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talsinnal

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  • talsinnal 11 décembre 2007 23:20

    non non, nous sommes effectivement bien d’accord sur le fond et je me suis mal exprimée en un sens quand j’ai dit que la question des origines ne pouvait pas être posée comme cela j’entendais surtout par une réponse par l’affirmative.

    malheureusement c’est un point où l’histoire « romancée » a fait beaucoup de mal...

    Mais ce que je voulais aussi souligner dans un sens, par rapport à un commentaire précédent, était que les échanges culturels qui ont un rôle constitutif dans l’inflexion d’une civilisation ne sont pas mesurables seulement au nombre de personnes d’autres peuples sur le sol... Par exemple chez les « prince du bronze » celtes ou proto-celtes, l’archéologie atteste un nombre important d’objets (sans parler du phénomène des oppida dont les origines restent incertaines mais peut-être -et rien d’autre que peut-être- d’influence grecque) grecs voire dans certaines régions du sud de la France etrusques, or les massaliotes et autres grecs des comptoirs étaient probablement à l’époque très peu nombreux et pour les etrusques la présence même, hormis en Corse est incertaine. Or il me semble difficile d’imaginer des échanges commerciaux sans échanges intellectuels même s’il est impossible d’avoir une idée précise de leur teneur exacte. De même d’ailleurs entre la Narbonnaise romaine et une grande partie de la « Gaule » entre 125 et 58 avant Jesus Christ (c’est à dire avant l’intervention de César). Même si le nombre de romains en Narbonnaise était réduit on ne peut évacuer d’un seul geste que leur présence ait influé en profondeur au moins sur leur voisin. Je précise d’ailleurs qu’en l’occurence on peut suivre cette thèse sans entrer dans la polèmique qui est d’abord méthodologique (à mon sens plus que politique) entre Jean-Louis Brunaux et Christian-J Guyonvarc’h. Le premier étant « holiste » le second « comparatiste » et de surcroit d’abord linguiste, il y a effectivement une incompatibilité des méthodes, pas forcément de certaines observations.

    Ce que je veux dire c’est que les origines de la culture celte gauloise ne sont elles même pas si « pures » ni la culture gauloise si définissable qu’elle ait apparue sous la plume de certains auteurs. Mais là encore nous allons dans le même sens.



  • talsinnal 11 décembre 2007 20:25

    Bonjour,

    La quetion des origines ne peut en fait pas être posée comme cela.

    Pour plusieurs raison :
    - d’abord par ce qu’il n’y a pas de raisons de ne pas remonter au civilisations mégalithique voire à plus haut, qui furent dans un sens « brillantes » d’après le peu qui nous en est connu. La seule raison qu’il y a est plus exactement que nous n’avons pas trace qu’elles aient été organisées sous la notion de peuple.
    - ce qui forme la notion de peuple dans l’antiquité c’est toujours la confrontation (dans tous les sens du terme et non dans le sens spécifiquement violent) avec d’autres peuples.
    - les flux migratoires et commerciaux du premier âge de fer à la fin de l’Antiquité sont simplement très importants (et ils le seront encore de la fin de l’Antiquité à la Renaissance)

    Il en résulte que

    - d’un point de vue génètique le français a des ascendants dans à peu près tous les peuples connus du bassin méditerranéen voire d’un peu plus loin.
    - d’un point de vue culturel la France moderne est issue d’une longue tradition de brassage qui va du néolithique aux invasions arabes voire plus loin

    Il faut faire attention de surcroit qu’aucune société moderne n’est entièrement héritière des Anciens, que nous ne comprenons que mal. La différence des valeurs reste la première à saisir et en ce qui concerne les gaulois nous n’avons pas les moyens de la saisir entièrement. Ceux qui ne l’ont pas fait à propos des celtes/gaulois ou des indo-européens sont tombés soit dans la vision occultiste (Markale), soit dans les divagations racistes de la Nouvelle Droite (Haudry) soit dans les deux (Brekelien)

    Cela ne remet pas en cause l’intérêt des études celtes, mais dans un sens le français n’y trouvera pas plus ses origines que dans l’etruscologie ou que dans les études juives.


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