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Les commentaires de taktak



  • taktak 13 juillet 2007 17:33

    Interessant article qui nous amène à nous poseer la question du statut de la jeunesse dans notre société. Cependant, cette reflexion se place plus sur un plan morale que sur le terrain d’une analyse réelle de la situation.

    1°) qu’est ce qui pousse les jeunes à rester longtemps chez leur parents ?

    - le prix de l’immobilier
    - l’accroissement de la durée des études (et donc le recul de l’age du premier réel salaire)
    - l’accroissement de la précarité, de l’insécurité du travail

    Cela permet de comprendre que très peu de Tanguy le sont par choix. Et c’est tout le travers idéologique de ce genre de film pour Bobos que de le faire croire... à cela s’ajoute le fait que les parents et enfants se doivent assistance réciproque.

    2°) pourquoi est ce un problème ?

    - l’indépendance est nécessaire à l’épanouissement de l’individu, et à sa liberté.
    - problème financier dans des foyers qui s’appauvrissent (comment payer les études ? comment arriver à continuer à financer le logement de ses grands enfants ?)

    3°) comment peut on envisager de résoudre cela ?

    certains propose la mise en place de salaire étudiant ; c’est aussi un des arguments pour le maintien de cout d’étude bas et d’infrastructure spécifiques pour les étudiants (frais d’inscriptions, logement étudiants etc...) cela passe aussi par une augmentation de la stabilité pour le début de carrière des jeunes (et aussi de leur parents), la garantie d’un pouvoir d’achat en phase avec le cout de la vie....

    Je vois pas ce que viens faire là le débat sur la majorité, et la responsabilité des parents... C’est l’organisation de la société qui détermine ce type de comportement. La morale n’en est que le parement superficiel.

    Bien qu’incomplet j’espère que ce poste peut rétablir un éclairage qui m’a semblé absent de l’article.



  • taktak 5 juillet 2007 14:49

    Et monopole public n’est pas incompatible avec dévelopement durable. Au contraire, on peut réformer un monopole publique pour le soumettre directement aux directive de l’état donc du peuple. Le peuple peut exiger de son entreprise publique qu’elle fasse de l’élolien, du solaire, du maremoteur... pas d’une entreprise privée



  • taktak 5 juillet 2007 14:46

    > voir le documentaire de Balbastre à ce sujet expliquant très bien le problème de l’électricité et de sa libéralisation.

    entre autre le chantage (Le directeur de Poweo déclarait récemment à FI qu’ils avaient des centrale à gaz car elles étaient très réactives et que la france allant bientot être en sous capacité, ils se destinent à produire pour les pics, bref mon KW vaut des millions car sinon c’est le black out... bonjour la liberté et la prise en otage) mais aussi à quelle point la fausse gauche, la social démocratie a trahie la France auprès de l’europe sur ce dossier aussi. NPM a raison, l’europe est bien l’outil de la classe dominante pour briser les acquis sociaux des nations. L’UE du traité de Rome ne peut être sociale.

    Maintenant si les gens veulent travailler plus pour gagner moins, payer plus pour plus avoir d’électricité, avoir plus d’europe pour moins de démocratie etc...



  • taktak 5 juillet 2007 14:29

    on les supprime... Bande d’assistés

    Dire que la sécu et l’hopital publique sont pas liés c’est grand et beau... ... mais tout aussi vrai que de dire que la concurence fait baisser les prix (cf electricité, téléphonie, eau etc...), ou d’expliquer que les banques et assurances nous vendent leur services aux meilleurs prix.

    perdez un peu vos oeilleires de profiteur et de Picsou. La vie c’est à chacun selon ses besoins.



  • taktak 5 juillet 2007 13:51

    Y a plus de complexe c’est vrai, mais de la à dire des contre vérités....

    On nous dit qu’un prof est capable d’enseigner en gros sa matière plus des matières connexes. Avec pour exemple un prof d’université déclinant les différents modules dont il a l charge !!!!

    Ca n’a rien à voir dans le secondaire ou justement ce qu’on nomme matière n’en sont pas vraiment ! Il y a déjà de la bivalence et de la transversalité dans les cours. Si un prof de français fait de l’histoire, mais sous l’angle literraire, il ne peut pour autant enseigner l’histoire. Cela suposerait qu’il soit capable non seulement d’enseigner le programme d’histoire, mais aussi de respecter ce qu’est l’histoire, ses règles et spécificités.

    L’enseignement ce n’est pas distribuer des connaissances, c’est faire que l’éléve se les aproprie, se les construise. Ca suppose être capable de comprendre et d’expliquer la construction de se qu’on enseigne de A à Z.

    Et pour cela il faut des profs spécialisés dans leur matière. les maths d’un physicien ou d’un ingénieur ne lui donnent pas la compétence pour enseigner des maths théoriques, des vrai maths quoi... et inversement.

    Cela n’empéche pas la transversalité qui existe belle et bien déjà. Faut pas prendre les éléves pour des cons, on a pas besoin de leur dire que la philo c’est aussi de la literature, qu’un physicien a besoin d’algèbre, etc... Ni les profs qui ne se privent pas de faire remarquer l’interet transversal de ce qu’ils enseignent.

    Si on a juste la prétention de donner aux éléves ce fameux socles de connaissances qui n’est que la traduction de la partie utilitaire de l’enseignement (savoir lire écrire compter, parler globish, pour servir son patron...) effectivement un unique prof suffit, mais ce n’est plus des études. Autant tous aller faire de l’apprentissage. Là il y aura de la transversalité, et on apprendra un métier utile...

    Instruire notre jeunesse a un prix...mais ce n’est pas un cout (cf l’article sur le redressement de la Russie posté ces jours ci). La bivalence c’est l’outil idéologique pour permettre les 17 000 supression de poste annoncées, et la baisse du niveau, baisse necessaire à la fin de l’accès massif à un réel enseignement supérieur.