Chhhhhhhhhht, fais gaffe, tu vas te faire censurer par Morice pour « eugénisme et incitation à la sélection des enfants sages »... (ce fut tellement bas, Morice. Tellement)
Oui, mais si tu as la diarrhée, ça n’est pas de ta faute (ou alors c’est que tu ne respectes pas les règles d’hygiène les plus alim... élémentaires), alors que là, ils avaient sciemment choisi de rouler sur leur chignole sans protections.
Et pourtant...
Un minimum d’analyse permet de mieux appréhender la mécanique (d’autant plus inconsciente que le génie de l’auteur est grand) du texte. Il est agréable à l’apprenti artiste de se familiariser avec les techniques de ses prédécesseurs, et de comprendre comment ceux-ci ont pu susciter tel ou tel sentiment lors de la lecture. L’imitation est importante lors de la formation de l’artiste. Moi-même, avant d’écrire mes romans, j’avais un peu réfléchi à la façon de créer une atmosphère froide et clinique, ou organique et hypnotique.
Néanmoins, avec cette méthode de l’Education Nationale, où est la spontanéité, où est le plaisir de lire ? La prime chose à entreprendre n’est-elle pas de lire le texte, avec envie, avec passion, pour se laisser imprégner par lui ? L’instinct est aussi primordial que la technique, en lis-tes-ratures.
Formidable !
Notons au passage qu’il est un anglicisme, tout affreux qu’il soit, qui reflète une réalité certaine : « supporter le foot ». Je trouve que c’est la meilleure invention que nous aient pondue les sportifs.
Voici plusieurs fois que j’entends visuellement « le globish n’a pas de grammaire ».
Je dois être particulièrement crétin (vas-y, seespan, frappe-moi !), mais si le globish est bien cet anglais appauvri que l’on utilise pour converser par-delà les frontières, en quoi sa grammaire diffère-t-elle de celle de l’anglais ?
Certains arguent que le globish donnerait des phrases comme « Video-camera cheaper where ? ». Je m’insurge ! Ceci ne veut rien dire, ce n’est pas l’application d’une langue ! Ce n’est pas du globish, mais le témoignage que son locuteur aurait mieux fait d’écouter en cours plutôt que de lorgner sur le décolleté de Skirlet ! (oui, c’est gratuit, mais flatteur). D’ailleurs il n’y a pas eu de communication, puisqu’aucun message n’est passé, autre que celui que l’interlocuteur voudra interpréter à sa convenance, on ne peut donc absolument pas parler de globish.
Bonjour Skirlet !
(Si tu tiens à te faire mousser, rassure-toi : je ne me souviens pas avoir déjà eu à te reprendre, ni au niveau de l’orthographe ni au niveau de la grammaire.)
Ton exemple de la voiture est bien pensé, mais je tiens à modérer la théorie du complot : personne n’aurait rien eu à gagner à enterrer l’e-o, au contraire des producteurs de pétrole. J’aimerais bien qu’on m’explique cet argument farfelu de « je parle anglais => ma thune part dans la poche de ces salauds d’étatsuniens ! ».
J’approuve globalement, avec toutefois un bémol : le mouvement corporel adéquat me paraît quand même esthétique. Les danseurs de la première heure sont plutôt impressionnants pour mon esprit peu ouvert à la danse contemporaine.
Toujours est-il qu’il y a de grandes chances que cette technique, affiliée au réflexe jeune du « tout de suite, maintenant, consommons rapidement », s’avère éphémère et ne soit plus d’actualité dans quelques années.
Et une précision : la coiffure idoine, brosse dessus-court sur les côtés-long derrière, popularisée récemment chez les geeks par l’innénarrable apôtre du style « beauf » Günther (http://www.gunthernet.com), fait depuis longtemps le délice des amateurs de nanars sous le nom de « mulette » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Nuque_longue). Il faut dire que c’est vraiment à mourir de rire, et que j’ai parfois du mal à me maîtriser dans le métro...
Je trouve l’article d’autant plus pertinent qu’il utilise le vocabulaire courant du jeu de rôle, à l’extrême même puisque le moteur de jeu des productions White Wolf se nomme... « Storyteller system ». Epatant, non ?
Le parallèle est amusant, car, rôlistiquement, qu’est-ce qu’un Maître de Jeu, sinon un acteur qui use d’artifices discrets afin de manipuler les joueurs ? (à mettre en rapport avec nos Storytellers politiques).
A dire vrai, il y a un autre type de MJ (dont je fais partie) : celui qui joue en improvisation totale. Là encore, ça ne vous rappelle aucun membre du gouvernement ?
Foutredieu, la France est devenue un immense JdR à 60 millions de joueurs dont le MJ n’a aucune prise sur l’univers...
« Si vou avez raison l’e-o va crever dans les 120 ans à venir »
Ca m’étonnerait. Comme l’a fait remarquer Stéphane Mot plus bas, la Toile a cet effet à la fois fort intéressant (élargissement culturel, découverte d’autres modes de pensées - car je suis fortement convaincu qu’une langue s’accompagne d’une forme de pensée intrinsèque) et déplorable (absence de maîtrise de la langue maternelle) de maintenir en vie et même de développer des langues cliniquement acceptées comme mortes (ou maintenues artificiellement en vie).
Il se trouvera de nombreuses personnes intéressées par l’e-o et les valeurs qu’il est censé véhiculer, qui l’apprendront par amusement. Et par ce même mécanisme ludique, ils chercheront d’autres locuteurs pour rentabiliser cet apprentissage.
Je serais à la fois déçu et surpris que l’e-o s’éteigne du jour au lendemain. Mais ce n’est pas pour autant qu’il deviendra une langue utile.
Allez, zou, peace & love, esperantulo j’te kiffe malgré tout, Riton bon courage pour tes confitures, etc.
Bien, après m’être fait taxer de clone d’Asp Explorer, me voici pseudo alternatif ou ami intime (je n’ai pas très bien saisi) de Demian. Il faut croire que je n’ai aucune existence physique. C’est mon patron qui va être triste.
Et pour ta gouverne, je ne connais pas du tout Demian, j’ai fait un tour sur son MySpace et je n’ai pas vraiment réussi à entrer dans son univers « artiste dandy décadent pervers polymorphe un-coup-de-pine-mademoiselle- ? » . Mais j’apprécie son effort de lyriser un minimum cet article.
’Mais qui c’est ce Wlad pour se permettre : « L’ESPERANTO ? C’EST UNE MERDE. » ’
Un être impliqué depuis suffisamment longtemps dans le conflit Masson-Asp pour savoir que ce n’est pas le cas (j’aime bien l’e-o, moi, c’est pour ça que je demandais le pardon d’esperantulo, qui à mon avis sera le seul e-iste à savoir que c’était pour rigoler).
Mais cette phrase, qui n’est pas de moi, me semblait particulièrement adaptée pour répondre au prosélytisme habituel et maintes fois ressassé (sans parler de sa mauvaise foi et de son agressivité) de Krokodilo.
Comment dire... c’est une sorte de running-gag. Qui permet à l’occasion, comme il vient peut-être d’être démontré, de réveiller de nouveaux esperanteux hargneux (tu parles esperanto, roger ?).
A condition de ne pas les planter dans les yeux, ça fonctionne très bien ! Au moins sur moi, disons.
Félicitations à l’auteur pour cet article profond et argumenté. On sent la recherche développée sur la distinction « anglais / langue internationale ».
La considération de la langue internationale d’un code est intéressante et originale (du moins pour moi), mais je note que la frontière est ténue entre ce code et une vraie langue ; en effet, lorsque j’étais en séjour à Vancouver, au bout de 2 semaines je me suis rendu compte que ma sémantique mentale était bel et bien anglaise : je ne me contentais pas de transcrire des phrases françaises en anglais, je les pensais en anglais. Le terme de code est-il le mieux approprié, n’y a-t-il pas autre chose derrière ?
Ne te laisse pas abattre par ces grincheux d’esperanteux. (dsl pour le doublon)
Félicitations à l’auteur pour cet article profond et argumenté.
On sent la recherche développée sur la distinction « anglais / langue internationale ».
La considération de la langue internationale d’un code est intéressante et originale (du moins pour moi), mais je note que la frontière est ténue entre ce code et une vraie langue ; en effet, lorsque j’étais en séjour à Vancouver, au bout de 2 semaines je me suis rendu compte que ma sémantique mentale était bel et bien anglaise : je ne me contentais pas de transcrire des phrases françaises en anglais, je les pensais en anglais. Le terme de code est-il le mieux approprié, n’y a-t-il pas autre chose derrière ?
Ne te laisse pas abattre par ces grincheux d’esperanteux.
Bon, j’avais posté une explication pour Kroko, mais suite à un lag de réseau, l’auteur s’en est chargé à ma place.
Je me contenterai donc de ceci, dont je demande l’excuse par avance auprès d’esperantulo :
L’ESPERANTO ? C’EST UNE MERDE.
Round 1, fight.
L’article de Demian est plus inspiré, mine de rien.
« il n’y avait pas grand chose avant dans le paysage musical français et malheureusement, il n’y a pas grand chose depuis »
Noooooooon, à peine... Même sans classer Dionysos dans le PMF (ils sont Suisses), y a pas vraiment à chercher loin... Ah si, c’est vrai, il faut éteindre la télé.
Va faire un tour du côté de l’underground, balade-toi sur LastFM dans les sphères d’affiliation de Mass Hysteria, d’AqME, de La Ruda, de Kiemsa, de Mélusine (feu le groupe d’Yvon Guilcher), de Belyscendre, tu verras qu’on n’est pas à plaindre.
Pour ma part, les Rita Mitsouko resteront un groupe totalement anodin jusqu’au dernier album, sur lequel ils ont réussi le tour de force de ridiculiser Serj Tankian.
« Rendons lui hommage,rendons hommage tout simplement à un être humain qui nous quitte »
Hypocrite.
Si tu le penses vraiment, que fais-tu des centaines (milliers ?) d’êtres humains tous simples qui nous quittent tous les jours ?
Et bien et bien ?
Le sympathique DW a parfaitement le droit d’écrire avec style plutôt qu’avec du SMS, non ? En outre on ne peut pas vraiment dire qu’il fasse sa pub.
Excellent article, Demian !
Ta gueule, on ne s’entend plus hurler, scrogneugneu.
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