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Les commentaires de Pingouin094



  • Pingouin094 Pingouin094 19 mars 2013 13:04

    L’URSS était aussi un état fédéral. Détrompez moi, mais aucun homme politique de droite n’était à la tête d’une des républiques fédérales d’URSS du temps de Staline, me semble-t-il.

    Et pour vous suivre, du fait que pendant 13 ans, un parti politique ne perde aucune élection nationale (on oublie les élections locales perdues par Chavez) en fait une dictature ? Il me semble que de 2002 à 2012, l’UMP n’a perdu aucune élection nationale. Heureusement que Nicolas Sarkozy a perdu les élections présidentielles, sinon, cela aurait fait 17 ans de victoire continue de l’UMP aux élections nationales, « pire » que Chavez. Nous avons échappé de peu à la dictature !



  • Pingouin094 Pingouin094 19 mars 2013 13:00

    Exact. Une partie du PS a également critiqué M. Lurel. Mais lui-même étant du PS, et le président ne l’ayant pas désavoué, on ne peut pas généraliser de la même manière pour le PS qu’on peut le faire pour l’UMP ou le Medef lorsque leurs président(e)s s’expriment.



  • Pingouin094 Pingouin094 19 mars 2013 10:16

    J’avoue ne pas comprendre la question.



  • Pingouin094 Pingouin094 18 mars 2013 22:45

    Je me permet de rappeler que l’ONU avait autorisé le soutien militaire au SWAPO (mouvement de guérilla de la Namibie) contre l’Afrique du Sud en 1981.

    Pour respecter la Charte de l’ONU, il faudrait une résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU autorisant le soutien militaire au CNS et à l’ASL, qui pourrait passer outre le double véto Russe et Chinois ( voir sur mon blog « Crise syrienne : l’indispensable réforme de l’ONU »)



  • Pingouin094 Pingouin094 18 mars 2013 21:04

    En sortant 30% de la population venezuelienne de la pauvreté, Hugo Chavez n’a pas créé de corps intermédiaires ?


    Les 30% de la population sortis de la pauvreté, ce sont également des habitants qui consomment plus. Et la consommation intérieur est un moteur important de l’économie d’un pays. Et ça, même si ça a été lancé initialement par des programmes sociaux, ça aura un effet à long terme.


  • Pingouin094 Pingouin094 18 mars 2013 21:02

    Question que les détracteurs d’Hugo Chavez esquivent soigneusement. Les réserves pétrolières du Venezuela existaient et étaient exploitées bien avant Chavez. Pourtant, bien avant Chavez, le niveau de vie des Venezueliens n’étaient pas non plus celui des Quataries.

    La vérité, c’est qu’en 10 ans de gouvernement d’Hugo Chavez, la pauvreté est passé de 60% à 25% de la population. Moi, je veux bien que vous trouvez que ça ne soit pas assez, mais dites moi qui a fait mieux dans un tel temps !


  • Pingouin094 Pingouin094 18 mars 2013 20:55

    Comme tous ceux qui s’opposent à un soutien militaire aux rebelles syriens, vous esquivez soigneusement la question : « et à la place, vous proposez quoi ? »

    Le dialogue diplomatique, Kofi Annan y a renoncé. Il me parait illusoire de considérer que quelqu’un puisse réussir à trouver une solution politique à un conflit où il n’a même pas été en mesure de mettre en oeuvre un simple cessez-le-feu.
    Alors, faut-il juste compter les morts et regarder les jihadistes gagner en puissance et en influence, pour que la « révolution syrienne » ne soit plus qu’un choix entre une dictature laïque et un régime fondamentaliste religieux ? Je n’arrive pas à m’y résoudre.

    C’est pourquoi il faut armer les rebelles syriens de l’ASL, non seulement pour qu’il puisse l’emporter face à Bachar Al Assad ou du moins lui faire prendre conscience qu’il ne peut espérer de solution militaire ; mais également pour que l’ASL regagne en influence face à ses alliés-rivaux jihadistes et qu’en cas de victoire de la rébellion, ce ne soit pas eux qui en profitent pour le plus grand malheur du peuple syrien. J’y reviens en détail sur mon blog : « Il faut soutenir militairement l’opposition syrienne ».

    Mais vous avez raison de soulever le droit international. Un tel armement des rebelles syriens ne peut se faire que s’il s’accompagne d’une véritable reconnaissance du CNS comme représentant légitime du peuple syrien et d’une résolution de l’ONU autorisant son armement.
    Et cela peut se faire malgré le double véto russe et chinois par une résolution de l’ONU à l’instar de ce qui s’est fait pour la Namibie face au triple véto US, Anglais et Français. J’y reviens également sur mon blog : « Crise syrienne, l’indispensable réforme de l’ONU ».


  • Pingouin094 Pingouin094 28 février 2013 20:47

    Je ne connais pas du tout l’affaire Georges Ibrahim Abdallah. Je n’ai donc pas d’avis fort dessus. 


    Par contre, je note que tu n’étais pas, hier soir, au rassemblement pour demander l’amnistie des syndicalistes et pour dénoncer la répression policière de M. Valls contre le mouvement social. Je trouve que tu ménages quand même pas mal le PS ! (à moins que tu n’ais eu le don d’ubdiquité, vu que tu viens de me dire que tu étais à un autre rassemblement au même moment)

    Oui, c’est de la provoc. Mais c’est surtout une explication de pourquoi le PCF n’était pas à ton rassemblement. Il était fortement occupé à un autre rassemblement pour dénoncer un autre volet de la politique du gouvernement socialiste.


    Tout sauf de ménager le gouvernement donc. Seulement le fait qu’on ne peut pas être partout à la fois et qu’il faut parfois privilégier une cause plutôt qu’une autre.

    Maintenant, je te demande juste de m’entendre. Je suis communiste, je pense avoir une bonne vision de l’état d’esprit de la base de mon parti. Et cette base là est tout aussi opposé à la politique du PS que toi. Entends le et admet le !

    Et ensuite, essayons de travailler ensemble pour « sopposer à la politique économie social-libérale », qui « mène à l’échec » (là, je cite Pierre Laurent, secrétaire du PCF, mais je crois que tu seras d’accord).



  • Pingouin094 Pingouin094 28 février 2013 20:36

    Je suis conseiller municipal. Donc pour ce qui est de la politique municipal, je pense être aux premières loges pour pouvoir juger.


    Et la réalité est exactement inverse : on fait semblant de bien s’entendre devant les caméras, alors qu’on se tire dans les pattes à l’abris des caméras. J’en vis un exemple parfait en ce moment même :

    La municipalité a rédigé une déclaration « consensuelle » de la majorité (PCF + PS) sur le repport de la réforme des rythmes scolaires en 2014.
    En off, le PS a tenté de forcer la main au PCF par des méthodes pas très honnêtes, comme de convoquer les parents d’élèves ou les directeurs d’écoles à des réunions sans le PCF pour leur faire part des projets de la mairie (du PS en fait) alors que rien n’avait été décidé.

    Ca, c’est du vécu, mon expérience personnelle.

    Et pour avoir recueilli des propos « off » d’un député PCF sur le PS, je peux vous dire que c’est la même chose à ce niveau là.



  • Pingouin094 Pingouin094 28 février 2013 20:20

    Tu as vraiment l’impression que le FdG ménage le PS ?


    Irrécuparable ...

    Mais si ça te fait plaisir de te conforter dans tes certitudes parceque tu es incapable d’admettre que les choses changent autour de toi. 


  • Pingouin094 Pingouin094 28 février 2013 16:25

    Concrètement, quelques exemples de 1er tour, tu me dis ce que tu fais :

    UMP 40%, PCF 35%, PS 25% :
    Tu fais une triangulaire avec pour résultat un maire UMP, ou tu fusionnes avec le PS pour avoir un maire PCF ? Moi, je choisis le maire PCF personnellement.

    UMP 40%, PS 35%, PCF 25%.
    Tu fais une triangulaire avec pour résultat un maire UMP, tu fusionnes avec le PS pour avoir un maire PS, ou bien tu te retires et appelles à voter PS sans aucun élu PCF ?
    Je rappelle que les élus PCF ont toujours leur liberté de vote et que rien ne les oblige à avaler des couleuvres. Au contraire, dans un tel cas de figure, en refusant de voter certaines mesures du PS, on peut les bloquer. Ou alors, il les fait passer avec les voix de l’UMP, mais ça, ça sera à lui de le justifier devant les électeurs.
    Donc, moi je dis que ça se discute. Peut-on arriver à un accord sur le programme électoral ? Imagine que le maire en question dise « oui à une régie publique de l’eau si vous venez avec moi ». Tu dirais « Non, on préfères rester les mains propres, mais que nos concitoyens continuent à se faire voler par Veolia et consort ? »

    UMP 60%, PS 30%, PCF 10%.
    Tu fais une triangulaire ou tu fusionnes avec le PS ? Ca ne changera rien au fait que le maire soit UMP. Par contre, la présence d’un conseiller municipal PCF permettra d’avoir des infos sur ce qui se passe dans la ville, une possibilité d’expression. Bref, ça permet de faire avancer nos idées dans la ville.

    J’attends les réponses des « purs et durs » du NPA à ces cas concrets.

    Parceque c’est vrai que c’est facile au NPA. Quand on fait moins de 5% des voix, les prises de positions qu’on prend, c’est juste de la philosophie.
    Maintenant, quand la prise de position qu’on va prendre aura un impact direct sur la vie des habitants (nous compris) pendant les 7 prochaînes années, on y réfléchit à deux fois avant de dire « je préfère un maire UMP pendant 7 ans, mais au moins, je n’aurais pas fait de compromission ».
     



  • Pingouin094 Pingouin094 28 février 2013 15:56

    Je ferais remarquer que le NPA a déjà fait des listes d’unions de la gauche dès le 1er tour des élections municipales en 2007. Je prendrais l’exemple d’Ivry sur Seine. Faut-il demander aux camarades conseillers municipaux NPA d’Ivry sur Seine de faire leur auto-critique séance tenante et en place publique  ?
    Je rappelerais également que le NPA a appelé à voter Hollande au 2d tour.

    Ce point rappelé, la question mérite effectivement réponses.

    1°) Quant il s’agit de municipalité à majorité communiste, ne serait-ce pas plutôt le PS qui « mange son chapeau » en apportant son soutien à une gestion communiste de la ville ? Un maire PCF doit-il refuser le soutien du PS et refuser le PS sur sa liste ? 
    Donc, si dans ma ville, le PCF arrive en tête, devons nous refuser de fusionner avec le PS au 2d tour ?

    2°) Le premier point implique le 2d. Si on ne fusionne pas au 2d tour, ça veut dire qu’on fait des triangulaires. Hors, aux élections municipales, la liste arrivée en tête obtient 50% des sièges, le reste étant distribué à la proportionnelle.
    Imaginons le cas d’un 2d tour avec l’UMP à 40%, le PCF à 35% et le PS à 25%. La gauche ensemble obtiendrait 60% des voix. Mais au conseil municipal, il y’aurait 70% de conseiller municipaux UMP, 17,5% de conseiller municipaux PCF et 12,5% de conseiller municipaux PS.
    Faire basculer à l’UMP des villes votant à 60% pour la gauche ( PS + PCF ) c’est ça ce que vous voulez ?
    Mais je rappelle que le NPA avait appelé à battre Nicolas Sarkozy, ce qui veut dire voter F. Hollande quant on ne parle pas la langue de bois. Pour en restrez à cette logique, vous préfereriez qu’un PCF à plus de 10% au 2d tour renonce à rester au 2d tour et à avoir des élus et appelle à voter PS pour donner tous les élus aux PS et les laisser seuls aux manettes de la ville ?
    Si je ne trouve parfois pas grande différence entre la politique nationale du PS et la politique nationale de l’UMP, je n’en dirais pas autant des politiques locales. Nombre de maires PS sont de gauche (même si capitaliste) et n’approuvent pas la dérive libérale du gouvernement.
    Ne valent-ils pas mieux qu’un maire UMP ?

    3°) Avec les meilleurs idéaux du monde, on ne peut pas remettre en cause le capitalisme dans une mairie, c’est un fait. Ce sont les députés qui votent les lois, pas les conseillers municipaux. Tout communiste que je sois, je ne peux pas taxer selon mes convictions les entreprises de ma ville ; la loi réformant la taxe professionnelle voter par Sarkozy et non-abrogée par le PS s’applique à moi. Je me dois de la respecter.
    Alors, cela veut-il dire qu’il ne faut pas se présenter aux élections municipales si on est contre le capitalisme ?
    Une ville communiste n’est pas une ville socialiste et encore moins une ville de droite. La différence se voit concrètement quand on y vit.



  • Pingouin094 Pingouin094 28 février 2013 13:05

    Nationalement, le camp du PCF est déjà choisi, comme le montre les interventions du PCF au Sénat.
     
    Ou plutôt, nationalement, le camp du PS est déjà choisi comme le montre en vrac :
    * Son ralliement au traitié « Merkozy » sur l’Europe,
    * Son ralliement à la logique libérale de « l’offre »,
    * Son ralliement au dogme tout aussi libéral de réduction des déficits,
    * Son ralliement à l’accord Medef - CFDT ( minoritaire parmi les syndicats, faut-il le rappeler)
    * Les récents propos sur une possible nouvelle augmentation de la durée de cotisation retraite
    * ...

    Maintenant, si le gouvernement passe par « pertes et profits » (pour vous citer) les prochaînes municipales au vue de sa popularité, est-il dans l’intérêt du PCF de renier ses idéaux pour s’associer à un gouvernement impopulaire et à sa probable future défaite électorale ?

    Si on doit parler « basse stratégie électorale », c’est quand le PS est fort que le PCF perd ses bastions (le plus souvent, une ville PCF passe au PS plutôt qu’à l’UMP) et quand le PS est faible que le PCF peut espérer les reconquérir. Un gouvernement PS impopulaire peut au contraire être une excellente occasion pour le PCF de reconquérir nombre de ses bastions sur le PS.
    (En clair, dans une ville très majoritairement à gauche : si le PS est fort nationalement, nombre d’électeur plutôt au centre vote PS plutôt que UMP ou Modem - UDI. Le PS arrive devant le PCF et prend la ville au PCF. Si le PS est faible, nombre d’électeurs de gauche vote plutôt PCF que PS et nombre d’électeur centriste vote plutôt UMP ou Modem-UDI que PS. Résultat, le PCF arrive devant le PS et prend la ville - on parle bien des anciens bastions communistes ou la majorité sera toujours de gauche quoi qu’il arrive).

    Par ailleurs, il ne faut pas oublier les règles particulières d’une élection municipale, où la proportionnelle joue un grand rôle. Il suffit au PCF de faire 5% pour pouvoir négocier des accords de second tour avec le PS ; 10% pour pouvoir éventuellement se maintenir ou au moins négocier en bien meilleure posture.
    Avec un FdG nationalement à 11%, on peut parier que dans de très nombreuses villes, le PCF peut faire le pari de l’autonomie au 1er tour avec la quasi-certitude de pouvoir faire au moins 5%, sans doute 10% et donc être en position de négocier une liste d’union au second tour avec le PS.

    Et des listes séparés au 1er tour ne risque pas de faire basculer la ville à droite au 2d tour si les listes fusionnent ensuite. Au contraire, il y’a sans doute des électeurs qui ne voteraient pas pour une liste PS + PCF au 1er tour, soit par rejet du PS, soit par rejet du PCF. Par contre, ils pourraient voter au choix pour une liste PS ou pour une liste PCF de 1er tour. Et au 2d tour, avoir moins de réticence à voter pour la liste d’union où les rapports de forces et le programme commun seront d’autant mieux établi qu’un scrutin a permi de départeger tout le monde.

    Bref, il n’y a - à mon avis - que des avantages à partir séparer au 1er tour.

    Sauf peut être dans les quelques villes avec un maire PCF où il pense pouvoir négocier une liste d’union avec le PS le maintenant à la tête de la liste, mais où il pense qu’un PS partant seul pourrait lui prendre la ville.
    Sauf que ce cas de figure n’existe pas. Si le PS accepte une liste d’union avec le PCF, c’est qu’il sait qu’il ne peut pas prendre la ville. Même en 2007 où le FdG n’existait pas et où les relations étaient bonnes entre PCF et PS, c’est ce qu’il faisait. Alors aujourd’hui ...
    Si le PS accepte une liste d’union, c’est qu’il sait qu’il n’a aucune chance de prendre la ville au PCF. Autant pour le PCF partir seul, alors.



  • Pingouin094 Pingouin094 27 février 2013 12:56

    L’étude du « rythme » des enfants ne prend en général pas en compte le rythme des parents, imposés aux enfants.

    En l’occurence, l’immense majorité des parents n’ont pas 8 semaines de congés d’été, et un grand nombre d’entre eux n’ont pas non plus de grands parents à disposition. Résultat, pour de nombreux enfants, les congés d’étés n’offrent pas un changement majeur par rapport l’année scolaire : Ils se lèvent toujours le matin à la même heure, rentrent toujours le soir à la meme heure, et passe la journée toujours en colectivité (le centre de loisir). Certes, il n’y a pas de cours ni de devoir du soir en centre de loisir, mais quand même...

    Est-ce vraiment en centre de loisir qu’un enfant récupère de l’année scolaire ? Par contre, l’étalement de l’année scolaire sur 2 semaines supplémentaires permettra sans doute de réduire la fatigue des enfants (et même des enseignants).

    La proposition de M. Peillon pose quand même d’autres questions.
     La première est : pourquoi la sortir du chapeau quelques semaines à peine après avoir publié un décret réformant les rythmes scolaires qui ne le mentionnait pas ! Le contre-feu paraît évident.
     La deuxième est : La réforme des rythmes scolaires est-elle la priorité. L’échec scolaire a bien d’autres causes que les rythmes scolaires, et ces sujets ( qui seront abordés dans la loi de refondaiton de l’école qui arrive dans quelques semaines en débat au parlement) me paraissent prioritaire. Pourquoi un tel décret avant ce débat, nécessaire et utile ?



  • Pingouin094 Pingouin094 27 février 2013 10:14

    Dans la plupart des analyses du « mille feuille géographique », il y’a une dimension qui est rarement évoquée et pourtant à mes yeux fondamentales : l’extrême hétérogénité au sein d’un même échelon administratif.

    Quel point commun y’a-t-il entre un maire d’un village de 500 habitants et celui d’une ville de 80 000 habitants ? Alors que leurs moyens humains et financiers sont incomparables, peuvent-ils avoir le même niveau de compétence ?

    Et comment gérer le fait qu’un maire d’arrondissement parisien ait plus d’administré que le président du conseil général de Creuse, ou que le président du Conseil Général du Val-de-Marne plus que le président du conseil régional du Limousin ?

    J’habite en banlieue parisienne. Très clairement, en banlieue parisienne, le département est un échelon pertinent. Un million trois cent mille administré, c’est déjà pas mal si on veut avoir une politique de proximité.
    La région Ile de France (et la même question se pose sans doute pour les autres métropoles française), c’est un échelon trop vaste et peu pertinent.

    Je n’habite pas en Limousin, mais une partie de ma famille y habite également. Et pour des raisons autres, le département de Corrèze par exemple est aussi un échelon pertinent pour une politique de proximité.
    Le nombre d’habitant est infiniment plus faible en Corrèze qu’en Val-de-Marne, mais les contraintes de mobilité ne sont pas les mêmes. Un conseiller régional Val-de-Marnais peut siéger à Paris et rentrer chez lui le soir. Un conseiller régional du Limousin ne peut pas faire l’aller-retour Limoge / petit canton au fin fond de la corrèze tout les jours. Il siège à Limoge et rentre dans sa « circonscription » le week-end« . Le conseiller général lui peut faire l’aller retour tous les jours entre son canton et le chef lieu du département. Ce qui lui permet d’avoir une véritable politique de proximité tout en ayant la vision globale sur un échelon territoriale plus vaste, le département.

    Pour moi, il y’aurait deux éléments à prendre en compte dans le »mille feuille" territoriale.

    D’une part, il faut regrouper les petites communes. Mais le mouvement actuel des intercommunalités ne tient que peu compte des tailles des communes et c’est son grand tord. Quand on regroupe 3 communes de banlieue parisienne en une intercommunalité qui a la taille d’un département, tandis qu’on regroupe 5 village de campagne qui n’auront pas 10% de la taille de la commune pré-cité, a-t-on fait avancé la situation.

    Donc oui, il faut sans doute imposer des intercommunalités aux villages de moins de 10 000 habitants pour créer des entités d’au moins 10 000 habitants minimum et en finir avec les confettis de 500, 1000 ou 2000 habitants par-ci par-là.
    Mais le même mouvement ne doit pas également aboutir à des intercommunalités de plus de 200 000 habitants, qui ont la taille d’un département !

    Ensuite, il faut un échelon entre la commune et la région. Là, sans doute y’a-t-il un élagage à faire entre les pays, les intercommunalités excessivement grosse, les départements etc... Mais pas au profit des régions.
    Soit il faut intégrer les pays aux départements, soit les départements aux pays, mais il faut garder un échelon géographiquement limité, entre les communes et la région. C’est indispensable !

    (Pour reprendre l’exemple du Limousin, on ne peut pas ne rien avoir entre un village de 2000 habitants, (ou même une intercommunalité de 10 000 habitants) et une région de 700 000 habitants dont le siège est à plusieurs heures de route de là.



  • Pingouin094 Pingouin094 27 février 2013 09:52

    Un des problèmes majeurs posé par l’actuelle réforme des rythmes scolaires est celle de la municipalisation d’une partie de l’école. Ce n’est pas un problème de principe théorique. C’est un problème concret d’inégalité entre les élèves.

    Les conservatoires de la mairie de Paris en sont un excelent exemple. Quelle chance ont les élèves parisiens de pouvoir en bénéficier. Mais c’est aussi injuste pour les élèves d’un petit village du cantal qui n’en bénéficieront jamais.

    Faut-il pour autant, au nom de l’inégalité entre tous les élèves sur le territoire national, nivelé « par le bas », et interdire à la mairie de Paris ses activités péri-scolaires ? Ce serait absurde.
    Mais faut-il donc renforcer cette inégalité, en multipliant par la loi, les moments péri-scolaires à la charge des communes - sans compensation financière ? Il me semble que non.

    Maintenant, on ne peut pas se contenter d’un statut quo. Mais le remettre en cause exige de se poser des questions majeures : Est-ce aux communes de prendre en charge l’enseignement sportif et culturel en primaire, ou à l’éducation nationale ? Et si c’est aux communes, comment assurer une péréquation entre les communes riches et pauvres.
    Autant de question que ne s’est pas posée la réforme des rythmes scolaires, et là est sa grande faiblesse.

    J’en parlais sur mon blog : « Réforme des rythmes soclaires, la municipalisation n’est pas dans l’intérêt de l’enfant »



  • Pingouin094 Pingouin094 21 février 2013 17:24

    A propos de la prétendue liberté d’aller et venir des gazaouis : Faut-il rappeler qu’à l’heure actuel, c’est Israël qui délivre des passeports aux gazouis.

    Et donc, si un palestinien peut éventuellement quitter Gaza pour l’Egypte par Rafah ( les conditions ne sont pas évidentes ), il ne peut guère aller ensuite dans le reste du monde, dans la mesure où il n’a - en général - pas de passeport (puisque non délivré par Israël).

    Quant à pouvoir se rendre librement en Cisjordanie, c’est totalement faux. C’est un mensonge absolu et criminel que de dire cela ...



  • Pingouin094 Pingouin094 21 février 2013 17:11

    L’argument est à inverser totalement !!!

    L’islamisme est un problème beaucoup plus grave pour la sécurité et la liberté dans le monde que le besoin de « profondeur stratégique » d’un petit état du proche-orient ( Israël).

    En Palestine, tant que perdurera l’occupation israélienne, elle suscitera des vocations à la lutte armée et donc des vocations envers sa dérive du terrorisme islamiste. Mais les décennies précédentes ont bien montré que le peuple palestinien est en profondeur laïc et démocratique, et que ce n’est que l’abscence d’espoir de résolution du conflit palestinien qui l’a jeté dans les bras des mouvements religieux depuis une dizaine d’année environs.

    Dans le monde surtout, la perpétuation des injustices commises par l’état israélien envers le peuple palestinien avec le soutien des USA sera toujours perçu (même si c’est à tord) comme la perpétuation d’inégalité commise par les juifs contre les musulmans avec le soutien de l’occident. La perpétuation de l’occupation continuera à causer des vocations pour le terrorisme islamique, à être une justification morale à ces actes, bref à importer le conflit en France, en Europe et en occident de manière générale.



  • Pingouin094 Pingouin094 21 février 2013 08:52

    « Le pays fait majoritairement corps avec l’armée ». Belle propagande !

    Et selon vous, où sont passés les manifestants pacifiques du début ! Ils font aujourd’hui corps avec l’armée ? Enfin, je veux parler de ceux qui ne ce sont pas fait tuer par les snippers du régimes quand celui-ci réprimait dans le sang les manifestations pacifiques !

    L’infiltration massive de la rebellion syrienne par des jihadistes est un fait. Elle ne doit cependant pas faire oublier qu’elle est à l’origine composée de déserteur de l’armée syrienne refusant de réprimer des manifestants pacifiques, renforcé ensuite de civils prenant les armes pour défendre une révolution, et seulement après infiltré par les jihadistes.



  • Pingouin094 Pingouin094 21 février 2013 08:49

    N’importe quoi !

    Il faut quand même signalé que ceux qui « tiennent bon », c’est l’armée régulière syrienne. Payée pour cela. Il ne me semble pas, sauf à avoir raté un épisode, que les civils syriens s’engagent les armes à la main pour « défendre la mère patrie » au côté de Bachar.

    A l’inverse, même si on peut regretter et s’inquiéter de la présence extrêmement forte de jihadistes étranger parmi les rebelles, cela ne doit pas occulter qu’ils sont majoritairement composés de soldats déserteurs et de civils en armes.

    Donc, on est en droit de se demander quel côté sont les « patriotes » syriens.