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Les commentaires de molloy



  • molloy molloy 2 avril 2009 22:11

    Curieusement, personne ne parle du vainqueur provisoire de ce G20, à savoir la Chine.

    Qui va financer l’augmentation de la dote du FMI sinon nos amis asiatiques. Tout va bientôt être à vendre et la Chine est gourmande.
    Elle a déjà les brevets que nous lui avons aimablement donné, elle en voudra d’autres.

    A la place d’Obama, je m’inquiéterai pour la santé de mon cher dollar.

    Chine-Occident : 1 - 0

    Le match retour bientôt sur tout vos écrans plats (made in china).



  • molloy molloy 2 avril 2009 21:27

    Bon article.

    Et y inclure tout de suite la première constatation qui est que la recherche de croissance exponentielle est incompatible avec une écologie salvatrice, et surtout avec le partage des richesses.

    Une croissance infinie est de toute façon incompatible avec le deuxième principe de la thermodynamique.

    Mais tout cela demande à l’évidence la refondation de notre société vers une société de partage. Cela ne sera donc possible qu’avec une réelle prise de position politique anti-capitaliste, ce qui implique un engagement à long terme au côté, voire inclus dedans à l’occasion, des partis politiques anti capitalistes réellement responsables.

    Le G20 souhaite le retour de la croissance après cette crise. Grossière erreur, parce qu’au lieu d’accompagner une irrésistible décroissance, on continuera, si nous nous sortons de cette crise de manière "classique", à imposer une pseudo-croissance artificielle jusqu’à l’explosion finale.

    Nous avons déjà franchi les pics au delà desquels une raisonnable survie de l’espèce humaine devient un peu plus qu’aléatoire.

    Pic pétrolier, pic hydrologique, pic climatique, pic alimentaire, j’en oublie certainement. Tous liés étroitement et survenant presque au même moment à quelques années près.

    Balancer des milliers de milliards sans changement fondamental de notre disque dur planétaire revient à tenter d’atteindre les côtes anglaises en sautant à pieds joints par dessus la Manche (même Terry jones n’y est pas parvenu, comprenne qui pourra).



  • molloy molloy 31 mars 2009 21:53

    Sans doute faut-il voir également dans la fadeur et le nouveau conformisme de ces marionnettes des plumes moins acérées (c’est la période qui veut cela) que ne l’étaient celles de Délépine, Halin ou même Gaccio, les auteurs suivants et actuels se reposant essentiellement sur les trouvailles du trio des années 91-96. Il y a eu encore des moments forts ensuite mais plus rares et puis le torrent de rigolade a fini par se tarir ces trois ou quatre dernières années.

    Et puis, il faut bien l’avouer, il faudrait un talent indicible pour caricaturer efficacement Sarkozy, Lagarde, Lefebvre, Dati, Royal, Aubry, Besson + tout les autres, déjà tous des caricatures d’hommes et de femmes politiques.

    Il nous reste Groland, dernier endroit télévisuel où l’on ose encore (un peu) franchir les limites de la bienséance, même si d’années en années, ils se font moins incisifs (Ou sont passés Gustave, Francis et Michael, bon sang !).

    Vive le président Salengro quand même !



  • molloy molloy 26 mars 2009 22:30

    Tata avoue d’ailleurs que la voiture indienne ne répond pas aux normes environnementales européennes.

    Tata, l’anti-modèle absolu en matière d’environnement. Il n’existe, hélas, qu’une seule façon de diminuer l’injection de CO2 dans l’atmosphère : augmenter sustantiellement le prix de l’énergie et restreindre les moyens mécaniques énergivores. Là, nous avons une voiture à 1500 dollars susceptible d’être accessible à près de 200 millions de consommateurs en Inde et à des dizaines de millions de clients dans le monde.
    Un nouveau désastre venant s’ajouter à liste déjà très longue.

    Alors qu’en France nous nous acheminons vers la construction de 30 nouvelles tranches Epr, pour faire face au développement de la voiture électrique, l’Allemagne devra sans doute construire de nouvelles centrales à charbon. CO2 pour CO2 : rien ne se perd... rien ne se crée.

    Je ne comprends pas bien ce que vous entendez par "rien ne se perd...rien ne se crée" dans le contexte.
    En attendant, construire des centrales à charbon afin de produire de l’énergie électrique augmentera le taux de CO2 de manière plus importante que rester aux automobiles à moteur à explosion et bourrées d’essence. Encore une brillante idée.



  • molloy molloy 25 mars 2009 21:19

    Truisme  : Le capitalisme, c’est essentiellement la captation par une minorité de l’essentiel des richesses produites ; un mouvement qui s’est accentué depuis les trente dernières années. Une seule condition suffisait au bonheur des spoliateurs : garder une croissance positive.

     La fête est finie. Reposant sur la croissance, le capitalisme néo-libéral décédera lorsque la croissance disparaîtra. Nous y sommes. Après cette récession (dépression ?), il y aura toujours la récession (au mieux une croissance presque nulle) tant que les dirigeants n’auront pas compris que dans un monde fini, doté de ressources non renouvelables, le système actuel est devenu obsolète. Il semblerait qu’ils refusent de comprendre.

    J’ai une mauvaise nouvelle : les évènements actuels ne constituent que les prodromes d’une catastrophe à venir.



  • molloy molloy 23 mars 2009 12:48

    La peur de la mort et de notre propre disparition ont été les facteurs qui ont contribué à l’élaboration des différentes cosmogonies de notre monde. Avoir la foi rassurait et permettait paradoxalement de progresser ( et c’est un athée qui vous le dit ). 

    La religion, comme la guerre, n’est qu’une continuation de la politique par d’autres moyens. Contrairement à ce que certains souhaiteraient nous faire croire, Dieu a été évacué du débat collectif depuis très longtemps et ne regarde plus que l’individu. A chacun de croire ou non en son existence, avec l’aide de la science, de la philosophie et de la métaphysique.



  • molloy molloy 20 mars 2009 12:50

    Sans doute faudra-t-il patienter encore un peu avant le grand soir. Si la crise economique s’accentue et s’incruste dans le tissu social, on verra sans doute dans un premier temps plus de coup de mains, de révoltes locales voire d’émeutes sporadiques à l’échelle d’une usine ou d’une commune.

    Dans un second temps et si la récession s’avère longue et durable, on assistera à un combat entre une rue plus ou moins unifiée et un pouvoir totalement dépassé mais toujours arrogant. Dans ce cas précis, ça ne pourra finir que très mal vu l’état du principal parti d’opposition.

    Je crains fort que Sarko et sa bande (je crois qu’un projet de loi est à l’étude pour lutter contre les bandes organisées, peut-être devraient-ils l’appliquer pour eux-mêmes) ne poussent la population à entreprendre des actions de plus en plus radicales.

    Bref, un petit goût de sang, de larmes et de sueur sans le labeur.



  • molloy molloy 5 mars 2009 21:40

    Votre article est intéressant même si je ne conçois pas le "tout état" comme une hypothèse raisonnable. Je proposerais plutôt une innovation théorisée par quelques uns mais (hélas) jamais appliquée : la mise en place d’un triumvirat d’actionnaires à hauteur d’un gros tiers pour les deux premiers, 40% pour l’état, 40% pour les salariés et le reste pour l’actionnariat privé.

    Naturellement, je rêve tout debout parce que nous avons dans notre pays un patronat aussi fanatique qu’obtu, fort bien soutenu par le pouvoir en place.

    Nos grotesques élites étant incapables de penser autrement qu’avec le "Dogme" jusqu’ici appliqué, elles nous entraineront au fond du gouffre en chantant : "après moi, le déluge ! "

    Pour éviter cela, il ne nous restera qu’une seule et unique solution : sortir les fourches.
    Mais en serons-nous capables ?



  • molloy molloy 18 février 2009 22:17

    ...inventons ensemble de nouvelles règles qui construiront une musique beaucoup plus attractive et contemporaine que celle des sirènes du protectionnisme.

    Les sirènes du dumping fiscal et social ne sont pas mal non plus. C’est ainsi que l’Europe se détricote en jouant les pays membres les uns contre les autres.

    Un protectionnisme raisonnable à l’échelle de l’Europe vaudrait mieux que les décisions aberrantes de la Comission Européenne qui n’à qu’une idée en tête : imposer la concurrence la plus impitoyable entre chaque états membres au nom d’une idéologie importée d’Outre-Atlantique durant le début des années 80.

    Mais nos cousins américains sont moins stupides que nous. Il n’existe pas réellement de concurrence entre la Californie, le Texas ou le Michigan (du moins pas de la même manière que chez nous).

    Je ne suis pas spécialement américanophile (ni américanophobe, d’ailleurs) mais il faut reconnaître que le tirage au sort ne nous a guère été favorable. Les pragmatiques sont à washington, les fanatiques (dont la légitimité est contestable puisque non élus) à Bruxelles.

    Le protectionnisme ne signifie pas nécessairement la fermeture du pays.



  • molloy molloy 18 février 2009 01:46

    Anecdotique mais révélateur : Môssieur S. souhaitait en finir avec "l’esprit de mai 68" . Qu’à t-il proposé une fois devenu président ? Des Grenelles par brassées de dix.

    Il y eut le Grenelle de l’environnement, barnum médiatique sans aucune substance, puis le Grenelle de l’insertion pour installer durablement le travail précaire et sous-payé dans le champ social (Le RSA n’est que le fait accompli de la raréfaction du travail). Le Grenelle du très haut débit a suivi, sous le patronage de ce voyageur sans bagages (idéologiques), le très malléable Eric Besson, avec un résultat proche de zéro ("il faut fibrer la France" ont-ils conclu). Bientôt, le grenelle des banlieues ou encore celui des hôpitaux ?

    Il faut reconnaître toutefois que notre derviche tourneur élyséen est habile. Réussir à galvauder en si peu de temps le terme "Grenelle" relève de la prouesse, alors que les accords du même nom comprenaient de réelles avancées sociales.

    Aujourd’hui, on convoque simplement plusieurs centaines de journalistes puis on organise des tables rondes avec des associations avant que le petit manitou ne vienne plastronner sur nos écrans plats, misant tout sur la forme et écrasant de sa duplicité le fond des problèmes.

    Afin de rester branché et moderne, j’ai moi aussi quelques suggestions à proposer à notre président :

    Mettons en place de toute urgence un "Grenelle de la talonnette" afin qu’il puisse se réhausser dans les sondages, un "Grenelle du rasage du matin" s’il souhaitait se représenter en 2012, un "Grenelle de la Rolex" dirigé par Séguéla, un "Grenelle du Devedjian" pour enfin trouver une place utile à ce pauvre homme, un "Grenelle des ventes de disques de la première dame", il faut sauver la chanteuse Carla Bruni....
    Allons, Français, encore un effort, que diable ! Le président a besoin de nous !

     



  • molloy molloy 13 février 2009 13:00

    Excellent article même si je ne crois pas réellement en un conflit généralisé pour conséquence de nos...inconséquences. Plutôt à l’apparition de multiples petits chaos régionaux et locaux.

    Nul n’est en mesure, je le répète, de trouver des solutions à cette crise. Le monde est devenu trop complexe pour pouvoir en maîtriser la destinée. Les plans de relances, des plus sérieux au plus fantaisistes, ne correspondent plus à rien. Tout les acteurs économiques et politiques pédalent dans la semoule exceptés les parasites et autres requins qui s’enrichissent sur notre dos mais ne produisent ni biens, ni idées.

    Le protectionnisme, faute d’initiatives nouvelles, deviendra prochainement la norme. On choisit toujours la solution la plus simpliste pour résoudre un problème apparement insoluble.



  • molloy molloy 11 février 2009 16:12

    @ Rage,

    J’aimerais entendre du nouveau, des gens qui ne pensent pas forcément comme le sommet, qui disent leur vision, quitte à commettre des erreurs : au moins ils apprendront l’humilité et l’imperfectibilité.

    Je suis bien d’accord mais de tels individus qui apparaîtraient sur la scène politique française deviendraient des cibles de choix pour nos chers élus et seraient massacrés à la première idée intelligente qu’ils oseraient proposer. Depuis de nombreuses années, dans nos contrées, le pouvoir appartient aux conformistes dont les émanations ridicules sont distillées par d’autres conformistes aux plumes serviles. N’est pas américain qui veut et nous sommes très loin d’un Obama "français" (même si ce nouveau président est largement préférable aux néo-cons, il n’est pas non plus notre "Sauveur").



  • molloy molloy 11 février 2009 11:45

    @ l’auteur

    votre analyse est globalement intéressante même si sa conclusion bute sur une difficulté insurmontable : qui pour mener à bien les (bonnes) réformes indispensables ? Certainement pas le minuscule président en place et son gouvernement qui semblent tourner sur un disque dur rayé et hors d’âge (des néo-libéraux tels que Sarko ou Lagarde peuvent-ils se permettrent de donner des leçons d’économie après tout ça ? Non, cent fois non). Les socialistes se détestent et ne veulent visiblement pas du pouvoir, Bayrou est seul ou presque et ne propose rien de franchement convaincant, le NPA souhaite appliquer le programme de Trotski de 1917, les communistes, les verts et la gauche alternative ressassent de vieilles antiennes, hors-sujet dans le moment présent.

    On a vu apparaître à chacune des crises que la France a traversé une nouvelle classe dirigeante pourvue d’idées nouvelles et capable à moyen terme de relancer le contrat social (qu’on songe à la Révolution Française, à celle de 1830 ou encore à la Libération par exemple).

    Aujourd’hui, ces pré-requis n’existent tout simplement pas. Une agitation sociale extrême engendrerait à coup sûr le chaos et des émeutes mais surement pas une révolution. Le corps social sans tête n’est qu’un pantin. C’est valable par ailleurs pour les autres pays européens.

    Le monde va changer radicalement mais c’est aux populations qu’on présentera la note.

    En gros, nous sommes dans la m....



  • molloy molloy 9 février 2009 21:51

     Nous ne pouvons pas diminuer le nombre d’hommes sur la planète : Avez-vous envie d’une guerre mondiale comme principe de régulation des naissances ?

     Tous les processus économiques et industriels sont trop enchevêtrés  : Comme la plupart des produits manufacturés sont la conjugaison de travaux impliquant un nombre croissant de pays, êtes-vous prêts à vous priver de la plupart des objets qui rythment votre vie quotidienne ?

     Tous les flux financiers sont interdépendants  : Voulez-vous voir s’effondrer tout le système financier mondial ?

     Toutes les villes occidentales sont multiculturelles et multiraciales  : Seriez-vous friands d’une guerre civile au sein de nos villes opposant les différentes ethnies, une sorte de guerre des banlieues en grand ?

    ...Et c’est heureux, car comment pourrions-nous vouloir retourner vers ce monde où notre richesse venait largement de l’appauvrissement des autres ?
    Ce n’est pas ce que vous voulez ? Rassurez-moi…



    Qui pourrait répondre oui à vos questions, franchement ? Le problème n’est pas là, l’Histoire ignore les individus. D’autant plus que le monde se complexifie (toutes les connaissances de notre moyen-âge tiendraient aisément sur un cd-rom)

    Les patriciens romains souhaitaient-ils la chute de l’Empire ? De quoi étaient coupables les soldats de la première boucherie mondiale ? L’ homo neanderthalensis cherchait-il à disparaître ?

    Ce que nous voulons n’a guère d’importance, vous croyez réellement posséder un contrôle absolu sur votre propre existence et par extension sur la pérennité de nos sociétés ?

    Et puis ce mythe de la connexion globale, ce neuromonde phantasmé. Combien de gens connectés en Somalie (et en Afrique), en Corée du nord, en Inde, en Chine, en Russie, en Bolivie, au Pérou, en Birmanie, en Indonésie...etc, etc, etc ?

    Bien entendu, on tente à tout prix de connecter les pauvres ignorants. De quoi crèvent le paysan malais, l’ouvrier vietnamien ou la prostituée mexicaine, à votre avis ?

    la crise financière n’est pour moi que le révélateur et l’accélérateur d’une mutation profonde de notre monde. Cette mutation est celle de l’émergence progressive et réelle d’un monde globalisé où tous les hommes sont effectivement connectés.

    Et si cette mutation (là, je suis d’accord avec vous) ne marquait-elle pas plutôt le commencement d’une déconnexion et d’un repli sur soi généralisés ?



  • molloy molloy 31 janvier 2009 23:08

    Nous entrons dans une zone de fortes turbulences avec risque de crash. Même la mère Lagarde, l’oie pas tout à fait blanche de Bercy, commence à s’en apercevoir. Et ça lui fait peur, elle "craint des troubles sociaux" (ici). Une façon de prévenir la populace que le gouvernement ne le tolérera pas ?



  • molloy molloy 16 janvier 2009 12:48

    Les intellectuels français ? Lesquels ? Gluksmann ? Finkielkraut ? BHL ?
    Vous me permettrez d’être soulagé de n’entendre que leur silence.

    S’engager en faveur d’un camp dans ce conflit séculaire ne peut qu’ajouter la confusion au chaos. Je suis bien heureux de ne pas subir les habituels débats stériles et haineux sur cette guerre.

    Vous citez Sartre en modèle, il a tout de même dit et écrit beaucoup de conneries.


    Alors qu’en 2009, ce qui se passe en terme d’atrocité dépasse ce que le 20ème a connu, excepté Hiroshima et Auschwitz, pour n’évoquer que des faits perpétrés par des nations dites évoluées.

    La palestine n’a pas l’exclusivité des atrocités : pensez donc au Rwanda des années 90, au Vietnam ou au Cambodge des années 60 et 70 ou plus près de nous à l’Irak.

    Je n’ai jamais compris cette cécité chez certains dès lors qu’il s’agissait du conflit au proche-orient.



  • molloy molloy 16 janvier 2009 12:26

    Une fois n’est pas coutume, l’idée est intéressante même si la somme qui pourrait être ainsi engrangée relève de la plaisanterie.
    Les français accros aux jeux de grattages pourraient pour cette fois perdre utile. Encore faut-il que ce mode de financement devienne pérenne et ne soit pas détourné pour combler d’autres gouffres.



  • molloy molloy 12 janvier 2009 12:37

    Restez calme, tout va se passer.

    Comme chantait un ex-Beatles, "All things must pass" mais il n’empêche que cela peut passer d’une manière fort peu agréable. Le stoïcisme rencontre parfois certaines limites.



  • molloy molloy 18 décembre 2008 12:45

    Après le démantèlement de l’industrie française, qu’à t-on proposé aux travailleurs ? Des emplois dans les services, bien moins qualifiés et sans aucune perspective de gravir les échelons.

    Depuis quelques années, ces emplois commencent à disparaître à leur tour. Que nous proposent désormais nos dirigeants ? Des emplois de service à la personne, de quelques heures et rémunérés à coups de lance-pierres. 

    Il y a trente ans, on avait des ouvriers très qualifiés, quinze ans plus tard, ils étaient devenus employés toutes tâches, corvéable à volonté. Aujourd’hui, on nous suggère de passer au larbinage. Le rétablissement de l’esclavage est proche. 

    Afin de noyer le poisson, Sarko (et avant lui Chirac) n’a qu’un leitmotiv pour nous, pauvre gogos : créer des emplois à haute valeur ajoutées dans la recherche et le développement est une priorité pour le gouvernement. Les budgets de la recherche publique mais aussi privée n’ont jamais été aussi bas depuis un demi-siècle. Les américains mais également les chinois et les indiens nous taillent des croupières en investissant massivement dans la recherche fondamentale et appliquée.

    Non seulement, Ils se foutent de notre gueule mais ils le font avec le sourire.



  • molloy molloy 16 décembre 2008 19:54

    Jourde et Naulleau tirent la plupart du temps sur des ambulances. Je n’ai jamais compris comment on pouvait être assez téméraire pour lire des gens comme Angot, BHL ou Beigbeider sans tomber gravement malade ensuite (liste non exhaustive...loin s’en faut).

    Si en plus, on doit se taper l’éxègèse de ces sinistres tâcherons, non merci !