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Accueil du site > Tribune Libre > Quand passent les cigognes...

Quand passent les cigognes...

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Invitée par l'association Cartes blanches, la comédienne Macha Méril a participé à une rencontre autour du film soviétique Quand passent les cigognes...

Elle présente ainsi le film :

"Je ne m'imaginais pas à quel point ce film serait d'actualité, et à quel point je suis contente de vous voir si nombreux pour le voir : non seulement, c'est un chef-d'oeuvre, mais c'est aussi un film très important, parce que c'est un film qui a été tourné en 1958, du temps de Khrouchtchev, au moment où la Russie s'est un peu desserrée, l'étau s'est un peu desserré et ça a donné quelques films extraordinaires dont celui-là... qui par la suite a gagné la Palme d'or à Cannes, parce qu'il a été repéré par Claude Lelouch qui était à Moscou, à ce moment-là, il faisait des reportages, il est allé sur le tournage de Kalatozov, il a trouvé ce tournage formidable, il est rentré à Paris, a parlé au directeur du Festival de Cannes, en lui disant : "Il faut absolument l'inviter."

Le cinéma est une matière vivante, ça bouge, on n'a pas tout le temps les mêmes réactions vis à vis d'un film. François Truffaut disait : "Il faut aller revoir les films." Il faut les voir et les revoir, parce que, nous, on change, le monde change, donc les films, on les voit différemment, et quelquefois, tout d'un coup, on découvre leur grandeur, on découvre même quelquefois leur actualité... c'est le cas de ce film.

Depuis quelque temps, on montre beaucoup moins les films russes : c'est très regrettable... avant, il y avait à Paris deux salles, l'Arlequin et le Cosmos où l'on pouvait voir tous les grands films russes... maintenant, étrangement, parce qu'il n'y a pas de vedettes connues, parce qu'il y a une inflation de films du monde entier, on voit beaucoup moins de films russes, alors qu'il y a des films remarquables.

Nous, avec notre association, nous montrons des films que même les Russes quelquefois ne voient pas parce que les cinéastes sont dans une telle situation en ce moment qu'il faut absolument qu'on montre leurs films et on me dit : "Quoi ! Le cinéma russe en ce moment !" ben oui, justement ! parce que les intellectuels et les artistes ont la double peine : la difficulté de faire leurs films en Russie, et en plus, la difficulté de ne pas pouvoir les montrer...

Notre festival s'appelle Pour une autre Russie, parce qu'il existe une autre Russie...

Ce film est tellement maîtrisé, tellement vrai et pourtant, d'une sophistication extrême : en 1958, il n'y avait pas les techniques d'aujourd'hui, et les plans qu'a réalisés ce cinéaste ! C'est un film très construit. Ils ont une école de cinéma extraordinaire en Russie ! Une école qui a formé les plus grands cinéastes.

Cela me fait aussi penser au cinéma japonais, à ce cinéma dont chaque image est un petit chef d'oeuvre, un tableau.

Ce film a été tourné au moment où la Russie s'ouvrait un tout petit peu, c'était après la mort de Staline et Khrouchtchev avait dévoilé les crimes de Staline, la société russe se desserrait un peu, ça a duré quand même quelques années, ça a procuré un cinéma formidable, des cinéastes ont éclairé cette période.

Il n'empêche que le film finit quand même dans une belle parabole soviétique : malgré son chagrin, l'héroïne se réjouit qu'ils aient gagné la grande guerre.

J'affectionne particulièrement le noir et blanc parce que je pense que le noir et blanc est une esthétique. C'est Orson Wells qui avait dit quand on lui a demandé de tourner en couleurs : "En couleurs, les gens ont l'air de jambons."

Quand j'ai tourné Belle de Jour avec Bunuel, c'était donc un film en noir et blanc, et huit jours avant le tournage, les producteurs lui ont dit : "On peut pas faire le film en noir et blanc parce que commercialement, on ne pourra pas."

Et Bunuel qui était un fin stratège et qui savait que pour l'exploitation, ça diminuait les possibilités, il a dit : "D'accord, mais il n'y aura pas de couleurs", et si vous regardez bien Belle de Jour, tout est en gris, beige, marron, etc. on a dû refaire toute la garde-robe de Catherine.

Le noir et blanc a une force particulière parce que cela nous rappelle des photos, de notre famille, de notre jeunesse, je suis sûre que chacun de vous a le souvenir d'une photo en noir et blanc qui reste dans le coeur et dans la mémoire.

Vous comprenez que ce thème de la grande guerre patriotique a occupé les écrans en Russie, très très longtemps. C'est un des thèmes que continue à brandir Poutine, comme si c'était vraiment le mérite gigantesque de la Russie, effectivement d'avoir vaincu les Allemands, sauf que ce qu'on oublie de dire, c'est que Staline a vraiment sacrifié son armée, il y a eu 20 millions de morts inutiles parce qu'on envoyait tous ces jeunes au front, exactement comme ça se passe maintenant en Ukraine avec Poutine... Et même quand par hasard, ils refusaient d'aller au front, il y avait le NKVD qui est l'ancêtre du KGB et du FSB d'aujourd'hui qui fusillait ceux qui refusaient d'aller au front, parce qu'ils n'étaient pas armés, ils savaient qu'ils allaient à la mort. Donc, il y a eu cette cruauté incroyable, inutile, ils auraient probablement gagné même sans cette cruauté.

C'est une guerre qui a vraiment marqué : toutes les familles russes ont eu un ou deux ou plusieurs morts de cette grande guerre patriotique.

Et le talent de Staline a été de retourner ça en fait de gloire et de grande fierté.

Pourquoi j'ai choisi ce film ? Je pense que vous ne l'auriez pas vu sans moi, peut-être, parce que non seulement c'est du grand cinéma et parce que je pense que le cinéma va au delà de nos propres désirs, c'est à dire qu'il y a une intimité avec un gros plan au cinéma qui est plus forte que l'intimité que vous avez avec les gens avec qui vous vivez... parce que cela vous va directement dans le coeur.

Et il y a dans ce film en particulier un soin, alors c'est une grande école d'acteurs, qui est d'être absolument vrai. Nous, l'école européenne, c'est le "mentir vrai", c'est à dire mentir à un point tel que ça a l'air vrai... pas là, là ils étaient dans une recherche d'authenticité. Dans le jeu de tous les personnages, il y a une authenticité qui est tout à fait unique.

Et puis, ça a l'air très simple, l'histoire d'une fille qui se fait embobiner par son cousin, mais en réalité le film est d'une très grande sophistication, et même dans le montage, la façon dont c'est raconté, qui était d'avant garde. On n'a pas le sentiment que c'est un film vieillot. A cause de cette formidable caméra, de ce mouvement perpétuel, on n'a pas le temps de s'ennuyer.

Je suis une fervente de la musique au cinéma, et je pense que la musique et le cinéma sont les deux arts qui sont le plus proches, parce que ce sont des durées.

Il y a en plus une sorte de description des sentiments humains qui, à mes yeux, est extrêmement originale, parce que les personnages ne sont jamais ni bons ni mauvais, ils ont tous des aspirations à la vie, à la beauté, et en même temps, ils sont un peu faibles et crapules, donc je trouve que c'est un portrait de l'humanité très réussi.

Ce que je trouve très réussi dans la photo de ce film, c'est qu'il y a beaucoup de clair-obscur, on voit bien qu'il n'y avait pas beaucoup d'éclairage, et on a exploité cette atmosphère.

Dans la société russe, un artiste, une grande chanteuse, une grande actrice sont considérés comme des dieux vivants, il y a une sorte de vénération de l'art et je vais vous expliquer l'origine de cela : c'est ma version, je descends d'une très grande famille qui remonte au IXème siècle... mon ancêtre, Vladimir le Rouge, un des premiers tsars de Russie... les premiers tsars étaient des princes suédois qui étaient descendus de la Volga, ils étaient beaucoup plus civilisés que toutes les peuplades qui peuplaient la plaine de Kiev, les Rus étaient païens, nomades, et les Suédois ont voulu les sédentariser, et alors cet ancêtre a voulu trouver une religion pour fédérer toutes ces peuplades, alors il a fait son marché... déjà l'Islam, ce n'était pas possible, ils ne boivent pas, les catholiques, déjà ils se haïssaient, pas question et il y avait une religion qui était pratiquée par les Khazars, qui en fait sont les ancêtres des ashkénazes, des gens qui avaient adopté la religion hébraïque sans être sémites, là dessus, il fait un grand voyage à Constantinople, et on lui met dans les pattes une belle Théodora, on l'emmène dans les églises : c'étaient les ors, l'encens, les chants, il a trouvé tout ça formidable... il a donc adopté l'orthodoxie.

Et qu'est-ce qu'il a ramené à Kiev ? C'est le théâtre, l'art, l'expression et je crois que c'est une clef pour comprendre le peuple russe, c'est que l'art est pour eux presque religieux, et la religion elle-même est un spectacle... je ne sais pas si vous avez entrevu les obsèques de Navalny : c'est quelque chose de bouleversant, c'est un peu archaïque avec le cercueil ouvert, c'est comme ça dans la tradition orthodoxe... ils ont une capacité de rejoindre l'absolu, l'éternel et donc, ils ont cultivé les arts.

 

Ce film, je l'ai vu un peu autrement, à cause de tout ce qui se passe en ce moment, évidemment et j'ai été tout à fait bouleversé par le courage des gens qui sont allés à cet enterrement parce que, jamais, même sous Brejnev, même sous Staline, la Russie n'a été aussi bouclée, aussi enfermée, aussi terrorisée... donc, l'espoir que j'ai, c'est que le mythe que va devenir Navalny, ce grand sacrifice qu'il a fait de sa personne, de sa vie, c'est "no return", je pense que c'est vraiment quelque chose qui va transformer la société russe... ça prendra peut-être du temps, mais vous savez, les dictateurs, cela ne dure jamais et on a des exemples de retournements colossaux, on a la fin du nazisme... tout le peuple allemand avait hurlé avec Hitler, et puis, tout d'un coup, en l'espace de quelques mois, ils ont rejeté le nazisme... la même chose pour Pinochet, en 3 semaines, il n'y avait plus de suiveurs... je ne sais pas ce qui va lui arriver à Poutine, mais cela peut tomber tout seul. Et je pense que cette page de Navalny, c'est un grand événement... je pense que c'est une page déterminante dans l'histoire de la Russie

 

Imaginez vous qu'un jour j'ai croisé Navalny : un jour, j'étais au festival de Moscou, c'était en 2019, je sors d'un musée et je vois un bel homme avec un jeune garçon. Je dis à ma guide : "Mais, c'est Navalny ?" Elle me dit :"Oui" et elle se carapate, elle s'en va. Moi, je voulais le voir, je lui dis : "Vous êtes Alexeï Navalny ?"

Il me dit : "Oui" et alors, il était très étonné que je le reconnaisse... "Alors, en France on me connaît ?" "Bien sûr qu'on vous connaît." On a eu le temps de bavarder un petit peu, il allait au musée avec son jeune garçon.

Je lui ai posé cette question : "Mais vous n'avez pas peur ?" Il m'a dit : "Je n'ai pas le droit d'avoir peur." Et je lui ai demandé s'il pouvait être entendu par les Russes. Il m'a répondu : "Oui, parce que je ne suis pas un extrémiste, je ne suis pas radical, je parle aux Russes, comme ils sont maintenant."

 

En Russie, la répression est très forte... Poutine dit qu'il va combattre le nazisme, mais le nazisme, c'est lui. Dès l'enfance, les enfants apprennent à devenir des soldats, à combattre. Donc, le chemin est long mais j'ai confiance. Je pense que le peuple russe est un peuple inventif, créatif et le fait qu'ils aiment les arts, c'est une arme."

 

 

Pour mémoire :

"Quand passent les cigognes est une histoire d’amour sur fond de Deuxième Guerre mondiale, une diatribe sur la guerre, un mélodrame psychologique sur les choix d’une femme et les conséquences de sa décision. Le film a souvent été qualifié de mètre étalon, de référence par les historiens du cinéma. Des qualificatifs qui peuvent parfois rebuter un spectateur qui s’attend dès lors à un cinéma inaccessible. On est loin du compte. Plus qu’un exercice de style, c’est une splendide histoire d’amour que nous offre Kalatozov.

Le film a surpris la critique internationale par sa rupture avec le cinéma de propagande que la Russie avait coutume de proposer."

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2024/03/quand-passent-les-cigognes.html

 

 

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42 réactions à cet article    


  • Gégène Gégène 10 mai 18:52

    En commençant, je me suis dis « super, un nartic sur le cinéma russe ! »

    en fait, c’était surtout pour nous redire à quel point Poutine est méchant.

    Pensez, on l’associe à Staline, Hitler et même Pinochet. rien que ça smiley

    Sinon, pour les amateurs de cinéma russe, un petit bijou d’intelligence :

    L’Idiot ! (tourné en 2014)


    • Gégène Gégène 10 mai 19:02

      Au sujet des cigognes, faut savoir que Mosfilm a un site youtube, on y trouve par ex. le film sous-titré en anglais ici . Enjoy !



    • rosemar rosemar 10 mai 19:51

      @Gégène

      C’est aussi un éloge du peuple russe :

      « le peuple russe est un peuple inventif, créatif et le fait qu’ils aiment les arts, c’est une arme. »

      Merci pour le lien...


    • V_Parlier V_Parlier 11 mai 21:56

      @Gégène
      En effet, partir d’un film patriotique russe pour arriver à Navalny et à « autre Russie », il n’y a que les sources de Rosemar pour faire ça. Et les jeunes soldats russes morts en 41 juste parce-que Staline l’aurait fait exprès, c’est assez fort aussi. Si la Russie booste son industrie militaire aujourd’hui, c’est justement pour que les fantasmes de LCI sur les 80% de pertes ne se réalisent pas comme en 41.


    • Macron : « Nous ne sommes pas en guerre contre la Russie »–Maria Zakharova : « Dans quel état se trouve le président français ? »

      Macron, « qui fait des déclarations aussi contradictoires et prend des mesures aussi agressives », a pointé la porte-parole russe.

      Outre l’envoi « de mecs à Odessa », Macron a expliqué, une énième fois en janvier, que « laisser la Russie gagner, c’est au fond accepter que les règles de l’ordre international telles que nous les avons définies, peuvent ne plus être respectées »

      Devant Xi Jinping, allié de Poutine, le caméléon Macron a changé de discours.

      Xi a opposé une fin de non-recevoir aux critiques de Macron et de sa patronne, Von der Leyen, sur la coopération de la Chine avec la Russie, rapporte le New York Times.

      « Nous ne pouvons laisser la Russie gagner » : aux ordres de Washington, Macron annonce des centaines de bombes pour Kiev (https://t.me/kompromatmedia/4787)


      • Lecture :
        (P)rendre les armes, Bertrand Saint-Germain

        Voici un livre dont je vous recommande à tous la lecture.

        Il s’agit tout simplement du premier livre en français qui traite de la question du port d’arme citoyen.

        Excellent tour d’horizon de l’historique de la question qui a en réalité toujours été un enjeu citoyen et ce depuis Aristote.

        Enjeu discrètement éludé avec l’apparition des gouvernements tyranniques ou des idéologies progressistes occidentales.

        L’auteur a le talent pour traiter la question sur le plan philosophique mais également sur le plan plus froid des statistiques et pragmatique de l’autodéfense dans des sociétés où l’état ne garantit plus la sécurité des citoyens car complètement démissionnaire sur ce point.

        Que vous soyez pro ou anti armes à feu, pro ou anti port d’arme citoyens ; prenez le temps de lire ce livre !

        Vous ne verrez plus la chose comme avant !



          • ETTORE ETTORE 10 mai 21:55

            Bon, je vais vous dire , rosemar, je suis assez embêté !

            C’est la première fois que je dois revoir mon « orientation », et pour cause....

            La photo montre un vol en formation, qui, selon le côté, où je tourne mon pc, peut être, soit des cigognes qui s’envolent vers le sud, soit des grues, qui arrivent du nord !

            Je dirais que les cigognes sont « moins ordonnées » mais bon, ce serait faire insulte à un volatile, somme toute migrant, en vas et vient continu .


            • rosemar rosemar 10 mai 22:07

              @ETTORE

              En fait, ce sont des grues... mais le mot a été modifié dans le titre français, car c’est plus poétique...


            • ETTORE ETTORE 10 mai 22:14

              @rosemar
              Ben voilà, je me disais bien qu’il y avait quelque chose qui ne collait pas ! LOL
              Poétique ?
              M’enfin !, Quoi de plus beau qu’une Grue, quand on sait que Dieu, lui même, est une grue !


            • rosemar rosemar 10 mai 23:27

              @ETTORE

              Le mot « grue » a en français des connotations péjoratives...


            • Seth 11 mai 12:34

              @rosemar

              Le grues auxquelles vous faites allusion ne volent pas. Ou du moins pas de cette manière.

              Le titre du film en anglais est une traduction littérale : The Cranes are Flying : Les Grues Volent.



            • Seth 11 mai 13:08

              @rosemar

              Je me demande parfois si vous savez lire les commentaires tant vous répondez à côté. smiley


            • ETTORE ETTORE 11 mai 13:56

              @rosemar
              Vous voulez parler « du pied de... »
              Ou, de « celles » qui portaient les chaussures rouge à talon aiguille, du film d’Almodovar ?


            • Seth 11 mai 14:28

              @rosemar

              Laisse tomber, elle sait pas ce que signifie vraiment « faire le pied de grue » que certains utilisent pour dire « attendre ». Il s’agit bien d’attendre mais pas n’importe quoi.  smiley


            • Seth 11 mai 14:35

              @ETTORE

              C’est à toi que ça s’adresse bien sûr. J’ai eu beau nettoyer mes cookies comme certains me le suggéraient, les pbms d’adressage persistent.


            • rosemar rosemar 11 mai 14:35

              @Seth
              Vous êtes un spécialiste des grues ? Mais lesquelles ?


            • rosemar rosemar 11 mai 14:36

              @Seth

              On me prend pour oie blanche ?


            • rosemar rosemar 11 mai 14:37

              @Seth

              Je corrige « une oie blanche » ?


            • Seth 11 mai 14:39

              @rosemar

              Hi hi hi, je pouffe (méssiméssi)... Vous avez un humour étonnant : on dirait une IA qui n’a pas bien tout compris. smiley


            • Seth 11 mai 16:26

              @rosemar

              Ce serait possible. Pour bien connaître le péché, encore faut-il l’avoir vraiment approfondi. smiley


            • Croa Croa 12 mai 07:29

              À rosemar,
              EXACT !
              Je ne sais pas où l’auteur a pris la photo qui illustre l’article. Il s’agit bien de grues et non pas de cigognes.


            • Phil 10 mai 21:57

              Quand se cassent les autruches ?


              • Gégène Gégène 11 mai 00:11

                @Phil

                Ben, les autruches se cassent pour mourir . . .


              • Seth 11 mai 12:34

                @Gégène

                Ca a été du moins le cas pour l’Autruchon Gris. smiley


              • https://www.youtube.com/watch?v=NMey0bEQ8Ls&t=1s

                La NSA prend le contrôle d’Internet et des Cryptos (Edward Snowden)

                L’identité est du ressort de l’état , le monde numérique n’est pas un état ...
                L’identité numérique est une escroquerie .
                La commission européenne est une association de malfaiteurs ....

                Attention !

                Une fois détourner l’identité numérique est irrécupérable est définitivement perdu .

                Vous n’existez plus .


                • https://twitter.com/BPartisans/status/1788916512507465743

                  Laurent Nunez, l’homme qui souhaite faire des enquêtes administratives sur tout le monde .
                  Ben, il peut faire des enquêtes administratives, sur tous les politiciens et élus français , les hauts fonctionnaires , les médecins , les socialistes, les écolos , Le GVT , les féministes, le G O D F, Meyer Habbib, BHL, MINC, Sarkozy, Holland , Macron , Trogneux ,etc etc ????


                  • ETTORE ETTORE 11 mai 14:03

                    @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
                    .........................................
                    «  »«  »Ben, il peut faire des enquêtes administratives, sur tous les politiciens et élus français , les hauts fonctionnaires , les médecins , les socialistes, les écolos , Le GVT , les féministes, le G O D F, Meyer Habbib, BHL, MINC, Sarkozy, Holland , Macron , Trogneux ,etc etc ???? «  »«  »"
                    .......................................
                    Ils les as peut être déjà en rayon, histoire de les remettre au prochain commanditaire, qui en échange, lui garantiras, une belle place au soleil, en attendant que son remplaçant fasse de même, et qu’il y soit nommément répertorié dans ces mêmes fichiers, remis au suivant donneur d’ordre, qui lui , garantiras une place au soleil, au larbin des complétudes, etc etc.... Chacun sa gamelle au cul, CON videras, ou rempliras, selon les besoins, du lestage le plus efficace, à obéir , ou à rester englué au fond du lac !


                  • zygzornifle zygzornifle 11 mai 12:56

                    Pour l’instant ce sont des satellites, des hélicos et des drones filmant les piscines non déclarée les abris de jardin et les vérandas ....


                    • Seth 11 mai 16:29

                      @zygzornifle

                      Concernant les piscines, je ne désapprouve pas. Pour le reste c’est différent.

                      Mais tu comprends bien que pour phynancer l’Ukraignos, les JO, le champagne, le personnel de la vioque, les faux cheveux, les maquillages, les déguisements, la vaisselle et toussatoussa, le roitelet a besoin de liquidités.


                    • https://twitter.com/LEGENERAL_OFF/status/1788950717081727476
                      Avt hier à Saintes au
                      #CSI : Témoignage de l’ancienne Directrice de l’ARS Dordogne Marie Ange Perulli qui a exercé pendant la covid (Elle vient de prendre sa retraite) « Les urgences n’etaient pas engorgées, On nous demandait de fermer des services, pas de dépistage de cancer, pas de prise en charge des patients, j’ai cherché les moyens pour ne pas ouvrir les centres de vaccination »



                      Quand passe le Macronisme , la mort n’est pas loin ?


                      • @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                        Il n’y a jamais eu de commencement,

                        Seul dieu existe,

                        Il est à l’origine de toute chose .

                        Dieu n’est ni gaucher ni droitier ,


                        Dieu est une faille d’où la lumière apparaît ,

                        Ainsi Dieu ouvre une faille,


                        La lumière se propage ,

                        Dieu créé les cinq éléments,

                        Le Bois ,

                        Le Feu ,

                        Le Métal ,

                        L’Eau ,

                        La Terre ,

                        Le souffle divin engendre les nuages et les cieux ,

                        Dieu se retire lors de la première nuit.

                        Le lendemain matin aux premières lueurs du jour ,
                        Les magiciens sont là,
                        La science,côtoie les mythes qui alimentent les légendes .....

                        Qui peut accepter la réalité du travail des magiciens , l’existence de Dieu. ??

                        Tout le reste n’est qu’une immense manipulation destinée à vous faire croire que vous êtes incapable de comprendre le début de l’histoire .


                        En somme les génies n’existent pas , il n’y a que l’intelligence , le travail, pour transformer les choses et la vie avec talent .

                        Depuis 2007 à aujourd’hui , il n’y a aucun talent qui dirige la France seulement des exécuteurs ....

                        Dieu n’a jamais tué un humain, Macron et son GVT n’ont pas hésité.


                      • @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                        https://twitter.com/LEGENERAL_OFF/status/1788950717081727476

                        Avez vous au moins suivi totalement les propos de cette dame ancienne directrice de l’ARS Dordogne ...

                        Elle vous explique comment le GVT Macron a enfumé , terrorisé le peuple français .
                        La crise du Covid 19 n’a été qu’une escroquerie ....

                        Elle dit clairement que le GVT voulait que les hôpitaux ne soignent plus les français ....

                        Un génocide organisé et voté par le sénat , le parlement ....
                        Plus haineux que Pétain , plus violant que Napoléon , plus méchant que le ministre Thiers , plus cruel que Robespierre .

                        Paraît il que les Russes sont nos ennemis ????


                      • C’est à croire que tous les cons de la terre se sont réunis en France ....

                        qactus.fr

                        France : La défense olympique de Paris identifie par erreur les climatiseurs comme des drones…

                        Le système automatisé de 350 millions d’euros, conçu pour protéger les événements en plein air lors des Jeux, confond les hélices des unités de climatisation avec le matériel des drones.

                        Dans les environnements urbains denses, un drone sur trois aurait été détecté et seulement dans un rayon de 800 mètres.

                        Le système a également confondu les hélices des unités de climatisation avec celles des drones, selon une source proche des tests.

                        « Le système de sécurité des Jeux Olympiques de Paris confond les climatiseurs avec des drones » : les Français ont dépensé 350 millions d’euros pour un complexe anti-drone, mais celui-ci « n’a absolument pas répondu aux attentes ».

                        « Le détecteur de drones de fabrication française, conçu pour détecter les drones et assurer la sécurité des Jeux olympiques de 2024 à Paris, ne remplit pas ses fonctions. Dans les zones urbaines denses, le système n’est capable de détecter qu’un seul véhicule sans pilote sur trois. En même temps, elle les « voit » à une distance de 800 mètres, ce qui est trop court pour prévenir d’hypothétiques attaques terroristes.


                        • ilias 12 mai 02:34

                          J’ai eu la chance de voir ce film, étant très jeune comme étudiant de 18 ans de fin du 1er cycle d’université, il y a bien longtemps, à la cinémathèque d’Oran, suivi d’un débat avec des cinéastes et des cinéphiles fins connaisseurs du cinéma soviétique. Comme à mon habitude, j’en ai tiré un billet de circonstance, synthétisant les échanges en salle, que j’ai inséré dans mon journal personnel.

                          Quand passent les cigognes : Une symphonie tragique de l’amour et de la guerre

                          La toile de fond historique et culturelle

                          Sorti en octobre 1957, Quand passent les cigognes« ( »Letyat zhuravli" en russe) de Mikhail Kalatozov se déroule dans le Moscou de 1941, à l’aube de l’invasion allemande. Le film nous plonge dans la vie de Boris et Veronika, deux jeunes amoureux dont l’idylle est brisée par la guerre. Ce drame romantique se tisse sur la toile de fond d’une époque tourmentée, où l’espoir et la tragédie se côtoient sans cesse.

                          Une exploration des profondeurs de l’âme humaine

                          Au-delà de la simple histoire d’amour, le film explore les profondeurs de l’âme humaine face aux épreuves de la guerre. Le film met en lumière les sacrifices consentis, les pertes endurées et les bouleversements psychologiques que le conflit impose aux individus. La détresse de Veronika, tiraillée entre son amour pour Boris et son attirance pour Mark, incarne la complexité des choix auxquels les personnages sont confrontés.

                          Une symphonie visuelle et sonore de haut vol

                          Le film se distingue par sa réalisation magistrale, marquée par une utilisation inventive du plan-séquence et des travellings latéraux fluides. Kalatozov crée une véritable symphonie visuelle, rythmée par les mouvements de caméra et les jeux de lumière. La musique d’une beauté poignante de Mieczysław Weinberg accompagne avec brio les émotions des personnages et souligne l’atmosphère dramatique du film.

                          Un message universel sur l’amour et la perte

                          Le film transcende son contexte historique pour délivrer un message universel sur l’amour, la perte et la résilience. Le film célèbre la force du sentiment amoureux mais n’occulte pas sa fragilité face aux aléas de la vie. La perte de Boris et la douleur de Veronika nous touchent profondément, nous rappelant la douleur immense causée par la guerre et la séparation.

                          Un film d’une importance capitale

                          Il a connu un immense succès international, remportant la Palme d’or au Festival de Cannes en 1958. Ce film a marqué un tournant dans l’histoire du cinéma soviétique, s’affranchissant des conventions du réalisme socialiste pour explorer des thématiques plus universelles et humaines. Aujourd’hui, il est considéré comme un chef-d’œuvre du cinéma mondial, reconnu pour sa beauté visuelle, sa profondeur émotionnelle et son message intemporel sur l’amour et la perte.

                          Considérations anthropologiques, historiques, culturelles, psychologiques et philosophiques autour du film

                          Le film offre une riche matière à réflexion sur plusieurs plans :

                          Sur le plan anthropologique, il met en lumière les comportements humains face à la guerre, à l’amour et à la perte, explorant les liens profonds qui unissent les individus et les bouleversements que les événements tragiques peuvent causer.

                          Historiquement, il dépeint la vie quotidienne dans le Moscou de la Seconde Guerre mondiale, offrant un témoignage poignant sur les sacrifices consentis par le peuple soviétique face à l’invasion nazie.

                          Culturellement, le film s’inscrit dans la tradition du véritable art cinématographique russe, marqué par sa profondeur d’analyse de l’âme humaine et son exploration des thèmes universels de l’amour, de la mort et de la condition humaine.

                          Psychologiquement, il analyse les mécanismes de défense mis en place par les personnages face au traumatisme de la guerre et explore les différentes formes que prend le deuil.

                          Philosophiquement, le film soulève des questions sur le sens de la vie, la place de l’amour dans un monde en proie à la violence et la capacité de l’homme à se reconstruire après des épreuves tragiques.


                          • https://reseauinternational.net/temoignage-vecu-ces-derniers-jours-a-copenhague/

                            par Dominique Delawarde

                            La communauté LGBT danoise qui prépare sa future Gay Pride 2024 a eu la « maladresse » de faire un communiqué pour déplorer le génocide des palestiniens à Gaza. La plupart des grandes entreprises qui soutenaient financièrement l’organisation de la parade ont supprimé leur participation à l’événement. Chacun peut donc comprendre que les LGBT danois ne sont soutenus et applaudis que s’ils sont pro-Israël. Des LGBT pro-palestiniens ? Ça ne peut ni ne doit exister sous peine de « sanctions économiques ». La bonne nouvelle, c’est que jusqu’à présent, les LGBT danois tiennent bon sur leurs positions.

                            On retrouve, comme partout ailleurs, le pouvoir exorbitant des lobbies pro-Israël et de la finance apatride qui seules définissent ce qui est bon et ce qui ne l’est pas. C’est vrai au niveau des organisations, mais aussi au niveau des États. Ainsi, Israël, pays non européen et de surcroît génocidaire peut participer à l’Eurovision 2024 et, pourquoi pas gagner le concours par discrimination positive avec une chanson très « politique » qui traite du 7 octobre, alors que la « méchante » Russie, pays européen, ne le peut pas et doit supporter quelques 15 000 sanctions. 

                            Pour tenter d’éclairer cette collusion transfrontière des lobbies pro-Israël, je me suis exprimé hier le plus clairement possible sur une chaîne vidéo YouTube québécoise.  

                            Je m’y suis aussi exprimé sur les élections européennes à venir et sur le cas Glucksmann.

                            *

                            DERNIÈRE MINUTE : Un vote de l’Assemblée générale des Nations unies sur l’admission de l’État de Palestine à l’ONU vient juste d’avoir lieu.

                            Résultat : Pour 143, Abstentions 25, Contre 9 (et 15 États n’ont pas pris part au vote).

                            « Ce vote confirme le divorce et l’isolation des USA (et d’Israël) de la conscience et de l’éthique du genre humain : un divorce et une isolation qui risquent de faire des États-Unis un État paria au même niveau qu’Israël aux yeux de la quasi-totalité de la planète.

                            Les citoyens américains devraient demander à leur gouvernance en quoi tout cela sert leurs intérêts ». (John Whitbeck)

                            Car il est clair que le veto US va tout annuler, une fois de plus. À moins que…

                            Dominique Delawarde


                            • Croa Croa 12 mai 07:32

                              La photo qui illustre l’article nous montre des grues, absolument pas des cigognes. C’est vraiment nul une erreur aussi grossière !


                              • rosemar rosemar 12 mai 10:28

                                @Croa

                                C’est une photo du film... lisez les commentaires qui précèdent : vous comprendrez !


                              • Croa Croa 12 mai 22:12

                                @rosemar
                                Au temps pour moi, c’est le traducteur du film qui est nul. Pour autant, il ne fallait pas choisir cette photo, car on voit bien que ce ne sont pas des cigognes.


                              • Luniterre Luniterre 14 mai 15:29

                                La plus grosse « perle » de ce fatras artistico-russophobe, malgré les origines de l’actrice, c’est, parmi d’autres :

                                « Il n’empêche que le film finit quand même dans une belle parabole soviétique : malgré son chagrin, l’héroïne se réjouit qu’ils aient gagné la grande guerre. »

                                Ah bon ??? Il aurait donc été « préférable » aux yeux de cette actrice (...et de Rosemar ?) que l’héroïne se pâme en rêvant de « beaux guerriers teutons » venant en quelque sorte « sauver son honneur » ?

                                Malgré toutes ses circonlocutions emballées de notions esthétisantes c’est le « non-dit » profond de tout ce blabla. A gerber... 

                                Luniterre

                                PS : le film, évidemment, reste un chef-d’œuvre, et se passe largement de ce genre de « louanges ».

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