Elizabeth Badinter n’est en rien représentative de la condition des femmes.
Née dans une famille de la haute bourgeoisie, elle a bénéficié d’une aisance matérielle, d’une education de qualité et d’un réseau social et professionnel favorable. Par la suite elle exercera diverses activités intellectuelles de ci de là qui ne devaient pas trop la fatiguer. Elle n’a sans doute jamais dû se lever à l’aube pour habiller et faire manger les enfants avant de se précipiter à l’arrêt de bus, à la bourre comme chaque jour. Je ne la vois pas repasser les chemises de Monsieur son époux Robert le soir, en même temps qu’elle aide le plus petit aux devoirs et surveille le ragoût qui mijote sur le gaz, pour ensuite aller s’écrouler sur le lit en pensant aux courses qu’elle devra faire demain et au rendez-vous médical de l’aîné.
J’en, apprends infiniment plus sur la condition des femmes depuis une cinquantaine d’années en parlant à des voisines, des connaissances et lors de rencontres diverses, des femmes de mon âge ou plus âgées, qui toutes ont été en contact étroit avec le réel.
Tout ça pour dire que je n’apprécie pas les personnes qui parlent au nom des autres. Si vous voulez en savoir plus sur les femmes et ce qu’elles font de leur vie, ce qu’elles attendent, ce qu’elles espèrent, écoutez plutôt les secrétaires, les vendeuses, les commerçantes, les enseignantes, les infirmières, les sages-femmes, les chargées d’affaires, bref, les femmes qui bossent, vraiment, tout en élevant leur progéniture et en tenant un foyer.
En outre, je pense que les couleurs de ces végétaux et la pierre grise de Bretagne s’accordent parfaitement et se mettent en valeur l’une l’autre. Un mélange culturel végétal très réussi !
@amiaplacidus C’est vrai, les gens confondent emmental et gruyère. Le goût n’est pourtant pas le même, et le gruyère est plus fondant, pour des gratins notamment.
Tout d’abord, je voudrais savoir comment Attal peut se permettre d’être aussi catégorique. Il est architecte ? Non ? Alors il laisse parler les experts.
Et même si l’idée peut paraître bonne à priori (esthétique mise à part), les experts sont plus nuancés. Un architecte expliquait ainsi qu’un bâtiment est conçu structurellement comme un tout au départ, et que toute altération majeure (ajout d’un étage, supression ou perçage de murs à plus forte raison quand ils sont porteurs, etc.) a une influence potentiellement négative sur toute la construction, modifiant les équilibres pensés à la conception et mis en place.
Il faut aussi envisager les possibilités réelles dans notre pays de laxisme, d’incompétence, voire de corruption, dans l’évaluation des risques, la délivrance de permis de construire, et la réalisation des travaux. On ne parle plus de maison individuelle là, mais de projets qui peuvent affecter plusieurs habitants en cas de problème ! Mieux vaudrait d’abord envisager la réfection de bâtiments existants à mon avis, ils sont légion.