Il était déjà trop tôt, dans les mois qui suivirent la sortie du Royaume Uni, pour juger des conséquences réelles du Brexit comme le firent les hystériques de l’UPR. Des rageux qui croyaient avoir trouvé dans cette audace britannique l’accomplissement de leur fantasme souverainiste.
Il est encore trop tôt aujourd’hui pour juger des conséquences du Brexit. Soyons raisonnables, attendons dix ans...
En revanche, il n’est pas trop tôt pour apprécier le coût a priori d’une sortie de l’UE et, ne l’oublions pas car c’est sans doute le plus important, de l’EEE. Un coût mesurable aux conditions imposées de plein droit par l’UE et subies de plein fouet par des Anglais qui s’imaginaient encore pouvoir décider « souverainement » et unilatéralement de leurs liens avec le marché européen. Ce fut la douche froide et un retour brutal à la réalité. Le Brexit était là !
Encore Orwell...
Les auteurs du coin sauraient-ils lire et comprendre le monde autrement qu’au travers du prisme de 1984 ?
Avant d’être une dystopie, l’oeuvre d’Orwell est une oeuvre de fiction... et à tout regarder par la lorgnette, on finit par ne plus savoir voir tout ce qui se passe autour...
Quand les États-Unis s’éveillent
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Un titre audacieux !
Surtout après avoir tant et tant de fois annoncé l’effondrement de l’Amérique, précédé parfois d’un prudent « déclin annonciateur »...
Voilà à présent cette bonne vieille Amérique qui s’éveille !
Le fait est que tous parlent d’une révolution en cours dans les méthodes et les stratégies de la CIA... une vieille dame pourtant peu encline aux bouleversement, aussi peu que celle de la Lubjanka... ce qui pourrait témoigner d’une aptitude de la civilisation américaine à se régénérer... ce qui a pu inspirer à l’auteur « l’éveil des Etats-Unis »...
le pays peut engager des milliards et son armement dans une guerre en Europe sans que l’AN n’en soit saisie.
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La guerre a toujours été une prérogative de chef d’Etat... sauf aux Etats-Unis où elle exige l’aval parlementaire... mais ce qui ne suffit pas à faire de l’Assemblée nationale (tellement préférable à « AN » lorsqu’on publie) une chose inutile... Il y a tant à discuter et tant sur quoi légiférer en dehors de la guerre...
Du coup, la classe ouvrière a disparu en France.
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Non mais elle a changé de visage. La soif de dignité des hommes et les artifices pour l’étancher font que même les SDF, aujourd’hui, peuvent avoir fière allure...
On parlera plutôt de classe laborieuse, celle à laquelle appartiennent sans aucun doute les livreurs-pédaleurs d’Uber...
Comme par le passé, la politique étrangère américaine est prête à accueillir de tels secteurs au sein de son cercle d’alliés.
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Après tout, les Russes s’étaient eux-mêmes montrés très accueillants pour les scientifiques du Reich en 45, des scientifiques pas moins nazis que les autres... Quels scrupules devraient donc avoir les Américains à s’allier aujourd’hui des combattants qui n’ont même pas connu la « grande époque » et n’ont donc même pas eu l’occasion de s’y compromettre ?
Ne faites pas attention à ce qui est au-dessus. Il s’agit d’une erreur d’adressage. Mais bon... prêtez y tout de même attention, ça n’est pas sans intérêt pour autant..
Comme par le passé, la politique étrangère américaine est prête à accueillir de tels secteurs au sein de son cercle d’alliés.
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Après tout, les Russes s’étaient eux-mêmes montrés très accueillant pour les scientifiques du Reich en 45, et qui n’étaient pas moins nazis que les autres... Quels scrupules devraient donc avoir les Américains pour s’allier aujourd’hui des combattants qui n’ont même pas connu la « grande époque » et n’ont donc pas eu l’occasion de s’y compromettre ?
Le Pentagone a réussi à faire pression sur le Congrès pour qu’il lève les restrictions sur la formation et l’assistance militaire aux groupes, tels que le bataillon Azov, qui sont basés sur l’idéologie fasciste ou néonazie.
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Grand bien lui en a pris !
Il eût été dommage, à l’heure du péril, de se priver de l’expertise et de l’expérience militaire allemande... qui plus est celle qui avait exigé l’union de toutes des forces du monde entier pour être vaincue...
Qu’importe alors que les bataillons à instruire soient « basés sur l’idéologie fasciste ou néonazie », leur vaillance au combat n’ira qu’à la sauvegarde de la souveraineté ukrainienne et rien d’autre ! Rien d’autre sauf pour ceux qui, déjà, échafaudent le scénario catastrophiste, pour ne pas dire « orwellien », d’une reprise des persécutions contre les Juifs dès la fin de la guerre, tous les Juifs, tous sauf Zelenski bien sûr...
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Image éloquente, croit-on, montrant la bannière de l’OTAN aux cotés de la croix gammée nazie...
On a oublié l’essentiel dans tout ça, ce contre quoi ces drapeaux sont rassemblés : La Russie et sa tyrannie contre le peuple ukrainien.
On comprend mieux alors que les combattants pour une Ukraine libre se soit rabattus sur les derniers symboles en date de la souveraineté ukrainienne ! Une souveraineté pour laquelle les dernières luttes remontent à la dernière guerre mondial, temps où l’Allemagne nazie s’était montrée la seule capable de chasser l’oppresseur russe.
L’auteur a voulu y voir la renaissance de la doctrine nazie en Ukraine... mais il n’est pas allé assez loin pour étayer son propos...
Il aurait dû évoquer les larmes émues du Président Zelensky et de ses coreligionnaires ukrainiens lorsque, voyant la Swastika flotter à nouveau au vent d’Ukraine, ils se sont remémoré ces doux matins d’hiver où les hordes de SS étaient venues rafler leurs grand-parent, leur mère, leur frère, un ami... Quelle joie pour tous ces Juifs ukrainiens de voir resurgir l’étendard du bon vieux temps !
« Nous saluons l’armée allemande victorieuse en tant que libératrice de l’ennemi. Nous rendons nos hommages obéissants au gouvernement qui a été érigé. Nous reconnaissons M. Yaroslav Stetsko comme chef d’État… de l’Ukraine.«
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Faut dire que le régime de Staline ne s’était pas montré très amical avec les religions en Russie... et dans ses dépendances...
C’était donc très naturellement et fort logiquement que les autorités religieuses d’Ukraine avaient accueilli le libérateur allemand avec enthousiasme... « libérateur » car, rappelons-le, la terreur Stalinienne n’avait pas été le souhait des Ukrainiens...
Notons d’ailleurs que l’archevêque prend soin de préciser qu’il « salue l’armée allemande victorieuse en tant que libératrice de l’ennemi » ! ...ce qui aurait dû mettre la puce à l’oreille de l’auteur qui a cru ici, sans doute, citer l’archevêque à bon escient... Monseigneur ne salue pas l’arrivée des « exterminateurs de Juifs »...
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Non. L’OUN est l’Organisation des Nationalistes Ukrainiens.
Elle a été créée en 1929 soit avant même l’arrivée de Hitler au pouvoir...
L’épithète « nazi » ne fut rajouté que bien plus tard par des historiens en mal de sensations... autant que de connaissance, semble-t-il...
de nombreux Bandéristes, dont Mykola Lebed, l’un des fondateurs de l’OUN et un lieutenant de Bandera formé par la Gestapo aux méthodes de torture impitoyables, sont devenus des émigrés.
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Aux méthodes de la Gestapo succédèrent celles du NKVD, tout comme le goulag avait succédé aux camps d’extermination allemands...
Les torturés qui connurent les deux, y’en a qu’ont pas de chance, eurent toujours des difficultés à se prononcer sur l’efficacité comparée des unes et des autres... ce d’autant plus que les tortionnaires avaient, selon eux, à peu près la même tête... mais pas les mêmes insignes, et ça change tout !
Cependant, on peut sans risque alléguer d’un léger avantage des méthodes russes sur celles allemandes, ce en raison essentiellement de leur postériorité, des progrès technologiques en conséquence et de leur application au profit des derniers raffinements...
Les dictatures sud-américaines en récoltèrent plus tard les bénéfices et surent s’en montrer très satisfaites !
les États-Unis n’ont vu aucun problème à travailler en étroite collaboration avec Stetsko qui, dans sa propre biographie (1941), a écrit :
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C’est exact ! Stetsko était un antisémite notoire et un fervent partisan de la doctrine nazie.
On était alors en 45, après la guerre, après donc que la barbarie nazie fût vaincue. La priorité était alors la sauvegarde de l’Ukraine et de l’Europe contre l’impérialisme de la Russie stalinienne... ce qui exigeait naturellement de faire avec le nationalisme ukrainien déjà existant, actif et organisé.
Les Etats-Unis n’eurent pas toujours le choix lorsqu’il s’agît de préserver la sphère de liberté occidentale du totalitarisme rouge...
Les Russes, de leur côté, se montrèrent moins scrupuleux et firent succéder aux camps nazis ceux du goulag où périrent plus d’Ukrainiens que le nazisme n’en avait tués...
@L’Autre
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Peut-être, en effet... mais qu’y a-t-il d’orwellien là-dedans ?
Et quel rapport avec les agissements américains en Ukraine ?
Il est curieux que l’auteur n’ait pas songé à souligner la forte représentation des Juifs au pouvoir à Kiev... et à en faire l’instrument de la diaspora juive américaine... Un oubli, sans doute...
Les Juifs d’Ukraine, au nombre d’environ 1,5 million, ont été pratiquement anéantis par les Allemands, aidés par l’Armée insurrectionnelle ukrainienne de l’OUN
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Des faits avérés aujourd’hui quoi qu’on ne sait pas le degré de participation active de l’OUN dans l’extermination des Juifs d’Ukraine...
C’est quand même curieux que les Ukrainiens se soient ainsi alliés aux forces criminelles du Reich après que l’Holodomor ait révélé toutes les vertus et la bienveillance à leur égard de la Russie soviétique...
Les Ukrainiens avaient a choisir entre la chèvre et le chou, ils optèrent pour le moins envahissant et le plus dévoué à la sauvegarde de l’indépendance ukrainienne... à l’époque déjà...
Il s’agit d’un effort tout à fait orwellien
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Ca faisait longtemps qu’on avait pas croisé une référence à Orwell, ici... Une référence en déclin ? Pourtant commode pour connoter de terreur sur fond de complot des puissants des faits a priori anodins... Forcément séduisant... Forcément vrai !
Une référence qui signe l’article et identifie ses origines mieux que toute autre...
Mais qu’est-ce qu’un « effort orwellien » exactement ?
Mystère...
Question simple et directe : Jordan Bardella, est-il notre futur président ?
On trouve chez l’auteur d’à côté toutes les caractéristiques du Français pèpère, bien dans ses pantoufles et qui aimerait bien que tout ça s’arrête...
Que tout ça s’arrête pour ne plus en entendre parler... et entendre parler d’autre chose comme, par exemple, du drame de l’immigration illégale en France...
Qu’importe alors le sort des Ukrainiens, leurs luttes et leurs désirs les plus chers pourvu qu’on lui foute la paix ! La paix à lui qui n’a pas encore croisé le moindre obus dans son jardin tranquille... mais qui a vu les mortiers d’artifice lancés en pleine rue, en pleine rue de France, à proximité d’un commissariat, un commissariat de France, pour impressionner les flics, des flics de France... C’est ça, la guerre !... telle qu’il l’a voit à la télé... pour notre « francouillard » qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez... ce qui, après tout, est très suffisant pour regarder la télé...
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