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vasionensis

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  • vasionensis 12 janvier 2009 20:43

     Pour reprendre les quatre points énumérés par M.Villach :

     1° et 2° : L’instituteur a été naïf de croire qu’une attitude indulgente serait reçue avec une même compréhension par les principaux intéressés, c’est à dire les parents (parce que l’attitude du gosse est inadmissible et que les parents sont responsables de son éducation, partant de son attitude).

     C’est le contraire qui est vrai : moins les parents assument leur rôle et plus ils sont teigneux (je m’en excuse auprès des parents qui élèvent leurs enfants correctement ; ils ne sont pas concernés). Cette pauvre femme de mère n’avait plus le choix qu’entre ravaler son ridicule - car je pense que c’est elle qui a voulu rencontrer l’instituteur - et le draper (son ridicule) dans le voile de l’odieux, ce qu’elle a choisi, bien sûr : rien ne flagelle davantage les crétins que l’humour.

     La seule solution, hélas, en dépit de toute l’indulgence à laquelle un enseignant est enclin, c’est de rien laisser passer. Supposons que l’instituteur ait fait un rapport en soulignant le caractère traumatisant de cette exhibition pour les autres enfants ; eh bien ç’aurait été les parents du gosse qui auraient eu les éventuels ennuis. Pourquoi ? Parce qu’il se serait bien trouvé au moins un parent d’un autre enfant pour faire carillon. Et comme l’Administration ... (voir ci-dessous)

    3° et 4° : "Pas de vagues" et le "principe de précaution" sont les deux mammelles de la lâcheté administrative. D’où la mise à pied temporaire - qui montre bien le caractère dérisoire du grief - le temps que l’autorité judiciaire ait repris la patate chaude, quitte à ce qu’une plainte aussi odieusement imbécile soit entretemps retirée.

     Sans intention publicitaire, je signale qu’il existe diverses assurances juridiques précisément destinées aux enseignants. Ils ont d’autant plus intérêt à y recourir que, même s’ils ne sont pas poursuivis pénalement, leur Administration n’a pas de devoir plus sacré que de les lâcher.

     Je m’étonne quand-même qu’on soit allé jusqu’à la confiscation de l’"arme du crime". Il faut pour cela qu’elle ait existé, donc qu’elle ait été exhibée lors du "délit".
     L’enseignant aurait-il esquissé de plus un geste, un pas, en direction de l’exhibitionniste (quelle inconscience !) ?
     
    Vous me direz que j’aurais pu poser la question plus tôt. Mais cela ne change rien au fond : de tels parents sont méprisables.





  • vasionensis 10 décembre 2008 21:41

     Je ne prétends pas me prononcer sur l’utilité de l’enseignement de l’économie au lycée, mais :

     1° Il me semble de toute façon insuffisant pour permettre aux élèves de déjouer les ’vérités’ officielles. Il peut même entretenir l’illusion de cette capacité,et faciliter donc la pénétration des susdites ’vérités’.

     2° La filière SES au lycée a trop souvent servi de fourre-tout où se retrouvaient les élèves médiocres en tout, et dont on espérait que les relatives réussites en certaines matères (souvent les langues) compenseraient les échecs en d’autres, les mathématiques en tête (coeff. 5), voire les sciences économiques et sociales elles-mêmes (coeff. 7). Dans l’esprit du public flottait encore il y a peu un parfum de : ’Tu n’es pas un poète, tu n’es pas un savant, mais en forçant un peu sur l’anglais - le bon, celui de Wall Street - tu seras un golden boy mon fils’.
     La position du gouvernement vise peut-être (je n’en sais rien) à dégonfler, aussi, cette bulle-là.

     3° Il n’en reste pas moins que les professeurs d’économie ne peuvent pas ne pas y voir une estimation moindre de leur compétence et de leur rôle.



  • vasionensis 30 novembre 2008 16:29

     "Segimerus" et "Arminius "sont des termes latins, comme leur terminaison l’indique. Si cette ’terminaison’ était en fait constitutive du radical, elle n’aurait probablement pas disparu lors des évolutions postérieures.

     Faire dériver "Siegfried" et "Hermann" de "Segimerus" et "Arminius" semble donc moins légitime que l’inverse, qu’éclaire du reste l’étymologie germanique. Encore Segimerus/Siegfried est-il un peu tiré par les cheveux, dans un sens comme dans l’autre, ce qui n’empêche pas par ailleurs l’assimilation des personnages littéraires ou mythiques.

     L’article n’en est pas moins intéressant.



  • vasionensis 10 octobre 2008 22:24

     Quelle latitude les héritiers de Nobel ont-ils pour infléchir les volontés de Nobel ? Je l’ignore. Mais qui peut dans le public s’arroger le droit de leur dicter leur conduite ?
     La multiplication des disciplines mènerait à un saupoudrage arborescent qui ramènerait chaque prix à l’attribution d’une - très tardive - bourse d’études. Les mathématiciens n’ont pas que je sache essayé de détourner une portion de la manne à leur profit, Médaille Fields ou pas.
     Quant au mérite : supposons Nobel miraculeusement ressuscité. Iriez-vous lui dire ce qu’il doit faire de son argent ? Il vous répondrait - j’espère - que ,si vous trouvez X ou Y si méritants, rien ne vous empêche de le leur prouver vous-même.

     Ce qui m’inspire le plus de scepticisme, c’est de voir des criminels ou des mythomanes semeurs de haine recevoir un prix dit "de la Paix". Mais enfin cette attribution n’engage que ceux qui la font, plus les gogos que cela émerveille. Elle n’est pas entérinée dans les cieux.
     Et puis, si le jury Nobel ne décernait que des médailles en chocolat, l’opinion en ferait-elle si grand cas ?
    Gageons que non. Prétendre se mêler de l’attribution des prix Nobel est donc un peu dérisoire.

     Je voudrais enfin répondre - brièvement, car je ne suis pas chimiste - à une protestation courante dont je viens de relire ici même l’écho : Nobel marchand de mort ou quelque chose dans ce goût-là.
     Nobel n’a pas inventé les explosifs, comme on sait. On sait aussi - du moins on devrait - qu’il y a une large gamme d’explosifs et que la dynamite sert à forer des tunnels mais pas à propulser des obus.
    Un instrument, une matière n’ont pas de signification morale a priori. Prenez la thermite : vous pouvez vous en servir pour abattre de vieux immeubles devenus inutiles, voire dangereux, ou bien - imaginons - pour fabriquer un providentiel casus belli, à l’éventuel péril de vos compatriotes. Mais je m’égare.
     Bref, accepter un prix Nobel ne tache pas les doigts.

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