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Les commentaires de demosoluce



  • demosoluce 25 juin 2013 11:23

    J’avoue que j’ai du mal à comprendre les ’« je suis pas d’accord » sur cet article. Non que je suive 100% des arguments et du point de vue mais les points essentiels me semblent difficiles à discuter : éteignez la TV et lisez, intervenez auprès de vos semblables, relayez des idées alternatives qui vous semblent intéressantes... Bon, il doit y avoir autre chose.

    Pour réagir, je dois confirmer que depuis que j’ai vraiment fait les efforts de m’éduquer par la lecture, la curiosité politique, économique, creuser les différents sujets qui sont proposés ici et là, j’ai une envie bien moins importante d’allumer la TV.J’allume de temps en temps 3 minutes pour voir les infos et surtout la façon dont on nous la présente (enrichissant de savoir la façon dont on nous présente les faits). C’est vrai que les Replay permettent de visionner un doc ou une émission qu’on aurait raté par définition quand on n’allume que très peu la TV. ça aide. Mais même le foot ou le rugby que j’avoue avoir aimé regarder le cerveau débranché, j’en sens beaucoup moins le besoin et l’envie.

    Pour relayer les idées alternatives, j’ai fait aussi des progrès, c’est clair. Dans les premiers pas de mon éveil, j’avais tendance à m’enflammer, discuter et « échanger » dans le vide, cette soif de convaincre mais j’ai appris le recul et je m’épuise moins tout en étant, je pense, plus efficace et intéressant pour mes contemporains (bon, en même temps, c’est un point de vue personnel, donc pas forcément objectif...donc pas besoin de vous lâcher pour me cracher dessus).

    Pour l’intervention auprès de mes semblables, c’est l’objet de mes efforts et attentions. Car cela demande un effort supplémentaire, le don de soi. Mais en même temps c’est valorisant le don de soi et puis ça rend l’envirronnement dans lequel on vit beaucoup plus agréable. Donc ça répond aussi à nos besoins égoïstes finalement.

    Enfin, je ne suis pas d’accord avec vous maow, c’est pas la politique le probléme. Le problème, c’est le fait que le citoyen par faiblesse ou facilité et surtout par manque de clairvoyance, abandonne son droit à quelqu’un d’autre en espérant que ce quelqu’un d’autre va défendre ses intérêts. Non, ce quelqu’un d’autre va défendre ses intérêts propres et ceux de la caste qui lui a permis de pouvoir se présenter (donc pas les votes mais le financement). Il faut reprendre son pouvoir. Redevenir adulte.

    Vous voyez, jusqu’au XVIIème, XVIIIème siècle et les révolutions anglaises, américaines et françaises, je vois l’humanité (bon on va dire l’humanité occidentale pour faire simple mais on pourrait adapter le raisonnement à son ensemble) comme au stade de l’enfance. Il lui fallait un père. Je prend l’image du père car plus logique dans notre culture patriarcale mais parentale si vous préférez. Le père prenait la forme d’un roi, d’un pouvoir religieux etc... Il éduquait principalement par l’autorité. Certaines fois de façon injuste, comme quand vous ne savez pas qui parmi vos 2 enfants a fait la sottise et que vous les punissez tous les 2. Comme certains parents, il abusait de son pouvoir à son intérêt (il y en a) mais aussi il y avait des rois, des princes qui sincèrement pensaient faire le Bien de leur peuple, se sentaient remplir une mission. Cela restait injuste vis à vis de l’égalité des droits, c’est certain.

    Depuis ces révolutions, je vois l’humanité occidentale dans sa phase adolescente. Le pouvoir parentale est remis en question à juste titre car il empêche de s’assumer. Cette rébellion est nécessaire dans la phase adolescente, cela permet à l’individu de se construire. Cette rébellion est plus ou moins violente et radicale (expériences fascistes, nazies, staliniennes etc...) mais elle est présente. Mais l’adolescent n’est pas encore mature, il rejette l’autorité traditionnelle mais compense par une autorité, une image extérieure (Oncle, Proche, « Gourou », Leader etc...). De la même façon, nous avons transmis ce pouvoir à des représentants (dont nous croyons nous sentir proches : « François, défends nous », « Jean Luc, on t’aime », « Sarko, t’es le plus fort », « Marine, on est avec toi »). ne vous êtes vous jamais fait cette remarque, en regardant une soirée électorale, ce parallèlisme entre un militant et son candidat et un ado groupie de Rihanna ou Matthew Bellamy ?

    devenir adulte, c’est s’assumer. C’est assumer sa vie, son pouvoir de création (foyer, famille, enfants). Comme en politique, c’est assumer son pouvoir, ne pas le laisser à d’autres. Vous verriez vous dire à un autre couple d’adultes : « heu au fait, je vous donnes mon compte en banque, les clés de ma maison et la responsabilité de mes enfants parce que non sincèrement, je vous trouve bien. Vous déciderez pour moi ». Oui, il y a des gens, des adultes qui ne peuvent pas autrement, mais cela reste minoritaire. Et pour beaucoup, la transmission de principes de base règlerait le problème.

    Alors, voilà, veut on devenir adultes ou faire son Tanguy ?

    PS : peut être que des sociétés anciennes comme les Tribus indiennes d’amérique étaient arrivées au stade adulte. Je ne sais pas, je ne connais pas beaucoup ces exemples.



  • demosoluce 25 juin 2013 10:39

    Démosthène,

    Il n’y a pas de TINA. Vous le savez bien. Je suis d’accord avec vous qu’il ne sert à rien de partir la b... au fusil (pardon mesdames, la fleur au fusil sera plus respectueux mais bon...). Mais il faut bien agir et je vous vois critiquer, à juste titre dans vos arguments, sur des actions qui seraient trop enflammées, mais je ne vous vois pas proposer d’alternatives.

    Comme beaucoup d’intervenants le disent, chaque jour qui passe dans cette voie nous pousse toujours plus vers l’emprisonnement et un jour peut être nous pourrons dire qu’il n’y a pas d’autre alternatives que le sang et les larmes. Bon, le sang et les larmes, nous les aurons, on ne va pas s’en sortir (nous peuples européens et mêmes mondiaux) d’un coup de baguette magique. Toutefois, des alternatives, on peut en étudier certaines qui ne seraient pas automatiquement va-t-en guerre.

    Comme le dis Scual, il y a la « désobéïssance politico-administrative ». Il y a un pays qui réussit parfaitement bien cette stratégie (au moins un truc qu’ils réussissent), c’est la Grande Bretagne. On pourrait s’en inspirer car pour faire chier le mouvement quand ils ne sont pas d’accord, ils sont efficaces. Un peu la politique de la chaise vide de De Gaulle dans les années 60. En parallèle, engager des discussions et négociations bilatérales avec des pays membres ou en petits comités si on se retrouve à plusieurs avec le même objectif. Il vaut peut être mieux une Europe à 2 vitesses mais qui iraient dans un bon sens qu’une Europe Unie, unie sous le diktat libéral fortement teinté d’intégration atlantique de dans 2 ans.

    Alors, déjà, il faudra bien nous définir un objectif colectif claire. Je mentionnais ce point dans un autre poste. ce qu’il nous manque et crée ce repli contre les autres, c’est que l’on a plus d’objectif collectif français. On ne sait plus ce qu’est la France, ce que l’on veut que cela soit. On nous a vendu un idéal collectif de remplacement, l’Europe. On nous l’a bien vendu (bonne image la main dans la main Kohl-Mitterrand), mais c’est une foutaise. effectivement, l’Europe des peuples se fera à la mode roumaine (sans manque de respect envers nos amis roumains mais sans protection sociale ni services publics et à 300 € dévalués par mois). Ce manque de projection, d’objectif collectif, entraine le repli identitaire. Quand on n’arrive pas à se projeter vers l’avenir alors on se repli sur son identité, ses bases. C’est humain.

    D’un point de vue technique, étant adepte du revenu universel ou solutions de ce type et de la démocratie réelle, j’ai du bien évidemment m’y pencher pour trouver des réponses aux objections extérieures qui se présentent automatiquement dans ces réflexions.

    Je ne suis pas un spécialiste de la monnaie mais je pensais qu’une des pistes se situent peut être dans les monnaies complémentaires. je pense d’ailleurs qu’un des problèmes majeur de la monnaie européenne est qu’elle soit unique et non commune. Mais rien de nous empêche d’avoir des monnaies complémentaires. D’ailleurs, il en existe pas mal. Il suffirait qu’une soit nationale, avec contrôle strict des changes (je vous rappelle que le RMB est contrôlé strictement par le gouvernement chinois, que les US contrôle strictement leur $ à coup d’intervention militaire et de bombardement...). Cette monnaie pourrait aussi avoir un champs d’action limité (service public, produits alimentaires, eau, NRJ...). On pourrait échanger 1 € contre 1 X et 1 X contre 0,9 € par exemple pour protéger cette monnaie. Concernant les produits alimentaires, il ya suffisamment d’agriculteurs en détresse (secteur d’activité ayant le plus fort taux de suicide en France) pour que beaucoup aient envie de produire socialement, éthiquement, dans un projet local.

    bref, on ne sort pas de l’Europe ni de l’Euro mais on reste ferme dans les négociations, on discute avec les pays qui le veulent d’orientations communes sur certains sujets, on met en place des solutions nationales sur certains secteurs. Ce n’est pas simple, on va nous mettre des bâtons dans les trous (disait Coluche), les grands exploitants agricoles mono cultures risquent de tiquer sec, mais justement, en terme d’objectifs collectifs, désire-t-on par exemple le développement d’une agriculture intensive monoculture ? La terre, même si elle peut être privatisée dans l’exploitation, n’est elle pas principalement un bien commun, une richesse commune ?

    Il y a certainement d’autres idées dans ce sens et des objections. J’attends de vous lire.



  • demosoluce 24 juin 2013 18:07

    Hélios,

    le Marketing n’est qu’un outil

    Le véritable coupabe de cette situation est le système basé sur l’économie de marché. Pour maximiser le profit, objectif de la propriété lucrative, il faut que le bien soit le plus « valorisé » possible, donc un des moyens le plus simple est la « pénurie ». Donner cette marchandise revient à la dévaloriser d’un point de vue économique. Ce qui est ilportant pour les investisseurs lucratifs, ce n’est pas la valeur réelle du produit (le fait de nourrir X personnes) mais la valeur qu’on lui donne.

    Effectivement, en Marketing ensuite on vous apprend à ne pas dévaloriser le produit que vous désirez vendre donc faire très attention aux remises, gratuités etc... Mais ce n’est qu’une réponse au besoin de base du système.



  • demosoluce 24 juin 2013 16:29

    Ce que vous oubliez éric dans votre raisonnement mais qui est central, c’est justement que l’Etat, c’est nous, vous. Donc en « combattant » la préséance de l’Etat, c’est bien vous qui vous battez contre vous-mêmes.

    Oui, l’Etat nous a été volé, mais si vous creusez un peiti peu, vous comprendrez que les sommes apparremment jetées par les fenêtres ne sont pas perdues pour tout le monde, et que ce ne sont pas les fonctionnaires qui en profitent le plus.



  • demosoluce 21 juin 2013 09:04

    @CN,

    s’il a traversé l’Ukraine pour aller à Odessa, alors il a traversé l’ouest, qui ne fut soviétique à qu’à partir de 1939 (puis allemande de 1941 à 1944). Avant elle était polonaise (de 1918 à 1939). Qu’a-t-il pu voir de soviétique si ce n’est le comportement de l’armée rouge ?

    Mon beau père est né en déportation en Sibérie puisque sa famille avait participé à la lutte contre les soviétiques. Je ne peux donc pas être taxé de pro-soviétique ni pro-russe. Mais ce n’est pas une raison pour dire n’importe quoi ni de déformer la réalité pour faire passer mes opinions.



  • demosoluce 20 juin 2013 21:28

    non CNC46440 je sais plus combien

    la différence avec vous est que j’ai de la famille qui l’a vécut, pour ceux qui s’en sont sortis.



  • demosoluce 20 juin 2013 21:26

    Non mais sincèrement antireac, vous n’avez même pas honte ?

    1921-1922, ces régions étaient en pleine guerre civile. Vous ne connaissez rien à tous les sujets que vous abordez. Vous prenez un fait sans en comprendre un brin.

    Si vous voulez parler de morts, ayez au moins la décence de vous intéresser à ceux qui sont morts et pourquoi



  • demosoluce 20 juin 2013 19:14

    Désolé Spartacus mais là, on ne peut que constater la faiblesse du contenu de votre article. Vous vous plaigniez d’une censure de vos articles mais il est possible que cette censure soit plus en raison de la faiblesse de l’argumentation que pour des raisons « politiques ». Vous vous présentez comme opposant à la pensée unique... ben, L’oligarchie mondialiste doit vraiment apprécier des opposants comme vous.

    Bon, la mondialisation et l’économie de marché explique la fin des famines. Par où commencer tellement il y a d’exemples expliquant le contraire.

    Commençons par la raison même de l’économie de marché. C’est l’économie historique. On l’a nommé Capitalisme par les réflexions de Marx mais elle existait bien avant lui. Pourquoi ? Tout simplement car pour l’investisseur, c’était la meilleure solution dans un système de pénurie. Bon il y avait forcément une sélection naturelle mais cela faisait partie du système. Le problème déjà dans votre raisonnement vient de là. Non, l’économie de marché n’a pas permis la fin de la pénurie alimentaire puisque qu’elle fonctionne sur le principe jutement de la pénurie. Notre problème actuel vient justement que les progrès techniques ont mis fin à la pénurie théoriquement et que cela ne peut aller avec une économie libérale. Une autre raison de la fin de la pénurie, donc des famines, vient de la diversification des produits utilisables, le meilleur exemple étant l’introduction de la pomme de terre. Peut on dire alors que la mondialisation est la cause de la fin de la famine. Ce serait faire un raccourci bien trop rapide. La conquète de nouveaux territoires ne veut pas dire mondialisation. L’Espagne a d’ailleurs fortement été protectionniste suite aux conquètes de l’Amérique du Sud et Centrale. La mondialisation sous entend liberté des échanges. Donc non plus, on ne peut pas dire que la mondialisation fut la cause de l’apport de ces nouvelles semences.

    Si on continue à regarder vers le passé, on peut voir qu’au contraire, dans des économies dirigistes, les monarchies, les princes et les rois avaient rapidement vu par expérience que en période « tendue », il était primordiale d’exercer un contrôle strict des échanges des produits de première nécessité. La liberté de commerce était annulée car sinon, la recherche d’optimisation des profits, principe de base du capitalisme, entrainait naturellement le stockage des produits afin de favoriser la spéculation. un bon exemple ces derniers temps fut les émeutes de la faim qui venaient principalement de la spéculation, plus que la baisse, réelle certes, de la production. Sans spéculation, il n’y aurait pas eu d’émeutes de la faim.

    un autre cas proche fut le début de disette au Togo et au Bénin il y a quelques annés, disette qui aurait pu être facilement maitrisée, mais qui est devenue hors de contrôle dès que les associations humanitaires ont utilisé la situation pour obtenir un afflux de dons. Elles ont ensuite inondé le marché de produits gratuits voire faibles prix, ce qui a étranglé les producteurs locaux, déjà affaiblis. Une gestion locale et collective de la situation aurait permis d’éviter cela.

    Donc non, il n’est pas possible de dire que la mondialisation et le capitalisme ont mis fin aux famines. Un dernier argument pour la route : la seule famine durant toute la péridoe soviétique dut celle organisée en 1932-1933 en Ukraine pour mettre fin à l’opposition patriotique ukrainienne. Il a été nécessaire de mettre en place une stricte interdiction des déplecaments et la confiscation de toutes les récoltes pour que la famine s’installe. C’est dire si il a fallu s’y employer. Sinon, même si l’URSS n’avait pas d’étales abondamment achalandées, c’est le moins que l’on puisse dire, il n’y a pas eu de famines naturelles. ce qui ne fut pas le cas avant la révolution. Il est juste de dire que l’URSS a souvent, surtout dans les dernières années, fait appel à l’importation de blé, mais ceci non pas dans un libre échange mais de façon contrôlée. On peut critiquer cet aspect, mais on ne peut pas dire que le libre échange est synonyme de fin de famine.

    Donc oui, atyreac, vous avez raison de dire « étonnant », d’autant plus étonnant que c’est faux.



  • demosoluce 19 juin 2013 20:36

    J’avais vu aussi Hans. Au moins, cela prouve l’intérêt qu’a Agoravox, qui est pour moi plutôt orienté FdG (orientation qui n’est pas la mienne d’ailleurs) et qui pousse la pensée libérale et/ou système à devoir agir sur le site. Je dis et/ou car je pense qu’il y a des intervenants libéraux sincères (et même si je ne partage pas non plus leur vision, leur sincérité est au moins une qualité) et des enfumeurs. je ne dirais pas troll car c’est encore un autre problème.

    On peut reconnaître à M. de Lima de se présenter sous sa vraie identité (ce qui n’est pas mon cas mais lui ne prend pas de risques, alors que moi j’en prendrai de le faire dans mon approche, ceci expliquant cela), mais au moins il avance visage découvert. Soit il est sincère, soit il est carriériste, soit les 2. Il peut d’ailleurs intervenir dans ce débat s’il le souhaite.



  • demosoluce 19 juin 2013 19:24

    Il y a quelque chose qui me gène profondément dans cet article, ce sont des messages subjectifs et en plus erronnés noyés dans une étude technique. Ceci permet de passer des opinions pour des faits, c’est d’autant plus dommage que le contenu technique semble vraiment travaillé.

    exemples :

    « la volonté affichée des autorités américaines ayant été celle de réguler le secteur financier pour éviter de vivre à nouveau une telle crise » => du flan. Il aurait été plus honnête d’écrire « la volonté affichée des autorités américaines donnant l’impression d’être celle... »

    La décision de laisser Lehman Brother faire faillite est présentée comme un geste de rigueur affichée par le gouv US (ce sont les règles, ceux qui perdent tant pis pour eux...blablabla...). Quand on sait comment cela s’est fait, qui est Paulson et à qui a profité le crime, on rigole.

    « ...tandis que la Réserve fédérale injecte une masse de dollars nouveaux, de manière continue, dans l’économie réelle. » : on ne doit pas avoir la même définition de l’économie réelle.

    « Mais la mise en place de ces mesures reste hésitante » : c’est un euphémisme

    Enfin, il est dommage aussi qu’après avoir mentionné le Too Big To Fail, les auteurs n’aient pas parlé du Too Big To Jail (trop gros pour aller en prison) avec les scandales HSBC, Barclays etc...



  • demosoluce 17 juin 2013 19:57

    @Peretz,

    le jour où vous aurez compris que le rôle de l’executif est comme son nom l’indique d’exécuter et non de décider alors vous aurez déjà fait la moitié du chemin. L’objectif n’est pas de remplacer des représentants élus par des représentants tirés au sort mais de ne pas abandonnner votre pouvoir citoyen à des représentants. Les tirés au sort n’ont comme rôle que d’exécuter les décisions des citoyens.

    est-ce plus clair pour vous ?



  • demosoluce 17 juin 2013 11:42

    @ Isga,

    Vous participez activement à l’extrème droitisation par votre simplificationite aigue.

    Vous avez le droit de construire une maison en dur sans fondation sur un terrain meuble. C’est votre droit mais il ne faut pas vous plaindre ensuite d’avoir une maison lézardée qui s’effondre.



  • demosoluce 17 juin 2013 10:47

    @ zozoter,

    Un commerce triangulaire se passe souvent à 3 ;o)

    Cette précision mise à part, je trouve votre approche intéressante mais je pense qu’il ne faut toutefois pas se focaliser sur l’aspect national. Pour les tenants du Nouvel ordre mondial, les Nations ne sont que des outils de mise en concurrence (le moins disant) et doivent à terme être détruites. C’est bien cela qu’il faut avoir en tête. Le Nouvel Ordre Mondial sera supranational, et non la domination d’une Nation ou d’un groupe de Nations sur les autres. Pour plusieurs raisons :

    Tout d’abord, on s’aperçoit que la mise en place d’un système mondial dominé par une minorité de Nations ne peut entrainer que la résistance des nations dominées. Un exemple, en Asie, la seule Nation qui n’a pu être « colonisée » (je le mets entre guillemets car les types de colonisations ont été multiples), c’est le Japon jusqu’en 1945 car cette Nation était suffisamment structurée (malgré l’époques des Shoguns etc...). Et il a fallu taper violemment dessus pour la mettre sous le giron US. De même, en Amériques, les Etats structurés ont été annihilés, les populations exterminées. Donc si on met de côté les aspects dépopulations (qui peuvent faire partie d’un futur proche), il faut que les Nations se détruisent de l’intérieur.

    Ensuite, parce que les grands leaders, les promoteurs de l’ombre de ce NOM n’ont pas d’identification nationale. Ils sont déjà profondément mondialistes. Certains culturellement (les grandes dynasties bancaires type Rothschild, Warburg, Loeb etc... étaient juives apatrides, de cultures yiddish si on veut mais détachées d’une approche nationale), d’autres par logique vu que c’est la mondialisation qui leur a donné le terrain de jeu propice à leur développement financier. On peut même voir dans la construction des Etats-Unis comme les prémices de ce NOM, une répétition sur un petit territoire avec des immigrants venant de diverses et multiples Nations. Pour en revenir aux Oligarques mondiaux, il est logique qu’ils aient en aversion la Nation, car qu’est-ce qu’une Nation ?

    Une Nation est le regroupement collectif de citoyens, regroupement souvent lent (espagne, France, Chine, Japon etc...), parfois rapide sur une base culturelle commune (Allemagne, Italie...), souvent de façon autoritaire (France et d’autres). Mais la finalité est la création d’un objectif collectif dont la taille est en relation avec nos capacités du moment. Plus petit, le passé mais aussi quelques scandales présents nous montrent qu’il y a un risque de féodalisme. Plus grand, l’organisation devient peu visible et donc technocratique (UE entres autres). Il ne faut pas voir systématiquement la Nation comme le regroupement de gens qui haissent les autres. La Xénophobie peut être un ciment à un moment donné dans la construction du projet collectif. C’est triste, c’est sûr mais je pense que ce n’est pas plus que cela. La Nation n’entraine pas obligatoirement le rejet de l’autre. Mais le rejet de l’autre peut servir d’accélérateur au projet commun. Il est intéressant de noter qu’actuellement, les citoyens français n’imaginent pas faire la guerre à un autre pays par exemple. Il existe un rejet de l’étranger qui se trouve en France, c’est vrai mais la raison en est l’impression de perte du projet commun et se traduit par « c’est quoi la France ? ». Mais la question « c’est quoi la France ? » ne se résume pas à « blanche ou non », « chrétienne ou non ». Elle se traduit par « c’est quoi tout court », dans le sens où depuis des décennies, il n’y a plus de projet commun. Ce vide a été masqué par l’illusion d’un projet collectif plus grand, européen. Mais cette illusion n’existait que chez nous, citoyens de base. L’Elite n’avait aucune ambition collective européenne, et c’est bien pour cela que l’Europe s’est faite économiquement et financièrement mais pas socialement ni politiquement.

    La Nation est donc à aujourd’hui le seul garant du projet collectif possible. Cela ne veut pas dire qu’on doit se limiter advital aeternam, nous pourrons construire plus grand quand nous serons mûrs collectivement pour cela. C’est en ce sens que si on n’est pas identitaire, il nous faut récupérer les symboles de notre Nation qui sont actuellement encore aux mains de groupes qui voient la Nation non comme un projet collectif mais comme un projet limitatif, ethnique.

    C’est la problématique que doit régler les courants d’extrème gauche (pour certains) de la vraie gauche (pour les autres). Le socialisme est culturellement universaliste. Je ne le remets pas en question c’est son choix. Ne me sentant pas socialiste, puisque recherchant l’équilibre entre intérêt collectif et intérêt individuel (pour moi, le socialisme privilégie trop l’aspect collectif au dépend de l’aspect individuel, et le libéralisme l’inverse), je n’ai pas d’opinion à avoir sur ce positionnement. Si ce n’est qu’en considérant la Nation comme une notion ennemie absolue, la Gauche (non PS) fait le jeu du NOM, de l’Oligarchie. Pour la bonne et simple raison que le projet socialiste est en gestation, nécessiterait s’il devait se développer encore beaucoup d’étapes alors que le projet du NOM lui est déjà bien engagé. Ils ont une énorme longueur d’avance.

    Donc par rapport au commentaire de zozoter, ce n’est pas la Chine qui vend, les US qui vendent, ni l’UE. Car ces 3 régions ont un point commun : dans les 3 cas de figure, ce ne sont pas les peuples qui décident et ce ne sont pas les peuples qui profitent de quoi que ce soit.



  • demosoluce 16 juin 2013 11:17

    @ Ykpaiha,

    J’imagine qu’il faut lire votre pseudo non pas en lettres latines mais en cyrillique.

    Y = ou, k = k, p = r, a = a, i = i, h = n et a = a => Ykpaiha = Ukraine donc



  • demosoluce 14 juin 2013 12:52

    Je suis d’accord avec vous Abou sur votre analyse mais comme je le dis dans mon com, je pense que ces aspects de l’économie réelle n’entrent plus du tout en compte dans la réflexnio de l’Oligarchie.

    Cela fait bien une trentaine d’années que les capacités d’investissement financier se détournent de l’économie réelle. Et bien au contraire, la pénurie renforce leurs taux de profit.

    Nous sommes donc dans un système (l’économie de marché) basé sur la gestion de la pénurie (qui s’accomode donc de la dégradation de nos ressources), dont les capacités d’investissement ont quitté l’économie réelle, et dont les tenants du pouvoir ont interdit d’autres moyens de financement que ces flux qui sont en dehors de l’économie réelle.

    Voilà le tableau.



  • demosoluce 14 juin 2013 11:13

    L’exemple des années 20-30 montre que l’écroulement économique n’entraine pas le chaos généralisé, ni « l’anarchie » (je mets volontairement entre guillemet car c’est un exemple parfait de novlangue : l’anarchie n’est pas inorganisée, bien au contraire. Pour qu’il n’y ait pas de hiérarchie, il faut au contraire que la communauté soit parfaitement organisée mais bon...).

    Les grandes phases d’écroulement économique entrainent plus certainement la guerre. Car la guerre est la meilleure façon de remettre les compteurs à zéro sans forcément remettre en cause les hiérarques dominants.

    Il faut bien comprendre que la richesse n’a pas disparu. Les capacités de travail des citoyens sont toujours là, les compétences techniques se sont accrues. De nombreux humains du 1/3 monde ont acquis des compétences. Les connaissances techniques ont augmenté la productivité du travail (travail comme action et non uniquement emploi).

    Bien évidemment, on peut mettre en opposition la raréfaction des énergies fossiles, l’appauvrissement des sols, le déréglement climatique qui entraine plus d’évènements violents et donc onéreux. Mais au risque de vous choquer, je pense que ces faits, réels, ne sont pas significatifs dans l’écroulement qui se passe.

    L’écroulement de notre système est d’ordre économico-sociétal. Comme l’indique l’auteur, le système d’économie de marché, système en place depuis des siècles, voire des millénaires, baptisé capitaliste par les réflexions de Marx, est construit automatiquement autour de déséquilibres. Il crée des bulles qui éclatent et des déséquilibres qui étaient remis en place, souvent de façon violente et arbitraire, jusqu’au XVII-XVIIIème siècle. Pourquoi jusqu’à cette période ? parce que jusque là, en général, les pouvoirs tyraniques étaient souvent différents des pouvoirs économiques. La religion Chrétienne avait joué un rôle à ce niveau, quoiqu’on en dise. Un banquier ou une force financière qui prenait trop de pouvoir économique et donc d’influence politique, finissait toujours par être remis à sa place de façon arbitraire certe, mais cela restabilisait l’ensemble.

    Les révolutions bourgeoises (Angleterre, puis américaines et françaises) ont donné l’autorité à ceux là même qui développaient les déséquilibres économiques (pas qui créaient les richesses, non car la seule richesse créée est naturelle ou liée au travail, l’investissement n’est qu’une affectation). Et on ne doit pas parler de richesses du capital honnêtes car toute forture provient du fait de pillages et d’arnaques (Comment les Rothschild ont joué de Waterloo, Comment les Rockfeller ont développé leur fortune, B Arnault son groupe. Toutes les « belles histoires » sont des story telling). De la même façon que toutes les grandes familles nobles proviennent de pillards qui après avoir acquis de force un domaine ont « blanchi » leurs méfaits dans l’économie réelle. Bref, il n’y avait plus de contre pouvoir arbitraire si ce n’est celui du peuple sur lequel s’était appuyée la grande bourgeoisie pour prendre le pouvoir.

    Et c’est là le talon d’achille de l’oligarchie et en même temps leur meilleur coup. Leur talon d’achille car ils ne peuvent pas faire totalement ce qu’ils désirent, ou du moins de façon voyante. Le Roi, le Prince avait l’autorité « divine ». Il pouvait donc, il devait donc même, mater la rébellion de façon brutale. Tout autre comportement était une porte ouverte à la contestation. Pour notre oligarchie, son autorité est basée sur le fait que nous la lui déléguons. Ils ont développé nombres de stratagèmes pour que nous leur déléguions totalement sans contrôle (pseudo démocratie élective, consumérisme addictif, intégration sociale liée à ce consumérisme et à l’occupation d’un emploi, constitution sans contrôle etc...).

    Mais le résultat est qu’il n’y a plus de limite/contrôle et que donc les déséquilibres ne peuvent être corrigés que par ceux là même qui les créent. Et c’est tout simplement impossible naturellement. Il faut faire des resets. Et le meilleur reset, on est allé le chercher dans ce qui fonctionne depuis des siècles : la guerre. La guerre fait reset pour le système et remet tout à Zéro. Tout à zéro sauf pour l’Oligarchie. Cette dernière n’y participe pas physiquement, elle en profite même pour reconsolider ses fortunes, tester quelques découvertes scientifiques. Le peuple, lui, en sort rincé, épuisé. Il demande stop, c’est bon, je veux juste souffler. L’Oligarchie lui dit ok, tu l’as mérité, tu t’es bien battu, pour les survivants. Les survivants lui disent merci, lui demandent de prendre en main l’autorité, car le peuple, lui, il veut juste souffler. C’est magique en fait une guerre, tragique aussi, oui.

    L’Oligarchie sait certainement qu’on est proche de la bonne guerre qui nettoie. Et les petits chefs (nos politiques, qui ne sont pas l’oligarchie mais leurs marionnettes) le savent aussi. ceci peut expliquer l’application sans borne des politiques de tout bord occidentaux à se mettre sous la domination US. Ils pensent que des payx ayant une vraie force de frappe, seuls les USA partagent la même vision qu’ils se font du monde et du système. Le marché transatlantique n’a pas pour but de créer un superbe marché gagnant-gagnant, tout le monde sait que c’est pipeau. Alors, il a quel but ? peut être officilaiser la mise en ordre de combat d’un bloc. Face aux autres pour la bonne pétarade mondiale. 



  • demosoluce 13 juin 2013 11:09

    On va me trouver encore rabbatjoie mais effectivement, je reste sur mes gardes et ne m’enflamme pas en croyant à une démocratisation soudaine de la Tv mainstream.

    Je dois toutefois remarquer que dans le documentaire, le cas Amazon est illustré d’un extrait du journal TV de l’époque (ouverture du centre de Chalon sur saône), journal présenté par Elise où on peut noter une vraie disparité de ton entre celui-ci et celui utilisé par Elise justement pour ce documentaire. Elle et son équipe semblent vouloir mettre en avant le côté ultra lisse du journal TV et donc permettre au gens de relativiser ce qu’ils voient pendant cette « messe audiovisuelle ». Cela semble vraiment un effet de style volontaire. C’est d’autant plus appuyé par le fait que son commentaire souligne le changement de ton de A Montebourg sur ce sujet par rapport à son intervention précédente. Cette différence fait écho à la différence de ton entre le journal TV et le documentaire.

    Je ne connaissais pas l’histoire de sa mise au placard suite à un doc sur la pédocriminalité. Quelqu’un peut il développer ce point ?



  • demosoluce 12 juin 2013 18:33

    @ Démosthène,

    effectivement, j’ai mal lu. Il est noté que les élus actuels ne peuvent participer à la constituante et que ceux qui y participeront ne pourront prétendre à des élections futurs.

    Cela limite effectivement certains risques. Mais cela maintient le principe d’un système politique basé sur les partis. Comme par définition, il y a une discipline des partis, le risque n’est il pas que les constituants relaient simplement les directives des partis et de la direction des partis qui eux seront éligibles pour les élections futures. Si les divers appelants de la 6ème veulent mettre de tels barrières avec les 2 principes énoncés au début de ce commentaire, pourquoi ne pas aller plus loin et en profiter pour tester pour ce cas de figure le tirage au sort avec quelques critères de sélection sécurisant au début ? Comme vous semblez participer aux débats internes du FdG, quels sont les arguments contre cette solution et ceux plaidant pour que l’on garde de l’élection proportionnelle si ce n’est que cela sécurise la position du FdG justement (argument que je peux comprendre, on veut toujours garder la maitrise de ce que l’on propose). Comprenez que je ne suis pas CONTRE le FdG, (ni POUR). Je désire au contraire échanger sur ce point. Je ne veux pas participer à un parti car je m’en méfie. Au final, je vois le parti comme une représentation en plus petit de notre système politique et donc il ne peut être que manipulé et finir par défendre des intérêts particuliers. C’est mon point de vue et je respecte votre engagement que je pense sincère.

    Quant à Mélenchon, Reneegate, non je ne l’ai pas dans le pif. Il ferait parti des moins pires même pour moi mais j’ai clairement exprimé mes doutes, ma méfiance et les raisons de cette méfiance. Je comprends que si vous le défendez, alors mes doutes ne vont pas dans votre intérêt mais vous devez avouer dans ce que j’ai exprimé sur lui que ce ne sont pas des aprioris malfaisants mais des constatations. Si vous le connaissez personnellement, tant mieux pour vous, ce n’est pas mon cas et je ne veux pas me faire une opinion sur des impressions médiatiques (ni positives ni négatives) mais sur la constations de son comprtement réel, les faits. J’espère qu’il et les membrs de son parti n’ont pas pris pour eux l’antienne de Bush : vous êtes avec nous ou contre nous.



  • demosoluce 12 juin 2013 16:56

    Je suis allé voir ce que signifie une assemblée constituante pour le FdG. Elle serait composée des 2 assemblées. Or, comme le souligne Chouard, une constitution dont le but est de protégrer le peuple des abus de pouvoirs ne peut être rédigée par ceux là mêmes qui aspirent au pouvoir.

    Le FdG mentionne « sans conflit d’intérêts » mais il y a par principe un conflit d’intérêt puisque ceux qui sont sensés rédiger les limites des représentants seront des représentants eux-mêmes. Regardez comment les députés des tous bords ont enterré systématiquement toute proposition de loi en leur défaveur ces dernières années. C’est significatif.

    Oui pour une assemblée constituante mais composée de citoyens non élus qui le souhaitent sélectionnés par tirage au sort avec quelques moyens de sélection en amons à définir. Libre à tous les courants de proposer leurs idées. La mise en rédaction serait validée par des jurites afin d’aviter tout risque à ce niveau.

    Donc effectivement, la proposition d’une nouvelle assemblée constituante telle que la présente le FdG n’est pas une réponse pour moi et en devient même un risque car elle vient cannibaliser la vraie réflexion démocratique à ce niveau. Soit cette démarche est maladroite, soit elle en est même volontairement biaisée (mais on va me traiter de conspirationniste).

    Quant à JL Mélenchon, je suis d’accord qu’il ne faut pas juger à priori mais il n’est pas la représentation que je me fait d’un nouvel élan politique et d’une remise en cause de la professionalisation de la politique. Il est en politique active depuis avant 1981 puique agissant déjà pour la campagne de Mitterrand.

    Je n’arrive pas à comprendre sa démarche. A chaque fois qu’il marque des points, il prend tout le monde à contre pied et sème le trouble. Soit il est lui aussi maladroit, soit c’est volontaire (mais là encore on va me traiter de conspirationniste).



  • demosoluce 12 juin 2013 15:08

    Tenter la vraie démocraties,

    Plusieurs personnes de renom y réfléchissent comme Etienne Chouard. En attendant, le faire à son niveau. Par exemple, je me suis inscrit sur la liste de Démocratie réelle de ma région pour les Euréopéennes. Pour info, pe principe est que la place sur la liste sera tirée au sort. Si jamais (bien entendu les chances sont infimes) un candidat de la liste se retrouve député européen, son rôle sera de porter les discussions aux citoyens de sa région, d’organiser le vote des citoyens puis de voter lors des cessions plénières en donnant la voix exprimée par le vote des citoyens. Il n’est ainsi qu’un représentant exécutant des décisions citoyennes. Il n’a pas de pouvoir de décision, il ne peut être corrompu puisque son choix n’influence en rien la vote qui sera fait. C’est un début, un geste à son niveau.