelle sont impliquées des forces étrangères, tant en soutien logistique aux « révolutionnaires » syriens, que sur le terrain en tant que force armée de conquête et d’occupation (DAECH). Pensez-vous que les dirigeants syriens, tout comme n’importe quel état souverain le ferait en pareil cas, se laisse faire sans combattre ? Et, pour ce faire, sans utiliser tous les moyens à sa disposition, même - et surtout - les plus basiques, fussent-ils barbares ?

    La guerre (quelle nouveauté !) est abjecte et ignoble. Elle fait des morts et pousse l’être humain à commettre des choses innommables parfois. Certes, ça n’excuse pas la torture, loin de là. Mais n’est-ce pas justement cette volonté de résister à l’agresseur, réel ou fictif, qui a poussé les Etats Unis de créer un centre officiel de torture tel que Guatanamo ? N’est-ce pas cette volonté de résister à l’agresseur, réel ou fictif, qui autorise les dirigeants des pays occidentaux d’abattre nos libertés par pans entiers à des fins soi-disant sécuritaires ? Pensez-vous vraiment que notre « civilisation occidentale » soit à ce point exemplaire quelle nous autorise à détruire des pays - et leur population - dont les dirigeants n’ont pas le bonheur de nous plaire ?

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