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totobobo1

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  • totobobo1 17 octobre 2012 15:14

    Il est vrai que le Thorium est fertile et non fissile. Par contre on peut fabriquer de l’uranium 233 sans utiliser des réacteurs de type LMFBR (métal liquide, comme superphénix) mais utilisant des MSR (réacteurs sels fondus) fonctionnant sans refroidissement à eau et à pression atmosphérique. Donc pas d’explosion due à l’accumulation d’hydrogène ou au feu de sodium, avec un fonctionnement possible en souterrain. Enfin l’utilisation de sels fondus permet de vidanger le réacteur en cas de problème, ce qui est impossible avec les centrales actuelles qui utilisent du combustible solide. Ce type de centrale a fonctionné à Oak Ridge de la fin des années 60 au début des années 70 mais a été abandonné pour des raisons politiques, le gouvernement américain préférant investir sur les LMFBR. En France un groupe de scientifiques du CNRS met au point ce type de réacteurs : http://lpsc.in2p3.fr/index.php/activites-scientifiques/physique-des-reacteurs/systemes-et-scenarios/rsf—reacteurs-a-sels-fondus

    Les chinois eux aussi avancent et annoncent un prototype d’ici 5 ans avec le soutien des américains : http://www.smartplanet.com/blog/intelligent-energy/us-partners-with-china-on-new-nuclear/17037

    Malheureusement en France le Thorium n’a aucun soutien du CEA, d’Areva ou d’EDF qui ont beaucoup investi dans la filière Uranium. Le CEA lance actuellement une nouvelle expérimentation de LMFBR baptisée ASTRID : http://fr.wikipedia.org/wiki/ASTRID. Donc vous avez raison, ce n’est pas demain matin que ça marchera EN FRANCE. A la place conformément à vos souhaits nous allons reconstruire un nouveau Superphénix...


  • totobobo1 6 septembre 2012 14:51

    Content que l’on soit d’accord. A quand l’article sur « la fable des neutrons rapides » dans ce cas ? ou « sodium et plutonium, cocktail explosif » ? Pas la peine de taper sur le pauvre Thorium, il n’y est pour rien dans nos problèmes actuels.



  • totobobo1 6 septembre 2012 11:20

    De rien !

    Voici un rapport de l’ISRN qui étudie les risques de chaque filière considérée pour le nucléaire de 4ème génération : http://www.irsn.fr/FR/expertise/rapports_expertise/Documents/surete/IRSN-GEN-IV_002-2012.pdf 
    Le rapport ne mentionne pas le Thorium spécifiquement mais étudient les différents types de centrales. Toutes les filières comportent des dangers. Globalement la filière retenue par le CEA (Réacteurs à neutrons rapides refroidis au sodium comme Superphénix) est la plus dangereuse, même moins sûre sur le papier que l’EPR... Alors que c’est bien celle qui est poussée par le CEA actuellement (réacteur ASTRID en construction). 
    Les réacteurs à sels fondus sont traités par dessus la jambe comme souvent, mais l’ISRN relève globalement moins de risque que pour les réacteurs au sodium liquide. Mais vu que ce type de réacteur (ou l’utilisation du Thorium) n’est soutenu par personne (pro ou anti nucléaire) à part quelques scientifiques en France ce n’est pas demain la veille qu’ils seront utilisés chez nous, il vaut mieux concentrer ses efforts contre les réacteurs type Superphénix.


  • totobobo1 5 septembre 2012 11:39

    Merci pour cet article ’historique« sur l’utilisation du Radium et d’autres matériaux radioactifs au cours du temps. Je trouve cependant que vous parlez assez peu du thorium lui même :

    - il aurait peut être été utile de mentionner que le Thorium est très abondant sur la planète (autant que le plomb) et est l’un des déchets principaux de la production des terres rares qui sont destinés notamment à la fabrication de panneaux solaires. 
    - vous citez principalement le CEA, grand défenseur de la filière uranium/plutonium et qui n’a pas intérêt à un changement de filière tout comme Areva ou EDF mais pas le CNRS qui a un point de vue beaucoup plus nuancé sur le sujet.
    - de ce que j’ai compris de l’un des articles que vous citez les centrales au thorium produisent de l’uranium 233 qui est consommé par le réacteur au fur et à mesure, tandis que les déchets non consommés (uranium-234, 235 et 236 ) sont beaucoup moins radioactifs que les déchets de la filière uranium
    - de même en lisant l’un des liens fournis j’ai vu que la centrale utilisée à Oak Ridge et celles proposés par ce monsieur Thorensen n’utilisaient pas d’eau pour le refroidissement et du coup ne pouvaient pas produire d’hydrogène par dégradation, donc pas d’explosion comme à Fukushima en cas d’accumulation. 
    - Par contre vous indiquez bien que si le risque d’emballement de telles centrales est réduit par rapport aux centrales existantes, celles ci introduisent un risque chimique additionnel, même si j’ai lu que les sels fondus se solidifiaient en refroidissant.
    - enfin vous omettez de dire que l’un des concepteurs de la centrale de Oak Ridge était également le concepteur des première centrales à uranium et eau légère (celles que nous utilisons aujourd’hui) et qu’il avait été évincé de son poste dans les années 70 pour avoir indiqué que celles-ci présentaient des risques importants de sécurité.

    Ces remarques étant faites, je vous rejoint sur vos conclusions : le nucléaire c’est dangereux, il est beaucoup moins risqué et coûteux d’utiliser des énergies renouvelables couplées avec de bonnes vieilles centrales au charbon, au pétrole ou au gaz lors des pics de consommation ou les pertes de production. Cela rejoint en ce sens la filière pétrolière trop souvent décriée qui a bien compris l’intérêt des énergies renouvelables en investissant massivement dans le secteur (et pas pour se »refaire une virginité" comme certains le proclament).

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