@Eric F
"Une fois le cessez le feu instauré, afin de ratifier de
manière internationalement reconnue la décision de la population, il
serait souhaitable de refaire un referendum en bonne et due forme dans
les oblats rattachés, avec des observateurs neutres. Mais quid d’étendre
de tels referendums à Odessa par exemple ?
"
Un référendum quand il y a une guerre n’a aucune valeur. Pour faire un référendum dans les Oblasts en question, il faut la paix et le départ des occupants c’est-à-dire de l’armée russe et des colons.
Elle serait bonne celle-là : Poutine accapare un territoire par la force, il russifie à fond les gabelles et ensuite, il fait voter les russes qu’il a fait venir après avoir déporté les ukrainiens en Sibérie.
@AmonBra
"Constituée territorialement et consécutivement par les tsars et les
bolchéviques, l’ex RSS d’Ukraine n’existe plus formellement, c’est une
réalité irréfragable qu’il est aussi stupide que vain d’ignorer."
Il ne sert à rien de répéter toujours le catéchisme à Poutine. Il faudrait peut-être tenir compte de ce que les ukrainiens eux-mêmes disent, pensent et ont exprimés clairement dans un référendum.
Dans le meilleur des cas, tous les colons russes refont leurs bagages et rentrent chez eux. Les ukrainiens récupèrent leurs terres. Ainsi, le droit est respecté et le monde peut continuer à vivre en paix. Sinon, c’est la guerre.
@DACH
"Des pays démocratiques aux frontières de la Russie sont considérés
tout naturellement comme un danger existentiel pour le système
politique russe de V V Poutine. En effet, l’existence de tels
systèmes politiques qui semblent mieux vivre ne peut que contaminer
l’esprit des citoyens russes dans leurs aspirations à une société
, à une vie meilleure, plus juste, plus libre."
C’est certain et il ne faut pas s’étonner qu’il y ait parfois des mouvements sociaux qui exprime cela dans des pays de la Fédération de Russie et dans les républiques sorties de l’URSS qui sont encore sous le joug du Kremlin.
@Eric F
Tous les termes de l’administration de la « Fédération de Russie » sont sources de confusion pour le commun des mortels, car ils sont adaptés à la volonté de Poutine d’amalgamer la notion d’État (État d’un pays) avec celle d’un Empire colonial. Je ne sais même pas si le mot « Russie » existe dans sa terminologie administrative de la « Fédération de Russie ». Le mot « russe » est devenu ambigu dans la « fédération de Russie ». Que signifie l’expression « La Russie aux russes » dans la bouche des ultranationalistes qui manifestent à Moscou pour rejeter les Tchétchènes et les Daguestanais. Assurément, pour eux, les Tchétchènes et les Daguestanais
ne sont pas russes.
Il faudrait décrire la réalité simplement avec le vocabulaire du commun des mortels. l’URSS a été grandement modifiée en passant dans les mains de Staline. C’est devenu une dictature unique. Pour autant, avec Staline et ses successeurs, c’était l’ancien Empire colonial des tsars. C’est encore sur cet empire colonial que veut régner Poutine.
Pour être concret, je rappelle quelques dates de la création de cet Empire :
1478 : Annexion de Novgorod par les Princes de Moscou.
1582 : Ermak, à la tête des cosaques, s’empare de Kutchum, la capitale de la Sibérie.
1783 : Catherine II annexe la Crimée.
1814-1815 : Congrès de Vienne, la Russie annexe la Finlande, la Bessarabie et la majeure partie de la Pologne.
1847 : En Ukraine, les nationalistes sont sévèrement réprimés par l’armée tsariste.
1859 : Reddition de l’imam tchétchène Chamil, chef de la résistance caucasienne face aux Russes. L’empire s’étend à l’Asie centrale.
Il faut comparer avec la France
Les deux principales spécificité de l’Empire Russe sont :
— La contiguïté de la Russie et de la totalité de son Empire
— Pas de décolonisation dans les années 1950/60/70 contrairement à tous les autres empires européens.
@Eric F
"Des mouvements de population s’étaient évidemment
produits à l’intérieur d’un état fédéral comme l’était l’URSS, qui était
multiethnique et multiculturel. Après l’éclatement de l’Union, chaque
pays devait prendre en considération la population qui y était
effectivement présente alors.
Il y a problème si des mesures
discriminatoires sont prise à l’encontre d’une communauté relativement à
l’acquisition de la nationalité ou ses droits culturels et
linguistiques. Ce serait pareil en Belgique si les Flamands
restreignaient l’enseignement et l’usage du Français en Wallonie -ou
l’inverse-.
«
Il est possible que l’URSS ait changé de statut ou ques on statut ait été vu différemment par diverses personnes.
Pour Lénine, l’URSS n’était pas un État. C’était une fédération de pays (d’États) ce qui n’est pas la même chose qu’un État fédéral (comme aux USA). Dans une fédération d’États, chaque État reste indépendant. Il peut d’ailleurs à tout moment quitter la Fédération. Le fait d’appartenir à une fédération implique seulement certaines règles de solidarité entre les États. L’URSS de Lénine avait peu de chose en commun avec celle de Staline ou avec la »fédération de Russie« . Bien évidemment, chaque État gardait ses spécificités culturelles. Il n’y a aucune raison de faire des discriminations à l’intérieur d’un État. Je ne suis même pas certain que la comparaison avec la Belgique soit valable. Avec les principes de Lénine, par application du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, une telle situation aurait immédiatement amené une scission en deux États regroupés dans la même Fédération s’ils le souhaitent.
»Concernant la Crimée et le Donbass, la proportion de population de
culture et langue russe était déjà prépondérante bien avant leur
rattachement ou occupation par la FDR, on ne parle pas rétroactivement
de ’’colons’’ pour des mouvements de population qui ont eu lieu
antérieurement dans l’histoire.
L’Ukraine étant un état composite, mieux vaut ne pas polémiquer sur qui sont les vrais ukrainiens,
cela se poserait aussi pour les régions polonaise, tchécoslovaques ou
roumaines rattachées lors de la seconde guerre mondiale -qui ’’tirent’’
vers l’Ouest."
Les colons Russes de Crimée sont ceux qui sont venus s’installer en Crimée depuis 2014. Les colons Russes du Donbass sont ceux qui sont venus s’installer au Donbass depuis 2022.
Concernant les ukrainiens, nous avons au moins un fait indiscutable avec le référendum de 1991. Ils se sont prononcés pour l’indépendance de l’Ukraine avec une majorité écrasante de 92,% des votants avec 84 % de participation. Voyons d’ailleurs précisément leur avis dans le Donbass qui est peuplé principalement de russophones. Voici ce qu’a été leur réponse, dans chaque Oblast, à la question : " « Êtes-vous favorable à la déclaration d’indépendance de l’Ukraine ? ».
@DACH
Merci, mais il ne faut pas s’y fatiguer.
@Eric F
"Les pays baltes ne sont pas intrinsèquement de culture
et langue russe, mais il y a, depuis l’URSS surtout, une communauté
russe dans ces pays."
À chaque fois que la Russie s’empare d’un territoire, des colons viennent s’y installer.
En Algérie, après la victoire du nationalisme algérien, bon nombre de colons (pieds noirs) sont rentrés en France.
Des russes sont venus coloniser les Pays-Baltes. Il est possible que leurs enfants et petits-enfants ne se sentent plus bien dans ces pays devenus indépendants. Ils peuvent aller en Russie. Il n’y a donc aucun problème concernant leur sécurité.
Au cas, que vous n’avez pas prévu, où les ukrainiens reprendraient le Donbass, la Crimée... ne craignait rien pour les colons russes venus s’y installer en grand nombre. Ils pourront retourner en Russie.
@Eric F
"compte tenu du rapport de forces la Russie annexera inéluctablement le
Donbass (au delà des seuls territoire séparatistes) et la continuité
territoriale jusqu’à la Crimée’’
La question qui se pose maintenant (à la suite des décisions de Trump) dans l’évaluation des forces pour ceux qui veulent faire des pronostics est la suivante. Militairement, les pays qui vont s’affronter sont :
— D’un côté, la Russie et la Corée du Nord.
— De l’autre côté, l’Ukraine et les pays d’Europe qui sont favorables à l’envoi de troupes en Ukraine, c’est-à-dire (actuellement) : la France, la Belgique, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, le Danemark, la Suède, l’Estonie, la Lituanie, la Tchéquie, l’Italie.
Votre pronostic me semble hasardeux.
@Eric F
Quand je dis qu’il veut être le nouveau Pierre le Grand, j’indique seulement que Poutine veut se présenter comme un conquérant. C’était d’ailleurs le but principal de son invasion de l’Ukraine. Il visait à redorer son blason auprès des russes blancs, slaves, orthodoxes...
Quoi qu’il dise, il veut reconquérir les pays Baltes. Nous savons maintenant qu’il est inutile de signer des traités avec lui, il est évidemment inutile de croire ce qu’il dit puisqu’il ne faut pas croire ce qu’il signe.
Un autre a fait le coup avant lui. On se souvient des accords de Munich.
Les pays Baltes étaient devenus russes uniquement par la volonté commune de deux dictateurs (Hitler et Staline). Un troisième dictateur ne peut que rêver de les reprendre.
La question qui se pose maintenant (à la suite des décisions de Trump) dans l’évaluation des forces pour ceux qui veulent faire des pronostics est la suivante. Militairement les pays qui vont s’affronter sont :
— d’un coté la Russie et la Corée du Nord.
— de l’autre côté l’Ukraine et les pays d’Europe qui sont favorables à l’envoi de troupes en Ukraine c’est-à-dire (actuellement) : la France, la Belgique, les Pays Bas, le Royaume Uni, le Danemark, la Suède, l’Estonie, la Lituanie, la Tchéquie, l’Italie.
Votre pronostic est le suivant :
compte tenu du rapport de forces la Russie annexera inéluctablement le Donbass (au delà des seuls territoire séparatistes) et la continuité territoriale jusqu’à la Crimée’’
Je m’interroge.
@Eric F
’Une caractéristique de la composition nationale de la population de l’Ukraine est sa plurinationalité....’’
Je suis d’accord avec l’idée, mais pas avec le terme choisi, même s’il ne vient pas de vous. Il n’y a qu’une nation ukrainienne et on trouve dans les pays des minorités nationales dont la langue est autorisée, mais ils sont de nationalité ukrainienne.
Les 17 autres minorités nationales dont les droits sont respectés en Ukraine sont : les Biélorusses, les Bulgares, les Arméniens, les Gagaouzes, les Grecs, les Juifs, les Karaïtes, les Tatars de Crimée, les Criméens, les Moldaves, les Allemands, les Polonais, les Roms, les Roumains, les Serbes, les Slovaques et les Hongrois.
Parler de plurinationalité serait laisser entendre que chaque minorité nationale aurait ses propres institutions « nationales » au sein de l’Ukraine
@Eric F
Merci de cette précision, mais njama nous a aussi gratifié d’une chanson. Il s’est justifié ainsi :
"Je voulais simplement montrer par cette chanson qu’en Russie existe encore un fort sentiment patriotique... lequel est tombé en complète désuétude en France, sentiment inconnu des plus jeunes générations... même à coups de perfusions historiques et d’instruction civique frelatées. On ne saurait leur reprocher."
C’est un peu une habitude chez lui... Il a publié 1 article et 18846 commentaires. Il se défoule avec des commentaires faute de moyens pour écrire un article. S’il pense ne pas être capable d’écrire des articles, il faut l’encourager à travailler. C’est ainsi que nous apprenons. Mais nous ne sommes pas tenus de supporter son parasitage. Je serais désolé si je devais l’exclure pour ne pas avoir à supporter ses nuisances.
@Eric F
"Qu’est que la Transnistrie, la Crimée ou le Donbass, de
culture et histoire tsariste puis soviétique, n’appartenant ni à l’UE
ni à l’OTAN, ont à voir avec une invasion de l’Europe occidentale par la
Russie ? Elle n’en n’a ni l’intention ni les moyens."
La Russie n’a pas d’intention, mais Poutine en a et il les a annoncées. Il veut être le nouveau Pierre le Grand. Il veut partir à la conquête de territoires et il a commencé en envahissant l’Ukraine. Il n’a jamais dit qu’il avait l’intention de s’arrêter.
@njama
Vous continuez avec un deuxième hors sujet. Après votre chanson, voilà l’holodomor. Écrivez donc un article sur l’holodomor. Il y a plein de chose à dire sur ce sujet. J’ai moi-même abordé cette question dans un autre article, mais je ne me suis jamais permis d’aller faire des copier/coller avec ça en guise de commentaire sur des articles qui traitaient un autre sujet. Je ne vous demande pas d’écrire un article sur les élections démocratiques d’el Assad. Je sais que vous avez aussi plein de choses originales à écrire à ce sujet.
Merci de plus venir parasiter.
@njama
Vous revenez commenter un de mes articles avec votre méthode habituelle. Vous parlez d’autre chose parce que ça vous fait plaisir. Évidemment, vous nous envoyez un grand copier/coller.
Si vous avez envie de parler de ça, faites comme tout le monde. Proposez un article et, s’il passe l’étape de la modération, il sera publié. Ceux que ça intéresse pourront alors en discuter.
Ne venez plus encombrer la discussion de mes articles avec vos hors-sujets.
@Jean Dugenêt
Liste de pays qui sont actuellement sous une dictature à mascarade démocratique :
« Fédération de Russie
» Biélorussie
« Tadjikistan
» Kazakhstan
« Azerbaïdjan
» Turkménistan
« Ouzbékistan
» Algérie
« Guinée Equatoriale
» Rwanda
« Salvador
» Djibouti
@Fergus
"Personne n’a jamais prétendu que l’Ukraine était un pays exemplaire, loin s’en faut. Ce pays a même été longtemps considéré comme l’un des plus corrompus du continent. Et de fait, il l’était. Pourquoi ? Pour une raison simple, liée à son histoire : l’Ukraine fonctionnait sur le même modèle de gouvernance que la Russie !"
Je suis entièrement d’accord avec vous. Cependant, pour l’Ukraine comme pour la Russie, il faut distinguer deux périodes. La période de l’URSS avec le régime Ukrainien où il y avait une caste (bureaucratie, nomenklatura) privilégiée et la période de la Chute du bloc de l’Est. Dans cette deuxième période, la corruption était liée à l’introduction du capitalisme avec notamment la dilapidation des biens de l’État. Je crois que ce fut la pire période où se sont formées des mafias concurrentes. Actuellement, nous en sommes encore à une période où subsistent les mafias qui ont survécu à la guerre des gangs.
@Eric F
"L’Ukraine a cru que le processus d’arrimage au bloc occidental la
protègerait, or ça l’a mise elle aussi en péril, et elle a morflé."
L’Ukraine n’a cru à rien... Parlons des ukrainiens et non pas de l’Ukraine.
Les ukrainiens comme beaucoup d’autres (Géorgiens, Baltes... ) pensent que le fait d’adhérer à l’UE, voire à l’OTAN si c’était possible, serait une garantie pour eux. Ils estiment que cela leur permettrait de ne plus jamais avoir à subir l’atrocité de la mise sous dépendance de la dictature poutinienne qui ressemble de plus en plus à la dictature de Staline.
J’ai déjà dit ce que j’en pense. Je me répète. Fuir les griffes d’un impérialisme en se jetant dans celles d’un autre impérialisme n’est pas, de mon point de vue, la bonne solution. Je suis pour les États-Unis Socialistes d’Europe de l’Atlantique à l’Oural.
Cependant, ce choix fait par beaucoup d’Ukrainiens ne donne nullement le droit à Poutine de ne pas respecter les accords des mémorandums de Budapest.
Vous êtes encore avec votre raisonnement basé sur la métaphore de l’Ours. Les ukrainiens seraient punis — et de votre point de vue, ce serait normal — puisqu’ils ont déplu à Poutine. Il faudrait que le monde entier veille à ne pas froisser les humeurs de ce dictateur.
Les ukrainiens ont le droit de croire qu’un processus d’arrimage au bloc occidental les protégerait même si c’est une erreur. Rien ne justifie qu’ils auraient pour cela à subir les foudres de l’autre abruti.
@Eric F
"Si un referendum en Ukraine établit que les Ukrainiens souhaitent
l’adhésion à l’OTAN, cela impose aux dirigeants ukrainien de demander
l’adhésion, mais EN AUCUN CAS cela n’impose aux membres de l’OTAN de
l’accepter. "
Je suis entièrement d’accord avec ça. Je ne comprends d’ailleurs rien à toutes ces discussions sur l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. La règle de l’OTAN est connue de longue date. Aucun pays en conflit avec un autre pays ne peut adhérer à l’OTAN. Les avis de Poutine ou de Zelensky à ce sujet ne présentent aucun intérêt.
Il n’y aura pas de référendum à ce sujet en Ukraine et même si cela était le cas cela ne changerait rien. Il en est de même pour l’avis des français à ce sujet. Les journalistes peuvent s’amuser autant qu’ils le veulent à bavarder.
Dans mon commentaire, je n’avais pas pensé utile de préciser que je parlais d’une adhésion à l’UE.
@Eric F
« Pouvions-nous l’éviter ? OUI,
en restant à distance, car provoquer l’ours à la périphérie de sa tanière est irresponsable. »
Cette métaphore permet de justifier les pires actions guerrières de ce dictateur. Il aurait toujours raison parce que s’il est agressif, c’est puisque d’autres l’ont mis en colère. Ceux qui ont tort sont donc ceux qui l’ont mis en colère.
D’après vous, nous étions ainsi tenus de ne pas le mettre en colère. Il faut absolument faire plaisir à cet immonde dictateur qui voudra toujours agrandir son empire. Il faut en conséquence l’aider à envahir d’abord l’Ukraine puis les pays Baltes ensuite...
Il en voudra toujours plus... Si on ne lui fait pas plaisir alors l’ours sera provoqué et on aura eu tard. C’est irresponsable de ne pas devancer ses désirs...
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