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Sylvain Poirier

Sylvain Poirier

D’abord mathématicien et physicien, je mène plusieurs projets en parallèle en sciences, philo, économie :
  • présentation novatrice de sujets de mathématique et physique de base ; critique de théories pseudo-scientifiques ;
  • réflexion sur le libéralisme et notamment la possibilité de passage à un nouveau libéralisme complet (ordre politique décentralisé) basé sur un nouvel internet.
  • philosophie avec des idées originales suivant une démarche rationnelle, dans une perspective déiste acceptant l’existence de l’au-delà : critique rationnelle du christianisme et d’autres idées "spirituelles", mais aussi d’un certain matérialisme pseudo-sceptique ; grille de lecture technologique et politique du problème des rencontres amoureuses.

Tableau de bord

  • Premier article le 25/08/2006
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Derniers commentaires



  • Sylvain Poirier Sylvain Poirier 5 décembre 2007 14:54

    Pour ma part, je pourfends le principe des retraites par répartition comme étant totalement anti-social.
    Voir mes explications, avec une petite démonstration mathématique.

    Je classe même la défense des retraites par répartion parmi les pensées perverses.



  • Sylvain Poirier Sylvain Poirier 24 avril 2007 11:14

    J’avais déjà fait il y a déjà quelques mois, chiffres à l’appui, un constat assez analogue sur le poids actuellement très marginal du cinquième pouvoir (autrement dit, des démarches moindrement actives des citoyens au débat politique à l’aide internet), mais mon article a été refusé par Agoravox dont les modérateurs y voyaient "une description proche d’un appel, d’une revendication.« et pas assez »informationnelle"...



  • Sylvain Poirier Sylvain Poirier 11 avril 2007 18:27

    Je suis écoeuré par cette manière dont le monde regarde comme des sous-hommes et abandonne à se faire traire l’argent (au nom du « l’amour n’a pas de prix ») par ces mafias des agences matrimoniales plus ou moins douteuses au prix exorbitant, ou par ces sites de rencontres mal conçus et au prix tout aussi injuste en comparaison du prix de revient (même s’il est certes moins exorbitant que les agences matrimoniales classiques) les gens qui, n’ayant pas eu la chance de gagner à la loterie du destin, sont obligés d’avoir recours à des techniques spécialisées pour tenter de mettre fin au calvaire dont ils sont victimes par la négligence de la société.

    Bien sûr il n’y a rien de plus romantique que de gagner le gros lot au matin de sa vie en trouvant son âme soeur au coin d’une rue sans l’avoir cherchée et en arrivant aussitôt à faire connaissance. Et il y a des gens qui arrivent ainsi à gagner le gros lot. Et ils croient que ça les autorise à mépriser ceux à qui le destin n’offre pas les mêmes privilèges, en prétendant que chacun devrait absolument persévérer à attendre son lot de cette même loterie au nom du fait que certains ont bien été « capables » d’y trouver leur bonheur, et que qui n’arriverait pas à gagner son bonheur à la même loterie n’en serait pas digne. Au nom de quoi ?

    Au nom du fait que de trouve l’âme soeur par la loterie du destin est sûrement une option beaucoup plus spirituelle que de déployer pour cela une quelconque méthode de recherche, étant donné le vrai sens du concept de spiritualité que j’ai expliqué ici.

    Pour ma part, j’ai passé un temps considérable à chercher l’âme soeur en dehors d’internet, et je trouve cela une des choses les plus absolument anti-romantiques qui se puissent concevoir :

    Pour faire des rencontres sans l’aide d’internet, il faut sortir et aller quelque part, même si a priori on n’a rien à y faire. Si a priori on a quelque chose à faire de bien dans la vie, encore faut-il que d’abord ça soit une occasion de rencontrer un grand nombre de gens, autrement dit ni une activité solitaire dont l’utilité ne passerait pas par une rencontre directe, ni une activité de relation directe avec un cercle de gens réduit et fixe, sinon, poubelle. Ensuite, il faut que parmi les gens ainsi rencontrés il y ait des personnes du bon sexe, de la bonne tranche d’âge, et dont beaucoup soient encore célibataires, sinon poubelle là encore, il faut inventer quelque chose d’autre à faire, qui fasse rencontrer une grande population du type qui convient, même si c’est absurde, qu’on n’en a pas la vocation... Déjà, voilà une drôle de normalité sociale que les adorateurs du destin exigent de la part des célibataires en recherche.

    Ensuite : admettant donc qu’on ait trouvé quelque chose à faire donnant l’occasion d’y rencontrer des gens qui pourraient convenir et ne pas perdre totalement son temps. Oui mais quand on a quelque chose à faire, il n’est pas facile de s’arrêter pour aller aborder la personne qui peut nous plaire. Cela peut être incongru, mal poli. Et la personne qui nous intéresse peut tout aussi être occupée, en train de discuter avec d’autres. Comment commencer la conversation ? Qui se croit obligé d’être correct et aimable n’aura aucune chance de franchir cette étape. Ensuite, la personne risque de n’être pas célibataire et à cause de cela, ne pas du tout envisager une nouvelle relation ; ou tout simplement ne pas être intéressée. Un rateau de plus à se prendre, après du temps perdu à lui tourner autour, à moins qu’après avoir tourné autour de quelqu’un les évènements nous fassent perdre de vue la personne sans aucune chance de la retrouver ni même de savoir si une chance aurait pu exister, si elle aurait été intéressée et qu’il aurait suffit de faire ceci ou cela pour ne pas la laisser filer. Ainsi on risque d’en garder des remords toute sa vie. Seuls les plus gros fonceurs sans scupules peuvent sortir victorieux de ce genre d’épreuves à la con.

    A cela s’ajoute encore le fait que quelqu’un peut avoir certains critères de sélection qui font que dans une population donnée il y a moins de gens qui lui conviennent qu’à d’autres, par exemple tout simplement parce qu’il est moins « normal » que d’autres. Etre obligé de voir passer les gens hors internet dans l’espoir de trouver quelqu’un de compatible, peut s’avérer démentiellement compliqué, une perte de temps incommensurable ; alors qu’avec internet, la sélection peut être plus automatique et donc rapide, permettant de prendre rendez-vous et donc de rencontrer plus rapidement une personne ayant enfin une chance même incertaine de convenir (au lieu d’en rencontrer 1000 qui n’en ont évidemment aucune).

    Et dire qu’il y a tans de gens qui au nom des bonnes manières et du romantisme totalitaire veulent forcer leurs semblables à traîner leur vie sans internet dans une telle misère de l’errance solitaire sans fin où les gens les plus aimables ne sont pas du tout ceux qui auront le plus de chances, contrairement à ce qu’on prétend !

    Voir les analyses que j’ai développées autour de ce thème sur mon site : mon texte sur le célibat comporte en bas de page la liste des liens vers mes autres pages présentant des compléments d’explications.

    Bon allez un petit lien ailleurs en passant : je tombe par hasard sur une plainte au sujet des méthodes de drague, pour ne pas parler du fameux et terrible Fastseduction.com.

    Enfin, s’il y a des gens qui en sont restés au dogme que l’internet serait nécessairement le monde de ce qui est virtuel donc faux, je signale que mon projet de révolution par des logiciels sur internet qui apporterait une nouvelle solution plus efficace que les sites de rencontres actuels au problème de la prise de contacts pour rencontres amoureuses, résoudra aussi ce problème de la confiance et de la garantie d’authenticité des informations, rendant l’internet plus fiable que le monde extérieur (alors qu’il l’est certes moins maintenant). Annoncer cela ainsi peut sembler incroyable, il faut lire et méditer les détails de ma solution pour voir comment cela peut effectivement marcher.

    En conclusion, ma position est celle-ci : ne pas daigner offrir à l’amour des outils de réalisation comparables à ceux qui ont fait leurs preuves avec les marchandises, ce n’est pas, comme tout le monde croit, en respecter vertueusement sa virginité, mais c’est au contraire le laisser ignoblement périr dans la misère.



  • Sylvain Poirier Sylvain Poirier 22 mars 2007 21:41

    Je pense que si la science semble ennuyeuse, ce n’est pas avant tout à cause de la science, mais surtout à cause de l’idéologie politique qui domine la société.

    Je veux parler de l’idéologie du moule commun et des diplômes, qui veut que tous les élèves de chaque ville se rassemblent dans un lieu commun pour suivre les mêmes cours et passer les mêmes contrôles, afin d’avoir tous le même baccalauréat et tous les mêmes diplômes pour prouver qu’ils sont bien tous formatés dans le même moule. Quasiment plus personne ne s’intéresse au savoir. L’objectif central que tout le monde (étudiants compris) exige du système scolaire et universitaire dans sa manière de diriger la vie intellectuelle des étudiants y compris en « sciences », n’a pas grand-chose à voir avec la transmission du savoir. Mais c’est qu’il soit le plus uniforme possible, pour délivrer les diplômes les plus égaux et rétribuer les étudiants de la manière la plus « équitable » possible suivant la mesure la plus exacte possible du caractère besogneux du « travail » d’apprentissage fourni, tel que les étudiants veulent le concevoir conformément à la manière qu’ils ont toujours connue à l’école. Ce faisant, ils se fichent pas mal de savoir si ça a ou non un quelconque rapport avec la science en elle-même ni avec l’acquisition d’une véritable compétence leur permettant de faire ensuite un travail utile à la société, deux objectifs tout aussi absents du système l’un que l’autre.

    Car, l’idéologie politique qui domine la société se caractérise par l’exigence du collège unique, à savoir que tous les collégiens suivent les mêmes cours. Comme parmi eux les futurs scientifiques sont une infime minorité, ça les oblige à suivre des cours conçus pour des élèves qui ne se destinent nullement à la science, ni à une quelconque réflexion philosophique ou métaphysique, dont ils seraient pour la plupart largement incapables. A chaque étape du cursus, la conception des études se juge suivant le fait de s’adresser aux élèves ou étudiants tels qu’ils ont été formés précédemment, et de leur permettre de réussir l’examen suivant. La conception de cet examen a pour objectif de sanctionner le travail qui vient d’être fait, et qui, donc, avait pour contrainte de s’adresser à tous. A savoir, tous ceux qui se sont formés conformémént à un cursus qui s’adressait uniformément à toute une classe d’âge sans considération de vocation, et où donc, les rares élèves véritablement scientifiques qui auraient pu exister sont « morts » intellectuellement, partis découragés par l’ennui ou écrasés sous le poids de cours qui leur interdisaient de penser.

    Au bout de cette chaîne, on récolte des diplômés d’Etat. Alors, ce serait forcément une honte pour le système si ces gens bien formatés de leur standardisation intellectuelle pour laquelle on les a diplômés, ne trouvaient pas les emplois promis, pour lesquels on les a fait ainsi bûcher de si longues années. Par « chance », la recherche fondamentale et les métiers universitaires relevant purement de financements publics, n’ont de ce fait aucun impératif nécessaire de connexion avec quelque réalité que ce soit mais peuvent être redéfinis à loisir par l’administration souveraine dans son recrutement des chercheurs, pour s’adapter là encore au flux de diplômés qu’elle a produite.

    Finalement, même si par extraordinaire il se trouvait dans le système quelque chercheur ou professeur aux idées originales et intéressantes, il n’aurait même pas l’occasion de les enseigner. Parce que tout enseignement doit se faire dans un lieu donné, où viennent des étudiants venus là pour suivre leur cursus et décrocher leur diplôme, où toute déviation d’un cours vers des idées plus planantes et stimulantes qu’à l’ordinaire, serait hors sujet, hors de portée des étudiants, et pénalisante pour eux par rapport à leur objectif principal, qui est de suivre leur cursus normalement afin d’obtenir leur diplôme dont ils ont besoin pour décrocher un emploi. Autrement dit, les initiatives d’éventuels profs originaux, d’enseigner des choses plus intéressantes à l’université ou pire en prépa, seraient impossibles car sans aucune cohérence possible avec le reste du cursus des étudiants présents. Voir ce témoignage d’un étudiant.

    C’est pourquoi, pour construire quelque chose d’intéressant, il faut d’abord quitter le système. C’est ce que j’ai fait, en abandonnant l’activité officielle de maître de conférence que j’ai eue pendant un an et où je ne trouvais pas ma place, et en m’occupant de continuer à rédiger sur mon site web ma vision des sciences en particulier (maths, physique) et du monde en général. Il m’en reste beaucoup à faire mais déjà j’ai bien commencé, permettant à tout internaute ayant une dose suffisante de curiosité et d’intelligence pour arriver à suivre, de voir enfin la science sous un jour nouveau. Plus précisément, je propose une voie pour accéder très rapidement à une compréhension profonde de notions de maths et physique de niveau relativement haut à partir du minimum de prérequis, mais qui nécessite une dextérité intellectuelle plus forte que celle habituellement supposée à ce niveau (j’offre une dose de compréhension très concentrée, à ceux qui sont capables de la recevoir). Par ailleurs j’ai développé des théories et réflexions dans d’autres domaines plus généraux, philosophiques, métaphysiques, de société...

    Par ailleurs, j’observe un autre phénomène qui aurait une autre part de responsabilité dans le caractère apparemment ennuyeux de la science, et qui personnellement me semble étrange (puisque je m’en distingue) : la manière dogmatique dont beaucoup de mathématiciens et physiciens considèrent la distinction entre le connu et l’inconnu, et se désintéressent de ce qu’ils croient connu pour se consacrer uniquement aux « découvertes ». Contrairement à eux, je n’ai pas l’obsession de ne m’intéresser qu’à ce qui est officiellement considéré comme inconnu et « à découvrir », mais je m’intéresse beaucoup à méditer des choses « connues » suivant un esprit de synthèse, pour découvrir de nouvelles manières de les reconstruire, des manières plus élégantes et qui rompent avec les approches traditionnelles que la plupart des profs supposent à tort fixées pour l’éternité au prétexte que ce sont des sujets « connus ». De cette manière, je m’occupe d’apporter, hors des institutions, des intérêts nouveaux sur des thèmes relativement plus abordables à plus de gens, que les domaines spécialisés où se répartit actuellement la plus grande part de l’attention des chercheurs.



  • Sylvain Poirier Sylvain Poirier 26 janvier 2007 02:08

    Je ne trouve pas effrayant de laisser entrer les considérations libérales de profit dans les orientations de la recherche scientifique, parce qu’au moins la recherche du profit dans un cadre libéral est une manière de se connecter au réel, tandis que l’empire actuel de l’administration est déjà à mon sens déjà une des pires choses qu’on puisse imaginer : la soumission à tous les arbitraires de la bureaucratie totalitaire, libre de ne servir qu’elle-même et de s’enfoncer ainsi dans ses formalités institutionnelles qui n’ont de compte à rendre à rien ni à personne, pas même au moindre humanisme ni à quelque objectif de véritable esprit scientifique que ce soit. Le système scolaire bureaucratique actuel est le fossoyeur de cette science même dont il prétend être l’incontournable pourvoyeur. Voir mon témoignage pour Sacrés Fonctionnaires, et les autres textes que j’ai écrits sur la science et l’éducation.

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