• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de jjwaDal



  • jjwaDal marcoB12 29 janvier 2009 08:58

    Blague à part, je suis devenu végétarien il y a 20 ans, non pour laisser manger les affamés
    car j’étais conscient de l’ampleur du gaspillage alimentaire à toute échelle et des problèmes
    d’accès sélectif à la nourriture, mais pour ne pas être complice.
    Les partisans de la décroissance à mon sens ne veulent pas être complices d’un système
    malsain, mais oublient souvent que c’est la décroissance des inégalités et du gaspillage
    qui doivent être les coeurs de cible et qu’il n’y a aucune limite contre laquelle nous soyons
    condamnés à nous fracasser.
    Je pense qu’il vaut mieux se concentrer sur la mise à mort d’un système d’une démence avérée
    qui a consisté à baser une civilisation entière sur des ressources finies pour les transformer en
    déchets avec une répartition des richesses extrêmement mal faite. Tout est là.
    Ce système linéaire condamné dès le début (demain est un autre jour...) est à l’agonie et va mourir,
    que nous aboyons ou non.
    L’énergie est à la base de notre civilisation et nos capacités opérationnelles et elle ne manquera
    jamais dès lors qu’on tape la ressource solaire. A partir de là tout est envisageable.
    Le problème démographique était le seul capable de nous envoyer dans les décors et on sait qu’il
    ne va pas le faire.
    En amont une corne d’abondance énergétique intarrissable, en aval des boucles d’utilisation des
    "matières 1ère" fermées avec une déperdition minimale compensé par des synthèses organiques
    issues du vivant (agriculture par ex), nous aurions pu (nous pouvons et allons) emprunter une
    autre voie.
    Ce n’est pas celle de la décroissance, c’est celle du bon sens retrouvé quand on n’a plus le choix...



  • jjwaDal marcoB12 28 janvier 2009 20:12

    Si je la pratique je n’y crois pas à grande échelle car ses théoriciens me semblent oublier
    que la Terre n’est pas un système fermé.
    Nous venons par ex de débuter l’ère solaire qui va nous donner accès à une source d’énergie
    infinie à notre échelle et virtuellement éternelle.
    Notre soucis de matières premières pourra être largement réglé par un haut niveau de recyclage
    lui-même directement tributaire des disponibilités énergétiques et leur coût.
    Au-delà une chimie organique remplacera la plupart des éléments manquants ou devenus rares.
    Mais certes il faudra décroître fortement le niveau de gaspillage et d’inégalités et plus simplement
    le niveau de connerie ambiant qui fait de nous des monstres environnementaux au quotidien sans
    même nous en apercevoir.
    Sur le papier tous les avenirs nous sont encore possibles et la décroissance semble le moins probable.




  • jjwaDal marcoB12 27 janvier 2009 21:32

    Tout à (quasiment) été dit mais comme personne n’écoute.
    Les agrocarburants actuels sont une idée aussi mauvaise que le moteur thermique.
    Leur mariage peut facilement engendrer des monstres (combinaison de deux
    rendements pitoyables), comparé aux alternatives, alors que la pression sur les terres agricoles et les
    écosystèmes naturels n’a jamais été aussi grande.
    Certes, pour des usages locaux et à petite échelle, l’aventure du jatropha ici et de l’opuntia
    là (transformé en biogaz) peut être une bonne idée.
    On sait que la meilleure filière est le biogaz qui permet de valoriser aussi nos déchets organiques
    et de retourner les minéraux au sol. Après, bien sûr que les algues sont préférables aux végétaux
    terrestres, mais pour faire quoi ?...
    Je l’ai dis ailleurs, les agrocarburants pourraient nous sauver la mise si la responsabilité humaine
    dans le réchauffement est exacte, mais à travers des utilisations et filières très différentes de ce
    que vous décrivez.
    Le sujet est d’une grande complexité. Il me passionne et je ne prétends pas en avoir fait le tour.



  • jjwaDal marcoB12 26 janvier 2009 09:54

    Beau sujet, sur une série que j’ai appréciée et vais essayer de me repasser.
    Nous sommes très peu en 2009 à pouvoir voir le monde comme le voyait le
    personnage du prisonnier, même si je vis au quotidien dans un "village" pas
    bien différent du héros de la série.
    L’ampleur de la désinformation par les médias, le niveau de lessivage de cerveau
    quotidien (il m’a fallu complètement renoncer aux médias traditionnels) par un
    environnement absurde (celui de la pub omniprésente par ex), le formatage
    précoce de choix de vie (alimentation carnée pour tous, tout le monde chie dans
    de l’eau potable, etc...) tout serait à rediscuter et il n’en est pas question.
    Le sommeil à toute échelle (y compris des Etats laissant la création monétaire à
    des entreprises privés pour nous plonger tous dans un endettement esclavageur, par ex)
    ne sera troublé que le jour où la nature sifflera la fin de partie.
    Je ne crois plus à un réveil collectif. Nous sommes une civilisation de drogués dépendants
    qui avons abdiqué notre droit à la liberté.



  • jjwaDal marcoB12 22 janvier 2009 20:02

    Je suis également intéressé par la perspective de l’accès à un autre langage génétique
    pour l’intérêt scientifique majeur que cela représente.
    A titre personnel, le saint-graal de l’amoureux de Mars est de découvrir des composés
    azotés, soit des traces de NH3 dans l’atmosphère (une annonce de l’ESA apparemment
    démentie ensuite), soit des sels d’ammonium ou des nitrates.
    Sans héritage azoté majeur sur place, on ne transformera jamais cette voisine en nouvelle
    Terre habitable.
    Je n’arrive pas à concevoir que l’héritage ammoniaqué de Mars se soit volatilisé en laissant
    une poignée de molécules d’azote. Pour moi, ça ne colle pas.
    Maison...



  • jjwaDal marcoB12 22 janvier 2009 09:37

    L’examen de nombreux terrains martiens montre un phénomène de fracturation du sol
    (bien visible sur le site Phoenix) ainsi que d’autres liés à la sublimation de volatils qui doivent
    faciliter à la belle saison le larguage dans l’air de volatils gazeux piégés dans la croûte
    superficielle. A priori seule une montée en pression du gaz et donc une production quasi-continue
    peut expliquer qu’au-delà d’une limite la pression trouve un chemin vers la surface.
    L’alternative est du gaz fossile, subitement confronté à une bouffée de chaleur géothermique
    mais on peut penser à une montée en pression plus rapide brisant tout obstacle au-dessus sans
    attendre une microfracturation en surface liée à la belle saison.
    Ah oui !... Pour ceux qui veulent rêver je conseille ce site contenant les images de MRO, des
    photos ayant la plupart du temps plus d’un Go (résolution au m) et qu’on peut visualiser sur une
    bonne bécane (récente) avec les FWTools (utiliser OpenEV).
    On y voit des choses extraordinaires notamment les "araignées" du pôle sud, les impacts récents
    ou les ravines en gros plan.



  • jjwaDal marcoB12 21 janvier 2009 20:36

    Vous allez plus vite que moi aux conclusions.
    Disons déjà que rien ne prouve que la vie soit apparue sur Mars (elle aurait pu être
    importée de la Terre et vice-versa). Elle est apparue dans le système solaire, nous le savons...
    On est quasi sûr que Mars a connu les conditions précoces favorables à l’apparition de la vie
    (dans le cadre des limites de nos connaissances actuelles) et les a maintenu au moins durant
    de l’ordre du milliard d’années. Si des bactéries y ont vu le jour, elles avaient tous les atouts
    pour survivre jusqu’à maintenant et sans doute les conditions favorables.
    Par ailleurs Mars a nécessairement eu un héritage en méthane initial meilleur que la Terre et
    a connu de bien meilleures conditions pour le conserver (au sud surtout).
    Le méthane détecté au-dessus d’une région clignotant déjà de deux
    signaux (a priori) favorables à l’hébergement dans le passé de la vie peut-il être d’origine abiotique ?
    Oui. D’origine biotique mais fossile ? Oui, encore. D’origine biotique et contemporain ? C’est
    le fait que la réponse à cette question puisse être "oui" qui donne du piment à l’histoire.




  • jjwaDal marcoB12 21 janvier 2009 17:33

    Il y a pas mal de glace d’eau sur Mars, on le soupçonnait dès l’invention du télescope
    en raison du changement de taille des calottes polaires suivant la saison.
    La nouveauté n’est pas là : elle est plutôt de la découverte en rafales d’indices appuyant
    fortement la possibilité d’une vie passée possible et donc présente...
    On considère comme probable un volcanisme actif il y a quelques millions d’années au pire.
    Donc Mars n’est pas refroidie à coeur et a pu maintenir plus longtemps que prévu un champ
    magnétique et fournir une source d’énergie à d’éventuelles formes de vie à sa surface
    puis dans sa croûte.
    La datation absolue des terrains martiens est sans doute à revoir entièrement car de nombreux
    impacts sont survenus (visibles sur photos satellites) récemment, montrant que le taux d’impact
    est supérieur à ce qu’on estimait. En conséquence les terrains martiens sont plus jeunes et donc
    l’épisode humide a dû durer plus longtemps que prévu augmentant les chances que la vie ait pu
    apparaître.
    On a la preuve à travers les argiles et carbonates que la présence d’eau en surface a été durable
    au moins dans certaines régions favorisant l’apparition de la vie.
    Dans une de ces régions il faut aujourd’hui ajouter à ces deux indices celui d’ un
    relargage de CH4 qui peut émaner de sources vivantes...
    En pratique les bactéries une fois présentes peuvent résister à tout et les modèles prédisaient
    une coprésence d’eau et de CO2 dans le sous-sol (donc 3 des 4 éléments basiques du vivant).
    Il n’y a aucun obstacle à la présence d’une vie bactérienne actuelle dans le sous-sol martien.



  • jjwaDal marcoB12 21 janvier 2009 05:41

    En résumé, la formation abiotique de CH4 et des hydrocarbures dans l’Univers et dans
    les systèmes proto-stellaires est connue et banale.
    La Nasa vient d’annoncer que Titan contient des centaines de fois plus d’hydrocarbures
    que la Terre et qu’un seul grand lac titanien recèle plus de méthane que la totalité des
    réserves connues sur Terre. Personne ne songe à la vie comme origine.
    On sait qu’encelade en contient et il y en a en fait un peu partout, surtout dans les corps
    glacées du système de Kuiper et du nuage de Oort.
    Mars s’est construit dans une zone et à un moment (soleil faiblard) où il lui était facile d’avoir
    un patrimoine initial en méthane (et ammoniac) plus substantiel que la Terre.
    En particulier on sait via les images des satellites récemment mis en orbite de Mars que la fréquence
    des impacts est supérieure à celle à laquelle on s’attendait (proximité de la ceinture d’astéroïdes).
    On sait qu’il a fait très froid très tôt sur Mars (très nombreux hivers nucléaires dûs aux impacts, la
    gravité plus faible (entre autres) maintenant les poussières en haute atmosphère plus longtemps)
    et donc la formation de clathrates de méthane sans doute très importante.
    La chaleur peut les casser et libérer CH4, mais de vastes zones de Mars se montrent pas trace de
    ce volcanisme ancien.
    D’excellent podcasts consacrés à Mars (mp3) sont sur le site de "ciel et espace radio" ou "Astronomy
    cast".



  • jjwaDal marcoB12 18 janvier 2009 13:45

    Réponse tardive, car j’aurais dû la faire plus tôt pour recentrer le débat.
    Quel mal y aurait-il à chercher à retrouver des taux de CO2 atmosphériques comparables
    à ceux que la terre a connu pendant les derniers 650000 ans (sans doute bien plus) ?...
    J’évoque un projet qui permettrait de réduire nos émissions (par contre-émissions) bien plus
    efficacement que le nucléaire et la totalité des autres renouvelables, sans nous contraindre
    à court terme à des investissements majeurs et des mises au rebut prématurées, sans attendre
    des chinois (qui rejettent bien moins de CO2/hab, ont un PNB/hab bien inférieur au nôtre
    et sont bien plus nombreux que nous...) qu’ils prennent systématiquement les solutions
    les moins polluantes et les plus coûteuses (nous ne l’avons pas fait depuis des décennies
    en étant bien plus riches), sans prendre brutalement à contre-pied la mondialisation
    et l’automobile individuelle et donc sans se heurter à une opposition vive.
    Le débat sur l’utilisation des terres est un faux débat. On les a trouvées pour le coton, le tabac
    le vin, pour nourrir notre appétit invraisemblable de viande, pour la foutaise que sont les
    agrocarburants pour moteur thermique.
    Les surfaces existent. D’ailleurs, le recours aux algues (macro et micro) réduirait de beaucoup
    le besoin en terres agricoles.
    Technologiquement, enfouir dans des décharges recouvertes du carbone solide limiterait
    aussi tous les risques inhérents au CO2 gazeux, quitte à taper dans ces stocks plus tard
    quand les niveaux de CO2 auront diminués.
    La culture de végétaux n’est pas de la high tech coûteuse, pas plus que la méthanisation
    ou la pyrolyse de ceux-ci.
    Qu’est-ce qui nous empêche d’aider la nature à pomper du CO2 pour revenir aux taux
    préhistoriques au cas où la majorité des experts du climat n’auraient pas tort ?...



  • jjwaDal marcoB12 18 janvier 2009 11:39

    Il n’est pas sûr que nous connaissions tous les paramètres intervenant dans le climat, mais
    nous savons notre difficulté à les quantifier précisément.
    On est face à un niveau de complexité (voire de chaos) rarement rencontré ailleurs.
    Mais, quand de très nombreux glaciers dans le monde entier régressent significativement
    dans une tendance pluri-décennale, quand une surface deux fois grande que la France
    (en sibérie) se libère du permafrost et gagne 3° en moyenne en 50 ans, quand les volumes et
    surfaces de la calotte nord expriment une tendance longue à la baisse notable, quand tellement
    d’indices s’ajoutent, on peut difficilement récuser la théorie du réchauffement global.
    On peut récuser notre implication.
    Typiquement on entend qu’il y eu une époque où il y avait bien plus de CO2 dans l’air ou
    qu’il y avait bien plus de CO2 et des températures pas bien différentes, ou que la température
    a monté avant le niveau de CO2, etc...
    Il n’y avait pas 7 milliards d’humains à nourrir sur Terre à l’époque...
    Qui nous dit qu’il n’y aurait pas eu un déclin majeur de la productivité des océans (acidification)
    et des terres (pluies acides) ?...
    Tous les autres paramètres à l’époque nous sont largement méconnus. On peut imaginer
    une configuration astronomique réfrigérante et un taux élevé de CO2 arrivant à peine à
    contrebalancer.
    Par ailleurs un mécanisme naturel capable de faire basculer significativement le taux de CO2
    est le volcanisme. Or il injecte aussi dans la stratosphère des aérosols bien plus réfrigérants que
    la quantité de CO2 injectée. Une période continue de volcanisme peut refroidir globalement
    et durablement quand le taux de CO2 grimpera continument.
    Ce mécanisme est bien différent d’un larguage anthropique ou émanant de la biosphère.
    Jamais des mécanismes naturels n’ont injecté autant de gaz à effet de serre en si peu de temps
    de cette façon, tout en déboisant de façon globale et retournant (donc dégazant) une large surface
    des terres émergées. La perte des sols en matière organique est globale, par ex.
    Nous sommes peut-être dans une nouvelle ère géologique (l’anthopocène) sans que le rapport
    signal/bruit soit encore indéniable.



  • jjwaDal marcoB12 17 janvier 2009 21:56

    @ gdm

    Je n’y crois pas. La collecte de données est prioritaire et se fait de bien des façons par des
    équipes différentes (russes, européennes, USA).
    Il faudrait imaginer un complot généralisé pour empêcher par le recoupement des données
    de prouver l’erreur ou la fraude, ce à quoi je ne peux croire.
    Après les crédits scientifiques n’étant pas infinis. On sait que les partisans du Big-bang ont
    plus de crédit que ceux des théories alternatives, que ceux de la matière noire en ont plus que
    ceux théorisant une modification de la loi de la gravité, etc...
    C’est dommage, c’est comme ça.
    Tôt ou tard une mauvaise théorie rencontre des données impossibles à couler dans le moule
    qui font regarder ailleurs et poser les bonnes questions qui vont la mettre en pièce.




  • jjwaDal marcoB12 17 janvier 2009 16:45

    Merci,

    Je pense l’être.
    Je suis déjà rassuré que les "décideurs" (y compris aux USA) soient d’accords sur le principe
     d’une assurance.
    Eux savent que nos sociétés pourraient être impactés violemment sous tellement d’aspects qu’une
    modification du climat est Le plus grand prédateur de l’espèce humaine.
    Il faut lire "Plan B 3.0" de Lester Brown par ex pour comprendre l’immense menace que
    constitue en Asie la dégringolade des nappes phréatiques (bulle agricole dûe à une surexploitation
    insoutenable) qui va s’ajouter à la diminution de la fonte estivale des glaciers en retrait, au point
    que des fleuves majeurs devraient devenir saisonniers quand il n’y aura plus grand chose à pomper...
    Il faut intégrer le coût du (possible) déplacement/protection des infrastructures côtières
     (un rapport envoyé il y a peu au président US), les conflits liés à la ressource en eau, les migrations
    trans-frontières, l’acidification des eaux superficielles des océans, le changement probablement
    obligatoire des infrastructures énergétiques et de transport, le coût économique des anomalies climatiques,
    la migration des maladies tropicales, tellement de choses...
    Dans la pire hypothèse, ce ne sera pas "le jour d’après" et nos descendants vivront dans un monde
    bien plus dangereux , imprévisible (au niveau alimentaire notamment) violent et sans doute inégalitaire.
    Les scientifiques savent pour la plupart que les mécanismes climatiques sont d’une complexité féroce
    et qu’ils méconnaissent énormément de choses.
    J’attends la théorie montrant que l’acidification des océans est sans danger
    et dûe au soleil, que nous sommes dans un monde qui se refroidit en dépit de la majoration
    des gaz à effet de serre, du retrait des glaciers, de la diminution en volume et surface de la calotte nord,
     de la migration des animaux, de la fonte du permafrost, du dégazage du méthane en zone arctique, etc...




  • jjwaDal marcoB12 17 janvier 2009 11:57

    Dans tous les cas de figure, nous allons passer ce cap avec plus ou moins de conséquences à gérer.
    Heureusement les modifications climatiques en cours et les études sur le climat sont financées pour
    mieux comprendre les évolutions (celle de nombreux glaciers est fort préoccupante).
    La seule certitude est que toute modification du climat sera coûteuse et source potentielle de conflits.
    L’excès des deux côtés est déplacé. Il y a un problème et il est clairement en cours d’investigation (je
    songe à l’année polaire internationale par ex).



  • jjwaDal marcoB12 17 janvier 2009 10:12

    C’est de la science pas de la désinformation. Pourquoi additionner une zone de mer entourée de terre qui connait une forte variation saisonnière de son amplitude et un continent polaire dans l’autre hémispère ?
    On sait que le volume des glaces en arctique a chuté en quelques décennies et que les glaces pluri-annuelles ne cessent de se réduire au nord.
    Les glaciologues s’attendaient plutôt (plus de chaleur impliquant plus de vapeur d’eau atmosphérique
    et plus de neige au-dessus de l’antarctique si les précipitations l’atteigne) à une accumulation de neige là-bas, assez ambigüe pour le moment et donc a une augmentation de l’épaisseur de la glace sans forcément de la surface recouverte...
    L’antarctique de l’ouest semble lui connaître une fonte.
    Comme je l’ai dis ailleurs, quand tout le monde (moins epsilon) souhaite qu’une chose ne soit pas vraie
    et que quelqu’un affirme qu’elle n’est pas vraie, je regarde de très très près ses arguments.
    Si le GIEC a raison c’est un boulet économique pour quasiment tout le monde, y compris pour nous
    contribuables. La passion (étonnante) se ressent dans les moinssages assez pitoyables et n’aide pas à voir
    que contracter une assurance ne va tuer personne mais prendre acte des risques potentiels que nous courrons.



  • jjwaDal marcoB12 17 janvier 2009 03:43

    Qu’avez-vous lu ? Sur le site de l’IPCC, le seul "IPCC 4th Assessment report : climate change 2007"
    comporte 4 documents représentant des centaines de pages.
    Le seul "Summary for policymakers" fait 22 pages et parle en permanence de degré de probabilité, de
    synthèse d’études multiples (pour lisser les erreurs, biais, éventuellement fraudes je suppose).
    Ce n’est pas "James Hansen pense que..." mais plutôt "sur plus de 29000 séries de données observationnelles provenant de 75 études différentes montrant un changement significatif dans des systèmes physiques et/ou biologiques plus de 89% sont compatibles avec les réponses attendues
    suite à un réchauffement."
    Partout il est question d’incertitudes (encadrées) mais le tableau final (réchauffement) est annoncé sans équivoque.
    Clairement si la majorité des scientifiques travaillant dans des domaines touchant le climat étaient en
    désaccord avec les rapports du GIEC (soumis au contrôle de scientifiques et des politiques avant publication, or ni les premiers ni les seconds ne sont masochistes et suicidaires), un article majeur
    cosigné par une masse de scientifiques aurait mis en pièce le délire d’une minorité.
    Aucun scientifique (si brillant soit-il) ne peut avoir l’expertise pluri-disciplinaire, le temps de lire toutes les
    études sur lesquelles se fondent les rapports du GIEC, la capacité de vérifier les données sur lesquelles les
    études sont basées, etc...
    Si un seul scientifique avait la preuve que le GIEC se trompe, tout le monde se précipiterait sur l’occasion
    et la messe serait dite.
    Les scientifiques contredisant les rapports du GIEC ont à mon sens le défaut d’être dans le camp
    de ceux (99% des gens) souhaitant qu’il ne se passe rien et que tout continue comme avant.
    Ce n’est pas la preuve qu’ils ont tort, pas un indice probant qu’ils auraient raison.
    Une assurance couvre une probabilité, jamais une certitude. Le GIEC nous dit de prendre une assurance
    et je suis étonné de tant de hurlements sur le principe-même de se couvrir au cas où (voir plus haut).
    J’envie ceux qui sont certains (sans doute possible) qu’il ne se passe rien du tout ou que nous n’y sommes pour rien...

      smiley



  • jjwaDal marcoB12 16 janvier 2009 20:51

    Je vois...
    Mon article évoquait la probabilité d’un problème majeur pour notre espèce et du débat théorique pour
    savoir si nous pouvons et comment limiter nos émissions de CO2 si nécessité absolue était.
    Il s’arcboute logiquement sur les publications du GIEC, un groupe de synthèse de travaux publiés sur
    les diverses sciences touchant le climat (dans des revues publiant peu de délires...) par des scientifiques.
    Le GIEC (je me répète) a été mandaté par les plus grands pollueurs du monde pour répondre à deux
    questions importantes : le climat se réchauffe-t’il et en sommes-nous co-responsables ?...
    Etats, industriels de l’énergie et contribuables souhaitent que la réponse soit : non le climat est soumis à des
    oscillations autour d’une moyenne qui nous est favorable et non, notre impact n’est pas significatif.
    La principale raison est qu’un double "oui" nous condamnerait à des modifications majeures dans beaucoup
    de domaines (énergétique, agricole, politique migratoire, infrastructures cotières, etc...) avec des coûts liés
    extrêmement importants.
    La mission du GIEC était clairement de délivrer un double "non" pour le confort de tout le monde.
    Or il indique la probabilité d’un double "oui".
    Quelle est la probabilité que le travail du GIEC soit une foutaise quand notre volonté à tous qu’il ne se
    passe rien est si patente ?



  • jjwaDal marcoB12 16 janvier 2009 08:34

    Comment le dire ?...
    La Terre est un système ouvert qui reçoit et émet de la matière, reçoit et émet du
    rayonnement.
    La glace réfléchit environ 80% du rayonnement solaire et l’eau 20%. A mon sens
    la glace a donc un double effet réfrigérant en stockant des frigories et en rejetant
    les calories solaires. Plus ça fond et plus ça peut fondre. Après je laisse aux spécialistes
    le paramètre épaisseur, les mouvements verticaux de l’eau, l’effet de l’eau douce surnageant
    une eau salée, la modification des courants de surface, etc...



  • jjwaDal marcoB12 16 janvier 2009 08:27

    Je me refuse en général à penser que les plus gros pollueurs de la planète ont mandatés le GIEC
    pour faire de la désinformation planétaire avec la complicité des travaux de la majorité des scientifiques
    travaillant dans des domaines touchant au climat.
    Les conclusions du GIEC "emmerdent" tout le monde (hormis une poignée d’écologistes plus bruyants
    qu’influents) et mon article ne fait que dire que nous sommes encore en peine de trouver comment
    inverser la tendance S’IL LE FAUT...
    Quand le Met office dit que 2008 a été une des dix années les plus chaudes depuis 1850, quand le
    NSIDC montre une étendue de glaces (qui dit peu sur l’épaisseur) pas bien grande au pôle nord, font-ils
    de la désinformation ?



  • jjwaDal marcoB12 16 janvier 2009 06:09

    @ Pierre

    Je n’ignore pas l’existence de ces projets de géoingénierie. Ils ont en commun d’être tous délirants.
    Pa ex "minéraliser" annuellement 10Gt de CO2 excédentaire produirait autant (bon le double) de calcaire, chaque année...
    Vous avez un coin de jardin disponible ?...
    Les expériences avec le fer ont toutes été des échecs cuisants (à ma connaissance), ne parlons pas
    de l’ampleur de la tâche. Etc...
    Vous pouvez considérer que les rapports du GIEC ne sont pas tirés d’études scientifiques, j’ai
    tendance à penser que si (pour l’agitation de peurs millénaristes).
    Par ailleurs si dans l’absolu un de ces projets diminuait la température globale on pourrait remettre
    le couvert pour le problème majeure de l’acidification des eaux superficielles des océans (peu
    imputable aux cycles solaires, rayons cosmiques et autres).