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Les commentaires de yvesduc



  • yvesduc 19 mars 2007 21:38

    « Mais dans le cas du 11 septembre, ce n’est pas un débat qui a lieu, ce ne sont jamais des articles de fond, essayant de décrypter le fondement des choses »

    Mais si, bien sûr que si : il y a des articles de fond, des livres, des parutions dans la presse (rares...), etc. Tout cela est extrêmement sérieux et issu de professionnels qui s’expriment dans leur domaine de compétence et qui ont longuement enquêté. Si le débat avec le grand public est difficile, et je le regrette avec vous, c’est parce que ce scandale est si énorme et si difficile à concevoir dans toutes ses conséquences que la plupart des gens le refusent tout net. Je ne peux mieux dire que Dominique Larchey-Wendling à 15H47 au 3e paragraphe (« Vous parlez... »). Il y a, au sein du milieu sceptique sur le 11 septembre, des débats de très haut niveau sur les sujets connexes du 11 septembre (pétrole, dollar, Proche-Orient, etc.) qui vous passionneraient certainement.

    « dans cet article sur la BBC : ce n’est pas une critique claire et affichée, ni une théorie sur les événements du 11/9. Ce n’est que l’exploitation d’un petit détail »

    Oui, vous avez raison, mais une enquête démarre parfois ainsi, sur un petit détail qui cloche. Si l’article a suscité en vous la curiosité (comment se fait-il que la chute de cette tour ait été annoncée 20 min à l’avance alors qu’une telle défaillance - une tour à structure acier cédant au feu - était littéralement inimaginable ?) et qu’elle vous donne envie de démarrer vos propres recherches, alors l’article est bon car il a atteint son but.

    « j’ai effectivement un regret, j’aurais dû écrire deux articles et non un seul, un sur [le] 11/9 et un sur l’antisémitisme. »

    Ceci confirme mon impression que vous ne faisiez PAS l’amalgame (et c’est un sceptique sur le 11 septembre qui le dit). Il faut comprendre les réactions : l’accusation d’antisémitisme est brandie à tort et à travers dès que l’on parle de 11 septembre, ce qui explique les réactions très vives survenues dans cette page, dès Carlo Revelli. L’amagalme entre 11 septembre et antisémitisme est si souvent fait que votre article a abusivement (je dis bien : abusivement) été perçu comme relevant de cet amalgame malheureusement courant.

    « Mais où veut-on en venir ? [...] Dites-vous clairement par exemple que c’est le Président des ÉU et la CIA qui ont froidement décidé [...] ? Comment est-ce franchement possible que [...] toutes les télés, tous les journaux soient controlés [...] »

    Il y a des réponses simples et logiques à ces questions. Mais, comme dit précédemment, la vérité est si incroyable que l’énoncer simplement ne résoud aucun problème. Pour ma part, je me documente sur le 11 septembre depuis 5 mois. J’étais très sceptique au début et il m’a fallu de 3 à 6 semaines pour me forger une opinion. Cela dit, le dossier est passionnant et débouche sur de nombreuses autres questions passionnantes. Je ne peux rien faire d’autre pour vous que de vous encourager à entamer VOS propres recherches et par exemple, à commencer par lire Griffin, Sher ou Tarpley.

    Deux indices toutefois :
    - Oui, des complicités au plus haut niveau du pouvoir étasunien ont été nécessaires pour que le 11 septembre soit possible, et notamment au sein de l’armée pour que la chasse ne décolle pas durant 1h50. Mais le président Bush lui-même n’était pas de la conspiration.

    - Les journalistes sont comme vous et la plupart des gens : ils croient sincèrement à la théorie officielle ou acceptent de vivre avec les doutes. Ils ne peuvent pas « creuser », le gouvernement étasunien ayant pris soin de verrouiller l’enquête sous prétexte de sécurité nationale et de respect des victimes. Ils croient bien faire en ignorant ces thèses « idiotes ». L’émotion et la précipitation à donner des réponses ont fait le reste.



  • yvesduc 24 février 2007 16:49

    « presque d’accords et pourtant totalement opposés »

    D’accord. smiley

    « nous extasier devant les faibles contrepoids institutionnels »

    Je ne crois pas qu’il faille tout attendre des institutions (ou des médias). L’érosion démocratique constitue à mes yeux une autre donnée du problème. Cette érosion a plusieurs causes, l’illusion de la sécurité et la complexité croissante du monde qui rend de plus en plus difficile sa compréhension par l’homme de la rue.

    « On ne mesure pas le caractère démocratique d’un Etat à l’existence [d’] une « dissidence » »

    D’accord avec votre objection. Tout ne marche pas si bien que ça aux Etats-Unis ! Je forçais le trait pour faire passer l’idée.

    « vous faites de votre conclusion des prémices »

    Tout dépend de votre angle d’approche. Je me suis rendu à une conférence donnée par un membre du Conseil Scientifique d’ATTAC et spécialiste des rapports entre guerre et mondialisation. Je l’ai interrogé sur la théorie du complot du 11 septembre et sa réponse a été, en substance : « pourquoi évoquer les services secrets ? Les explications structurelles existantes sont suffisantes pour comprendre l’intervention des États-Unis en Irak. » Son hypothèse, qui est celle généralement acceptée, est que les attentats du 11 septembre ont constitué une opportunité pour les États-Unis. Les États-Unis ont été attaqués et par conséquent ont « le droit » d’attaquer à leur tour, et le fait qu’ils n’attaquent pas les bons agresseurs (aucun commencement d’ombre de preuve à ce jour contre les Talibans ou l’Irak) ne semble pas déranger exagérément une partie de l’opinion publique qui préfère se laisser bercer par les mensonges qui disent le contraire. Bref, selon la théorie de l’opportunité, les États-Unis sont une grande puissance qui se porte bien et qui a profité de l’occasion créée par le 11 septembre pour mettre la main sur le pétrole Irakien et le pipeline Afghan. Le pétrole et l’armement sont des marchés juteux que l’on préfère voir profiter à son propre pays plutôt qu’aux autres. Bien entendu, l’hypothèse du complot renverse la donne : le caractère intentionnel des événements entraîne leur nécessité structurelle. Les États-Unis sont un empire qui commence à envisager sa propre fin. Découvrant que la fin du pétrole est plus proche que prévu, en raison notamment du réveil Chinois et Indien qui bouleverse les prévisions, les gouvernants sont poussés à l’action - on pourrait dire à la fuite en avant - ainsi que par le fait que l’économie a un besoin perpétuel de croissance. Voilà l’explication qu’ATTAC n’a pas été capable de produire. Le caractère intentionnel (et non accidentel) du 11 septembre rend caduques les vieilles analyses, même si le fait pour les gouvernants d’avoir choisi la fuite en avant, plutôt qu’un investissement dans les énergies renouvelables par exemple, peut trouver ses racines dans un système, un état du système et des valeurs historiquement différents de ceux de l’Europe.



  • yvesduc 21 février 2007 22:37

    « [L’illusion conduit à] n’expliquer l’accident actuel que par le complot »

    L’hypothèse du complot n’invalide en rien votre analyse, au contraire. Je vous re-cite : « l’accident « historique » pour moi, c’est la guerre d’Irak et non les attentats ». Avec l’hypothèse du complot, le pouvoir américain organise les attentats car il a bien sûr planifié la guerre irakienne, dont les attentats seront le prétexte. Cela ne fait donc que reculer de quelques années « l’accident historique », du moins dans sa conception/préparation. C’est parfaitement compatible.

    « L’illusion sur la puissance US »

    Je reviens sur cette question de puissance. En découvrant la théorie du complot, de nombreuses personnes réagissent ainsi : « mais, ce n’est pas possible ! Alors les conspirateurs ont d’après vous verrouillé la presse, les enquêteurs, les témoins, etc. ? Ils contrôlent tout ? L’Amérique est une dictature ? » Et bien, non, justement.

    C’est parce que les experts mandatés par le gouvernements (le NIST et la FEMA) ont bien fait leur travail que l’on a su qu’il y avait des traces de sulfite sur les poutres des tours jumelles, le sulfite étant un effet de la combustion du thermite, un explosif. C’est parce que ces experts ont bien fait leur travail que l’on sait que dans le modèle informatique qu’ils ont réalisé, les tours ne tombaient pas et qu’elles n’ont fini par tomber qu’en les affaiblissant artificiellement (dans le modèle) jusqu’à ce qu’elles tombent. C’est parce que les experts n’ont rien inventé ni déformé qu’ils reconnaissent leur échec à expliquer la chute de la tour 7 et qu’ils reconnaissent (par manque de temps ?) ne pas avoir étudié la chute des tours, qui se révélera ultérieurement trahir la présence des explosifs (chute symétrique impossible quand les dommages sont asymétriques). C’est parce que le rapport des experts n’a subi aucune censure que l’on peut y lire tout ce qui précède, ainsi que leur étonnement devant le fait que la tour la moins abîmée, la tour sud, est tombée avant l’autre, la tour nord, ce qui est une anomalie chronologique (1h contre 1h40). C’est parce que les médias font encore à peu près bien leur travail (mais en passant à côté de l’essentiel, quand même) que l’on sait que des témoins ont parlé de « petit avion » et de « balancement des ailes » devant le Pentagone ; que l’on sait qu’il n’y avait « aucune signe » qu’un avion s’était écrasé dans le Pentagone, aux dires mêmes d’un journaliste de CNN présent immédiatement sur place ; que l’on sait qu’il y a eu plusieurs « explosions » au pied des tours jumelles, aux dires mêmes de journalistes présents sur place ; que l’on sait que le gouvernement a dès le départ tenté de manipuler la commission d’enquête (devenue Kean-Hamilton) ; que l’on sait que les prétendus pirates ne savaient pas piloter. C’est parce que la presse fonctionne encore que l’on sait que des délits d’initié ont été commis ce jour-là ; c’est par la BBC et les agences de presse que l’on sait que l’identité de certains pirates est erronée. C’est parce que les canaux d’information traditionnels fonctionnement que la présence sur place de 120 agents du Mossad est confirmée, sous la forme d’une confidence d’un vétéran du Mossad. C’est parce que tous les témoins n’ont pas été assassinés que l’on sait que le week-end précédent, les tours jumelles ont été évacuées pour un grand exercice de sécurité, que l’électricité était coupée et que de nombreux « ouvriers » allaient et venaient dans les tours. C’est parce qu’au sein même de l’appareil d’état et des entreprises concernées certaines personnes ont vu des choses révoltantes qu’elles se mettent à parler, tels Sibel Edmonds dénonçant des infiltrations, détournements de pièces et travestissements de textes au FBI et Kevin Ryan des Laboratoires Underwriters affirmant que le feu était bien trop froid pour pouvoir affaiblir les poutres. Bref, l’Amérique fonctionne (à peu près) normalement et les pièces du puzzle sont dans le domaine public ; il ne manquait que le temps, le recul et la volonté de les rassembler.

    Est-ce que les médias sont sous contrôle ? Non. Est-ce que les experts sont « vendus » ? Non plus. Est-ce que les services secrets sont tous complices ? Encore non. Est-ce que les témoins sont complices ? Non plus ; on trouve leurs témoignages - parfois contradictoires - dans la presse. Finalement, les Etats-Unis sont-ils une dictature ? Non ! Tout compte fait, les conspirateurs sont relativement isolés et si « manque d’imagination » il y a, il est plutôt à imputer à la société civile.

    Ne surestimons pas la puissance des conspirateurs. Un nombre limité de complices sur place, l’utilisation astucieuse des exercices grandeur nature qui se déroulaient ce jour-là et l’apport d’une main d’oeuvre étrangère, donc discrète (le Mossad), sont la réponse à la question de la possibilité matérielle du complot.



  • yvesduc 21 février 2007 21:22

    « sans les Etats-Unis »

    ... 650 000 irakiens et 15 000 afghans vivraient encore aujourd’hui.

    « le premier gouvernement démocratiquement élu d’Irak dans [son] combat contre l’horreur »

    M’habituerai-je jamais à vos simplifications outrancières ! Faut-il rappeler que les américains ont tout fait pour attirer les russes dans le bourbier Afghan et qu’ils soutenaient les Moudjahidins, prédécesseurs des Talibans ; que les américains soutenaient complaisamment les Talibans jusqu’à ce que ceux-ci préfèrent une autre société qu’Unocal, la société américaine, pour construire le viaduc qui va chercher le pétrole russe ; que les américains soutenaient complaisamment Saddam Hussein et, à travers lui, faisaient la guerre à leur sorcière du moment, l’Islam, personnifié par l’Iran ; que les américains, trouvant finalement la guerre très amusante, ont secrètement soutenu aussi l’Iran (l’Irangate) ; qu’en 1990 les américains ont demandé à leurs alliés Koweïtiens de trahir leurs engagements commerciaux, ceci constituant une provocation à l’égard de l’Irak ; bref, qu’à examiner les actes, il n’y a pas de « bons » et de « méchants » mais uniquement la défense des intérêts américains à un instant t ainsi qu’un certain goût pour la guerre... Vous aimiez les islamistes hier lorsqu’ils combattaient les russes ? Vous les détestez aujourd’hui. Vous aimiez le laïc Saddam Hussein hier lorsqu’il combattait les musulmans ? Vous le détestez aujourd’hui. J’aimerais comprendre comment vous faites cohabiter les valeurs, immuables, que vous rappelez sans cesse dans vos messages et le fait que les « bons » puissent devenir des « méchants » du jour au lendemain. Les valeurs sont-elles à géométrie variable ?

    Alors, pour revenir à votre si belle phrase : oui, bravo, il fallait mentir et faire une guerre de bientôt un million de morts pour installer de force un pouvoir démocratique fantoche en Irak. Soutenons le mensonge ! Soutenons la guerre ! Il ne reste qu’à souhaiter que les américains s’occupent rapidement du reste du Moyen-Orient, de l’Amérique du Sud et de l’Afrique, quitte à y tuer des millions de gens - ce sera pour leur bien.



  • yvesduc 18 février 2007 11:35

    « Il faudra pour la cohérence de votre thèse impliquer [...] »

    Oui, ce sont de bonnes déductions. Je connais moins Madrid et Londres et je ne vais pas me lancer ici dans l’énumération des éléments troublants s’y rapportant mais ces deux attentats, eux aussi, ressemblent à s’y méprendre à une manipulation des services secrets. Ce n’est pas pour rien que je rappelais (cf. 21H37) que Tony Blair fait partie du groupe Carlyle : cet homme a personnellement intérêt dans la poursuite de la guerre. Rappellons que le groupe Carlyle investit notamment dans l’armement.

    « le soutenez-vous ? »

    Oui. C’est ma conviction après des mois de recherche.

    « vos gouvernants européens [...] vous le cachent »

    Oui. Il est patent que Tony Blair ment. C’est la Grande-Bretagne de Blair qui en septembre 2002 publia un rapport apportant les « preuves » que l’Irak avait des armes de destruction massive. Ce rapport s’est révélé être truffé de mensonges et notamment, un chapitre entier, présenté comme l’évaluation la plus récente et la plus exacte pouvant être faite par le formidable MI-6, était un plagiat de documents antérieurs appartenant au domaine public, révélation qui a couvert les autorités britanniques de ridicule. Et c’est Blair personnellement qui fit en sorte que des détails « croustillants » soient ajoutés au rapport, dont le fait que l’Irak pouvait frapper la GB en 45 minutes ; une pure invention. Ce travail de désinformation effectué par les services britanniques déboucha sur l’assassinat déguisé en suicide de David Kelly, car tout le monde au sein de l’appareil britannique n’approuvait pas cette nouvelle façon de faire. De même, aux USA une certaine Sibel Edmonds, traductrice du FBI, dénonce de graves dysfonctionnements internes. Tous les « agents secrets » ne font pas partie du complot et tous n’approuvent pas le complot. Ainsi, Robert Steel, une figure de la CIA (le genre modéré), dénonce sans se cacher derrière les mots un complot américain le 11 septembre (désolé, en anglais : http://patriotsquestion911.com/ )

    La GB de Blair est une fabrique à mensonges qui aide l’Amérique à perpétuer le mythe d’un réseau Al-Qaïda tout puissant, capable de frapper n’importe quel point du globe. La puissance réelle des terroristes islamiques est infiniment plus faible. Dans ce contexte, le courage de Chirac mérite d’être souligné (toute politique mise à part) et l’atlantisme de Sarkozy, au contraire, fait froid dans le dos.



  • yvesduc 18 février 2007 10:56

    « je prends le problème exactement à l’envers »

    C’est vous qui prenez le problème dans le BON sens. Je ne suis qu’un néophyte que le 11 septembre a réveillé d’un coup de fouet. Donc ma porte d’entrée pour comprendre l’Amérique est en quelque sorte, et par le hasard des circonstances, le 11 septembre. Et, s’il en est ainsi pour moi aujourd’hui, il en sera certainement de même demain pour de nombreuses autres personnes.

    « si sa « révélation » peut ouvrir les yeux »

    Clairement, c’est mon cas. Avant, je baignais dans Bisounours World et j’avalais tout sans sourciller ! La révélation est un choc dont je ne me suis toujours pas remis.

    « Mais en attendant les preuves et le débat [sur le complot] »

    Le débat n’est pas pour demain, malheureusement. Les preuves, par contre, existent et sont si nombreuses que le doute n’est aujourd’hui plus permis. L’enquête a énormément progressé depuis Meyssan, en 2002. Si au cours de 4 mois de recherches j’avais trouvé un seul contradicteur sérieux, je vous le dirais. Mais ce n’est pas le cas : toute personne qui s’attaque au « complot » avec l’intention initiale de le démonter finit par basculer. Je ne connais aucune exception. Et d’ailleurs, cette absence de contradicteurs gêne les chercheurs eux-mêmes : il est sain, en tout domaine, qu’il y ait une opposition. Or là, rien, le grand vide, à part les haussements d’épaules d’Arthur Mage et les ricanements des journalistes.

    « J’ai peut-être un temps d’avance »

    Oui, il faut que je lise votre livre qui paraît visionnaire. Oh, connaissez-vous Emmanuel Todd et son « Après l’empire » ? Un petit livre formidable et lui aussi, visionnaire.

    « n’essayez pas de dédouaner les Américains de ce qui se passe »

    Nullement, bien au contraire puisque l’allusion à la torture d’un Taliban dans la conclusion (tout en ironie) de mon article était à lire comme une dénonciation des violations du Droit par les américains (ou bien, ils adaptent le Droit à leurs méthodes brutales, ce qui n’est guère mieux).

    « le même fantasme de l’hyperpuissance [américaine] »

    Encore une fois il faut que je lise votre livre mais le centre de votre théorie porte-t-il sur 1. la compétence, 2. les valeurs, ou 3. le germe de la violence de la société américaine ? Ou un peu de tout ça ? Je vois l’Amérique comme un feu de paille, qui produit de bien plus belles flammes que le feu de bûche européen mais qui s’éteint beaucoup plus vite. Un certain nombre de valeurs étant piétinées au passage, cela va sans dire.

    Faisons un marché, vous et moi : je lis votre « American parano » et vous lisez Sacha Sher. Nous nous donnons rendez-vous ici même dans un mois et rediscutons de tout cela « à armes égales ». Nous nous reposerons la question de savoir si le 11 septembre est, ou n’est pas, la brillante et spectaculaire illustration de votre théorie que NOUS attendons pour susciter une prise de conscience collective du grand public. Qu’en dites-vous ?



  • yvesduc 18 février 2007 09:45

    « George Bush a mis en garde »

    J’ai retrouvé la citation exacte (c’est donc George Bush qui parle) : « Ne tolérons pas les théories de conspiration odieuses au sujet des attentats du 11 septembre, des mensonges malveillants tentant de retirer la responsabilité aux terroristes eux-mêmes, les coupables. »

    Le message est clair ; les journalistes ont intérêt à rester dans les clous.



  • yvesduc 17 février 2007 21:04

    À propos de Guantanamo :

    Autour du livre : « Le retour des camps ? Sangatte, Lampedusa, Guantanamo.... »

    Rencontre avec les auteurs

    Mardi 20 février 2007 de 17h à 19h

    Université Paris 1, 12 pl. du Panthéon (Paris 5e)

    Salle n°1 - Entrée libre

    Pour toute information complémentaire : http://terra.rezo.net

    Pour découvrir le livre : http://terra.rezo.net/article554.html



  • yvesduc 17 février 2007 20:55

    « Ben laden aurait été soigné dans un hôpital américain »

    C’est vrai. Ben Laden a longtemps été - à son insu - une marionnette de la CIA, que des services secrets étrangers (saoudiens par exemple) approchaient et soutenaient. Aujourd’hui, on ne sait pas s’il est mort ou vivant mais s’il est vivant, rien n’interdit de penser qu’il continue à être manipulé, ou du moins protégé par la CIA. Il semble exister DEUX Ben Laden, l’un qui revendique les attentats du 11 septembre et l’autre qui nie et les condamne... Un « vrai » et un « faux » ?

    En 1996, Ben Laden s’établit au Soudan. En mars, les soudanais proposèrent aux Etats-Unis de le leur livrer - à l’époque, il était déjà considéré comme l’ennemi n°1. Les Etats-Unis feignirent... de ne pas entendre la proposition ! Preuve qu’il leur était plus utile en liberté...

    Ben Laden fut soigné en juillet 2001 dans un hôpital américain des Émirats Arabes Unis (à Dubaï). A l’hôpital, il reçut la visite du représentant local de la CIA. (source : Le Figaro du 31 octobre 2001)

    Après les attentats du 11 septembre, les enquêteurs américains se rendirent en Afghanistan. Après six mois de recherches, ils ne trouvèrent pas le moindre petit bout de preuve de l’implication de Ben Laden. À leur retour, leur aveu d’échec provoqua un scandale aussi grand que plus tard, celui de l’inexistence des armes de destruction massive irakiennes. L’absence d’éléments à charge contre Ben Laden fut révélée par Robert Mueller, directeur du FBI, en avril 2002.



  • yvesduc 17 février 2007 17:48

    « Alors, c’est quoi le scandale : un complot ? » « un président d’une prétendue démocratie [...] ? » « une presse servile [...] ? »

    Une « prétendue démocratie », une « presse servile », vous annoncez tout cela comme si c’était l’évidence même. Admettez que cela puisse surprendre le quidam moyen ! Mais, avez-vous songé que c’est justement parce que je me suis intéressé longuement au 11 septembre que je suis, aujourd’hui, prêt à accepter cette analyse ? (après en avoir pris connaissance plus en détail, ce qui n’est pas encore le cas) Et ne pensez-vous pas que demain, si le scandale du 11 septembre éclatait, il en serait de même pour des millions d’autres gens ? (= ils rejoindraient votre analyse sur la base de leurs nouvelles connaissances du 11 septembre)

    PS : j’ai aussi répondu à (et sous) votre article : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18117



  • yvesduc 17 février 2007 17:33

    « Votre théorie du complot n’est qu’un épiphénomène »

    Ma théorie du complot est une OCCASION EN OR de dénoncer tout ce que vous dénoncez. Ce jour-là vous serez invité sur tous les plateaux télé. smiley

    « Guantanamo serait excusable si les attentats en étaient réellement ? »

    Du tout. Nous sommes dans une problématique de seuil de visibilité médiatique : les mauvais traitements dont sont victimes les prisonniers Afghans et Irakiens n’intéressent pas grand monde, comme nous l’observons vous et moi. C’est malheureux mais c’est ainsi. L’opinion publique ne peut pas se mobiliser en permanence sur tous les sujets qui le méritent, sinon, mon Dieu !, nous n’aurions pas une minute de répit tant les malheurs sont nombreux sur cette Terre. Il faut un choc, un événément pour amener l’opinion publique sur un sujet donné : un naufrage, une catastrophe... une révélation.

    Je vais même vous dire : je suis ravi de lire votre article et vos commentaires car ils m’aident à comprendre le 11 septembre (pourquoi les américains ont été capables de faire ça). Si le 11 septembre éclate, quelle brillante illustration de votre analyse ce sera ! (mais vous ne semblez pas encore le comprendre)

    « comme en 2003 [...], [l’Amérique] va crier au complot »

    Une petite remarque : les Etats-Unis sont la locomotive du mouvement pour la vérité sur le 11 septembre (mouvement qui est donc international, et faible en France). Donc une partie de l’Amérique criera au complot et l’autre sera profondément soulagée que la vérité éclate.



  • yvesduc 17 février 2007 17:12

    Merci pour cet article utile qui souligne bien le retrait européen et français sur la scène mondiale face aux Etats-Unis. Je réponds ci-dessous à deux de vos commentaires ayant trait au 11 septembre.

    « piètre complot que celui qui voit l’Amérique vilipendée dans le monde »

    Vilipendée ? Pas tant que ça, ou plutôt ça se tasse. Je ne me suis pas livré à un décompte précis mais il me semble que ce qui prend de l’ampleur, autant dans les médias que dans les discussions privées entre citoyens lambda, c’est au contraire le vilipendage... de l’islamisme radical. On nous rabat les oreilles de la menace islamiste et on va jusqu’à mettre brutalement à la porte des employés d’Orly qui ont la barbe trop longue. Je suis frappé de voir autour de moi comme les racistes ne se cachent plus, protégés qu’ils sont désormais par le masque de la « lutte contre l’Islam radical ». Remplacez dans leurs phrases le mot « musulman » par « arabe » et vous aurez exactement la haine xénophobe que nous avions réussi à repousser dans les années 80 à force de pédagogie et de « Touche pas à mon pote ». Triste retour en arrière. Aux Etats-Unis, c’est pire : au cours d’une émission de radio, les auditeurs ont quasiment demandé à ce que les musulmans portent un croissant jaune ( http://reopen911.online.fr/forums/viewtopic.php?id=2842 ).

    Je ne suis pas capable de peser précisément la part de ressentiment anti-américain et anti-islamique en France et en Europe mais, parce que ce deuxième est destiné à nous détourner du premier, on ne peut pas faire l’économie de les étudier tous les deux. Si l’on retient l’hypothèse de la participation du Mossad dans le 11 septembre (et il y a de nombreux éléments solides qui appuient cette hypothèse), retourner l’opinion occidentale contre le monde musulman peut être vu comme un but en soi et la situation actuelle, comme une réussite.

    « Complot ou pas complot, manipulation ou pas, que faudra-t-il donc qu’il advienne pour que nous rappelions enfin en consultation nos ambassadeurs à Washington sur ces faits [...] »

    « Que faudra-t-il ? » Mais enfin, la réponse est évidente : que le scandale du 11 septembre éclate !!! Eclatement du scandale = pression populaire = rappel des ambassadeurs...

    « si [l’idée du complot] est prouvée, cela n’avance pas d’un pouce dans mon questionnement : [...] Guantanamo, tortures »

    Sur le strict plan intellectuel, certes. Savoir qui a commis les attentats du 11 septembre est indépendant de la question de savoir si l’on peut détenir des gens en dehors des lois et les torturer. D’ailleurs, et entre parenthèses, nous les français, nous sommes-nous mieux conduits durant la guerre d’Algérie ? Je referme la parenthèse. Par contre, si sur le plan intellectuel ça ne change rien, en revanche sur le plan médiatique ça change tout. La révélation sur le 11 septembre entraînerait un énorme choc sur les peuples qui découvriraient, horrifiés, le véritable visage de leurs dirigeants et seraient alors intraitables sur tous les aspects de leur coup pendable, Guantanamo et torture compris. C’est cet aspect médiatique que vous négligez totalement.

    Le 11 septembre a fait 3000 morts, puis 15 000 en Afghanistan, 191 à Madrid, 650 000 en Irak (chiffres de l’automne du Lancet) et 3000 soldats américains en Irak. L’idée que cet effroyable bilan puisse découler d’une manipulation des services secrets devrait tout de même avoir quelque impact sur l’opinion publique mondiale, non ?

    En conclusion, je ne peux que vous inviter fortement à lire Sacha Sher, ce qui ne vous prendra que quelques heures. Son travail remarquable constitue le chemin le plus rapide et efficace vers le 11 septembre. ( http://khmersrouges.chez.tiscali.fr/legrandbluff.pdf )

    Nous sommes alliés, vous et moi, mais vous ne vous en êtes pas encore rendu compte. smiley



  • yvesduc 17 février 2007 15:15

    « le silence des médias [...] volonté politique »

    Comprendre le silence médiatique est à mes yeux plus difficile que comprendre le 11 septembre lui-même. Ces gens, les journalistes, sont censés être cultivés, curieux, ouverts d’esprit ; agir selon une déontologie et notamment recouper leurs informations. Et pourtant, à de rares exceptions près, tous se fourvoient dans les grandes largeurs. Il y a à mon avis une multitude d’explications qui s’ajoutent les unes aux autres. Certains journalistes croient sincèrement à la théorie officielle. D’autres ont peur de se tromper, du ridicule, voire pour leur vie (exemple : le journaliste américain Daniel Pearl a été assassiné alors qu’il enquêtait en Afghanistan et était sur le point de découvrir le pot-aux-roses). Il y a aussi une part de censure ; lire par exemple la note du CSA après le passage de Thierry Meyssan chez Ardisson : http://www.csa.fr/actualite/decisions/decisions_detail.php?id=144 .

    Dès le 11 septembre, George Bush a mis en garde la profession : cette fois-ci, aucune théorie du complot ne sera acceptée. Les USA ont en effet une longue tradition des « complots », terme commode pour désigner les opérations des services secrets ou les ratages militaires... « Cette fois, a dit en substance Bush, c’est trop grave ; il serait indécent de colporter une quelconque rumeur. » Et plus tard, devant la montée de la rumeur, son gouvernement en rajoute une couche : « [Il] est inacceptable pour quiconque de donner à ce genre de personne [Thierry Meyssan] quelque forme de publicité que ce soit. » ( http://www.pentagate.info/revue-fr.html ) Conclusion : nos journalistes, disciplinés et armés des meilleures intentions, étouffent la rumeur du mieux qu’ils peuvent. Ils le font d’autant plus volontiers qu’ils sont persuadés d’agir pour le respect des victimes !

    Maintenant, savoir qui censure et qui attaque en justice pour discréditer les chercheurs est une autre question, et nous revenons à votre question de la volonté politique.



  • yvesduc 17 février 2007 14:35

    « les seuls [commentaires] à être considérés « constructifs » sont presque majoritairement ceux qui approuvent l’auteur »

    C’est précisément ce que je déplore (voir 20H49 et 12H56). Nous sommes d’accord !

    « Bush a envahi l’Irak pour le pétrole, bla bla »

    Comment pouvez-vous être sûr que ce n’est pas le cas ? Vous ne connaissez pas le dossier. Depuis 4 mois je consacre tout mon temps (en dehors du boulot, s’entend) à cette affaire. J’épluche internet, les archives des journaux ; je lis des livres, etc. Ce sont des centaines d’heures, des milliers de pages. Je doute ; je confronte. Cette démarche, de plus en plus de citoyens la font (lire par exemple Matozzi à 13H32). Je suis parti sans a priori ; j’ignorais même qui était Thierry Meyssan. Au début, tout ça me paraissait incroyable, absolument incroyable. Et aujourd’hui encore je reste abasourdi. Mais j’ai horreur du mensonge et de l’idée que les médias puissent me manipuler et je voulais savoir qui avait raison. Il m’a fallu des semaines pour acquérir une conviction ; c’est pourquoi je pense que seule une démarche personnelle peut vous faire changer d’avis. La seule condition initiale est de faire preuve d’ouverture d’esprit et surtout, souvenez-vous qu’en temps de guerre, les médias n’informent pas : ils désinforment. C’est une constante dans l’Histoire.



  • yvesduc 17 février 2007 14:07

    « On vous a déjà dit que Silverstein n’avait JAMAIS ordonné de détruire cet immeuble »

    Vous avez raison mais Silverstein a néanmoins fait cette étrange déclaration, qu’il est intéressant d’étudier. Nous étudions la déclaration, pas le fait lui-même dont l’impossibilité matérielle est évidente aux yeux de tout le monde (décider et mettre en œuvre la démolition de la tour 7 le 11 septembre entre 10h et 17h).

    « Même les auteurs [de Loose change] reconnaissent cette « erreur de jeunesse » »

    Vous exagérez outrageusement. Je préfère que les gens sachent la vérité avec quelques imprécisions plutôt qu’ils restent dans l’ignorance complète. Loose change a l’avantage de proposer en 1h20 un tour d’horizon complet. Mais Google Video regorge d’autres très bons films comme par exemple « 9/11 Mysteries », évoqué plus haut.



  • yvesduc 17 février 2007 12:56

    « http://www.phdn.org/negation/fous/intoxnormandie.html »

    Est-ce une parodie de négationnisme ? Ça y ressemble. Mais s’il-vous-plaît (et je le dis à tous et non à vous en particulier), cessons de faire l’amalgame entre négationnisme et révisionnisme (voir ma réponse à IP 144 le 14 février à 12H34). Le sujet est suffisamment compliqué pour qu’il ne soit pas nécessaire d’en rajouter.

    Arthur Mage, je reviens sur vos messages.

    « ce qui importe à [Bush...], c’est d’assassiner ses congénères » « Longue vie aux droits de l’homme ! »

    Arthur Mage, ces incantations maintes fois répétées dans vos messages sont l’expression d’une croyance, d’une conviction que vous affirmez : votre confiance dans ceux qui nous gouvernent. La forme même de ces incantations (leur répétition, comme un credo religieux ; leur nature, subjective et non factuelle) montre que votre problème réside dans votre méthodologie même : dès le départ, vous affirmez haut et fort qu’une conspiration est impossible. Dès lors, vous vous aveuglez vous-même et tournez en rond. Vous êtes en vase clos. Vous refusez d’examiner les informations qui contredisent votre croyance. Il est une bonne chose d’avoir des convictions et de faire confiance ; je ne dis pas le contraire. Le reproche que je vous fais n’est là mais dans votre méthodologie, c’est-à-dire le refus d’examiner des information nouvelles.

    Pas une seule fois au cours de vos messages, vous n’avez contré un argument factuel de mon article. Votre seule réponse est le recours à la dérision, qui elle-même repose sur votre confiance inébranlable. Votre échange avec Guilhem (17H45, 18H04) illustre particulièrement bien ce que je suis en train de dire : par deux fois, vous lui répondez d’un haussement d’épaules. La dérision, le haussement d’épaules : voilà vos armes. Vos seules armes. Oh, que le haussement d’épaules est commode ! Il vous évite de réfléchir. Il vous évite la difficile remise en cause de vos certitudes, de votre confiance dans nos gouvernants, nos journalistes, notre système. Et d’ailleurs, j’en conviens : rester dans le moule, marcher dans le sens de la foule est intellectuellement le chemin le plus facile. Lorsque je regarde votre si belle confiance dans les dirigeants américains (malgré tous leurs mensonges !), je me dis que votre culture a peut-être quelques lacunes (aucun persiflement ici, la mienne en a autant, sinon plus). Pardonnez la question mais avez-vous entendu parler de l’Irangate ? Cela vous donnerait matière à réviser votre jugement à l’égard de l’Amérique, de l’Irak et de l’Iran.

    Je l’ai dit, je désapprouve le fait d’attribuer une note très négative à vos messages. Vos messages, s’ils n’apportent rien sur le fond (sur le 11 septembre), sont au contraire fort utiles pour comprendre notre aveuglement collectif. Vous vous répétez intérieurement « c’est impossible, c’est impossible, c’est impossible ». S’il ne tenait qu’à moi, je leur attribuerais à tous la note de +10.

    Un dernier ajout : ne voyez là rien de personnel. Votre cas est semblable à des millions d’autres. Nous sommes en présence d’un aveuglement collectif qui inclut même ceux dont le métier est d’informer.



  • yvesduc 15 février 2007 23:35

    « je suis le seul à trouver que l’article est ridicule »

    Non, vous n’êtes pas le seul puisque comme vous le voyez, les commentaires sont tantôt pour, tantôt contre (et c’est très bien ainsi). Je vous recommande « Loose change », un bon point d’entrée dans ce dossier énorme et complexe :

    http://video.google.fr/videoplay?docid=6302880871177953720&q



  • yvesduc 15 février 2007 23:26

    « s’écroulent au feu »

    Pas un feu de ville. Et notez bien que la majeure partie du kérozène du deuxième avion a brûlé à l’EXTERIEUR de la tour.

    « s’écroulent verticalement et très rapidement »

    Mais pas de façon symétrique lorsque les dommages sont asymétriques.

    « cette resucée de théorie du complot »

    Il va falloir vous y faire. Le mouvement pour la vérité sur le 11 septembre ne fait que croître, tant en Amérique qu’en Europe.



  • yvesduc 15 février 2007 23:20

    « attirer votre attention sur la ligne éditoriale du site www.voltairenet.org »

    Soyez plus factuel et/ou plus précis sur vos doutes. Le Réseau Volaire est animé par des journalistes professionnels et des intellectuels, ce qui n’empêche pas bien entendu de conserver la distance et la prudence habituelles face à ce type de contenu. L’erreur est humaine.

    (Meyssan et) « les caricatures de Mahommet »

    Webster G. Tarpley, historien américain et pointure du mouvement pour la vérité sur le 11 septembre, va dans le même sens que Meyssan ici :

    http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=2837&artsuite=0

    Pour résumer l’un et l’autre, une hypothèse concernant ces caricatures est qu’il s’agit d’une manipulation destinée à faire accepter aux occidentaux et notamment aux européens l’idée que les musulmans haïssent notre mode de vie, notre liberté, etc. Cela peut être vu comme une étape préparatoire à une opération ultérieure de plus grande envergure.

    A ce sujet, voici un court texte très pertinent écrit par un certain FarSight3 :

    Dites-moi, honnêtement. Si soudain l’envie, incongrue, vous prenait d’agiter un drapeau danois, en trouveriez-vous un facilement dans un magasin tout près de chez vous ? Et vous vivez sur une terre d’abondance. Pour l’instant... Alors comment est-il possible que, tout à coup, des centaines d’Arabes fanatiques agitent ces drapeaux si difficiles à se procurer ? Pensez-vous réellement que les drapeaux danois soient un tel produit de « consommation courante » au Machin-nistan ? Disponible sur l’étal de n’importe quel bazar ? Et pourquoi juste des drapeaux danois ? Je suis sûr qu’ils doivent avoir en abondance des drapeaux du Panama, du Liechtenstein et de Saint-Marin aussi... Ainsi donc, les camps de réfugiés de la Bande de Gaza sont des endroits si riches, si pleins de tout, qu’une provision abondante de drapeaux danois est à portée de main dans l’instant. Pour les brûler... Certains de ces agitateurs « musulmans » semblent abuser de la mondialisation ! Mais n’est-ce pas un fait avéré que des ecclésiastiques et des leaders Musulmans ont été manipulés dans le passé, ou sont encore à la solde des services de renseignement occidentaux ? C’est commode. Autre info : saviez-vous que Merete Eldrup est le directeur général de la société (JP/Politikens Hus) qui a publié ces caricatures « anti-islamiques » au Danemark ? Elle est la femme d’Anders Eldrup - un visiteur régulier de ces « réunions » Bilderberg... (à ne pas confondre avec les « Tupperware ») En plus de cela, Merete est un ancien chef du secrétariat au ministère des Affaires Économiques et le directeur adjoint de l’autorité Énergétique danoise. Vous commencez à comprendre ? Moi oui.

    (Original : http://www.rumormillnews.com/cgi-bin/archive.cgi?read=85188)



  • yvesduc 15 février 2007 22:59

    « Ce qui s’est probablement passé : (...) »

    Vous avez de bonnes idées mais la réalité est différente.

    « la structure des bâtiments (n’était) pas aussi solide qu’on (voulait) le faire croire. »

    Mais enfin, la tour 7 n’était pas abîmée ! Quelques carreaux cassés, un petit feu ; c’est tout ! Penser que la tour 7 était fragile à ce point revient à dire qu’elle allait de toute façon tomber un jour prochain, un jour de grand vent ou si un occupant claquait une porte !