Mais mon cher Lucrezia, j’y suis déjà ...
Quant à mon article, il est peut-être critiquable, mais argumentez vos propos ... sinon je n’y verrai que de la haine ...
« Démagogie » = politique par laquelle on flatte, on excite, on exploite les sentiments, les réactions des masses : « certains orateurs qui se rendaient tout-puissants sur la populace en la flattant » de Bossuet
Peut-être aimez-vous être flatté ?
Pas de souci sur le fait de dévier du sujet principal ... je ne vais pas dire que tout est dans tout mais vous n’êtes pas si éloigné que cela de la problématique centrale, et je me ferai un plaisir de suivre l’affaire sur ce plan ...
Et dites-moi pourquoi il faudrait s’inquiéter ? Faut-il vraiment s’inquiéter ? Si oui dites-moi en quoi, cela m’intéresse de le savoir ...
Personnellement, j’ai jamais prétendu que Ségolène Royal était exempte de critiques, mais cela ne m’empêche de préférer son projet à celui de Sarkozy.
Voyons, voyons, ce n’est pas parce que je supporte la candidate Ségolène Royal qu’il faut ignorer le sens ultime de mon article qui rappelle la signification du projet politique de Nicolas Sarkozy.
Celui-ci repose sur l’idée de donner raison au plus fort, au plus riche, à celui qui a le plus de réseau, le fait que plus de la moitié des citoyens voteront peut-être pour lui le 06 mai ne remet pas en cause cette analyse. Et bien des gens auront des désillusions [comme d’ailleurs ceux qui voteront pour Ségolène Royal si elle est élue].
Pour faire valoir son droit, en pur avocat, Nicolas Sarkozy nous répond que « nous n’avons qu’à faire un procès », ce qui en terme légal constitue un bon sens puisque nous sommes dans une société de droit.
Là où ce discours est fallacieux c’est qu’il oublie de mentionner que ce principe d’organisation de la société avantage une partie restreinte de la population qui dispose des moyens financiers [au plus 10 à 20% de la population], et lèse ceux [l’immense majorité 80 à 90% de la population dont certainement vous et moi].
Mais manifestement la différence entre vous et moi c’est que j’en suis conscient
Voilà au moins une femme qui ne s’en laisse pas conter ...
Votre deuxième lien ne fonctionne pas, à voir ... merci
Vous avez raison, la démarche de Ségolène Royale n’est pas sans pouvoir souffrir certaines critiques, pour autant je pense que son action reste plus fondamentalement basée sur les principes humanistes que l’action de son concurrent Nicolas Sarkozy, et à ce titre vous ne commentez pas le reste des informations notamment le fait de s’afficher défenseur des personnes handicapées et d’avoir défendu un projet de loi classant la maladie mentale dans la catégorie « délinquant ». C’est du même ordre que ses hypothèses vaseuses sur la génétique.
Vous visez juste à ce que je vois ...
Bravo pour cette prise de position ! la vraie question est effectivement : « doit-on être aussi fier que cela de notre belle République ? »
Demain, il faudra peut-être acquiescer à la question avant d’oser prétendre le contraire ... car remettre en cause la fierté nationale serait peut-être considéré comme un acte de trahison même si cela est argumenté [suffit de voir comment cela se passe dans un pays pris comme modèle par Nicolas Sarkozy : les États-Unis notamment avec ces soldats qui refusent la guerre en Irak considérés comme des traites !]
Demain, la défense de la démocratie qui n’est qu’un idéal à construire sera peut-être plus rude, alors il faudra se serrer les coudes ....
Pourquoi alors si le Gouvernement auquel a participé Nicolas Sarkozy « aime » tant les personnes handicapées avait-il l’intention de créer un amalgame entre délinquance et handicap mental ?
En écho à l’article que j’ai écrit sur le thème de l’opposition entre les notions de démocratie et de « télécratie » (voir Bernard Stiegler et Marc Crépon « La télécratie contre la démocratie »), ce soir Michel Denisot dans son émission le grand journal recevait Pratick Poivre d’Arvor, Arlette Chabot, Alain Duhamel, Michèle Cotta et Guillaume Durand. Le point commun entre ces cinq journalistes est d’avoir organisé - ou pour les deux premiers d’organiser - le débat entre les deux candidats restants en course pour l’élection du Président de la République.
Tous ont confirmé un élément désopilant pour la démocratie et réconfortant pour la télécratie, à savoir que ce débat, cette confrontation ne sert presque à rien en terme d’enjeu de votes. En résumé, dans la situation où se trouvent Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal avec au moins deux points d’écart, le débat ne peut pas permettre de renverser la tendance, sauf ... sauf erreur des sondages, et surtout sauf faux pas de l’un des deux orateurs, car tout en fait se joue dans le joute oratoire à laquelle vont se prêter les deux candidats, tout est une question d’image.
Cette analyse est confirmée par PPDA lui-même qui indique que les programmes et les arguments des candidats à leur sujet n’ont plus d’importance dans ce débat du 02 mai - il considère avec désinvolture que tout a été dit l’a dessus alors que c’est la première fois que Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal vont se rencontrer. Au contraire pour lui, tout ce qui intéresse les gens c’est l’émotion que dégageront les deux candidats. Seule cette émotion peut selon selon lui donner envie de voter pour l’un ou pour l’autre.
Image, envie, émotion, haine, désir ... nous sommes en pleine drame théâtral, sauf que ce sont nos vies dont il s’agit, sauf qu’il s’agit de l’avenir de nos enfants qu’ils auront entre nos mains. Alors, résumer cela à une mise en scène, c’est dramatique !
VOIR EN LIGNE : Débat du 02 mai : Démocratie ou Télécratie ?
Quand les sectes ont pignon sur rue ...
http://mgm-mag.info/index.php?id=39&tx_mgmarticles_pi1%5BshowUid%5D=702
En quoi existe-t-il un lien entre le GO et l’église de scientolgie ?
Faire un commentaire aussi vague sur un article pointu ne présente aucun intérêt sinon de nuire à l’article lui-même ...
A force de renier aux français leur droit à une démocratie participative, les responsables politiques risquent de voir surgir des lendemains qui les feront déchanter ...
Désolé IP 115 aucune attaque sous la ceinture dans cet article ni dans les interventions de ségolène Royale.
Seulement la volonté de faire un débat devant les français, ce que Sarkozy s’est déjà refusé au premier tour ... Tout cela se réglera le 02 mai
A force de renier aux français leur droit à une démocratie participative, les responsables politiques risquent de voir surgir des lendemains qui les feront déchanter ...
A force de renier aux français leur droit à une démocratie participative, les responsables politiques risquent de voir surgir des lendemains qui les feront déchanter ...
A force de renier aux français leur droit à une démocratie participative, les responsables politiques risquent de voir surgir des lendemains qui les feront déchanter ...
Merci Aurélien pour ce commentaire orientant la discussion sur un point effectivement complexe de la démocratie représentative telle qu’elle existe aujourd’hui :
- non seulement les citoyens donnent pouvoir à leurs réprésentant (Président de la République, députés, sénateurs, élus locaux, ...) d’exercer en leurs noms ce que nous appelons la « souverainté » ;
- mais en plus dans le contexte économique qui est le notre aujourd’hui le contrepouvoir que constitue la presse et les médias en général se pose une question essentielle : à quel point les médias sont-ils (in)dépendants du pouvoir politique ?
C’est cette problématique que les italiens ont vécu avec l’arrivée au pouvoir de Berlusconi, et qui peeut se poser dans un autre cadre en France. D’où l’interpellation de Cohn-Bendit, et le slogan de Mme Ségolène Royal à vouloir afficher son idépendance à l’égard des grands groupes financiers laissant entendre, en contrepoint, que ce n’est pas le cas de son adversaire au second tour.
Dans ce contexte, l’émergence d’une démocratie « participative » dont les contours sont encore à construire m’apparaît difficile en tout cas dans un futur immédiat.
C’est pour cela qu’il faut porter le débat le plus haut possible
Eh oui c’est cela le « french paradox » on se plaint des déficiences de notre démocratie et par ailleurs, dimanche 22 avril à 20h00 on se demandera si on n’aurait quand pas dû voter « utile » ou comme le dit Ségolène Royale avec « conscience »
Bien sûr ... on peut toujours laisser croire aux gens que leur avis est important et s’en moquer par la suite, mais c’est toute la difficulté de la démocratie, car gouverner ce n’est pas satisfaire le désir de chacun, c’est rechercher le bien commun, or il est évident que ce bien commun puisse être contraire aux souhaits, aux intérêts de quelques uns, la question est de savoir ce qui fonde le choix de ce bien commun
Prenons l’exemple du sujet de « l’Europe » très symptomatique de ce que je veux démontrer puisque dans ce cas cette notion de « quelques uns » dépasse les 50% de la population si on prend la référence du vote sur le Traité Constitutionnel. A l’exception de Bayrou, tous les candidats on « tapait » plus ou moins fort sur l’Europe au prétexte qu’elle serait la cause de nos malheurs. Que penser de cette attitude ? Ma réponse est claire : c’est de l’opportunisme électoral alors que les deux prétendants que sont Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy savent qu’ils devront remettre en chantier les négociations sur l’Europe ! Résultat s’ils sont élus, nombre de gens se diront « ils nous ont bernés » et en ce sens ils auront raison. Mais ce qu’il faut dire c’est que le message était tronqué d’emblée. Il est plus facile de laisser croire aux gens que l’Europe est responsable (il y a évidemment des responsabilités au niveau européen aussi) que devoir se remettre en question. Comment voulez-vous expliquer cela ? alors que çà fait des années que nos responsables politiques français désertent l’Europe. Savez-vous que les britanniques qui pourtant des européens frileux sont nettement plus actifs nous français dans les institutions européennes ? pas étonnant alors que leurs idées prévalent ...
Nous sommes très forts pour critiquer, beaucoup moins pour argumenter et construire
J’en arrive à me demander si tout cela ne prend pas l’origine dans le mythe de la Révolution française de 1789. C’est par cette épisode sanglant que la France est parvenue à faire naître les principes démocratiques modernes. Relisez vos manuels d’histoire, la Grande Bretagne n’a pas connu d’épisode aussi sanglant où il fallait « faire tomber les têtes » (cette fameuse haine des élites !) et pourtant n’a-t-elle pas évolué vers une démocratie parlementaire ? Alexis de Tocqueville en parle beaucoup mieux que moi ...
Ces jours-ci, on voit souvent Besancenot, Laguiller poing levé chanter l’Internationale à la fin de leur meeting, des journalistes s’interrogeant sur ce qui signifie encore cet idéal révolutionnaire aujourd’hui.
Voilà pour le vrai problème de la démocratie actuelle du XXI, on nous fait vivre sur des mythes du passé sur le thème du « cause toujours » ... et là vous visez juste avec tous les candidats !!!
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