Ce que le troll israélien @Phalanx oublie sciemment de préciser, c’est qu’avec des rois « étrusques », des femmes « sabines », que les « romains » sont allés enlever à l’ethnie voisine, et une « sécession de la plèbe » qui n’avait rien à voir avec la couleur des Citoyens, les Romains ont toujours eu conscience de vivre dans une société multiculturelle réunissant ses membres autour d’un projet politique...et c’est la volonté fanatique de définir l’Etat romain par « une » religion qui a entraîné sa disparition...shalom
Merci pour votre article, très factuel et très agréable à lire.
Vous avez raison, cette histoire « d’invasion barabare » responsable de la « chute de la République » est aussi grotesque que celle d’un éleveur de chèvres qui fait s’écrouler trois tours à New York avec des coupe-papier lancés depuis l’Afghanistan :
«
Like the other western Germani encountered by Rome from the 1st century
BC, the Alamanni were economically, socially, and politically far too
weak to endanger the Empire. However, Roman rulers conjured up a ‘Germanic threat’, and exploited it for their own political ends. » John F. Drinkwater The Alamanni and Rome 213-496 : (Caracalla to Clovis) 2007
Cependant, il me semble que la cause économique que vous décrivez est capable d’expliquer des phénomènes de grande instabilité comme celui de l’anarchie militairo-monétaire du 3ème siècle, mais elle ne suffit peut-être pas à expliquer pourquoi les provinces d’Afrique et d’Europe de l’ouest ont fait sécession à partir de 447 :
@Paul Leleu vous avez raison, dans un sens, sous prétexte qu’il a perdu, le perdant de la guerre n’est pas plus moral que son vainqueur, cependant depuis Freud ou Konrad Lorenz, on se doute qu’il existe un problème spécifique à la « civilisation » occidentale