Le nouveau ministre israélien des Affaires étrangères, l’ultranationaliste Avigdor Lieberman, est « une menace évidente pour la démocratie israélienne », a affirmé dans un entretien publié samedi l’ancien président du Parlement israélien, Avraham Burg.
« Lieberman est raciste et xénophobe », a ajouté M. Burg, également ex-président de l’Agence juive, organisme para-gouvernemental chargé de l’immigration en Israël, dans un entretien au journal espagnol El Mundo. Il est « une simple illusion électorale. Le problème n’est pas le personnage, mais l’énorme soutien populaire qu’il a obtenu lors des élections », a poursuivi M. Burg, juif religieux et ex-militant du mouvement anti-colonisation La paix Maintenant, aujourd’hui homme d’affaires.
M. Lieberman, chef du parti d’extrême droite Israël Beiteinou, a provoqué dès son entrée en fonction début avril des remous en Israël et à l’étranger en adoptant des positions dures vis-à-vis des Palestiniens et des Syriens.
Il doit entreprendre la semaine prochaine sa première tournée en Europe où il doit faire étape en Italie, en Allemagne, en France et en République tchèque.
« Israël se dirige vers un choc entre le concept de démocratie et celui de théocratie juive », a en outre affirmé M. Burg, précisant que la démocratie israélienne « a été conçue par les juifs pour être leur foyer, mais appartient de manière égale à tous ses citoyens ».
Selon lui il existe par ailleurs un risque « potentiel de conflit grave et sanguinaire entre juifs ».
En outre, si Israël « sait comment réagir » en temps de « guerres, tragédies ou persécutions », le pays « se retrouve perdu face à la paix et à la tranquillité », selon M. Burg, qui préconise de « changer l’ADN des juifs, qui a toujours été +le monde est contre nous+ et devrait être +nous, avec le monde, d’égal à égal+ ».
En juin 2007, M. Burg avait affirmé à l’occasion de la publication de son livre « Vaincre Hitler » qu’Israël était « un ghetto sioniste » porteur de sa propre fin, parce qu’il se définissant comme État juif.
Le sergent-major du 501e, Ken Wolfe, un vieux briscard du
Tennessee qui, après vingt-deux ans d’armée, se veut le parrain des
jeunes officiers et soldats, remarque que les ordres ont changé.« Désormais, il faut tirer le moins de coups de feu possible, dit-il. Nous arrêtons de traquer ce que nous appelons »le taliban à 10 dollars« , le villageois qui reçoit une poignée d’afghanis des talibans pour espionner nos mouvements. » Le sergent Cox renchérit : "Auparavant,
nous calculions nos succès au nombre de cadavres ennemis, et il faut
reconnaître que les déceptions sont vite arrivées. Aujourd’hui, nous
tentons avant tout d’obtenir que la population soit dans notre camp."