Lorsque vous déclarez : « regarder un film est souvent distrayant, lire un manuel d’espéranto beaucoup moins. L’élément motivation ’est pas le même. »,
vous entrez dans le débat, jusque là modéré, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine !
Il conviendrait de comparer ce qui est comparable : entre le manuel d’utilisation d’une caméra et un (bon) cours d’espéranto, la comparaison est plus équitable. De toutes façons, il ne s’agit que d’étapes obligatoires pour la satisfaction future de bien utiliser le matériel et d’en exploiter toutes les possibilités créatives.
Maintenant, si j’ai le choix entre un navet américain à l’eau de rose ou un bouquin de Raymond Shwartz (qui est sûrement pour vous un parfait inconnu), je n’hésiterais pas une seconde.
Le chaînon manquant, pour moi, il est là : un bon cinéaste espérantophone (avec des moyens financiers pas trop ridicules) pour porter à l’écran « Kredu min, sinjorino ! » de Cezaro Rossetti, ou « Kiel akvo de l’rivero » de Shwartz. Ce serait un vrai régal !